Guide de poche de l'Empire, Première édition : Différence entre versions
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− | {{Book | + | {{Book|auteur=la [[Société Géographique Impériale]]|date=2E864|source=Manuel de [[TES A : Redguard]] en version américaine|commentaire=Ce livre est proposée en version étendue, il contient plusieurs paragraphes supplémentaires provenant d'une version de travail de [[Michael Kirkbride]] ainsi que quelques illustrations supplémentaires elles aussi mises à disposition par Michael Kirkbride à postériori.<br><br>Ce livre est annoté par "YR", un elfe transmettant le présent guide à son oncle accompagné de la lettre suivante.<br>Les annotations sont écrites comme ceci : "''<u>Mot commenté</u>'' (Commentaire associé de YR)".<br>Tout texte écrit de "cette manière" est également de YR.<br>De même les crayonnés sont dessinés par YR.<br><br>Dans ce texte on peut lire plusieurs fois "ÈC" ou "ère courante", Il s'agit de la [[ère#Deuxième Ère|seconde ère]].}} |
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<div id=lettre></div> | <div id=lettre></div> | ||
− | + | ''À mon plus respecté Oncle,'' | |
''Avant de prendre mon poste en tant qu'attaché-militaire dans cette soi-disant Cité Impériale (un présage des intentions de ces humains), j'ai suivi votre conseil et j'ai fait un voyage à travers les Royaumes Extérieurs, à la fois dans cet Empire naissant et ces régions qu'il a encore à s'approprier ~'' | ''Avant de prendre mon poste en tant qu'attaché-militaire dans cette soi-disant Cité Impériale (un présage des intentions de ces humains), j'ai suivi votre conseil et j'ai fait un voyage à travers les Royaumes Extérieurs, à la fois dans cet Empire naissant et ces régions qu'il a encore à s'approprier ~'' | ||
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''Je vous confie ce pamphlet, un échantillon de la propagande officielle du régime de Septim, annoté de mes propres observations qui bien que non tempérées par l'âge et la sagesse restent néanmoins utiles en tant qu'impressions d'un voyageur innocent.'' | ''Je vous confie ce pamphlet, un échantillon de la propagande officielle du régime de Septim, annoté de mes propres observations qui bien que non tempérées par l'âge et la sagesse restent néanmoins utiles en tant qu'impressions d'un voyageur innocent.'' | ||
− | ''~YR'' | + | ''~YR'' |
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<FONT SIZE=7>Bienvenue, Citoyen !</FONT></center> | <FONT SIZE=7>Bienvenue, Citoyen !</FONT></center> | ||
− | <FONT SIZE=5>A</FONT>vec l'aube d'une nouvelle ère devant nous, il est temps que nous fassions le point sur ce que nous avons fait et où nous en sommes, afin de mieux illuminer le chemin qui nous attend. Écrite en célébration de la [[Bataille de la Baie de Hunding]], qui a marqué le retour de tous les royaumes humains sous le <u>règne incontesté</u> | + | <FONT SIZE=5>A</FONT>vec l'aube d'une nouvelle ère devant nous, il est temps que nous fassions le point sur ce que nous avons fait et où nous en sommes, afin de mieux illuminer le chemin qui nous attend. Écrite en célébration de la [[Bataille de la Baie de Hunding]], qui a marqué le retour de tous les royaumes humains sous le <u>règne incontesté</u> ''(cela reste à voir)'' de l'[[Empereur]] Cyrodiilique, cette brochure cherche à brièvement décrire les provinces actuelles de l'[[Empire]] et des régions alentour ; leurs histoires, leurs habitants et leurs situations actuelles. Nous nous sommes efforcés de concilier nos délais et la précision et l'exhaustivité de ce guide; aussi si dans notre zèle à le placer dans les mains des citoyens intéressés de partout nous nous étions fourvoyés, nous demandons l'indulgence de nos lecteurs bienveillants. |
− | L'Empire s'étend à travers [[Tamriel]], le plus grand continent connu du Monde. Au Nord de Tamriel se trouve [[Atmora]], d'où les Hommes du Monde sont venus. À l'Ouest repose [[Yokuda]], la terre natale perdue des [[Rougegardes]]. À l'Est est [[Akavir]], dont les armées ont envahi Tamriel dans l'ère précédente. Le Sud n'est que mystère et rumeurs d'une <u>patrie Elfique perdue</u> | + | L'Empire s'étend à travers [[Tamriel]], le plus grand continent connu du Monde. Au Nord de Tamriel se trouve [[Atmora]], d'où les Hommes du Monde sont venus. À l'Ouest repose [[Yokuda]], la terre natale perdue des [[Rougegardes]]. À l'Est est [[Akavir]], dont les armées ont envahi Tamriel dans l'ère précédente. Le Sud n'est que mystère et rumeurs d'une <u>patrie Elfique perdue</u> ''(Ainsi, même les humains ont entendu parler du Vieux Ehlnofey)''. |
− | Tamriel est elle-même composée de huit régions majeures : [[Bordeciel]], [[Cyrodiil]], [[Hauteroche]], le [[Domaine Aldmeri]] de l'[[Archipel de l'Automne]] et du [[Val-Boisé]], [[Lenclume]], [[Morrowind]] et la Confédération d'[[Elsweyr]]. Certaines d'entres elles, comme Morrowind ou Bordeciel, ont historiquement été unifiées en royaumes; d'autres, comme Hauteroche ou Elsweyr sont de lâches regroupements de plusieurs royaumes, fiefs, confédérations de villages, et ainsi de suite, unis sous une race ou une culture dominante. À son zénith, le Second Empire a formellement mis de l'ordre dans ces groupes disparates pour donner les Provinces Impériales, administrées par des gouverneurs provinciaux, directement envoyés depuis Cyrodiil ou nommés au sein de la population locale. (Morrowind est une exception notable, n'ayant jamais été conquis par l'Empire Cyrodiilique originel, et, par conséquent, échappant à l'investiture en tant que Province Impériale.) Avec la chute de l'Empire Cyrodiilique, le contrôle est retourné aux mains des dirigeants de chaque province, aboutissant à des siècles de chaos du fait que beaucoup de provinces régressèrent en royaumes indépendants et en minuscules mini-états. À présent, les royaumes humains ont fort heureusement été reconquis par le Troisième Empire de [[Tiber Septim]] et peuvent à nouveau porter <u>le fier titre de Provinces Impériales</u> | + | Tamriel est elle-même composée de huit régions majeures : [[Bordeciel]], [[Cyrodiil]], [[Hauteroche]], le [[Domaine Aldmeri]] de l'[[Archipel de l'Automne]] et du [[Val-Boisé]], [[Lenclume]], [[Morrowind]] et la Confédération d'[[Elsweyr]]. Certaines d'entres elles, comme Morrowind ou Bordeciel, ont historiquement été unifiées en royaumes; d'autres, comme Hauteroche ou Elsweyr sont de lâches regroupements de plusieurs royaumes, fiefs, confédérations de villages, et ainsi de suite, unis sous une race ou une culture dominante. À son zénith, le Second Empire a formellement mis de l'ordre dans ces groupes disparates pour donner les Provinces Impériales, administrées par des gouverneurs provinciaux, directement envoyés depuis Cyrodiil ou nommés au sein de la population locale. (Morrowind est une exception notable, n'ayant jamais été conquis par l'Empire Cyrodiilique originel, et, par conséquent, échappant à l'investiture en tant que Province Impériale.) Avec la chute de l'Empire Cyrodiilique, le contrôle est retourné aux mains des dirigeants de chaque province, aboutissant à des siècles de chaos du fait que beaucoup de provinces régressèrent en royaumes indépendants et en minuscules mini-états. À présent, les royaumes humains ont fort heureusement été reconquis par le Troisième Empire de [[Tiber Septim]] et peuvent à nouveau porter <u>le fier titre de Provinces Impériales</u> ''(Une arrogance à couper le souffle !). |
Le Domaine Aldmeri, la Confédération d'Elsweyr et Morrowind n'ont pas encore rejoint l'Empire, mais sont décrits dans ce livre dans le but de satisfaire l'édification de l'érudit, la fascination du citoyen de tous les jours, et la préparation du soldat. Le Troisième Empire est toujours dans sa prime jeunesse, et qui peut prédire quels nouveaux horizons viendront à la rencontre de l'aube sous la Bannière du Diamant Rouge ? | Le Domaine Aldmeri, la Confédération d'Elsweyr et Morrowind n'ont pas encore rejoint l'Empire, mais sont décrits dans ce livre dans le but de satisfaire l'édification de l'érudit, la fascination du citoyen de tous les jours, et la préparation du soldat. Le Troisième Empire est toujours dans sa prime jeunesse, et qui peut prédire quels nouveaux horizons viendront à la rencontre de l'aube sous la Bannière du Diamant Rouge ? | ||
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À présent, citoyen, nous vous implorons de bien vouloir considérer notre modeste étude des domaines de l'Empire. Si elle vous divertit et vous instruit, que cela ne se reflète pas sur l'humble labeur de ce scribe, mais sur la gracieuse bénévolence de notre Empereur bien aimé, dont le seul nom a le goût de l'ambroisie sur nos langues, lui qui dans sa sagesse ordonna que cette étude soit créée et distribuée parmi nos chers et sages gens de Tamriel, afin qu'ils comprennent mieux encore les splendeurs et défis de ces Royaumes et Domaines, et qu'ils se rendent compte mieux encore des grands fardeaux du commandement qu'il porte en nos noms avec tant de courage. | À présent, citoyen, nous vous implorons de bien vouloir considérer notre modeste étude des domaines de l'Empire. Si elle vous divertit et vous instruit, que cela ne se reflète pas sur l'humble labeur de ce scribe, mais sur la gracieuse bénévolence de notre Empereur bien aimé, dont le seul nom a le goût de l'ambroisie sur nos langues, lui qui dans sa sagesse ordonna que cette étude soit créée et distribuée parmi nos chers et sages gens de Tamriel, afin qu'ils comprennent mieux encore les splendeurs et défis de ces Royaumes et Domaines, et qu'ils se rendent compte mieux encore des grands fardeaux du commandement qu'il porte en nos noms avec tant de courage. | ||
− | '''Une remarque sur les désignations Elfiques: Les Elfes dans leur ensemble sont parfois appelés les 'Aldmeri', ou les ' Anciennes Races'. Leurs <u>pedigrées</u> individuels''' | + | '''Une remarque sur les désignations Elfiques: Les Elfes dans leur ensemble sont parfois appelés les 'Aldmeri', ou les ' Anciennes Races'. Leurs <u>pedigrées</u> individuels''' ''(Dangereux racisme, aucun compromis ne serait être possible, tout comme avec [[Reman]].)''''' sont de même désignés aussi bien par leur noms humains que leur noms Aldmeris; ainsi, les Hauts-Elfes sont les '[[Altmer]]', les Elfes Noirs les '[[Dunmer]]', les Elfes des Bois les '[[Bosmer]]', etc, etc... Le terme 'Mer' est également utilisé pour indiquer un elfe. Les mots utilisés pour désigner un membre Elfique d'une profession ou d'un métier peuvent ainsi simplement être 'artisanmer', par exemple, ou 'noblemer'.''''' |
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{| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | {| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | ||
− | |'''Les Elfes des Neiges'''<br>Les Nordiques imputent quasiment tous les revers de fortune ou désastres aux manigances des [[Falmer]]s, ou Elfes des Neiges, qu'il s'agisse de mauvaises récoltes, d'un mouton manquant, ou d'un voyageur perdu en traversant un col élevé. Les croyances populaires affirment que ces êtres mythiques seraient les descendants des peuples Elfiques originels et qu'ils vivent dans les montagnes isolées qui recouvrent Bordeciel. Cependant, il n'existe aucune preuve tangible que cette communauté Elfique survive en dehors de l'imagination des villageois superstitieux.<br> | + | |'''Les Elfes des Neiges'''<br>Les Nordiques imputent quasiment tous les revers de fortune ou désastres aux manigances des [[Falmer]]s, ou Elfes des Neiges, qu'il s'agisse de mauvaises récoltes, d'un mouton manquant, ou d'un voyageur perdu en traversant un col élevé. Les croyances populaires affirment que ces êtres mythiques seraient les descendants des peuples Elfiques originels et qu'ils vivent dans les montagnes isolées qui recouvrent Bordeciel. Cependant, il n'existe aucune preuve tangible que cette communauté Elfique survive en dehors de l'imagination des villageois superstitieux.<br>''Mon oncle, j'ai vu des signes pouvant être des runes falmers, mais rien n'est certain.<br> Si certains ont survécu, ils sont méfiants et reclus.'' |
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− | [[Image:GuidePocheV1-5.jpg|thumb|left|125px | + | [[Image:GuidePocheV1-5.jpg|thumb|left|125px|''GURI TETE-DE-CLOU<br>Seigneur de Skerd'']] |
− | Le moment exact où les Nordiques ont pour la première fois traversé la [[Mer des Fantômes]] depuis [[Atmora]], leur terre natale, est inconnu. D'après le Chant du Retour, [[Ysgramor]] et sa famille accostèrent d'abord Tamriel par la Tête de Hsaarik, à la pointe Nord du [[Cap Brisé]] de Bordeciel, fuyant la guerre civile d'Atmora (à cette époque plus ardente qu'elle ne l'est à présent, puisqu'elle semble avoir impliqué une part considérable de la population). Ces premiers colons nommèrent le pays "Mereth", en l'honneur des Elfes qui parcouraient les terres sauvages qui recouvraient alors tout Tamriel. Pendant un certain temps, les relations entre Humains et Elfes furent harmonieuses, et les Nordiques prospérèrent en ces nouvelles terres, conviant leurs semblables du Nord à venir construire la ville de [[Saarthal]], site récemment localisé par les archéologues Impériaux à proximité de [[Fortdhiver]]. Mais les Elfes virent que cette jeune race pleine de vie surpasserait sous peu leur <u>culture stagnante</u> | + | Le moment exact où les Nordiques ont pour la première fois traversé la [[Mer des Fantômes]] depuis [[Atmora]], leur terre natale, est inconnu. D'après le Chant du Retour, [[Ysgramor]] et sa famille accostèrent d'abord Tamriel par la Tête de Hsaarik, à la pointe Nord du [[Cap Brisé]] de Bordeciel, fuyant la guerre civile d'Atmora (à cette époque plus ardente qu'elle ne l'est à présent, puisqu'elle semble avoir impliqué une part considérable de la population). Ces premiers colons nommèrent le pays "Mereth", en l'honneur des Elfes qui parcouraient les terres sauvages qui recouvraient alors tout Tamriel. Pendant un certain temps, les relations entre Humains et Elfes furent harmonieuses, et les Nordiques prospérèrent en ces nouvelles terres, conviant leurs semblables du Nord à venir construire la ville de [[Saarthal]], site récemment localisé par les archéologues Impériaux à proximité de [[Fortdhiver]]. Mais les Elfes virent que cette jeune race pleine de vie surpasserait sous peu leur <u>culture stagnante</u> ''('''!''')'' si rien ne les bridait, aussi déferlèrent-ils sur les Nordiques sans méfiance au cours de la tristement célèbre [[Nuit des Larmes]]; Saarthal fut brûlée, et seuls <u>Ysgramor et deux de ses fils</u> ''(les provocations et blasphèmes d'Ysgramor ont, bien sûr, été oubliés depuis longtemps ~)'' se sortirent de ce carnage et s'enfuirent en Atmora. Les Elfes, cependant, avaient compté sans l'esprit indomptable des Nordiques. Réunissant ses légendaires Cinq Cents Compagnons (dont les noms sont encore de nos jours récités à chaque trentième jour du mois de [[Clairciel]] lors de la Fête des Morts, en [[Vendeaume]]), Ysgramor revint en Tamriel assoiffé de vengeance, chassant les Elfes hors de Bordeciel et posant les bases du premier [[Empire]] humain. |
− | [[Image:GuidePocheV1-6.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-6.jpg|thumb|left|100px|''La plupart des Nordiques que j'ai rencontrés semblaient amusés par cette histoire stupide de "Patrie" ~<br>la guerre contre le "Domaine Aldmeri" était le cadet de leurs soucis -'']] |
Il est possible que les exploits du quasi légendaire Ysgramor aient assimilé les règnes de plusieurs Rois Nordiques, car les Elfes n'ont fini par être chassés des frontières actuelles de Bordeciel que lors du règne du Roi [[Harald]], le treizième descendant de la lignée d'Ysgramor, à l'aube de l'histoire connue. On se souvient également du Roi Harald comme le premier roi à renoncer à toute possession d'Atmora ; les Nordiques de Bordeciel devenant alors un peuple à part entière, au visage fermement tourné en direction de leur destinée, la conquête des vastes nouvelles terres de Tamriel. En effet, l'histoire des Nordiques est celle des humains de Tamriel ; toutes les races d'humains, à l'exception des [[Rougegardes]], descendent des Nordiques, bien qu'il soit vrai qu'un peu de sang des Peuples Anciens circule dans les veines de certains d'entre eux. | Il est possible que les exploits du quasi légendaire Ysgramor aient assimilé les règnes de plusieurs Rois Nordiques, car les Elfes n'ont fini par être chassés des frontières actuelles de Bordeciel que lors du règne du Roi [[Harald]], le treizième descendant de la lignée d'Ysgramor, à l'aube de l'histoire connue. On se souvient également du Roi Harald comme le premier roi à renoncer à toute possession d'Atmora ; les Nordiques de Bordeciel devenant alors un peuple à part entière, au visage fermement tourné en direction de leur destinée, la conquête des vastes nouvelles terres de Tamriel. En effet, l'histoire des Nordiques est celle des humains de Tamriel ; toutes les races d'humains, à l'exception des [[Rougegardes]], descendent des Nordiques, bien qu'il soit vrai qu'un peu de sang des Peuples Anciens circule dans les veines de certains d'entre eux. | ||
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− | |'''"Les Langues"'''<br>Les Nordiques pratiquent depuis longtemps une forme spirituelle de magie connue sous le nom de "Le Chemin de la Voix", essentiellement basée sur leur vénération du Vent sous la personnification de [[Kynareth]]. Les Nordiques se considèrent eux-mêmes comme les enfants du ciel, et le souffle et la voix d'un Nordique est son essence vitale. Par l'utilisation de la Voix, la puissance vitale d'un Nordique peut être articulée en un [[thu'um]], ou cri. Les cris peuvent être utilisés pour aiguiser une lame ou pour toucher des ennemis à distance. Les maîtres de la Voix sont connus sous le nom de [[Langues]], et leur pouvoir est légendaire. Ils peuvent appeler une personne spécifique à des kilomètres de distance, et se déplacer d'un cri, apparaissant à son point d'arrivée. Les Langues les plus puissants ne peuvent parler sans provoquer des catastrophes. Ils doivent vivre bâillonnés, et communiquer via un langage des signes et en écrivant des runes.<br><br>Durant la Conquête de Morrowind et la fondation du Premier Empire, les grands chefs de guerre Nordiques - [[Derek le Grand]], [[Jorg Helmbolg]], [[Hoag Tueur-de-Mer]] - étaient tous des Langues. Quand ils attaquaient une ville, ils n'avaient pas besoin d'engin de siège ; les Langues se réunissaient en formant un angle en face de la porte, et prenaient une grande inspiration. Quand le meneur la laissait ressortir en un thu'um, les portes étaient soufflées, et les guerriers se ruaient dans la ville. Tels étaient les hommes qui forgèrent le Premier Empire. Mais, malheureusement pour les Nordiques, l'un des plus puissants de tous les Langues, [[Jurgen Parlevent]] (ou Le Paisible, nom sous lequel il est plus connu à présent), se convertit à des principes pacifistes qui dénonçaient l'usage de la Voix à des fins guerrières. Sa philosophie prévalut, essentiellement grâce à son incontestable maîtrise de la Voix -- sa victoire fut scellée lors d'une confrontation légendaire, au cours de laquelle Le Paisible aurait "avalé les Cris" de dix-sept Langues activistes pendant trois jours, jusqu'à ce que ses adversaires s'effondrent tous de fatigue (et devinrent alors ses disciples). A présent, le plus ancien et puissant des Langues s'est retiré dans les plus hauts sommets afin de mener une vie de contemplation, et n'a parlé qu'une seule fois de mémoire d'homme, pour annoncer la destinée du jeune [[Tiber Septim]] (telle qu'elle est racontée en [[Cyrodiil]]). En remerciement, l'[[Empereur]] a récemment ouvert une nouvelle Académie Impériale de la Voix en [[Markarth]], vouée à ramener le Chemin de la Voix à l'ancien et honorable art de la guerre. Il est donc possible que les impressionnants exploits des anciens héros Nordiques soient sous peu égalés ou même surpassés sur un champ de bataille.<br> | + | |'''"Les Langues"'''<br>Les Nordiques pratiquent depuis longtemps une forme spirituelle de magie connue sous le nom de "Le Chemin de la Voix", essentiellement basée sur leur vénération du Vent sous la personnification de [[Kynareth]]. Les Nordiques se considèrent eux-mêmes comme les enfants du ciel, et le souffle et la voix d'un Nordique est son essence vitale. Par l'utilisation de la Voix, la puissance vitale d'un Nordique peut être articulée en un [[thu'um]], ou cri. Les cris peuvent être utilisés pour aiguiser une lame ou pour toucher des ennemis à distance. Les maîtres de la Voix sont connus sous le nom de [[Langues]], et leur pouvoir est légendaire. Ils peuvent appeler une personne spécifique à des kilomètres de distance, et se déplacer d'un cri, apparaissant à son point d'arrivée. Les Langues les plus puissants ne peuvent parler sans provoquer des catastrophes. Ils doivent vivre bâillonnés, et communiquer via un langage des signes et en écrivant des runes.<br><br>Durant la Conquête de Morrowind et la fondation du Premier Empire, les grands chefs de guerre Nordiques - [[Derek le Grand]], [[Jorg Helmbolg]], [[Hoag Tueur-de-Mer]] - étaient tous des Langues. Quand ils attaquaient une ville, ils n'avaient pas besoin d'engin de siège ; les Langues se réunissaient en formant un angle en face de la porte, et prenaient une grande inspiration. Quand le meneur la laissait ressortir en un thu'um, les portes étaient soufflées, et les guerriers se ruaient dans la ville. Tels étaient les hommes qui forgèrent le Premier Empire. Mais, malheureusement pour les Nordiques, l'un des plus puissants de tous les Langues, [[Jurgen Parlevent]] (ou Le Paisible, nom sous lequel il est plus connu à présent), se convertit à des principes pacifistes qui dénonçaient l'usage de la Voix à des fins guerrières. Sa philosophie prévalut, essentiellement grâce à son incontestable maîtrise de la Voix -- sa victoire fut scellée lors d'une confrontation légendaire, au cours de laquelle Le Paisible aurait "avalé les Cris" de dix-sept Langues activistes pendant trois jours, jusqu'à ce que ses adversaires s'effondrent tous de fatigue (et devinrent alors ses disciples). A présent, le plus ancien et puissant des Langues s'est retiré dans les plus hauts sommets afin de mener une vie de contemplation, et n'a parlé qu'une seule fois de mémoire d'homme, pour annoncer la destinée du jeune [[Tiber Septim]] (telle qu'elle est racontée en [[Cyrodiil]]). En remerciement, l'[[Empereur]] a récemment ouvert une nouvelle Académie Impériale de la Voix en [[Markarth]], vouée à ramener le Chemin de la Voix à l'ancien et honorable art de la guerre. Il est donc possible que les impressionnants exploits des anciens héros Nordiques soient sous peu égalés ou même surpassés sur un champ de bataille.<br>''La nouvelle académie de Septim est composée de plumitifs et de charlatans -- on dit que le soi-disant Grand Maître gagnait sa vie en jouant les baladins à Vendeaume -- les étudiants sont les descendants des familles Nordiques les plus obséquieuses, qui espèrent gagner les faveurs du Nouvel Ordre de Tiber Septim ~'' |
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− | Le roi [[Vrage]] le Doué lança l'expansion qui conduisit à la formation du Premier Empire des Nordiques. En l'espace de cinquante ans, Bordeciel régna sur tout le Nord de Tamriel, y compris la majeure partie de l'Hauteroche actuelle, une bonne partie de la Vallée du [[Nibenay]], et la totalité de Morrowind. La conquête de [[Morrowind]] fut l'un des affrontements héroïques de la Première Ère, duquel s'ensuivit de nombreux conflits entre Nordiques et [[Elfes Noirs]] dans les collines et les bosquets de ce terrible royaume, encore rappelés par les chansons des bardes dans les tavernes de Bordeciel. Le système de succession au cours du Premier Empire est digne d'être remarqué, car il finit par provoquer la chute de l'Empire. Au début du Premier Empire, Bordeciel était déjà divisée en Conquêtes, gouvernées en un patchwork de chefs de clan, rois et conseils (ou assemblées), tous ayant juré allégeance au Roi de Bordeciel. Pendant le règne exceptionnellement long du Roi Harald, qui mourut à l'âge de 108 ans et survécut à tous ses fils sauf trois, une Assemblée fut créée, réunissant des représentants de chaque Conquête, afin de choisir qui sera le Roi suivant parmi les membres habilités de la famille royale. Au fil des ans, l'Assemblée devint permanente et acquit davantage de pouvoir ; au cours du règne du Roi [[Borgas]], le dernier descendant de la dynastie d'Ysgramor, l'Assemblée devint partisane et inefficace. Lors du <u>meurtre</u> | + | Le roi [[Vrage]] le Doué lança l'expansion qui conduisit à la formation du Premier Empire des Nordiques. En l'espace de cinquante ans, Bordeciel régna sur tout le Nord de Tamriel, y compris la majeure partie de l'Hauteroche actuelle, une bonne partie de la Vallée du [[Nibenay]], et la totalité de Morrowind. La conquête de [[Morrowind]] fut l'un des affrontements héroïques de la Première Ère, duquel s'ensuivit de nombreux conflits entre Nordiques et [[Elfes Noirs]] dans les collines et les bosquets de ce terrible royaume, encore rappelés par les chansons des bardes dans les tavernes de Bordeciel. Le système de succession au cours du Premier Empire est digne d'être remarqué, car il finit par provoquer la chute de l'Empire. Au début du Premier Empire, Bordeciel était déjà divisée en Conquêtes, gouvernées en un patchwork de chefs de clan, rois et conseils (ou assemblées), tous ayant juré allégeance au Roi de Bordeciel. Pendant le règne exceptionnellement long du Roi Harald, qui mourut à l'âge de 108 ans et survécut à tous ses fils sauf trois, une Assemblée fut créée, réunissant des représentants de chaque Conquête, afin de choisir qui sera le Roi suivant parmi les membres habilités de la famille royale. Au fil des ans, l'Assemblée devint permanente et acquit davantage de pouvoir ; au cours du règne du Roi [[Borgas]], le dernier descendant de la dynastie d'Ysgramor, l'Assemblée devint partisane et inefficace. Lors du <u>meurtre</u> ''(joli coup)'' du Roi Borgas des suites de la Traque Sauvage (cf. "Domaine Aldmeri - Val-Boisé"), l'incapacité de l'Assemblée à nommer l'évident et compétent [[Jarl Hanse]] de Fortdhiver entraîna la catastrophique Guerre de Succession de Bordeciel, au cours de laquelle Bordeciel perdit le contrôle de ses territoires de Hauteroche, Morrowind et Cyrodiil, pour ne jamais le regagner. La Guerre finit par arriver à son terme en 1E420 avec le Pacte des Chefs ; à partir de cet instant, l'Assemblée ne fut plus convoquée que lorsqu'un Roi mourait sans laisser de descendant direct, et remplit son rôle plus limité admirablement. Elle n'a été convoquée qu'à trois reprises au cours de ce millénaire, et la succession de Bordeciel ne fut plus jamais disputée sur un champ de bataille.<br><br> |
[[Image:GuidePocheV1-7.jpg|thumb|left|100px]] | [[Image:GuidePocheV1-7.jpg|thumb|left|100px]] | ||
− | [[Image:GuidePocheV1-46.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-46.jpg|thumb|left|100px|{{SourceMarge|commentaire=Cette illustration resta inutilisée dans la version finale.}}''Il existe des tribus nordiques sur la frontière<br>Des colonies qui n'ont jamais entendu parlé de Septim et de son Empire''{{SourceMarge|end}}]] |
− | [[Image:GuidePocheV1-47.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-47.jpg|thumb|left|100px|{{SourceMarge|commentaire=Cette illustration resta inutilisée dans la version finale.}}''Fort Sanglier''{{SourceMarge|end}}]] Les terres de Bordeciel sont les plus accidentées du continent, comprenant quatre des cinq pics les plus élevés de Tamriel (cf. "Lieux d'Intérêt : La Gorge du Monde"). Ce n'est qu'à l'Ouest que les montagnes font place aux canyons et aux mesas de [[la Crevasse]], de loin la partie la plus cosmopolite des Conquêtes de Bordeciel, les Nordiques de sang pur n'occupant que la majeure partie des espaces vides d'après le dernier recensement Impérial. Le reste de Bordeciel est vertical : de hautes crêtes du Nord-Ouest au Sud-Est serpentant le long des chaînes de montagnes, de profondes fissures, d'étroites vallées où réside la majeure partie de la population. Le long des berges de la rivière traversant les vallées, les rudes fermiers Nordiques font pousser des cultures variées ; le blé foisonne au fond relativement tempéré de la rivière, alors que seuls les buissons de Symphorine parviennent à survivre au niveau de la limite des arbres. Les premières colonies Nordiques furent en général établies sur des promontoires rocheux surplombant une vallée fluviale ; nombre de ces villages survivent encore dans les Conquêtes plus isolées, surtout le long de la frontière avec Morrowind. Cependant, dans la majeure partie de Bordeciel, cette disposition fut jugée superflue vers la moitié de la première ère, aussi la plupart des villes se trouve-t-elle de nos jours dans les vallées, parfois surplombées par les ruines pittoresques de l'ancien village. |
Les Nordiques sont les maîtres du bois ; de nombreux bâtiments en bois construits par les premiers colons, il y a environ 3.000 ans, sont encore utilisés de nos jours. Un bon exemple de l'ingénierie militaire Nordique peut être vue à Old Fort, un des bastions royaux construits au cours du Premier Empire afin de surveiller la frontière Sud. D'imposants murs d'immenses blocs de porphyre s'assemblent sans trace visible de mortier, comme s'ils avaient été construits par les mythiques [[Ehlnofey|Elfoneys]] plutôt que par des hommes. | Les Nordiques sont les maîtres du bois ; de nombreux bâtiments en bois construits par les premiers colons, il y a environ 3.000 ans, sont encore utilisés de nos jours. Un bon exemple de l'ingénierie militaire Nordique peut être vue à Old Fort, un des bastions royaux construits au cours du Premier Empire afin de surveiller la frontière Sud. D'imposants murs d'immenses blocs de porphyre s'assemblent sans trace visible de mortier, comme s'ils avaient été construits par les mythiques [[Ehlnofey|Elfoneys]] plutôt que par des hommes. | ||
− | Les neuf Conquêtes présentent un aspect de diversité par leurs peuples, gouvernements et commerces. La Crevasse pourrait être prise pour un petit royaume de Hauteroche ; il est peuplé de [[Bréton]]s, Rougegardes, Cyrodiils, Elfes de tous poils et même de quelques khajiits égarés. Les Captures Nord et Ouest -- Fortdhiver, [[Estemarche]], [[la Brèche]] et [[le Clos]], connus sous sous le noms de "Anciennes Conquêtes" -- restent plus isolées, du fait de la géographie et par choix, et les Nordiques qui y résident sont restés fidèles aux anciennes coutumes. Les étrangers y sont rares, habituellement la visite annuelle d'un colporteur itinérant. Les jeunes hommes partent pour des semaines dans les hauteurs à la fin de l'hiver, pour chasser les spectres de glace et ainsi obtenir le statut de citoyen à part entière (une pratique louable qui pourrait service d'exemple aux régions plus "civilisées" de l'Empire). Là-bas, le peuple continue aussi à révérer ses chefs héréditaires, alors que les autres Conquêtes sont depuis longtemps gouvernées par des assemblées élues. C'est une chance pour Bordeciel et l'Empire des Septim que le peuple des Anciennes Conquêtes ait préservé les traditions de leurs aïeux. Bordeciel a longtemps été latente, sommeillant à travers les millénaires pendant que des conquérants parcouraient Tamriel. Mais à présent, <u>un fils de Bordeciel</u> | + | Les neuf Conquêtes présentent un aspect de diversité par leurs peuples, gouvernements et commerces. La Crevasse pourrait être prise pour un petit royaume de Hauteroche ; il est peuplé de [[Bréton]]s, Rougegardes, Cyrodiils, Elfes de tous poils et même de quelques khajiits égarés. Les Captures Nord et Ouest -- Fortdhiver, [[Estemarche]], [[la Brèche]] et [[le Clos]], connus sous sous le noms de "Anciennes Conquêtes" -- restent plus isolées, du fait de la géographie et par choix, et les Nordiques qui y résident sont restés fidèles aux anciennes coutumes. Les étrangers y sont rares, habituellement la visite annuelle d'un colporteur itinérant. Les jeunes hommes partent pour des semaines dans les hauteurs à la fin de l'hiver, pour chasser les spectres de glace et ainsi obtenir le statut de citoyen à part entière (une pratique louable qui pourrait service d'exemple aux régions plus "civilisées" de l'Empire). Là-bas, le peuple continue aussi à révérer ses chefs héréditaires, alors que les autres Conquêtes sont depuis longtemps gouvernées par des assemblées élues. C'est une chance pour Bordeciel et l'Empire des Septim que le peuple des Anciennes Conquêtes ait préservé les traditions de leurs aïeux. Bordeciel a longtemps été latente, sommeillant à travers les millénaires pendant que des conquérants parcouraient Tamriel. Mais à présent, <u>un fils de Bordeciel</u> ''(une revendication sujette à controverses ~)'' porte à nouveau le destin du monde entre ses mains. Si Bordeciel est en train de s'éveiller, sa renaissance sera guidée par ces Nordiques qui demeurent son meilleur espoir d'un futur. |
− | {{SourceMarge|commentaire=Ce paragraphe provient de la version de travail de Michael Kirkbride.}} | + | {{SourceMarge|commentaire=Ce paragraphe provient de la version de travail de Michael Kirkbride.}}''J'ai trouvé nombre de ces villages montagnards presque entièrement désertés par les jeunes hommes, qui se sont joints à l'armée de Septim, séduits par les promesses de fortune et de gloire ; les anciens des villages ont peu d'espoir de voir un jour revenir leurs fils.''{{SourceMarge|end}} |
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'''La [[Gorge du Monde]]''' | '''La [[Gorge du Monde]]''' | ||
− | Il s'agit de la plus haute montagne de Bordeciel, et la plus haute de Tamriel en mettant à part Vvardenfell, en Morrowind. Les Nordiques croient que les hommes ont été créés sur cette montagne lorsque le ciel souffla sur les terres. Ainsi, le Chant du Retour fait référence non seulement au retour d'Ysgramor sur Tamriel après la destruction de Saarthal, mais aussi au retour des Nordiques à ce qu'ils croient être leur terre natale. Des pélerins traversent Bordeciel pour gravir les Sept Mille Marches du [[Haut Hrothgar]], où repose le plus ancien et <u>honoré des [[Barbes Grises]]</u> | + | Il s'agit de la plus haute montagne de Bordeciel, et la plus haute de Tamriel en mettant à part Vvardenfell, en Morrowind. Les Nordiques croient que les hommes ont été créés sur cette montagne lorsque le ciel souffla sur les terres. Ainsi, le Chant du Retour fait référence non seulement au retour d'Ysgramor sur Tamriel après la destruction de Saarthal, mais aussi au retour des Nordiques à ce qu'ils croient être leur terre natale. Des pélerins traversent Bordeciel pour gravir les Sept Mille Marches du [[Haut Hrothgar]], où repose le plus ancien et <u>honoré des [[Barbes Grises]]</u> ''(~Enfin, des humains dignes de respect. J'ai rencontré un ancien Barbe Grise qui pouvait presque me parler d'égal à égal.~ jusqu'à présent ma seule expérience de ce genre avec les humains_)'' dans le silence absolu, dans leur quête de devenir toujours plus sensibles à la voix du ciel. |
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|'''Le Second Empire'''<br>Le Second Empire est divisé en deux périodes: la dynastie [[Reman]] et les [[Potentats akavirois]]. Comme mentionné dans le texte, après que le raid Akavirois eut été défait, Reman recruta nombre d’entre eux à son service. Les descendants cyrodiiliens maintenaient traditionnellement une Garde Akaviroise, et le conseiller suprême de l’Empereur, le Potentat, était généralement d’origine Akaviroise. Les autres esclaves Akavirois jouèrent un rôle majeur dans l’établissement des structures administratives du Second Empire ainsi que dans la formation des troupes. Les Légions Impériales restructurées, qui apprirent des mesures sans précédent de cohérence, logistique et discipline des Akavirois, commencèrent à facilement submerger les autres armées régionales ; bientôt chaque région de Tamriel appartenait à Cyrodiil à l’exception de Morrowind. Après l’assassinat du dernier héritier de Reman par la [[Morag Tong]] des [[Elfes Noirs]] durant la désastreuse [[Guerre de Quatre-Vingts Ans]], le contrôle de l’Empire revint au Potentat Akavirois. Ils ont laissé une marque visible sur l’Empire d’aujourd’hui. L’artisanat d’exception des [[dai-katana]]s et des [[armure d'écailles de dragon|armures d'écailles de dragon]] provenait d’[[Akavir]], comme les bannières et les tenues militaires des troupes de choc des Septims, les [[Lames]]. Les [[Dragon]]s Rouges qui sont venus à représenter l’Empire et la [[Cité Impériale]] étaient à l’origine les montures de guerre Akaviroises. Les patronymes Akavirois sont de rares et précieuses possessions des citoyens Cyrodiiliens d’aujourd’hui, et il y a des traces du faciès Akavirois dans de nombreuses éminentes familles cyrodiiliques. Certaines colonies de "vrais Akavirois" existent encore dans l’Empire et ses régions frontalières, mais ils se sont nommés ainsi seulement pour leurs coutumes que pour la pureté de leur sang. | |'''Le Second Empire'''<br>Le Second Empire est divisé en deux périodes: la dynastie [[Reman]] et les [[Potentats akavirois]]. Comme mentionné dans le texte, après que le raid Akavirois eut été défait, Reman recruta nombre d’entre eux à son service. Les descendants cyrodiiliens maintenaient traditionnellement une Garde Akaviroise, et le conseiller suprême de l’Empereur, le Potentat, était généralement d’origine Akaviroise. Les autres esclaves Akavirois jouèrent un rôle majeur dans l’établissement des structures administratives du Second Empire ainsi que dans la formation des troupes. Les Légions Impériales restructurées, qui apprirent des mesures sans précédent de cohérence, logistique et discipline des Akavirois, commencèrent à facilement submerger les autres armées régionales ; bientôt chaque région de Tamriel appartenait à Cyrodiil à l’exception de Morrowind. Après l’assassinat du dernier héritier de Reman par la [[Morag Tong]] des [[Elfes Noirs]] durant la désastreuse [[Guerre de Quatre-Vingts Ans]], le contrôle de l’Empire revint au Potentat Akavirois. Ils ont laissé une marque visible sur l’Empire d’aujourd’hui. L’artisanat d’exception des [[dai-katana]]s et des [[armure d'écailles de dragon|armures d'écailles de dragon]] provenait d’[[Akavir]], comme les bannières et les tenues militaires des troupes de choc des Septims, les [[Lames]]. Les [[Dragon]]s Rouges qui sont venus à représenter l’Empire et la [[Cité Impériale]] étaient à l’origine les montures de guerre Akaviroises. Les patronymes Akavirois sont de rares et précieuses possessions des citoyens Cyrodiiliens d’aujourd’hui, et il y a des traces du faciès Akavirois dans de nombreuses éminentes familles cyrodiiliques. Certaines colonies de "vrais Akavirois" existent encore dans l’Empire et ses régions frontalières, mais ils se sont nommés ainsi seulement pour leurs coutumes que pour la pureté de leur sang. | ||
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− | [[Image:GuidePocheV1-10.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-10.jpg|thumb|left|100px|''L'Est<br>(Nibenay)'']] |
− | Traditionnellement, l'Est est considéré comme l'âme de la région : magnanime, tolérant et administratif. C'est dans la forêt tropicale de la Vallée de Nibenay que les tribus Cyro-Nordiques originelles, les Nibenays, acquirent une confiance en eux qui les sépara culturellement et économiquement de Bordeciel. <u>Les harcèlements elfiques du Premier Empire donnèrent naissance à une troupe de soutien d'élite au sein de l'armée de la Vallée, les mages de guerre. </u> | + | Traditionnellement, l'Est est considéré comme l'âme de la région : magnanime, tolérant et administratif. C'est dans la forêt tropicale de la Vallée de Nibenay que les tribus Cyro-Nordiques originelles, les Nibenays, acquirent une confiance en eux qui les sépara culturellement et économiquement de Bordeciel. <u>Les harcèlements elfiques du Premier Empire donnèrent naissance à une troupe de soutien d'élite au sein de l'armée de la Vallée, les mages de guerre. </u>''(Nos vieux élèves oublient jusqu'à leur identité).'' Avant que les Doctrines Alessiennes se diffusent par le Nord, le long des routes commerciales fluviales, ces mages étaient devenus l'aristocratie régnante. Ils furent rapidement supplantés par le sacerdoce Alessien, dont la religion inexplicablement charismatique gagna les faveurs de la classe populaire. Le panthéon Nordique traditionnel des [[Huit Divins]] fut remplacé par une vénération baroque de l'esprit des ancêtres et de dieux animaux, pratiques encouragées par les mutables-mais-monothéistes doctrines du culte Alessien. Les doctrines finirent par codifier presque tous les aspects de la culture orientale. Les restrictions concernant la consommation de certains types de viande, couplées aux préceptes des Cultes animaux qui s'épanouissaient, rendirent rapidement l'agriculture et l'élevage quasiment impossibles. Ainsi, nombre de Cyrodiils orientaux durent devenir marchands, ce qui, avec le temps, permit à la Vallé de Nibenay de devenir la cité-état la plus riche de la région. Cependant, sous la domination Alessienne, quelle que soit la richesse de la classe marchande, elle resta toujours citoyenne, et la dîme qu'il lui fallait verser au sacerdoce rappelait constamment qui étaient les véritables maîtres de l'état. |
− | [[Image:GuidePocheV1-11.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-11.jpg|thumb|left|100px|''Un Prince Colovien et son garde du corps de Rihad~'']] |
L'Ouest est estimé comme étant la main de fer de Cyrodiil : ferme, inébranlable, et toujours vigilante. Les Cyro-Nordiques qui le fondèrent délaissèrent la fertile Vallée de Nibenay il y a longtemps, déterminés à conquérir la frontière. Leur férocité primitive était peu encline à la magie ou le besoin d'industries, leur préférant les engagements sanglants et le pillage. Une fois conquises les villes portuaires nédiques de la [[Côte Stridente]], les Occidentaux s'embarquèrent à la conquête de la mer. Leurs premiers voyages les menèrent jusqu'à la [[Baie d'Illiaque]] et le Cap du Chenal Bleu, dont ils attaquèrent les ports chaque année jusqu'à l'arrivée des navires Yokudiens alors supérieurs, aux environs de 1E810. A l'époque de la Réforme Alessienne, les Occidentaux étaient clairement en position, tant géographiquement que socialement, de résister à ses doctrines. [[Lenclume]], son état frontalier Nord, était alors protégé par son propre ordre vengeur sacré, les [[Ra-Gada]], dont la ferme intolérance envers les étrangers a protégé l'Ouest de Cyrodiil de l'église Alessienne. Ainsi le panthéon des Huit Divins survécut-il en Cyrodiil Occidentale et ses relations avec l'Est Alessien grandissant devinrent-elles tendues. Finalement, l'Ouest s'isola de l'hégémonie théocratique de la Vallée de Nibenay, établissant un gouvernement autonome, les Etats Coloviens. | L'Ouest est estimé comme étant la main de fer de Cyrodiil : ferme, inébranlable, et toujours vigilante. Les Cyro-Nordiques qui le fondèrent délaissèrent la fertile Vallée de Nibenay il y a longtemps, déterminés à conquérir la frontière. Leur férocité primitive était peu encline à la magie ou le besoin d'industries, leur préférant les engagements sanglants et le pillage. Une fois conquises les villes portuaires nédiques de la [[Côte Stridente]], les Occidentaux s'embarquèrent à la conquête de la mer. Leurs premiers voyages les menèrent jusqu'à la [[Baie d'Illiaque]] et le Cap du Chenal Bleu, dont ils attaquèrent les ports chaque année jusqu'à l'arrivée des navires Yokudiens alors supérieurs, aux environs de 1E810. A l'époque de la Réforme Alessienne, les Occidentaux étaient clairement en position, tant géographiquement que socialement, de résister à ses doctrines. [[Lenclume]], son état frontalier Nord, était alors protégé par son propre ordre vengeur sacré, les [[Ra-Gada]], dont la ferme intolérance envers les étrangers a protégé l'Ouest de Cyrodiil de l'église Alessienne. Ainsi le panthéon des Huit Divins survécut-il en Cyrodiil Occidentale et ses relations avec l'Est Alessien grandissant devinrent-elles tendues. Finalement, l'Ouest s'isola de l'hégémonie théocratique de la Vallée de Nibenay, établissant un gouvernement autonome, les Etats Coloviens. | ||
Les choses continuèrent dans cette veine jusqu’à la [[Peste Thrassienne]] de 1E2200 (voir "Les Régions Sauvages-Thrace"), qui a décimé plus de la moitié de la population de Tamriel, particulièrement les côtes occidentales les plus proches de [[Thrace]]. Après que [[Bendu Olo]], le roi colovien d’Anvil, eut conduit la Marine de Tous les Drapeaux à la victoire contre le peuple limace de Thrace, la gloire du peuple Cyrodiilique fut connue dans le monde entier. Les états Coloviens commencèrent à éclipser les états plus riche, plus peuplés, de l’Est ce qui conduisit à la Guerre de la Vertu qui mit fin à la domination Alessienne. | Les choses continuèrent dans cette veine jusqu’à la [[Peste Thrassienne]] de 1E2200 (voir "Les Régions Sauvages-Thrace"), qui a décimé plus de la moitié de la population de Tamriel, particulièrement les côtes occidentales les plus proches de [[Thrace]]. Après que [[Bendu Olo]], le roi colovien d’Anvil, eut conduit la Marine de Tous les Drapeaux à la victoire contre le peuple limace de Thrace, la gloire du peuple Cyrodiilique fut connue dans le monde entier. Les états Coloviens commencèrent à éclipser les états plus riche, plus peuplés, de l’Est ce qui conduisit à la Guerre de la Vertu qui mit fin à la domination Alessienne. | ||
− | Le contrôle de la Vallée du Nibenay revint à une oligarchie marchande qui était encore beaucoup trop obscure pour les gouts occidentaux pour permettre une réunification de Cyrodiil. Quatre cents ans allaient s’écouler avant que cela n’arrive, quand Reman I, un autre fier fils de l’Ouest, rallient l’armée de la Vallée pour se battre contre l’invasion Akaviroise de 1E2703. Les forces cyrodiiliques engagèrent les Akavirois dans toutes les régions du Nord, provoquant finalement leur reddition au [[Col Clair]] de [[Bordeciel]]. Avec la fin de la guerre, les cyrodiiliens se sont retrouvés non seulement unis en tant que nation, mais aussi responsable de la protection supplémentaire des royaumes humains du Nord au sens large. Quand les Elfes de l’[[Archipel de l'Automne]] prirent ombrage de ce qu’ils perçurent comme un nouvel impérialisme humain, Reman fut forcé de leur donner raison. Afin de prévenir une <u>attaque des Elfes</u> | + | Le contrôle de la Vallée du Nibenay revint à une oligarchie marchande qui était encore beaucoup trop obscure pour les gouts occidentaux pour permettre une réunification de Cyrodiil. Quatre cents ans allaient s’écouler avant que cela n’arrive, quand Reman I, un autre fier fils de l’Ouest, rallient l’armée de la Vallée pour se battre contre l’invasion Akaviroise de 1E2703. Les forces cyrodiiliques engagèrent les Akavirois dans toutes les régions du Nord, provoquant finalement leur reddition au [[Col Clair]] de [[Bordeciel]]. Avec la fin de la guerre, les cyrodiiliens se sont retrouvés non seulement unis en tant que nation, mais aussi responsable de la protection supplémentaire des royaumes humains du Nord au sens large. Quand les Elfes de l’[[Archipel de l'Automne]] prirent ombrage de ce qu’ils perçurent comme un nouvel impérialisme humain, Reman fut forcé de leur donner raison. Afin de prévenir une <u>attaque des Elfes</u>''(Ha !)'' sur les royaumes du Nord déjà affaiblis, il a offert l’amnistie à la Horde Akaviroise sur ses possessions si elle servait de noyau à l’Armée du Second Empire des Hommes. La propre dynastie de Reman a duré pendant deux cents ans et, durant cette période, il a conquit tous les royaumes de Tamriel excepté Morrowind. En effet, la Morag Tong des Elfes Noirs a été la fin des héritiers de Reman et la mort du dernier véritable Empereur Cyrodiilique a marqué le début de l’ère commune. |
{| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | {| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | ||
− | |'''La Chanson de Tiber Septim'''<br>À partir des Odes: "Il est né en Atmora en tant que Talos, 'Couronne des Tempêtes' dans la langue des anciens [[Ehlnofey]]s, et c’est de cette terre qu’il a navigué. Il passa sa jeunesse en Bordeciel parmi les Nordiques. Là il apprit beaucoup des [[Langues]], de leurs chefs et de leurs techniques de guerre. À vingt ans, il dirigea l’invasion du Vieil [[Hrol'dan]], le reprenant des hommes-sorcières de [[Hauteroche]] et de leurs parents.<br> "Bientôt les [[Barbes Grises]] firent savoir qu’ils étaient inquiets. Déjà des tempêtes se formèrent à partir de leurs murmures. Les Barbes Grises allaient parler. Les villages environnants furent abandonnés alors que les gens fuyaient le souffle à venir.<br> "Les villageois enjoignirent [[Talos]] de rebrousser chemin car il marchait vers la montagne où habitaient les Barbes Grises.<br> "Il entra à l’intérieur et le voyant ils retirèrent leurs baillons. Quand ils dirent son nom le monde trembla.<br> "Les Langues de Bordeciel dirent au fils d’Atmora qu’il devait gouverner Tamriel et qu’il devait aller au Sud pour se faire.<br> "Et c’est vrai que Talos alla en Cyrodiil peu de temps après la bataille du Vieil Hrol'dan.<br> "Et il est vrai qu’une grande tempête précéda son arrivée. " <br> | + | |'''La Chanson de Tiber Septim'''<br>À partir des Odes: "Il est né en Atmora en tant que Talos, 'Couronne des Tempêtes' dans la langue des anciens [[Ehlnofey]]s, et c’est de cette terre qu’il a navigué. Il passa sa jeunesse en Bordeciel parmi les Nordiques. Là il apprit beaucoup des [[Langues]], de leurs chefs et de leurs techniques de guerre. À vingt ans, il dirigea l’invasion du Vieil [[Hrol'dan]], le reprenant des hommes-sorcières de [[Hauteroche]] et de leurs parents.<br> "Bientôt les [[Barbes Grises]] firent savoir qu’ils étaient inquiets. Déjà des tempêtes se formèrent à partir de leurs murmures. Les Barbes Grises allaient parler. Les villages environnants furent abandonnés alors que les gens fuyaient le souffle à venir.<br> "Les villageois enjoignirent [[Talos]] de rebrousser chemin car il marchait vers la montagne où habitaient les Barbes Grises.<br> "Il entra à l’intérieur et le voyant ils retirèrent leurs baillons. Quand ils dirent son nom le monde trembla.<br> "Les Langues de Bordeciel dirent au fils d’Atmora qu’il devait gouverner Tamriel et qu’il devait aller au Sud pour se faire.<br> "Et c’est vrai que Talos alla en Cyrodiil peu de temps après la bataille du Vieil Hrol'dan.<br> "Et il est vrai qu’une grande tempête précéda son arrivée. " <br>'' Il est certain que cette histoire de la conquête de Cyrodiil par Talos grâce à l’utilisation de sa voix n’est pas littéralement exacte -- ce genre de [[thu’um]] est désormais interdit. Le tout est évidemment une référence poétique, conçue pour satisfaire la soif de sang et de magie des humains. Ce jeune mythe est peut-être inspiré par la réputation d’excellent diplomate de Talos, attestée même par ses plus grands détracteurs, ce qui lui a permit de ruser et négocier son chemin jusqu’à la capitale – dont il ne disposait ni de l’armée ni des fonds pour la conquérir par la force. '' |
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− | L'Empire cyrodiilien resta pendant encore quatre cents ans sous les auspices des Potentats Akavirois (voir bloc, "Le Second Empire"), tomba et souffrit un nombre similaire d'années d'insurrections, de complots et de perte de pouvoir connues sous le nom d'[[Interrègne]]. Pourtant, les restes de l'Empire refusèrent de mourir, même si l'Est et l'Ouest était devenu fragmentés au-delà de toute mesure. Un petit roi des Etats Coloviens, [[Cuhlecain]], est arrivé au pouvoir et nomma un Atmoran en tant que Général de ses Légions. Le Général Talos étudia en Bordeciel et utilisait le "thu'um". Il pouvait mettre des armées en déroute avec son cri de guerre et renverser les hommes en criant moins fort. Un an plus tard, plus de la moitié de l'Empire était régénéré et consolidé, et Cuhlecain jugea bon de se déplacer vers la Vallée du Nibenay, capturer la capitale et se proclamer Empereur. À ce moment, Hauteroche et Bordeciel, qui s'opposaient fermement à un retour de la domination cyrodiilienne, rassemblèrent leurs armées pour une invasion conjointe de la [[Colovie]] occidentale. Talos les rencontra sur le champ de bataille de [[Sancre Tor]]. Les Nordiques qui étaient venus estropier l'Empire rejoignirent rapidement les forces du Général, car quand ils ont entendu son "thu'um" ils réalisèrent qu'il était le Fils de Bordeciel et l'Héritier de l'Empire des Hommes. Les Brétons furent renvoyés en Hauteroche avec des histoires sur le nouveau Général de Cuhlecain, où ils décidèrent de combattre la sorcellerie de l'Empereur par la leur. En ÈC854, une lame noire de [[Western Reach]] s'infiltra dans le Palais Impérial du Nibenay. Là, l'homme-sorcière assassina l'Empereur, mis le feu au palais et trancha la gorge du Général Talos. ''"Mais des ruines fumantes il sortit, une main sur son cou et avec la couronne de Cuhlecain dans l'autre. Les légions pleurèrent à sa vue. Sa magie du Nord l'avait sauvé mais la voix qui les avait amenés serait plus silencieuse à partir de cette nuit. Ses mots ne pouvaient plus mettre en déroute des armées d'un rugissement mais il pouvait encore commander d'un murmure. Il prit un nom cyrodiilien, <u>Tiber Septim</u> | + | L'Empire cyrodiilien resta pendant encore quatre cents ans sous les auspices des Potentats Akavirois (voir bloc, "Le Second Empire"), tomba et souffrit un nombre similaire d'années d'insurrections, de complots et de perte de pouvoir connues sous le nom d'[[Interrègne]]. Pourtant, les restes de l'Empire refusèrent de mourir, même si l'Est et l'Ouest était devenu fragmentés au-delà de toute mesure. Un petit roi des Etats Coloviens, [[Cuhlecain]], est arrivé au pouvoir et nomma un Atmoran en tant que Général de ses Légions. Le Général Talos étudia en Bordeciel et utilisait le "thu'um". Il pouvait mettre des armées en déroute avec son cri de guerre et renverser les hommes en criant moins fort. Un an plus tard, plus de la moitié de l'Empire était régénéré et consolidé, et Cuhlecain jugea bon de se déplacer vers la Vallée du Nibenay, capturer la capitale et se proclamer Empereur. À ce moment, Hauteroche et Bordeciel, qui s'opposaient fermement à un retour de la domination cyrodiilienne, rassemblèrent leurs armées pour une invasion conjointe de la [[Colovie]] occidentale. Talos les rencontra sur le champ de bataille de [[Sancre Tor]]. Les Nordiques qui étaient venus estropier l'Empire rejoignirent rapidement les forces du Général, car quand ils ont entendu son "thu'um" ils réalisèrent qu'il était le Fils de Bordeciel et l'Héritier de l'Empire des Hommes. Les Brétons furent renvoyés en Hauteroche avec des histoires sur le nouveau Général de Cuhlecain, où ils décidèrent de combattre la sorcellerie de l'Empereur par la leur. En ÈC854, une lame noire de [[Western Reach]] s'infiltra dans le Palais Impérial du Nibenay. Là, l'homme-sorcière assassina l'Empereur, mis le feu au palais et trancha la gorge du Général Talos. ''"Mais des ruines fumantes il sortit, une main sur son cou et avec la couronne de Cuhlecain dans l'autre. Les légions pleurèrent à sa vue. Sa magie du Nord l'avait sauvé mais la voix qui les avait amenés serait plus silencieuse à partir de cette nuit. Ses mots ne pouvaient plus mettre en déroute des armées d'un rugissement mais il pouvait encore commander d'un murmure. Il prit un nom cyrodiilien, <u>Tiber Septim</u> ''(Même ces humains qui prennent Talos pour un traitre, un parjure et un scélérat rendent hommage à son habilité à parvenir à ses fins sans recourir à la guerre~)'', et le Nom Nordique de Roi, [[Ysmir]], le Dragon du Nord. Et avec ces noms il prit la Couronne de Diamant Rouge des Cyrodiils, et devient leur véritable Empereur. "'' Ainsi naquit le Troisième Empire des Hommes. |
− | Cyrodiil dans le Troisième Empire est la jeune, vitale incarnation de son patrimoine antique. En interne, il a subit une restauration incroyable – la reconstruction des sections en ruines de la Cité Impériale est presque terminée, les routes et cités détruites durant l'Interrègne ont été reconstruites, Est et Ouest sont unifiés pour la première fois depuis quatre siècles. La stabilité et la force actuelles de Cyrodiil n'ont pas été vus depuis la dynastie des Reman; en effet, ils sont nés dans des circonstances similaires – un Occidental gagnant un trône Oriental, les forgeant tous les deux dans le grand pouvoir de Tamriel. Et maintenant, en seulement vingt ans, Tiber Septim a obtenu l'autorité Impériale en Hauteroche, Bordeciel et Lenclume. <u>Chaque région humaine s'élève avec lui contre les Elfes</u> | + | Cyrodiil dans le Troisième Empire est la jeune, vitale incarnation de son patrimoine antique. En interne, il a subit une restauration incroyable – la reconstruction des sections en ruines de la Cité Impériale est presque terminée, les routes et cités détruites durant l'Interrègne ont été reconstruites, Est et Ouest sont unifiés pour la première fois depuis quatre siècles. La stabilité et la force actuelles de Cyrodiil n'ont pas été vus depuis la dynastie des Reman; en effet, ils sont nés dans des circonstances similaires – un Occidental gagnant un trône Oriental, les forgeant tous les deux dans le grand pouvoir de Tamriel. Et maintenant, en seulement vingt ans, Tiber Septim a obtenu l'autorité Impériale en Hauteroche, Bordeciel et Lenclume. <u>Chaque région humaine s'élève avec lui contre les Elfes</u> ''(En réalité, une déclaration douteuse) ''. L'Empereur a gracieusement attribué son succès à son peuple, les Coloviens et les Nibenais, dont nous allons maintenant traiter les cultures dans leurs incarnations actuelles. |
{| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | {| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | ||
|'''Le culte de la Phalène Ancestrale'''<br> Pendant longtemps, les Cyro-Nordiques ont exportés les soies-ancêtres à d'autres régions, de simples mais exotiques châles tissés à partir de la soie d'une phalène indigène et inscrit avec la généalogie de son possesseur. Dans le culte, cependant, l'ancêtre et la phalène deviennent synonymes : les chants et cantiques des esprits de l'ancêtre d'une personne sont prit dans un rituel spécial de collecte de la soie qui est utilisée pour créer toute forme de vêtement ou costume. Le bruissement de la matière pendant un déplacement normal reprend le resplendissant refrain de l'ancêtre contenu à l'intérieur – c'est rapidement devenu une coutume sacrée parmi les premiers nibeniens, et qui a persisté jusqu'à nos jours. Les moines des ordres supérieurs du Culte de la Phalène Ancestrale sont en mesure d'accomplir le rituel magique nécessaire pour enchanter le tissu, et, en effet, le préfère plutôt que de porter des phalènes autour du cou et sur le visage. Ils sont capables d'attirer les phalènes ancestrales par l'application d'une fine poussière d'écorce de l'arbre favori des papillons, et par la subvocalisation de certains mantras. Ils doivent chanter les mantras constamment pour maintenir le contact cutané avec les phalènes, une discipline qu'ils endurent pour le maintien d'un certain équilibre cosmique. Quand un moine interrompt ses mantras, pour une conversation par exemple, les papillons jaillissent de lui d'une glorieuse façon chaque fois qu'il parle, seulement pour revenir sur sa peau quand il reprend le chant inaudible. | |'''Le culte de la Phalène Ancestrale'''<br> Pendant longtemps, les Cyro-Nordiques ont exportés les soies-ancêtres à d'autres régions, de simples mais exotiques châles tissés à partir de la soie d'une phalène indigène et inscrit avec la généalogie de son possesseur. Dans le culte, cependant, l'ancêtre et la phalène deviennent synonymes : les chants et cantiques des esprits de l'ancêtre d'une personne sont prit dans un rituel spécial de collecte de la soie qui est utilisée pour créer toute forme de vêtement ou costume. Le bruissement de la matière pendant un déplacement normal reprend le resplendissant refrain de l'ancêtre contenu à l'intérieur – c'est rapidement devenu une coutume sacrée parmi les premiers nibeniens, et qui a persisté jusqu'à nos jours. Les moines des ordres supérieurs du Culte de la Phalène Ancestrale sont en mesure d'accomplir le rituel magique nécessaire pour enchanter le tissu, et, en effet, le préfère plutôt que de porter des phalènes autour du cou et sur le visage. Ils sont capables d'attirer les phalènes ancestrales par l'application d'une fine poussière d'écorce de l'arbre favori des papillons, et par la subvocalisation de certains mantras. Ils doivent chanter les mantras constamment pour maintenir le contact cutané avec les phalènes, une discipline qu'ils endurent pour le maintien d'un certain équilibre cosmique. Quand un moine interrompt ses mantras, pour une conversation par exemple, les papillons jaillissent de lui d'une glorieuse façon chaque fois qu'il parle, seulement pour revenir sur sa peau quand il reprend le chant inaudible. | ||
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− | [[Image:GuidePocheV1-12.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-12.jpg|thumb|left|100px|''Occidentaux<br>(Sancre Tor)'']] |
− | Les Coloviens possèdent encore aujourd'hui l'esprit pionnier de leurs ancêtres. Ils sont peu compliqués, autosuffisants, amicaux et loyaux les uns envers les autres. Chaque fois que l'Est tremble à cause de la faiblesse d'un chef, les Coloviens se replient sur eux-mêmes, croyant toujours qu'ils conservent l'esprit national en sécurité jusqu'à ce que la tempête soit passée. Ils réalisent que la Vallée du Nibenay est le cœur de l'Empire et le centre culturel de sa civilisation, mais c'est un centre fragile qui ne peut être maintenu en cohésion que par la force de caractère de son Empereur. Quand il vacille, les Coloviens aussi. Mais quand il est puissant, comme Tiber Septim, ils sont ses légions. Aujourd'hui les cyrodiiliens de l'Ouest constituent la majorité des soldats de l'Armée du Rubis. La noblesse Colovienne, tous officiers des Légions Impériales ou de la Marine Occidentale, ne s'adonne pas aux dépenses raffinées que l'on peut voir dans la capitale. Ils préfèrent les uniformes immaculés et les austères tentures standards accrochées aux plafonds de leurs sévères forteresses escarpées; à ce jour, ils <u>sont un peu perplexe</u> | + | Les Coloviens possèdent encore aujourd'hui l'esprit pionnier de leurs ancêtres. Ils sont peu compliqués, autosuffisants, amicaux et loyaux les uns envers les autres. Chaque fois que l'Est tremble à cause de la faiblesse d'un chef, les Coloviens se replient sur eux-mêmes, croyant toujours qu'ils conservent l'esprit national en sécurité jusqu'à ce que la tempête soit passée. Ils réalisent que la Vallée du Nibenay est le cœur de l'Empire et le centre culturel de sa civilisation, mais c'est un centre fragile qui ne peut être maintenu en cohésion que par la force de caractère de son Empereur. Quand il vacille, les Coloviens aussi. Mais quand il est puissant, comme Tiber Septim, ils sont ses légions. Aujourd'hui les cyrodiiliens de l'Ouest constituent la majorité des soldats de l'Armée du Rubis. La noblesse Colovienne, tous officiers des Légions Impériales ou de la Marine Occidentale, ne s'adonne pas aux dépenses raffinées que l'on peut voir dans la capitale. Ils préfèrent les uniformes immaculés et les austères tentures standards accrochées aux plafonds de leurs sévères forteresses escarpées; à ce jour, ils <u>sont un peu perplexe</u> ''(l'auteur est curieusement partisan de l'Ouest – un scribe Colovien, peut-être ?)'' quand ils doivent visiter la violente agression de couleur qu'est le Palais de l'Empereur. |
− | + | ''Une observation: les Coloviens se sentent supérieur aux Nibeniens en tant que peuple, car, puisque l'Est est le "cœur" de l'Empire, les Occidentaux sont souvent négligés en Cyrodiil – Même si le trône est continuellement occupé par les Rois de l'Ouest, les Nibeniens les assimilent rapidement dans leur rang ~'' | |
− | [[Image:GuidePocheV1-13.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-13.jpg|thumb|left|100px|''(Anvil)'']] |
En revanche, les gens de l'Est de Cyrodiil apprécient les costumes aux couleurs criardes, les tapisseries bizarres, les tatouages, les marques au fer et les cérémonies élaborées. Plus proches de la source de la civilisation, ils sont plus versés dans la philosophie et l'évolution des anciennes traditions. Les Nibeniens trouvent le numineux dans tout ce qui les entoure, et leurs différents cultes sont trop nombreux pour être cités (les plus connus sont le Culte de la Phalène Ancestrale, le Culte de Tiber Septim et le Culte de l'Empereur Zéro). Pour les Coloviens, le culte des ancêtres et les coutumes ésotériques orientales peuvent souvent être bizarres. Le motif du dragon Akavirois se retrouve dans tous les quartiers, des grands ponts à minarets de la Cité Impériale aux esquifs de papier ''hako'' que les villageois utilisent pour offrir leurs morts à la rivière. Des milliers de travailleurs sillonnent les rizières après les inondations ou élaguent le feuillage de la jungle environnante à l'entre-saison. Au dessus d'eux se trouvent la noblesse marchande, les prêtres des temples et les dirigeants des cultes, et la vieille aristocratie des mages de guerre. L'Empereur veille sur eux du haut des tours de la Cité Impériale, comme un dragon tournoyant en l'air. | En revanche, les gens de l'Est de Cyrodiil apprécient les costumes aux couleurs criardes, les tapisseries bizarres, les tatouages, les marques au fer et les cérémonies élaborées. Plus proches de la source de la civilisation, ils sont plus versés dans la philosophie et l'évolution des anciennes traditions. Les Nibeniens trouvent le numineux dans tout ce qui les entoure, et leurs différents cultes sont trop nombreux pour être cités (les plus connus sont le Culte de la Phalène Ancestrale, le Culte de Tiber Septim et le Culte de l'Empereur Zéro). Pour les Coloviens, le culte des ancêtres et les coutumes ésotériques orientales peuvent souvent être bizarres. Le motif du dragon Akavirois se retrouve dans tous les quartiers, des grands ponts à minarets de la Cité Impériale aux esquifs de papier ''hako'' que les villageois utilisent pour offrir leurs morts à la rivière. Des milliers de travailleurs sillonnent les rizières après les inondations ou élaguent le feuillage de la jungle environnante à l'entre-saison. Au dessus d'eux se trouvent la noblesse marchande, les prêtres des temples et les dirigeants des cultes, et la vieille aristocratie des mages de guerre. L'Empereur veille sur eux du haut des tours de la Cité Impériale, comme un dragon tournoyant en l'air. | ||
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Le Palais de l'Empereur est une couronne de rayons de soleil, entourée de ses jardins magiques. Une allée du jardin est connue sous le nom de Route Verte de l'Empereur, des topiaires des têtes des Empereurs passés ont été façonnées par la sorcellerie et peuvent parler. Quand l'un d'eux doit aviser Tiber Septim, les oiseaux sont attirés par la tête végétale, utilisant leurs chants comme sa voix et les déplaçant dans ses branches pour les expressions nécessaires. | Le Palais de l'Empereur est une couronne de rayons de soleil, entourée de ses jardins magiques. Une allée du jardin est connue sous le nom de Route Verte de l'Empereur, des topiaires des têtes des Empereurs passés ont été façonnées par la sorcellerie et peuvent parler. Quand l'un d'eux doit aviser Tiber Septim, les oiseaux sont attirés par la tête végétale, utilisant leurs chants comme sa voix et les déplaçant dans ses branches pour les expressions nécessaires. | ||
− | + | '' Bien sûr, aucune mention de la Cité Aldmeri sur laquelle la capitale a été construite - ou les crimes perpétrés à l'époque précédente... '' | |
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[[Image:GuidePocheV1-15.jpg|thumb|left]] | [[Image:GuidePocheV1-15.jpg|thumb|left]] | ||
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− | [[Image:GuidePocheV1-27.jpg|thumb|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-27.jpg|thumb|100px|''Les cavaliers de la rivière Bjoulsae<br>A peine mentionnés dans le texte~'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-26.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-26.jpg|thumb|left|100px|''Approchant le Reach de Bordeciel~'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-17.jpg|thumb|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-17.jpg|thumb|100px|''Refuge~'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-18.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-18.jpg|thumb|left|100px|''Noble de Daggerfall'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-19.jpg|thumb|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-19.jpg|thumb|100px|''Le Port de Refuge~'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-20.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-20.jpg|thumb|left|100px|''Titus Alorius<br><br>Les officiers Coloviens ont traditionnellement été nommé en tant que gouverneurs des provinces des régions humaines de l'Empire, car celles-ci ont souvent eu besoin des plus sincères hommes de l'empereur_'']] |
<FONT Size=5>H</FONT>auteroche englobe la Grande Bretony, les îles Dellese, les tribus de la rivière [[Bjoulsae]], et, par tradition, le [[Western Reach]]. Ses différents peuples sont appelés [[Bréton]]s pour des raisons seulement de commodité, comme la multitude infinie des cités-états, principautés, baronnies, duchés et royaumes qui constituent [[Hauteroche]], jusqu'à récemment, a résisté à toutes les tentatives de centralisation dans une seule culture ou gouvernement. Les [[Nordique]]s du Premier [[Empire]] n'ont jamais conquis l'ensemble de Hauteroche, les Cyrodiiliens l’ont gouvernée, mais n'ont pas réussi à éliminer son virulent sectarisme, qui a surgit à nouveau avec une nouvelle fureur pendant l'Interrègne. Ce n'est que maintenant, sous la direction du Troisième Empire, que Hauteroche goûte enfin les fruits de la paix et de l'unité, même si quelques Brétons rongent encore leur frein sous la main ferme de [[Tiber Septim]]. En dehors de la domination impériale, les Brétons sont liés uniquement par leur langue, leur emplacement géographique et le fossé antique qui les séparait de leurs ancêtres nordiques, la [[Nuit des Larmes]]. | <FONT Size=5>H</FONT>auteroche englobe la Grande Bretony, les îles Dellese, les tribus de la rivière [[Bjoulsae]], et, par tradition, le [[Western Reach]]. Ses différents peuples sont appelés [[Bréton]]s pour des raisons seulement de commodité, comme la multitude infinie des cités-états, principautés, baronnies, duchés et royaumes qui constituent [[Hauteroche]], jusqu'à récemment, a résisté à toutes les tentatives de centralisation dans une seule culture ou gouvernement. Les [[Nordique]]s du Premier [[Empire]] n'ont jamais conquis l'ensemble de Hauteroche, les Cyrodiiliens l’ont gouvernée, mais n'ont pas réussi à éliminer son virulent sectarisme, qui a surgit à nouveau avec une nouvelle fureur pendant l'Interrègne. Ce n'est que maintenant, sous la direction du Troisième Empire, que Hauteroche goûte enfin les fruits de la paix et de l'unité, même si quelques Brétons rongent encore leur frein sous la main ferme de [[Tiber Septim]]. En dehors de la domination impériale, les Brétons sont liés uniquement par leur langue, leur emplacement géographique et le fossé antique qui les séparait de leurs ancêtres nordiques, la [[Nuit des Larmes]]. | ||
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− | [[Image:GuidePocheV1-23.jpg|thumb|left|90px | + | [[Image:GuidePocheV1-23.jpg|thumb|left|90px|''La vieille Hégathe'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-24.jpg|thumb|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-24.jpg|thumb|100px|''Les dieux les plus populaires en Lenclume sont de loin [[Ruptga|Grand Papa]] et ses enfants: [[Hunding]], [[Leki]] et [[Ansei]]'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-24b.jpg|thumb|left | + | [[Image:GuidePocheV1-24b.jpg|thumb|left|''Nord du Détroit d'Azur<br><br>Le bateau que j'empruntais a été capturé par des pirates se faisant appeler la "[[Ligue des Infatigables]]". Ils se sont jetés sur les caisses de la cargaison ~ pleines d'armes destinées à l'Empire à Stros M'kai. Et ils ont volé tout le monde à bord ~ pourtant leur chef, après avoir vu cela, ma brochure annotée, et devinant mon intention me permit de le garder, en me disant "Nous ne devons pas agir et parler comme si nous dormions." ~??'']] |
− | [[Image:GuidePocheV1-25.jpg|thumb|left|90px | + | [[Image:GuidePocheV1-25.jpg|thumb|left|90px|''Chevalier du Scarabée à Totambu'']] |
<FONT SIZE=5>L</FONT>enclume est l'éternel étranger des terres des hommes, considéré par le citoyen impérial comme l'ouest sombre et exotique de [[Tamriel]] ou sa partie la plus impétueuse et dangereuse, plein de barbares et d'assassins. Les deux descriptions sont convenables, et peuvent être aussi attribué à son peuple, les fiers et sauvages [[Rougegarde]]s. | <FONT SIZE=5>L</FONT>enclume est l'éternel étranger des terres des hommes, considéré par le citoyen impérial comme l'ouest sombre et exotique de [[Tamriel]] ou sa partie la plus impétueuse et dangereuse, plein de barbares et d'assassins. Les deux descriptions sont convenables, et peuvent être aussi attribué à son peuple, les fiers et sauvages [[Rougegarde]]s. | ||
Quelques trois mille ans plus tôt, le continent [[Yokuda]] subi un cataclysme qui a envoyé par le fond une grande partie de celui-ci, conduisant ses habitants vers Tamriel. La majeure partie de ces réfugiés a atterri sur l'île inhabitée de Herne, tandis que le reste a continué jusqu'au continent. Cette avant-garde "vague guerrière» de Yokudans, les ''[[Ra Gada]]'', balayèrent le pays, abattant et asservissant rapidement le peuple-bête et les villageois [[Nédique]]s devant eux, ouvrant de manière sanglante la voie à ceux qui attendaient sur Herne, y compris le ''[[Na-Totambu]]'', les rois et les dirigeants. Les féroces ''Ra Gada'' devinrent, phonétiquement, les Rougegardes, un nom qui s'est depuis propagé pour désigner la race Yoku-Tamrielienne en général. Ils ont finalement déplacé les peuplades Nédiques, car leur propre agriculture et société étaient mieux organisées et mieux adaptées à l'environnement sévère de [[Lenclume]]. Ils ont emprunté beaucoup aux coutumes, à la religion et à la langue Nédiques dans le processus, et le contact éventuel avec les tribus brétonnes environnantes et les cyrodiiliens de [[Colovie]] hâta leur propre assimilation au grand théâtre Tamrielien. Le [[Yoku (langue)|Yoku]], la langue rougegarde orale, fut presque entièrement remplacée devant la nécessité de faire du commerce extérieur et la signature de traités. | Quelques trois mille ans plus tôt, le continent [[Yokuda]] subi un cataclysme qui a envoyé par le fond une grande partie de celui-ci, conduisant ses habitants vers Tamriel. La majeure partie de ces réfugiés a atterri sur l'île inhabitée de Herne, tandis que le reste a continué jusqu'au continent. Cette avant-garde "vague guerrière» de Yokudans, les ''[[Ra Gada]]'', balayèrent le pays, abattant et asservissant rapidement le peuple-bête et les villageois [[Nédique]]s devant eux, ouvrant de manière sanglante la voie à ceux qui attendaient sur Herne, y compris le ''[[Na-Totambu]]'', les rois et les dirigeants. Les féroces ''Ra Gada'' devinrent, phonétiquement, les Rougegardes, un nom qui s'est depuis propagé pour désigner la race Yoku-Tamrielienne en général. Ils ont finalement déplacé les peuplades Nédiques, car leur propre agriculture et société étaient mieux organisées et mieux adaptées à l'environnement sévère de [[Lenclume]]. Ils ont emprunté beaucoup aux coutumes, à la religion et à la langue Nédiques dans le processus, et le contact éventuel avec les tribus brétonnes environnantes et les cyrodiiliens de [[Colovie]] hâta leur propre assimilation au grand théâtre Tamrielien. Le [[Yoku (langue)|Yoku]], la langue rougegarde orale, fut presque entièrement remplacée devant la nécessité de faire du commerce extérieur et la signature de traités. | ||
− | + | ''Le plus redoutable de tous les maux qui menacent l'avenir de l'Empire découle de la présence des Rougegardes dans ses provinces~'' | |
{| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:55%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | {| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:55%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | ||
− | |'''Les Nains'''<br>Le nom originel de Lenclume était Volenfell, du nom de la "Cité du Marteau" Dwemer dont les ruines sont presque submergées par les sables de l'[[Alik'r]]. La légende veut que ce soit les Dwemer du clan [[Rourken]] qui se soient volontairement exilés de [[Resdayn]] ([[Morrowind]]), refusant de faire la paix avec les elfes noirs. Ainsi, le chef Rourken jeta son puissant marteau, Volendrung, à travers Tamriel, promettant de mener son clan "là où il tombera". Cette image mythique a été représenté sur les murs de plusieurs ruines de Lenclume: un exode massif de nains plaqués-or, cheminant à travers les forêts de Cyrodiil, Volendrung telle une étoile filante dans le ciel nocturne devant eux, leur demandant de le suivre. Malheureusement, ces mêmes ruines n'offrent aucun indices sur la disparition mystérieuse des nains de Tamriel, ce qui est partout pareil, vers 1E700. Avant de changer de sujet, nous pourrions aussi bien répondre à l'abus de langage souvent utilisé pour les Dwemers, les "nains". Il n'y a rien qui suggère que les Dwemers étaient moins grands par rapport aux humains que les anciens [[Aldmer]]s, en effet, les armures naines existantes sont plus ou moins adapté à l'homme assez chanceux pour en posséder une. Des excavations Impériales de merveilleuses machines naines antiques soutiennent la théorie Dlyxexique que la traduction de Dwemer en "elfes profonds" pourrait plutôt se lire «elfes intelligents", en dépit de l'incongruité de cette notion. Peut-être, alors, les "étudiants brillants» des titaniques [[Ehlnofey]]s mentionnés dans l'Anuade sont les nains, et que leurs maîtres géants leur ont donné ce sobriquet. <br> | + | |'''Les Nains'''<br>Le nom originel de Lenclume était Volenfell, du nom de la "Cité du Marteau" Dwemer dont les ruines sont presque submergées par les sables de l'[[Alik'r]]. La légende veut que ce soit les Dwemer du clan [[Rourken]] qui se soient volontairement exilés de [[Resdayn]] ([[Morrowind]]), refusant de faire la paix avec les elfes noirs. Ainsi, le chef Rourken jeta son puissant marteau, Volendrung, à travers Tamriel, promettant de mener son clan "là où il tombera". Cette image mythique a été représenté sur les murs de plusieurs ruines de Lenclume: un exode massif de nains plaqués-or, cheminant à travers les forêts de Cyrodiil, Volendrung telle une étoile filante dans le ciel nocturne devant eux, leur demandant de le suivre. Malheureusement, ces mêmes ruines n'offrent aucun indices sur la disparition mystérieuse des nains de Tamriel, ce qui est partout pareil, vers 1E700. Avant de changer de sujet, nous pourrions aussi bien répondre à l'abus de langage souvent utilisé pour les Dwemers, les "nains". Il n'y a rien qui suggère que les Dwemers étaient moins grands par rapport aux humains que les anciens [[Aldmer]]s, en effet, les armures naines existantes sont plus ou moins adapté à l'homme assez chanceux pour en posséder une. Des excavations Impériales de merveilleuses machines naines antiques soutiennent la théorie Dlyxexique que la traduction de Dwemer en "elfes profonds" pourrait plutôt se lire «elfes intelligents", en dépit de l'incongruité de cette notion. Peut-être, alors, les "étudiants brillants» des titaniques [[Ehlnofey]]s mentionnés dans l'Anuade sont les nains, et que leurs maîtres géants leur ont donné ce sobriquet. <br>''C'est de la logique caractéristique humaine ~ <br> Pourquoi un Mer qui se respecte se définirait comme un "nain", même s'il s'agissait d'un nom donné par les saints Os de la Terre ? <br> Ils sont obsédés par l'anatomie ~ <br>~ ils ne peuvent pas imaginer que la stature peut se référer à autre chose que le physique~'' |
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Sous l'organisation provinciale du Second [[Empire]], deux «parties» rougegardes se sont formées pour aider l'administration cyrodiilienne de Lenclume. L'ancienne classe dirigeante ''Na-Totambu'' a conservé les droits du conseil noble sous le nom de [[Couronnes]], et les guerriers les plus admirés du ''Ra Gada'' ont finalement obtenu des droits de propriété au sein de leurs districts tribaux. Cette autonomisation a fondamentalement changé les ''Ra Gada'', qui ont commencé à s'appeler les [[Aïeux]], annonçant fermement leur statut de premiers Rougegardes de Tamriel. Cette république, cependant, n'a duré que tant que les cyrodiiliens fussent assez forts pour la soutenir. Pendant l'[[Interrègne]] impérial, le contrôle est retourné à la monarchie héréditaire du ''Na-Totambu''. Le nouveau "Haut Roi" a même été assez hardi pour déplacer son trône de l'ancienne [[Hégathe]] vers la ville Aïeux plus prospère de [[Sentinelle]], qui avait, à cette époque, maîtrisé un tiers du commerce de la [[Baie d'Iliaque]]. | Sous l'organisation provinciale du Second [[Empire]], deux «parties» rougegardes se sont formées pour aider l'administration cyrodiilienne de Lenclume. L'ancienne classe dirigeante ''Na-Totambu'' a conservé les droits du conseil noble sous le nom de [[Couronnes]], et les guerriers les plus admirés du ''Ra Gada'' ont finalement obtenu des droits de propriété au sein de leurs districts tribaux. Cette autonomisation a fondamentalement changé les ''Ra Gada'', qui ont commencé à s'appeler les [[Aïeux]], annonçant fermement leur statut de premiers Rougegardes de Tamriel. Cette république, cependant, n'a duré que tant que les cyrodiiliens fussent assez forts pour la soutenir. Pendant l'[[Interrègne]] impérial, le contrôle est retourné à la monarchie héréditaire du ''Na-Totambu''. Le nouveau "Haut Roi" a même été assez hardi pour déplacer son trône de l'ancienne [[Hégathe]] vers la ville Aïeux plus prospère de [[Sentinelle]], qui avait, à cette époque, maîtrisé un tiers du commerce de la [[Baie d'Iliaque]]. | ||
− | [[Thassad II]] fut le dernier de ces "Haut Rois", à sa mort, en ÈC862, lorsque les honorables Aïeux reprirent Sentinelle par la force. Le prince des Couronnes, [[A'tor]], navigua de [[Stros M'kai]] pour venger son père, résultant en l'une des plus sanglants massacres de l'histoire de Tamriel. [[Tiber Septim]], par son devoir qui lui revient comme héritier de la dynastie [[Reman]], répondit à l'appel à l'aide des Aïeux, en envoyant ses hommes pour mettre fin à la boucherie du prince fou. A'tor découvrit qu'il était impossible de s'opposer à la supériorité des légions impériales, la plupart des Couronnes l'abandonnèrent après avoir vu la gloire du nouvel Empire. Lui et quelques loyalistes fuirent vers Stros M'kai, obstinément poursuivis par la Marine de l'Ouest, où ils furent promptement battus à la [[bataille de la Baie de Hunding]]. L'Empereur, dans sa sagesse, estima qu'il devait prendre sa responsabilité dans la restauration légitime de Lenclume en tant que république et territoire provincial, où actuellement les Rougegardes passent leurs journées en tant que <u>fiers sujets</u> | + | [[Thassad II]] fut le dernier de ces "Haut Rois", à sa mort, en ÈC862, lorsque les honorables Aïeux reprirent Sentinelle par la force. Le prince des Couronnes, [[A'tor]], navigua de [[Stros M'kai]] pour venger son père, résultant en l'une des plus sanglants massacres de l'histoire de Tamriel. [[Tiber Septim]], par son devoir qui lui revient comme héritier de la dynastie [[Reman]], répondit à l'appel à l'aide des Aïeux, en envoyant ses hommes pour mettre fin à la boucherie du prince fou. A'tor découvrit qu'il était impossible de s'opposer à la supériorité des légions impériales, la plupart des Couronnes l'abandonnèrent après avoir vu la gloire du nouvel Empire. Lui et quelques loyalistes fuirent vers Stros M'kai, obstinément poursuivis par la Marine de l'Ouest, où ils furent promptement battus à la [[bataille de la Baie de Hunding]]. L'Empereur, dans sa sagesse, estima qu'il devait prendre sa responsabilité dans la restauration légitime de Lenclume en tant que république et territoire provincial, où actuellement les Rougegardes passent leurs journées en tant que <u>fiers sujets</u> ''('''!''')'' du nouvel Empire Cyrodiilien. |
Physiquement, les Rougegardes peuvent être intimidants pour un étranger, avec leur peau sombre et les cheveux laineux, leur taille, leur carcasse décharnée et leur physique tonique. Les coutumes et l'habillement diffèrent selon les quartiers: les Rougegardes d'[[Elinhir]] sont Coloviens par la mode et le goût, tandis que d'autres à [[Rihad]] sont nus dans les rues. Dans leur comportement, ils sont orgueilleux et s'irritent facilement, et, enfin, sont obsédés par l'honneur personnel. Bien qu'il soit largement reconnu que Lenclume abrite les meilleurs guerriers de l'Empire, ils ne sont que des soldats indifférents, ne voulant pas s'incliner devant l'autorité et ne supportant pas la discipline militaire, et peu servent dans les rangs de l'armée du Rubis. Il n'y a pas d'armée permanente en Lenclume, seulement des milices payées sur les frontières souvent contestées et le long du littoral. Les anciennes traditions ont prédisposé les Rougegardes aux ordres de chevalerie, mais, habituellement au service des familles royales. Les initiés de ces ordres doivent faire leurs preuves dans de dangereux, voire mortels, tests de compétences. Les jeunes Couronnes de [[Totambu]], par exemple, doivent naviguer jusqu'aux ruines [[Dwemer]]s de Stros M'kai, éviter ses pièges mortels et «tailler en pièces ses hommes mécaniques» avant de pouvoir rejoindre les [[Ordre du Scarabée|chevaliers du Scarabée]]. Le très sévère [[Ordre Ansei de Diagna|Ordre de Diagna]], d'autre part, met en scène une reconstitution annuelle du Siège d'[[Orsinium]], où leurs initiés doivent jouer le rôle des [[Orc]]s... | Physiquement, les Rougegardes peuvent être intimidants pour un étranger, avec leur peau sombre et les cheveux laineux, leur taille, leur carcasse décharnée et leur physique tonique. Les coutumes et l'habillement diffèrent selon les quartiers: les Rougegardes d'[[Elinhir]] sont Coloviens par la mode et le goût, tandis que d'autres à [[Rihad]] sont nus dans les rues. Dans leur comportement, ils sont orgueilleux et s'irritent facilement, et, enfin, sont obsédés par l'honneur personnel. Bien qu'il soit largement reconnu que Lenclume abrite les meilleurs guerriers de l'Empire, ils ne sont que des soldats indifférents, ne voulant pas s'incliner devant l'autorité et ne supportant pas la discipline militaire, et peu servent dans les rangs de l'armée du Rubis. Il n'y a pas d'armée permanente en Lenclume, seulement des milices payées sur les frontières souvent contestées et le long du littoral. Les anciennes traditions ont prédisposé les Rougegardes aux ordres de chevalerie, mais, habituellement au service des familles royales. Les initiés de ces ordres doivent faire leurs preuves dans de dangereux, voire mortels, tests de compétences. Les jeunes Couronnes de [[Totambu]], par exemple, doivent naviguer jusqu'aux ruines [[Dwemer]]s de Stros M'kai, éviter ses pièges mortels et «tailler en pièces ses hommes mécaniques» avant de pouvoir rejoindre les [[Ordre du Scarabée|chevaliers du Scarabée]]. Le très sévère [[Ordre Ansei de Diagna|Ordre de Diagna]], d'autre part, met en scène une reconstitution annuelle du Siège d'[[Orsinium]], où leurs initiés doivent jouer le rôle des [[Orc]]s... | ||
− | La colonisation de Lenclume fut un processus lent, car c'était avant tout un lieu aride et rocailleux, avec le vaste désert d'Alik'r au centre, et seulement quelques prairies qui étreignaient le littoral comme un fer à cheval. En tant que telle, la civilisation rougegarde est divisée entre les villes cosmopolites côtières d'une part, et les nombreuses tribus nomades qui parcourent le désert d'autre part. Les premiers ont adopté les mœurs vestimentaires et architecturales brétonnes ou impériales, modifiés avec des motifs et des styles de l'ancienne Yokuda, et certains ont même réorganisé leurs dieux et les esprits tribaux pour les adapter au traditionnel <u> panthéon impérial des [[Huit Divins]] </u> | + | La colonisation de Lenclume fut un processus lent, car c'était avant tout un lieu aride et rocailleux, avec le vaste désert d'Alik'r au centre, et seulement quelques prairies qui étreignaient le littoral comme un fer à cheval. En tant que telle, la civilisation rougegarde est divisée entre les villes cosmopolites côtières d'une part, et les nombreuses tribus nomades qui parcourent le désert d'autre part. Les premiers ont adopté les mœurs vestimentaires et architecturales brétonnes ou impériales, modifiés avec des motifs et des styles de l'ancienne Yokuda, et certains ont même réorganisé leurs dieux et les esprits tribaux pour les adapter au traditionnel <u> panthéon impérial des [[Huit Divins]] </u> '' (À peine. Les Rougegardes tolèrent les cultes d'[[Arkay]], [[Zénithar]] et [[Kynareth]] parce qu'ils correspondent approximativement à certaines divinités agricoles ramenées de Yokuda~<br> La plupart des autres dieux impériaux considérés comme "tobr'a" (inutiles, donc malfaisant)).'' Les nomades sont plus primitifs, soit avec quelques influences Nédiques soit obstinément Yokudan, rejetés même par les autres Rougegardes. Les adeptes de [[Satakal]] le Dieu Serpent sont éparpillés parmi eux, historiquement à l'origine des continuelles querelles à la frontière de l'A'likr. Ces fous vénérés dépendent entièrement de la charité des autres Rougegardes, même si parfois ils se regroupent en bandes dangereuses, terrorisant la campagne à la façon des anciens ''Ra Gada''. Beaucoup, comme à Rihad, sont nu, se roulant dans la boue et mordillant les pieds des passants, comme si ils étaient des serpents eux-mêmes, tandis que d'autres effectuent des démonstrations terribles en se "défaisant de leur peau". Ils ont été vus rampant continuellement dans le sable du désert, sur des centaines de milles, de Balhar jusqu'à l'oasis [[Nohotogrha]]. Les Satakals n'ont jamais apprécié la présence impériale, et ont commencé récemment à <u> harceler </u>'' (mordre, il veut dire)'' ses fonctionnaires. Les gouverneurs provisoires ont été contraints de les faire travailler en dehors des villes pour la sécurité de leurs troupes en et des citoyens en général. |
− | Les touristes ont, historiquement, évité les villes rougegardes en dehors de celle sur la Baie d'Iliaque. Compte tenu de la réputation (méritée la plupart du temps) de ses habitants, Lenclume est souvent considérée comme intolérante envers les "étrangers", où les intrusions sont payées par le sang. C'est une honte, et une situation que l'empereur cherche à rectifier, car Lenclume est un beau pays. De plus, des lunes jumelles au dessus des temples de l'Alik'r au pied des remparts austères de la vieille Hégathe, partout se montre une antique splendeur. Ses habitants sont rudes - quatre cents ans de conflits internes et de gouvernements corrompus les ont fait ainsi - mais, pris isolément, le Rougegarde est souvent un homme magnifique. Peut-être un pouvoir guidant comme l'Empire, conduisant Lenclume loin des agents ignobles de l'héritage d'A'tor, et la protégeant contre <u>l'avarice de ses voisins elfiques </u> | + | Les touristes ont, historiquement, évité les villes rougegardes en dehors de celle sur la Baie d'Iliaque. Compte tenu de la réputation (méritée la plupart du temps) de ses habitants, Lenclume est souvent considérée comme intolérante envers les "étrangers", où les intrusions sont payées par le sang. C'est une honte, et une situation que l'empereur cherche à rectifier, car Lenclume est un beau pays. De plus, des lunes jumelles au dessus des temples de l'Alik'r au pied des remparts austères de la vieille Hégathe, partout se montre une antique splendeur. Ses habitants sont rudes - quatre cents ans de conflits internes et de gouvernements corrompus les ont fait ainsi - mais, pris isolément, le Rougegarde est souvent un homme magnifique. Peut-être un pouvoir guidant comme l'Empire, conduisant Lenclume loin des agents ignobles de l'héritage d'A'tor, et la protégeant contre <u>l'avarice de ses voisins elfiques </u>'' (je suis las de relever tout ça ~ J'espère que vous trouverez le reste ~)'' , apportera la même prospérité à son peuple qu'il cherche à apporter au monde. |
<big>Lieux d'Intérêt:</big> | <big>Lieux d'Intérêt:</big> | ||
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'''Sentinelle''' | '''Sentinelle''' | ||
− | Seconde capitale de Lenclume, Sentinelle se trouve sur le bord de la Baie d'Iliaque. C'est très certainement une puissance marchande, car elle se trouve sur une piste rocailleuse de collines et de plaines arides derrière lesquelles ne se trouve aucune bonne terre avant de terminer dans les sables du désert de l'Alik'r. Sa rue principale est un vaste marché qui s'étend du port jusqu'à la porte des terres désolées. Le palais de Sentinelle est le monument d'architecture rougegarde le plus ancien, rapidement construit pendant la tempête ''Ra Gada'' pour se défendre contre les Brétons. À l'heure actuelle, ce palais est le siège du gouverneur provisoire [[Senecus Goddkey]], qui a aidé à administrer les principautés des Aïeux depuis la disparition du<u> Baron [[Volag]] </u> | + | Seconde capitale de Lenclume, Sentinelle se trouve sur le bord de la Baie d'Iliaque. C'est très certainement une puissance marchande, car elle se trouve sur une piste rocailleuse de collines et de plaines arides derrière lesquelles ne se trouve aucune bonne terre avant de terminer dans les sables du désert de l'Alik'r. Sa rue principale est un vaste marché qui s'étend du port jusqu'à la porte des terres désolées. Le palais de Sentinelle est le monument d'architecture rougegarde le plus ancien, rapidement construit pendant la tempête ''Ra Gada'' pour se défendre contre les Brétons. À l'heure actuelle, ce palais est le siège du gouverneur provisoire [[Senecus Goddkey]], qui a aidé à administrer les principautés des Aïeux depuis la disparition du<u> Baron [[Volag]] </u>'' (Des rumeurs persistent que ce Baron Volag se cache dans les collines avec ses mercenaires "buveurs de sang", en attendant un signe de faiblesse de l'Empire.)''. Depuis sa réorganisation impériale, Sentinelle est devenu une retraite exotique pour la noblesse de [[Daggerfall]] et de [[Refuge]], qui se complaisent dans sa cuisine locale, son artisanat et les bizarres pièces-morale de son théâtre royal. |
'''Stros M'kai''' | '''Stros M'kai''' | ||
− | Autrefois la principauté de l'héritier de Thassad II, A'tor, la petite île de Stros M'kai sert de bureau au gouverneur provisoire [[Amiel Richton]], qui est chargé de la protection et de la patrouille de la barbare côte sud de Lenclume. Le seigneur-amiral <u> Richton </u> | + | Autrefois la principauté de l'héritier de Thassad II, A'tor, la petite île de Stros M'kai sert de bureau au gouverneur provisoire [[Amiel Richton]], qui est chargé de la protection et de la patrouille de la barbare côte sud de Lenclume. Le seigneur-amiral <u> Richton </u>'' (Évidemment, Richton s'effondre sous la pression de son affectation ~ Stros M'Kai est <u> très importante</u> pour l'empereur et il est essentiel que Richton efface de ses eaux les pirates et autres bandits ~ même la "[[Ligue des Infatigables]]" ne se rend pas compte de cela (plus soucieux de la sainteté et de ce fatras, j'ai cru comprendre ~))'' était l'officier qui a vaincu le prince A'tor à la bataille de la Baie de Hunding, et c'est le dernier d'une longue lignée de héros servant dans la Marine Colovienne de l'Ouest. Stros M'kai elle-même ne serait qu'un petit port discret, seulement célèbre pour ses ruines Dwemers, s'il n'y avait pas son emplacement stratégique actuellement près du Détroit d'Azur, les eaux de l'épouvantable [[Domaine Aldmeri]]. |
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[[Image:GuidePocheV1-29.jpg|thumb|left|100px]] | [[Image:GuidePocheV1-29.jpg|thumb|left|100px]] | ||
− | <FONT SIZE=5>L</FONT>e <u>Domaine</u> | + | <FONT SIZE=5>L</FONT>e <u>Domaine</u> ''(de ce pamphlet, ce régime, cette folie~)'' Aldmeri est une création relativement récente. Originellement séparé en deux royaumes que sont l'[[Archipel de l'Automne]] et le [[Val-Boisé]], le [[Domaine Aldmeri]] est né en ÈC830, lorsque les héritiers de la Dynastie [[Camoran]] ont commencé à se combattre pour obtenir le trône de Val-Boisé. <u>Quand une faction Bosmer (Elfes des Bois) a proposé une paix avec leur ennemis de longue date dans l'Ouest Cyrodiilien — concessions territoriales en échange d'un support Colovien pour l'obtention du trône — les Altmers (Hauts-Elfes) de l'Archipel ont envahi les Nations du Val-Boisé. Faisant valoir une clause d'ingérence dans un traité datant de plusieurs milliers d'années, les Hauts-Elfes ont rapidement établit un gouvernement provisoire, le [[Thalmor]], au nom de leur réclamant, [[Camoran Anaxemes]], dont sa lignée avait signé un pacte avec le Conseil Aldmeri par le passé. Comme l'[[Empire]] Cyrodiilien en était encore au chaos de l'Interrègne, les Coloviens furent rapidement repoussés par l'armée Aldmeri. Les autres héritiers ont été réduits au silence, les Elfes des Bois remercièrent leurs cousins pour le retour à la stabilité, et les Hauts-Elfes rappelèrent à Anaxemes le prix de l'aide de l'Archipel: cinquante années au service du Roi d'Alinor. Le Domaine Aldmeri est né.</u> ''(Je ne sais pas par où commencer pour souligner les mensonges)'' |
− | [[Image:GuidePocheV1-30.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-30.jpg|thumb|left|100px|''Elfes des Bois de la Traque Sauvage, 1E369, qui sont toujours au Val-Boisé~<br>Willy le Mordu retourné hanter le Silvenar Grove<br><u>Suite</u>…'']] |
− | Le Thalmor renforça son emprise sur les nations de Val-Boisé durant la fondation du Troisième Empire. Les tribus sauvages des Bosmers firent des escarmouches contre les États [[Coloviens]] le long de la Rivière Strid, poussées à la frénésie par leurs maîtres Hauts Elfes. Avec l'actuelle réunification de l'Empire par [[Tiber Septim]], ces attaques ont diminuées; mais des campements sont en place de chaque coté de la frontière de Val-Boisé, en attente de la bataille décisive. Durant les occasions où les elfes testèrent les défenses de l'Empire, les Légions les repoussèrent en lambeaux. <u>En effet, les Coloviens ont prit l'habitude de nommer leurs ennemis le Domaine "''Old Mary''", pour les offensives de femmelettes des soldats elfiques. La situation en mer, a contrario, est une autre histoire, le Domaine terrorise les mers du sud du Détroit d'Azur à la Baie de Topal.</u> | + | Le Thalmor renforça son emprise sur les nations de Val-Boisé durant la fondation du Troisième Empire. Les tribus sauvages des Bosmers firent des escarmouches contre les États [[Coloviens]] le long de la Rivière Strid, poussées à la frénésie par leurs maîtres Hauts Elfes. Avec l'actuelle réunification de l'Empire par [[Tiber Septim]], ces attaques ont diminuées; mais des campements sont en place de chaque coté de la frontière de Val-Boisé, en attente de la bataille décisive. Durant les occasions où les elfes testèrent les défenses de l'Empire, les Légions les repoussèrent en lambeaux. <u>En effet, les Coloviens ont prit l'habitude de nommer leurs ennemis le Domaine "''Old Mary''", pour les offensives de femmelettes des soldats elfiques. La situation en mer, a contrario, est une autre histoire, le Domaine terrorise les mers du sud du Détroit d'Azur à la Baie de Topal.</u> ''('''! ! !''')'' Leur sorcellerie rassembla quelques partisans, les [[Maormer]]s de [[Pyandonée]], et, à l'heure où j'écris ces lignes, peut-être même la Confédération d'[[Elsweyr]]. Bien qu'aucune déclaration de guerre n'ait encore été faite, Tamriel est divisée entre l'Empire et les Anciennes Races, et Tiber Septim a fait savoir au Thalmor qu'il est le Véritable Empereur de Cyrodiil, et qu'il a hérité de toutes ses anciennes possessions. Les elfes de Tamriel n'ont pas encore donné de réponse. |
En considérant que nous avons enduré leurs offenses depuis deux mille ans, il est surprenant que nous en sachions si peu à propos des Aldmers. (Seul [[Morrowind]], sous la domination de [[Bordeciel]] durant le Premier Empire, et ouvert au voyage et commerce durant la majorité de l'ère courante, est quelque peu mieux documenté.) Les elfes de [[Hauteroche]] et [[Cyrodiil]] ont soit été supprimés depuis longtemps soit se sont déplacés dans l'obscurité. Comme pour les elfes du Domaine, nos connaissances sur leurs régions sont limitées aux brèves occupations impériales, ou des traductions que nous avons de leurs écritures (voir ci-contre). | En considérant que nous avons enduré leurs offenses depuis deux mille ans, il est surprenant que nous en sachions si peu à propos des Aldmers. (Seul [[Morrowind]], sous la domination de [[Bordeciel]] durant le Premier Empire, et ouvert au voyage et commerce durant la majorité de l'ère courante, est quelque peu mieux documenté.) Les elfes de [[Hauteroche]] et [[Cyrodiil]] ont soit été supprimés depuis longtemps soit se sont déplacés dans l'obscurité. Comme pour les elfes du Domaine, nos connaissances sur leurs régions sont limitées aux brèves occupations impériales, ou des traductions que nous avons de leurs écritures (voir ci-contre). | ||
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|'''Les Grands Singes du Val-Boisé'''<br> Les Grands Singes, ou [[Imga]], sont des bêtes natives du Val-Boisé. Ils voient les Hauts Elfes comme leurs seigneurs et maîtres, et comme un portrait d'une société idéale et civilisée. Les Grands Singes recourent à des mesures désespérées pour émuler les Hauts Elfes : ils portent des capes, s'entraînent à l'escrime, et tentent de parler avec une diction parfaite et avec force manières courtoises malgré leur voix graves et barytonnes. Chaque Imga porte un titre quelconque, Baron, Duc, Comte et ainsi de suite, qu'ils utilisent lorsqu'ils s'adressent aux membres du Thalmor (il est inutile de préciser qu'il n'y a aucun Imga propriétaire terrien). Les Grands Singes les plus extrêmes rasent leur corps et se poudrent de blanc pour ressembler encore plus aux Hauts Elfes. Ils se coupent souvent dans le processus, créant ainsi une image véritablement pathétique d'un singe nu et blanc, dont la peau vire au rose avec le sang, à se pavaner autour des comptoirs du Val-Boisé avec toute la noblaillerie condescendante. Les Imga estiment que les humains leur sont inférieurs comme le sont les sous-bêtes, et ils affectent de les trouver malodorants — un Grand Singe rabat sa cape parfumée sur ses narines lorsqu'il est à proximité d'un humain. | |'''Les Grands Singes du Val-Boisé'''<br> Les Grands Singes, ou [[Imga]], sont des bêtes natives du Val-Boisé. Ils voient les Hauts Elfes comme leurs seigneurs et maîtres, et comme un portrait d'une société idéale et civilisée. Les Grands Singes recourent à des mesures désespérées pour émuler les Hauts Elfes : ils portent des capes, s'entraînent à l'escrime, et tentent de parler avec une diction parfaite et avec force manières courtoises malgré leur voix graves et barytonnes. Chaque Imga porte un titre quelconque, Baron, Duc, Comte et ainsi de suite, qu'ils utilisent lorsqu'ils s'adressent aux membres du Thalmor (il est inutile de préciser qu'il n'y a aucun Imga propriétaire terrien). Les Grands Singes les plus extrêmes rasent leur corps et se poudrent de blanc pour ressembler encore plus aux Hauts Elfes. Ils se coupent souvent dans le processus, créant ainsi une image véritablement pathétique d'un singe nu et blanc, dont la peau vire au rose avec le sang, à se pavaner autour des comptoirs du Val-Boisé avec toute la noblaillerie condescendante. Les Imga estiment que les humains leur sont inférieurs comme le sont les sous-bêtes, et ils affectent de les trouver malodorants — un Grand Singe rabat sa cape parfumée sur ses narines lorsqu'il est à proximité d'un humain. | ||
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− | [[Image:GuidePocheV1-31.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-31.jpg|thumb|left|100px|''<u>…Suite</u><br>Pendant que le Roi Mort Loup-Cerf règne sur la Lympan March.'']] |
− | Les informations particulièrement rares sont celles sur les Hauts Elfes de l'Archipel de l'Automne. Pendant le <u>Second Empire</u> | + | Les informations particulièrement rares sont celles sur les Hauts Elfes de l'Archipel de l'Automne. Pendant le <u>Second Empire</u> ''(Mes os frémissent à la pensée de telles intrusions humaines)'' les ambassadeurs n'étaient autorisés que dans la capitale [[Alinor]], et donc toutes les descriptions des terres Altmeri se limitent à cette seule ville et d'ailleurs (voir ci-contre - ''Alinor''). Par ailleurs, nous ne pouvons offrir que ce bref mais fiable compte rendu sur les Hauts Elfes. Il provient du journal de <u>[[Éric de Guis]]</u>''(Éric de Guis~ Grand-père, te souviens-tu de cet idiot ?)'', un émissaire de [[Reman]] qui a vécu parmi les Altmers dans les environs de 1E2820:<br> |
"Les Hauts Elfes se considèrent comme formant la seule race parfaite. Durant des centaines de générations ils se sont eux-même élevés dans des lignées de pur-sang, et sont maintenant presque tous identiques les uns les autres dans leur apparence. La théorie comme quoi les Hauts Elfes ne se reproduisent pas aussi rapidement ou aussi souvent que les humains est fausse. En vérité, et à ma plus grande horreur, ils tuent jusqu'à neuf de leurs bébés sur dix dans leur obsession de pureté.<br> | "Les Hauts Elfes se considèrent comme formant la seule race parfaite. Durant des centaines de générations ils se sont eux-même élevés dans des lignées de pur-sang, et sont maintenant presque tous identiques les uns les autres dans leur apparence. La théorie comme quoi les Hauts Elfes ne se reproduisent pas aussi rapidement ou aussi souvent que les humains est fausse. En vérité, et à ma plus grande horreur, ils tuent jusqu'à neuf de leurs bébés sur dix dans leur obsession de pureté.<br> | ||
"Les Altmers méprisent les autres elfes comme s'ils étaient de simples manants et ne considèrent même pas les races non-Aldmeri. Ils paient leurs dîmes impériales, j'en suis sûr, non pas par peur d'une guerre avec les humains, mais pour se protéger d'une invasion de "pesteux" sur leurs îles.<br> | "Les Altmers méprisent les autres elfes comme s'ils étaient de simples manants et ne considèrent même pas les races non-Aldmeri. Ils paient leurs dîmes impériales, j'en suis sûr, non pas par peur d'une guerre avec les humains, mais pour se protéger d'une invasion de "pesteux" sur leurs îles.<br> | ||
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|'''Alinor'''<br>Une cité interdite depuis presque cinquante ans, Alinor est à la fois la capitale de l'Archipel de l'Automne et le cœur du Domaine Aldmeri. Les marchands humains sont uniquement tolérés dans ses ports et décrivent la cité comme étant "faite de verre ou d'ailes d'insectes." Les émissaires impériaux de l'époque de la dynastie de Reman en font un récit moins élogieux, qui décrivent la cité comme droite et brillante, parlant "de remparts aux remous hypnotiques, de tours aux hauteurs improbables, construites pour capturer la lumière du soleil et diviser tout son spectre lumineux, des couleurs qui imprègnent alors les pierres de la cité de manière à ce que vous attendiez avec beaucoup d'impatience la tombée de la nuit."<br><br>'''Falinesti'''<br> La cité marcheuse du roi Bosmer, Falinesti se trouve au sud en été et au nord en Âtrefeu. C'est le plus grand grath-chêne de Val-Boisé, dont la magie a été invoquée à l'aube de l'histoire. La trône Camoran est quelque part dans les plus hautes branches, ainsi que de nombreuses autres habitations naturelles. Les Elfes des Bois grimpent à sa surface comme le font les termites, ou se balancent prudemment de niveau en niveau à l'aide de vignes épineuses. Les humains sont généralement trop perturbés par la ville pour y rester bien longtemps, alors que les Grands Singes et les Orques sont courants. Le Thalmor a décidé de déplacer la capitale du Val-Boisé de Falinesti vers [[Eldenroot]] pour toute la durée du Domaine Aldmeri. | |'''Alinor'''<br>Une cité interdite depuis presque cinquante ans, Alinor est à la fois la capitale de l'Archipel de l'Automne et le cœur du Domaine Aldmeri. Les marchands humains sont uniquement tolérés dans ses ports et décrivent la cité comme étant "faite de verre ou d'ailes d'insectes." Les émissaires impériaux de l'époque de la dynastie de Reman en font un récit moins élogieux, qui décrivent la cité comme droite et brillante, parlant "de remparts aux remous hypnotiques, de tours aux hauteurs improbables, construites pour capturer la lumière du soleil et diviser tout son spectre lumineux, des couleurs qui imprègnent alors les pierres de la cité de manière à ce que vous attendiez avec beaucoup d'impatience la tombée de la nuit."<br><br>'''Falinesti'''<br> La cité marcheuse du roi Bosmer, Falinesti se trouve au sud en été et au nord en Âtrefeu. C'est le plus grand grath-chêne de Val-Boisé, dont la magie a été invoquée à l'aube de l'histoire. La trône Camoran est quelque part dans les plus hautes branches, ainsi que de nombreuses autres habitations naturelles. Les Elfes des Bois grimpent à sa surface comme le font les termites, ou se balancent prudemment de niveau en niveau à l'aide de vignes épineuses. Les humains sont généralement trop perturbés par la ville pour y rester bien longtemps, alors que les Grands Singes et les Orques sont courants. Le Thalmor a décidé de déplacer la capitale du Val-Boisé de Falinesti vers [[Eldenroot]] pour toute la durée du Domaine Aldmeri. | ||
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− | [[Image:GuidePocheV1-32.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-32.jpg|thumb|left|100px|''Un gentilhomme Grand Singe qui a accepté de prendre la pose pour moi dans la capitale d'Eldenroot~.'']] |
Concernant les Elfes des Bois en temps que personnes, nous devons encore une fois nous tourner vers le prolifique Éric de Guis. Après avoir été renvoyé avec soulagement de la Cour d'Alinor, il est resté un moment avec les Bosmers dans leur capitale de [[Falinesti]], durant sa migration d'été. Alors que la cité se déplaçait le long de la région côtière du Cap, Éric de Guis inscrit nombre d'informations sur la culture du Val-Boisé:<br> | Concernant les Elfes des Bois en temps que personnes, nous devons encore une fois nous tourner vers le prolifique Éric de Guis. Après avoir été renvoyé avec soulagement de la Cour d'Alinor, il est resté un moment avec les Bosmers dans leur capitale de [[Falinesti]], durant sa migration d'été. Alors que la cité se déplaçait le long de la région côtière du Cap, Éric de Guis inscrit nombre d'informations sur la culture du Val-Boisé:<br> | ||
"Les Bosmers ne sont pas moins odieux que leurs cousins de l'Archipel, mais ils sont de loin bien plus coopératifs. Les Elfes des Bois aiment l'actuelle activité humaine, car cela les fait se sentir importants.<br> | "Les Bosmers ne sont pas moins odieux que leurs cousins de l'Archipel, mais ils sont de loin bien plus coopératifs. Les Elfes des Bois aiment l'actuelle activité humaine, car cela les fait se sentir importants.<br> | ||
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<FONT SIZE=5>E</FONT>lsweyr est la plus jeune des régions modernes, et la seule à s'être établie durant l'ère commune, près de six cents ans plus tôt. Elle est habitée par une étrange race intelligente d’hommes-bêtes, qui se font appeler les ''[[Khajiit]]s'' dans leur langue maternelle. Ces ''Khajiits'' ressemblent tous à des félins, certains beaucoup plus que d'autres. Une famille-tribu particulière, ou un groupe, peut inclure un peloton de chasse de mâles qui ressemblent à des jaguars debout, quelques beaux jeunes qui pourraient passer pour des [[Elfe]]s s'il n'y avait pas leur queue touffue, un oncle ou deux qui surveillent le périmètre sur leurs quatre pattes, et un chef qui, selon les phases des lunes à sa naissance, peut avoir la forme de tout ce qui précède. Les ''Khajiits'' attribuent leur biologie improbable aux effets du ''ja-Kha'jay'' (les "Séries des Lunes" ou "Lacis Lunaire"), un phénomène magique et semi-divin qui proviendrait de l'influence des lunes jumelles de [[Tamriel]], [[Masser]] et [[Secunda]]. Selon la tradition locale, un ''Khajiit'' né lorsque que Masser est pleine et que Secunda n’est qu'un mince croissant deviendra un ''cathay-raht'', l'un des hommes-jaguars susmentionnés, tandis que celui qui né dans les conditions opposées ne sera guère plus intelligent qu'un chat de maison. Même le tigre-Senche, le plus grand félin, s'est avéré être juste une autre forme de Khajiit; ces bêtes massives peuvent souvent être aperçues servant de montures pour leurs cousins humanoïdes. Plus de vingt formes ont été documentés parmi les hommes-chats d’Elsweyr, et, dans leur propre société au moins, pas un d'entre eux est plus important ou intrinsèquement meilleur que l'autre (à l'exception de la forme [[Mane]], qui sera décrite sous peu). Toutefois, les Ohmes, ou Khajiit "à visage d’homme", sont les plus fréquemment observés à l'extérieur de la province, car la plupart des aventuriers et des diplomates sont de ceux-là, la plus discrète des "races". | <FONT SIZE=5>E</FONT>lsweyr est la plus jeune des régions modernes, et la seule à s'être établie durant l'ère commune, près de six cents ans plus tôt. Elle est habitée par une étrange race intelligente d’hommes-bêtes, qui se font appeler les ''[[Khajiit]]s'' dans leur langue maternelle. Ces ''Khajiits'' ressemblent tous à des félins, certains beaucoup plus que d'autres. Une famille-tribu particulière, ou un groupe, peut inclure un peloton de chasse de mâles qui ressemblent à des jaguars debout, quelques beaux jeunes qui pourraient passer pour des [[Elfe]]s s'il n'y avait pas leur queue touffue, un oncle ou deux qui surveillent le périmètre sur leurs quatre pattes, et un chef qui, selon les phases des lunes à sa naissance, peut avoir la forme de tout ce qui précède. Les ''Khajiits'' attribuent leur biologie improbable aux effets du ''ja-Kha'jay'' (les "Séries des Lunes" ou "Lacis Lunaire"), un phénomène magique et semi-divin qui proviendrait de l'influence des lunes jumelles de [[Tamriel]], [[Masser]] et [[Secunda]]. Selon la tradition locale, un ''Khajiit'' né lorsque que Masser est pleine et que Secunda n’est qu'un mince croissant deviendra un ''cathay-raht'', l'un des hommes-jaguars susmentionnés, tandis que celui qui né dans les conditions opposées ne sera guère plus intelligent qu'un chat de maison. Même le tigre-Senche, le plus grand félin, s'est avéré être juste une autre forme de Khajiit; ces bêtes massives peuvent souvent être aperçues servant de montures pour leurs cousins humanoïdes. Plus de vingt formes ont été documentés parmi les hommes-chats d’Elsweyr, et, dans leur propre société au moins, pas un d'entre eux est plus important ou intrinsèquement meilleur que l'autre (à l'exception de la forme [[Mane]], qui sera décrite sous peu). Toutefois, les Ohmes, ou Khajiit "à visage d’homme", sont les plus fréquemment observés à l'extérieur de la province, car la plupart des aventuriers et des diplomates sont de ceux-là, la plus discrète des "races". | ||
− | [[Image:GuidePocheV1-35.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-35.jpg|thumb|left|100px|''L'actuel Mane d'Elsweyr, Nhad-hatta, portant les tresses de cheveux de toute sa tribu ~<br>18 Plantaisons'']] |
Jusqu'à tout récemment, l'insurrection quasi constante et la guerre tribale entre les hommes-chats ont rarement troublé l'histoire. En ÈC 309, cependant, Keirgo d’[[Anequina]] et Eshita de [[Pellitine]] mirent leurs anciens différents de côté pour combiner leurs royaumes afin de créer Elsweyr, suscitant une grande lutte de classe qui a brièvement menacé d’attirer une intervention extérieure. Le pouvoir est passé de deux royaumes distincts, chacun avec son propre gouvernement central et tribus alliées, à une noblesse assiégée par ces mêmes tribus, qui ont estimé que les deux classes dirigeantes les avaient trahis. Les chefs de clans oublièrent leurs anciennes vendettas du sucre et signèrent leurs propres traités (enregistrés, d'ailleurs, par le biais de tatouages faciaux), et sous peu, les villes de l'ancienne Anequina furent soumise à des attaques constantes. Keirgo demanda l’aide de l'[[Empire]], mais il venait de perdre son propre dirigeant, le potentat [[Versidue-Shaie]], et était dans un désarroi similaire. Lorsque la vieille capitale, Ne Quin-al, tomba aux mains des rebelles, il semblait Elsweyr allait bientôt éclater sous le poids de sa propre union. La paix fut cependant rétablie lorsque le chef spirituel ''Khajiit'' normalement apolitique, le Mane ''Rid-T'har-ri'Datta'', "octroya l'égalité des classes sous l'ombre bi-lunaire, partageant leur pouvoir conformément à la danse des deux lunes de la ''ja-Kha'jay''. Ce que cela établi, dans un sens plus compréhensible, ce fut une base de rotation du pouvoir dans lequel les deux côtés de la société ''Khajiit'', les citadins sous la noblesse et les tribus nomades sous les chefs du désert, partagèrent un contrôle alterné de la région sur la base des phases de Masser et Secunda, les modalités de cette mesure, le Riddle-T'har, fut supervisé par la dictature à peine voilée du Mane lui-même. Depuis lors, Elsweyr s'est retiré dans un secret qui n'a guère été violé en cinq cents ans. | Jusqu'à tout récemment, l'insurrection quasi constante et la guerre tribale entre les hommes-chats ont rarement troublé l'histoire. En ÈC 309, cependant, Keirgo d’[[Anequina]] et Eshita de [[Pellitine]] mirent leurs anciens différents de côté pour combiner leurs royaumes afin de créer Elsweyr, suscitant une grande lutte de classe qui a brièvement menacé d’attirer une intervention extérieure. Le pouvoir est passé de deux royaumes distincts, chacun avec son propre gouvernement central et tribus alliées, à une noblesse assiégée par ces mêmes tribus, qui ont estimé que les deux classes dirigeantes les avaient trahis. Les chefs de clans oublièrent leurs anciennes vendettas du sucre et signèrent leurs propres traités (enregistrés, d'ailleurs, par le biais de tatouages faciaux), et sous peu, les villes de l'ancienne Anequina furent soumise à des attaques constantes. Keirgo demanda l’aide de l'[[Empire]], mais il venait de perdre son propre dirigeant, le potentat [[Versidue-Shaie]], et était dans un désarroi similaire. Lorsque la vieille capitale, Ne Quin-al, tomba aux mains des rebelles, il semblait Elsweyr allait bientôt éclater sous le poids de sa propre union. La paix fut cependant rétablie lorsque le chef spirituel ''Khajiit'' normalement apolitique, le Mane ''Rid-T'har-ri'Datta'', "octroya l'égalité des classes sous l'ombre bi-lunaire, partageant leur pouvoir conformément à la danse des deux lunes de la ''ja-Kha'jay''. Ce que cela établi, dans un sens plus compréhensible, ce fut une base de rotation du pouvoir dans lequel les deux côtés de la société ''Khajiit'', les citadins sous la noblesse et les tribus nomades sous les chefs du désert, partagèrent un contrôle alterné de la région sur la base des phases de Masser et Secunda, les modalités de cette mesure, le Riddle-T'har, fut supervisé par la dictature à peine voilée du Mane lui-même. Depuis lors, Elsweyr s'est retiré dans un secret qui n'a guère été violé en cinq cents ans. | ||
Géographiquement, Elsweyr est une zone hostile de terres désolées et de plaines arides. Ce n’est seulement près de la partie sud que le sol est fertile, et l'ensemble de cette région est couverte de jungle et de forêts tropicales, avec des bosquets de canne à sucre regroupés contre les deux principaux bassins de rivières. L'ancien royaume d’Anequina est sa partie nord, et a toujours offert aucune menace ni aux anciens Cyro-Nordiques ni, plus tard, à l’Empire de [[Cyrodiil]]. En effet, [[Pélinal Blancserpent]], seigneur de guerre Nibenien du Pogrom Elfique, prit les ''Khajiits'' pour une autre souche Aldmeri et tua un grand nombre d'entre eux avant de réaliser son erreur. | Géographiquement, Elsweyr est une zone hostile de terres désolées et de plaines arides. Ce n’est seulement près de la partie sud que le sol est fertile, et l'ensemble de cette région est couverte de jungle et de forêts tropicales, avec des bosquets de canne à sucre regroupés contre les deux principaux bassins de rivières. L'ancien royaume d’Anequina est sa partie nord, et a toujours offert aucune menace ni aux anciens Cyro-Nordiques ni, plus tard, à l’Empire de [[Cyrodiil]]. En effet, [[Pélinal Blancserpent]], seigneur de guerre Nibenien du Pogrom Elfique, prit les ''Khajiits'' pour une autre souche Aldmeri et tua un grand nombre d'entre eux avant de réaliser son erreur. | ||
− | {{SourceMarge|commentaire=Ce paragraphe provient de la version de travail de Michael Kirkbride.}} | + | {{SourceMarge|commentaire=Ce paragraphe provient de la version de travail de Michael Kirkbride.}}''(!)'' Les relations avec les hommes ont été minimes dans les années qui suivirent, mais il est question que la Confédération d’Elsweyr a récemment signé un traité avec le [[Domaine Aldmeri]] (voir Lieux d'Intérêt : [[Torval]], pour d’avantage de preuves), une situation qui, si elle est vraie, peut entrainer les hommes-chats dans un autre affrontement sanglant avec les maîtres cyrodilique de Tamriel.{{SourceMarge|end}} |
{| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | {| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | ||
|Le Mane n'est pas plus une "race" de ''Khajiit'' que les autres formes plus communes d'hommes-chats, il est tout simplement unique. La tradition ''Khajiit'' veut qu'un seul Mane puisse être vivant à un moment donné, en effet, ils croient qu'il n'y a qu'un seul Mane, qui est renaît tout simplement dans des corps différents. Quoi qu'il en soit, il n'y a aucun cas connu de Manes multiples se disputant le pouvoir; si cela est dû à la vérité de la croyance ''Khajiit'', ou si le Mane prend soin d'éliminer les rivaux potentiels avant qu'ils ne soient matures, ne peut être déterminé. Un Mane ne peut naître que sous un alignement rare de Masser et Secunda quand, selon la légende, une troisième lune apparaît dans le ciel. Dans les temps anciens, les ''Khajiits'' se rasaient la crinière par respect pour le Mane, tressant les mèches qu'il incorporait à sa propre gigantesque crinière. Avec le temps, comme la population de la région augmentait, ce rituel est devenu impraticable. Maintenant, quand tous les ''Khajiits'' retirent leurs crinières, ils le font en grande partie comme un sacrifice symbolique. Le Mane actuel porte encore les cheveux et tresses de sa propre tribu, ainsi que ceux de sa Garde Guerrière, qui comprend des centaines de ''Khajiits''. Il est tellement alourdi par les cheveux de ses parents qu'il ne peut pas se déplacer sans aide, et se déplace souvent dans la campagne au moyen d'un palanquin. | |Le Mane n'est pas plus une "race" de ''Khajiit'' que les autres formes plus communes d'hommes-chats, il est tout simplement unique. La tradition ''Khajiit'' veut qu'un seul Mane puisse être vivant à un moment donné, en effet, ils croient qu'il n'y a qu'un seul Mane, qui est renaît tout simplement dans des corps différents. Quoi qu'il en soit, il n'y a aucun cas connu de Manes multiples se disputant le pouvoir; si cela est dû à la vérité de la croyance ''Khajiit'', ou si le Mane prend soin d'éliminer les rivaux potentiels avant qu'ils ne soient matures, ne peut être déterminé. Un Mane ne peut naître que sous un alignement rare de Masser et Secunda quand, selon la légende, une troisième lune apparaît dans le ciel. Dans les temps anciens, les ''Khajiits'' se rasaient la crinière par respect pour le Mane, tressant les mèches qu'il incorporait à sa propre gigantesque crinière. Avec le temps, comme la population de la région augmentait, ce rituel est devenu impraticable. Maintenant, quand tous les ''Khajiits'' retirent leurs crinières, ils le font en grande partie comme un sacrifice symbolique. Le Mane actuel porte encore les cheveux et tresses de sa propre tribu, ainsi que ceux de sa Garde Guerrière, qui comprend des centaines de ''Khajiits''. Il est tellement alourdi par les cheveux de ses parents qu'il ne peut pas se déplacer sans aide, et se déplace souvent dans la campagne au moyen d'un palanquin. | ||
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Naturellement, le ''ja-Kha'jay'' rend la culture d’Elsweyr très étrange et bizarre. Il s'agit d'une affection particulière, qui semble, à première vue, être liée à la [[lycanthropie]]. Ce n’est pas, cependant, contagieux ou soumis à des effets temporels car le ''Khajiit'' conserve sa forme de sa naissance et ce pendant toute sa durée de vie, et les lunes, alors qu’elles déterminent cette forme, ne l'affectent plus par la suite. Il n'y a aucun changement de forme connu de ''Khajiit''. Dans l'ensemble, les hommes-chats d’Elsweyr sont des bêtes, victimes de leur propre anatomie surnaturelle. Ils sont prompts à la colère, imprévisibles et dangereux, mais ne représentent pas, à un contre un, un grand défi pour un légionnaire impérial. Il est également intéressant de souligner que les soi-disant caractéristiques "humaines" trouvées parmi nombre de ''khajiits'' sont, en fait, nettement elfiques en apparence, sans doute prouvant une fois pour toutes les plus basses prédilections de la Vieille Race. | Naturellement, le ''ja-Kha'jay'' rend la culture d’Elsweyr très étrange et bizarre. Il s'agit d'une affection particulière, qui semble, à première vue, être liée à la [[lycanthropie]]. Ce n’est pas, cependant, contagieux ou soumis à des effets temporels car le ''Khajiit'' conserve sa forme de sa naissance et ce pendant toute sa durée de vie, et les lunes, alors qu’elles déterminent cette forme, ne l'affectent plus par la suite. Il n'y a aucun changement de forme connu de ''Khajiit''. Dans l'ensemble, les hommes-chats d’Elsweyr sont des bêtes, victimes de leur propre anatomie surnaturelle. Ils sont prompts à la colère, imprévisibles et dangereux, mais ne représentent pas, à un contre un, un grand défi pour un légionnaire impérial. Il est également intéressant de souligner que les soi-disant caractéristiques "humaines" trouvées parmi nombre de ''khajiits'' sont, en fait, nettement elfiques en apparence, sans doute prouvant une fois pour toutes les plus basses prédilections de la Vieille Race. | ||
− | Cela ne veut pas dire qu’Elsweyr est dépourvu d’un semblant de civilisation. | + | Cela ne veut pas dire qu’Elsweyr est dépourvu d’un semblant de civilisation. ''(!)'' Le ‘’Khajiit’’ qui marche porte une robe droite et se conduit selon une approximation de la culture humaine moderne. Leur robe est un long châle, généralement de tissu à motifs de couleurs vives, pour se protéger contre le soleil brûlant et les coups de sabre. Leur vêtement principal, le budi, ou chemise, est fixé par des tresses sur le côté droit, ne permettant à aucune partie de la fourrure du torse d’être vue, car cela semble être très indécent. Des bijoux et babioles ornent souvent le costume, et les tatouages sont très populaires. Dans certains milieux, ces derniers peuvent même avoir une signification religieuse et juridique. Une tendance récente parmi les jeunes ''Ohmes'' est l'application de tatouages faciaux félins qui les font ressembler à leurs plus hideux et féroces frères. L'arme de choix évidente parmi les ''Khajiits'' est leurs griffes pointues, naturellement tranchantes et rétractables. D'autres, cependant, ont maîtrisé l'utilisation du sabre et du cimeterre, de la dague et de l'arc. Il n'y a pas d'armée permanente en Elsweyr, et les hommes-chats n'ont jamais montré une tendance expansionniste. En fait, ils ont perdu du terrain au cours des cinquante dernières années, avec la sécession de leurs territoires extérieurs (voir [[Rimmen]]). |
Les lunes jumelles de Tamriel sont inextricablement liées à la société ''Khajiit'', qui adorent leurs différentes phases, et la combinaison de ces phases, comme si elles étaient des dieux. Par conséquent, chaque "race" de ''Khajiit'' a sa propre divinité tutélaire. Auparavant, on croyait que cette pratique était juste un autre système de culte païen commun parmi les hommes-bêtes de Tamriel, mais des études comparatives récentes sur la religion ont prouvé que les dieux lunaires d'Elsweyr ne sont que les divinités du panthéon impérial ([[Stendarr]], [[Mara]], [[Kynareth]], etc .) déguisées. Des découvertes similaires ont révélé que les dro-m'Athra, ou esprits sombres d'Elsweyr, qui correspondent aux phases inverses de Masser et Secunda, sont les aspects des pouvoirs daedriques. Le ''Khajiit'' croit aussi que leurs dieux accordent régulièrement des bénédictions à son peuple élu, sous la forme du sucre de lune, une substance originaire de la forêt de Tenmar dans le sud d'Elsweyr. Ce sucre a une grande variété d'utilisations, il est tour à tour un assaisonnement et un ingrédient magique, un moyen de communion avec les saintes lunes et une drogue dangereux et addictive. Le ''Khajiit'' l'interprète comme le "clair de lune cristallisé", pris dans l'eau de la [[Baie de Topal|mer de Topal]] et amené aux plantations de canne à sucre de la Tenmar par la force des marées jumelles. En prenant le sucre, le ''Khajiit'' estime qu'il consomme de petites portions de l'âme des dieux éternels. Ce qui les pousse dans des accès d'extase et d'abandon, et les rues des grandes villes d'Elsweyr sont pleines d'hommes-chats tremblants en proie à des crises de sucre. Un dérivé particulièrement dangereux du sucre de lune, connu sous le nom skooma, est souvent fumé sous forme brute à travers une pipe à eau par les plus pathétiques ''Khajiits'', ses victimes sont accros à vie, et constamment dans des états alternatifs d'euphorie et de léthargie. Néanmoins, le sucre de lune est une part quotidienne de la vie ''Khajiit'', et leur principal produit d'exportation du royaume. La nourriture d'Elsweyr est invariablement sucrée; bonbons, gâteaux, puddings, et viandes sucrées sont les bases de l'alimentation Khajiit, et les voyageurs d'Elsweyr sont mis en garde contre essayer la nourriture locale. Les humains, paraît-il, sont encore plus sensibles aux effets du sucre de lune que les hommes-chats eux-mêmes. | Les lunes jumelles de Tamriel sont inextricablement liées à la société ''Khajiit'', qui adorent leurs différentes phases, et la combinaison de ces phases, comme si elles étaient des dieux. Par conséquent, chaque "race" de ''Khajiit'' a sa propre divinité tutélaire. Auparavant, on croyait que cette pratique était juste un autre système de culte païen commun parmi les hommes-bêtes de Tamriel, mais des études comparatives récentes sur la religion ont prouvé que les dieux lunaires d'Elsweyr ne sont que les divinités du panthéon impérial ([[Stendarr]], [[Mara]], [[Kynareth]], etc .) déguisées. Des découvertes similaires ont révélé que les dro-m'Athra, ou esprits sombres d'Elsweyr, qui correspondent aux phases inverses de Masser et Secunda, sont les aspects des pouvoirs daedriques. Le ''Khajiit'' croit aussi que leurs dieux accordent régulièrement des bénédictions à son peuple élu, sous la forme du sucre de lune, une substance originaire de la forêt de Tenmar dans le sud d'Elsweyr. Ce sucre a une grande variété d'utilisations, il est tour à tour un assaisonnement et un ingrédient magique, un moyen de communion avec les saintes lunes et une drogue dangereux et addictive. Le ''Khajiit'' l'interprète comme le "clair de lune cristallisé", pris dans l'eau de la [[Baie de Topal|mer de Topal]] et amené aux plantations de canne à sucre de la Tenmar par la force des marées jumelles. En prenant le sucre, le ''Khajiit'' estime qu'il consomme de petites portions de l'âme des dieux éternels. Ce qui les pousse dans des accès d'extase et d'abandon, et les rues des grandes villes d'Elsweyr sont pleines d'hommes-chats tremblants en proie à des crises de sucre. Un dérivé particulièrement dangereux du sucre de lune, connu sous le nom skooma, est souvent fumé sous forme brute à travers une pipe à eau par les plus pathétiques ''Khajiits'', ses victimes sont accros à vie, et constamment dans des états alternatifs d'euphorie et de léthargie. Néanmoins, le sucre de lune est une part quotidienne de la vie ''Khajiit'', et leur principal produit d'exportation du royaume. La nourriture d'Elsweyr est invariablement sucrée; bonbons, gâteaux, puddings, et viandes sucrées sont les bases de l'alimentation Khajiit, et les voyageurs d'Elsweyr sont mis en garde contre essayer la nourriture locale. Les humains, paraît-il, sont encore plus sensibles aux effets du sucre de lune que les hommes-chats eux-mêmes. | ||
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<FONT SIZE=5>J</FONT>adis une partie du Premier [[Empire]] des [[Nordiques]], [[Morrowind]] est à présent la terre des [[Elfes Noirs]], dont les origines sont entourées de mystère comme les tempêtes de cendres qui recouvrent régulièrement leur patrie. Sauvages et fiers, les Elfes Noirs évitent tout contact avec le monde extérieur, même avec leurs frères du [[Val-Boisé]] et de l'[[Archipel de l'Automne]]. Le voyageur, lors du franchissement du col de Shadowgate, peut être pardonné de penser qu'il a laissé [[Tamriel]] et vient d’entrer dans un monde différent. Le ciel est régulièrement obscurci par de furieuses tempêtes de cendres vomies de l’énorme volcan de [[Vvardenfell]]. La flore et la faune familières de Tamriel est échangé contre des formes bizarres et tordues qui peuvent survivre aux chutes de cendres régulière. Des Elfes Noirs masqués et recouverts de longs manteaux s’occupent de troupeaux d'insectes géants. Un messager fait du bruit sur le dos d'une créature ressemblant à un crabe de vingt pieds de haut. Partout, des esclaves recroquevillés - [[Argonien]]s, [[Khajiit]]s, humains - se précipitent pour exécuter les ordres aboyés par leurs maîtres Elfes Noirs. | <FONT SIZE=5>J</FONT>adis une partie du Premier [[Empire]] des [[Nordiques]], [[Morrowind]] est à présent la terre des [[Elfes Noirs]], dont les origines sont entourées de mystère comme les tempêtes de cendres qui recouvrent régulièrement leur patrie. Sauvages et fiers, les Elfes Noirs évitent tout contact avec le monde extérieur, même avec leurs frères du [[Val-Boisé]] et de l'[[Archipel de l'Automne]]. Le voyageur, lors du franchissement du col de Shadowgate, peut être pardonné de penser qu'il a laissé [[Tamriel]] et vient d’entrer dans un monde différent. Le ciel est régulièrement obscurci par de furieuses tempêtes de cendres vomies de l’énorme volcan de [[Vvardenfell]]. La flore et la faune familières de Tamriel est échangé contre des formes bizarres et tordues qui peuvent survivre aux chutes de cendres régulière. Des Elfes Noirs masqués et recouverts de longs manteaux s’occupent de troupeaux d'insectes géants. Un messager fait du bruit sur le dos d'une créature ressemblant à un crabe de vingt pieds de haut. Partout, des esclaves recroquevillés - [[Argonien]]s, [[Khajiit]]s, humains - se précipitent pour exécuter les ordres aboyés par leurs maîtres Elfes Noirs. | ||
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|'''Le [[Tribunal]]'''<br>L’étrange religion païenne des Elfes Noirs mérite une attention spéciale. Ils adorent trois dieux connus sous le nom du "Tribunal", et croient que ces dieux marchent sur la terre et dirigent directement Morrowind. Pour un observateur extérieur, les prêtres du Tribunal semblent être le vrai pouvoir en Morrowind - ces Tribuns, si ils ont jamais existé, n'ont pas été vus depuis des siècles. Chaque Tribun, qui porte les noms barbares d’[[Almalexia]], [[Sotha Sil]], et [[Vivec|Vivek]], a une ville éponyme consacrée à son culte, et un palais/temple dans chaque ville où réside le dieu supposé. Les prêtres du culte Tribunal sont tout-puissants en Morrowind, des processions étranges de prêtres vêtus magnifiquement parcourent les terres, sélectionnant de nouveaux candidats pour servir le Tribunal, qui sont emmenés sans résistance et jamais revus. | |'''Le [[Tribunal]]'''<br>L’étrange religion païenne des Elfes Noirs mérite une attention spéciale. Ils adorent trois dieux connus sous le nom du "Tribunal", et croient que ces dieux marchent sur la terre et dirigent directement Morrowind. Pour un observateur extérieur, les prêtres du Tribunal semblent être le vrai pouvoir en Morrowind - ces Tribuns, si ils ont jamais existé, n'ont pas été vus depuis des siècles. Chaque Tribun, qui porte les noms barbares d’[[Almalexia]], [[Sotha Sil]], et [[Vivec|Vivek]], a une ville éponyme consacrée à son culte, et un palais/temple dans chaque ville où réside le dieu supposé. Les prêtres du culte Tribunal sont tout-puissants en Morrowind, des processions étranges de prêtres vêtus magnifiquement parcourent les terres, sélectionnant de nouveaux candidats pour servir le Tribunal, qui sont emmenés sans résistance et jamais revus. | ||
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− | <u>Ils se considèrent même supérieurs aux autres Elfes, qui, d’après eux ne sont que des spécimens efféminés et décadents de la pure race elfique.</u> | + | <u>Ils se considèrent même supérieurs aux autres Elfes, qui, d’après eux ne sont que des spécimens efféminés et décadents de la pure race elfique.</u> ''(Pour une fois je suis d'accord avec ce scribe. Le ton de ma visite a été fixé à la frontière, lorsque j'ai été interrogé par trois chap'thil fanfarons ~ m'appelant "mal élevé" comme si je ne connaissais pas le Dunmeri, et n’avaient même pas la courtoisie de m'appeler par mon nom complet. J'ai tenu ma langue, dans ces circonstances ~ je ne suis plus aussi jeune qu’auparavant, mon oncle. ~ Mais je savoure leur souffrance prochaine entre les mains des hommes méprisés. Malgré tout, je ne peux pas m'empêcher de penser qu’une saison sous la domination humaine tempérerait l'arrogance Dunmer d’une manière salutaire ~)'' Les plus anciennes traces humaines portant sur le sujet (qui restent notre meilleure source jusqu'à ce que les archives des [[Hauts Elfes]] soient ouvertes aux chercheurs impériaux) sont les sagas et les chroniques des Nordiques. Les Nordiques ont donné à la région le nom de Dunmereth puisque c’était la terre des Dunmers, mais dans les premiers âges, ils l’avaient appelé eux-mêmes [[Resdayn]] et le bibliothécaire impérial Elba Laskee retrace la fondation de la nation elfique Noire à plus de 3,500 ans avant notre ère. Morrowind n'a obtenu son nom moderne qu'après la première éruption de Vvardenfell (''voir l'encadré – Vvardenfell'') |
− | [[Image:GuidePocheV1-40.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-40.jpg|thumb|left|100px|''Mettant la tête sur la plus belle et proéminente armure de cérémonie de leur maître'']] |
La première fois que nous avons entendu parler des Elfes Noirs, ils étaient divisés en de nombreux petits clans, dont la moitié était en guerre avec l'autre à un moment donné. Les sagas nordiques parlent de guerriers elfes noirs s'engageant eux-mêmes auprès de tout chef Nordique qui entrait en guerre contre leurs ennemis de clan, une circonstance qui a sans doute facilité leur conquête par ces mêmes Nordiques. Les elfes noirs apparaissent dans les documents écrits en 1E416, pendant la guerre de Succession qui a détruit le Premier Empire des Nordiques: "Et voyant que les Nordiques étaient divisés et faibles, les Dunmers tinrent conseil entre eux et se réunirent dans leur lieu secret, et complotèrent contre les parents de [[Borgas]], et tout à coup se levèrent, et se jetèrent sur les Nordiques, et les chassèrent de la terre du Dunmereth avec une grande férocité". Ainsi prit fin le premier Empire des hommes, de la main des Elfes Noirs. Ce n'est qu'encore deux siècles plus tard que nous avons entendu parler du Tribunal pour la première fois, qui a peut-être surgi des ruines provoquées par la première éruption de Vvardenfell, qui a jeté des déchets au moins sur la moitié de Morrowind, et a conduit à un déplacement permanent de population vers la Deshaan, la vaste plaine du sud, qui descend progressivement vers les marais lugubres du [[Marais Noir]]. Quoi qu'il en soit, dans le cadre du culte Tribunal, les clans Elfes Noirs ont finalement été soudés en une seule nation, mais les rivalités de clans restèrent amères jusqu'à nos jours, et les clans ne coopèrent entre eux qu'avec répugnance. | La première fois que nous avons entendu parler des Elfes Noirs, ils étaient divisés en de nombreux petits clans, dont la moitié était en guerre avec l'autre à un moment donné. Les sagas nordiques parlent de guerriers elfes noirs s'engageant eux-mêmes auprès de tout chef Nordique qui entrait en guerre contre leurs ennemis de clan, une circonstance qui a sans doute facilité leur conquête par ces mêmes Nordiques. Les elfes noirs apparaissent dans les documents écrits en 1E416, pendant la guerre de Succession qui a détruit le Premier Empire des Nordiques: "Et voyant que les Nordiques étaient divisés et faibles, les Dunmers tinrent conseil entre eux et se réunirent dans leur lieu secret, et complotèrent contre les parents de [[Borgas]], et tout à coup se levèrent, et se jetèrent sur les Nordiques, et les chassèrent de la terre du Dunmereth avec une grande férocité". Ainsi prit fin le premier Empire des hommes, de la main des Elfes Noirs. Ce n'est qu'encore deux siècles plus tard que nous avons entendu parler du Tribunal pour la première fois, qui a peut-être surgi des ruines provoquées par la première éruption de Vvardenfell, qui a jeté des déchets au moins sur la moitié de Morrowind, et a conduit à un déplacement permanent de population vers la Deshaan, la vaste plaine du sud, qui descend progressivement vers les marais lugubres du [[Marais Noir]]. Quoi qu'il en soit, dans le cadre du culte Tribunal, les clans Elfes Noirs ont finalement été soudés en une seule nation, mais les rivalités de clans restèrent amères jusqu'à nos jours, et les clans ne coopèrent entre eux qu'avec répugnance. | ||
− | [[Image:GuidePocheV1-41.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-41.jpg|thumb|left|100px|''Un marchand de poussière Velothi quittant [[Gnisis|G'nisis]]'']] |
Cinq clans, appelés les [[Grandes Maisons]] - [[Indoril]], [[Rédoran]], [[Grande Maison Telvanni|Telvani]], [[Drès]], et [[Hlaalu]] - contrôlent maintenant entièrement la politique et le commerce de Morrowind, bien que dans les temps anciens, il semble y en avoir eu six. Chaque clan majeur est allié avec de nombreux sous-clans, dont la position est plus ou moins permanente, mais il n'est pas rare pour un sous-clan de changer d'allégeance. Dans les temps anciens, les clans menaient leurs querelles à de véritables guerres ouvertes. Cela a été interdit par le Tribunal, mais les clans s'engagent encore dans des luttes intestines sanglantes à travers l'unique institution de la [[Morag Tong]], la guilde des assassins officielle. Les clans l'engagent régulièrement pour éliminer leurs ennemis, et les assassins de la Morag Tong peuvent tuer leurs "cibles" en toute impunité, tant qu'ils se conforment aux obscures (mais strictes) règles de leur guilde. Un tel arrangement frappe le citoyen de l'Empire comme une barbarie bizarre, mais, comme pour beaucoup de choses du ténébreux Morrowind, semble bien adapté au tempérament sauvage des Elfes Noirs. | Cinq clans, appelés les [[Grandes Maisons]] - [[Indoril]], [[Rédoran]], [[Grande Maison Telvanni|Telvani]], [[Drès]], et [[Hlaalu]] - contrôlent maintenant entièrement la politique et le commerce de Morrowind, bien que dans les temps anciens, il semble y en avoir eu six. Chaque clan majeur est allié avec de nombreux sous-clans, dont la position est plus ou moins permanente, mais il n'est pas rare pour un sous-clan de changer d'allégeance. Dans les temps anciens, les clans menaient leurs querelles à de véritables guerres ouvertes. Cela a été interdit par le Tribunal, mais les clans s'engagent encore dans des luttes intestines sanglantes à travers l'unique institution de la [[Morag Tong]], la guilde des assassins officielle. Les clans l'engagent régulièrement pour éliminer leurs ennemis, et les assassins de la Morag Tong peuvent tuer leurs "cibles" en toute impunité, tant qu'ils se conforment aux obscures (mais strictes) règles de leur guilde. Un tel arrangement frappe le citoyen de l'Empire comme une barbarie bizarre, mais, comme pour beaucoup de choses du ténébreux Morrowind, semble bien adapté au tempérament sauvage des Elfes Noirs. | ||
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Le clan Indoril se réclame apparenté avec les trois Tribuns légendaires, ce qui explique sans doute la prééminence Indoril parmi les cinq clans. La capitale Indoril est [[Almalexia]], également la capitale de Morrowind lui-même, et le clergé du Tribunal (qui est semblable à la bureaucratie des gouvernements civils) est dominée par les Indoril et leurs sous-clans. Le clan Rédoran garde le flanc ouest de Morrowind, et sont connus comme les meilleurs guerriers parmi les Elfes Noirs. Le clan Telvani est le plus xénophobe d'une race xénophobe, évitant tout contact avec le monde extérieur, préférant s'occuper de troupeaux d'insectes géants au milieu des collines rocheuses et des îles de l'extrême Nord-Est. Le musc d'insecte Telvani est un parfum très prisé parmi les Elfes Noirs, et leurs insectes de monte dominent les prix les plus élevés sur les marchés d'Almalexia et de [[Narsis]]. Le clan Drès domine la partie sud de Morrowind, où la fertile plaine de Deshaan se confond avec les marais du Marais Noir. Les Drès sont les grands marchands d'esclaves et propriétaires de plantations de Morrowind. Des milliers de malheureux captifs, principalement Argoniens, mais également quelques ''khajiits'' et même des citoyens impériaux, traversent les infâmes enclos à esclaves de Larme, la capitale Drès, où la plupart trouvent une mort précoce dans les plantations qui entourent cette ville de mauvais augure. Le clan Hlaalu est le plus petit et le plus faible des cinq clans, s'accrochant au statut de Grande Maison dans leur ancienne capitale de Narsis. Ennemis traditionnels des Indorils, qui ont contrôlé les arcanes du gouvernement depuis 3000 ans, la résistance continue des Hlaalus doit inspirer un certain respect. Marchands et commerçants dans un pays qui méprise l'extérieur, les Hlaalus maintiennent néanmoins un commerce limité avec l'Empire, échangeant les robustes draperies impériales et le cognac de Cyrodiil contre les élégants bibelots produits par les artisans qualifiés de Morrowind. | Le clan Indoril se réclame apparenté avec les trois Tribuns légendaires, ce qui explique sans doute la prééminence Indoril parmi les cinq clans. La capitale Indoril est [[Almalexia]], également la capitale de Morrowind lui-même, et le clergé du Tribunal (qui est semblable à la bureaucratie des gouvernements civils) est dominée par les Indoril et leurs sous-clans. Le clan Rédoran garde le flanc ouest de Morrowind, et sont connus comme les meilleurs guerriers parmi les Elfes Noirs. Le clan Telvani est le plus xénophobe d'une race xénophobe, évitant tout contact avec le monde extérieur, préférant s'occuper de troupeaux d'insectes géants au milieu des collines rocheuses et des îles de l'extrême Nord-Est. Le musc d'insecte Telvani est un parfum très prisé parmi les Elfes Noirs, et leurs insectes de monte dominent les prix les plus élevés sur les marchés d'Almalexia et de [[Narsis]]. Le clan Drès domine la partie sud de Morrowind, où la fertile plaine de Deshaan se confond avec les marais du Marais Noir. Les Drès sont les grands marchands d'esclaves et propriétaires de plantations de Morrowind. Des milliers de malheureux captifs, principalement Argoniens, mais également quelques ''khajiits'' et même des citoyens impériaux, traversent les infâmes enclos à esclaves de Larme, la capitale Drès, où la plupart trouvent une mort précoce dans les plantations qui entourent cette ville de mauvais augure. Le clan Hlaalu est le plus petit et le plus faible des cinq clans, s'accrochant au statut de Grande Maison dans leur ancienne capitale de Narsis. Ennemis traditionnels des Indorils, qui ont contrôlé les arcanes du gouvernement depuis 3000 ans, la résistance continue des Hlaalus doit inspirer un certain respect. Marchands et commerçants dans un pays qui méprise l'extérieur, les Hlaalus maintiennent néanmoins un commerce limité avec l'Empire, échangeant les robustes draperies impériales et le cognac de Cyrodiil contre les élégants bibelots produits par les artisans qualifiés de Morrowind. | ||
− | Les guerriers Elfes Noirs utilisent une armure merveilleusement légère fabriquée à partir de la carapace des insectes, recouverte d'un manteau finement tissé en soie d'araignée, enveloppé plusieurs fois autour du torse. Un turban protège la tête et le visage de la cendre omniprésente, avec des lunettes de résine transparente; un pantalon large et des bottes complètent la panoplie. Bien que cela soit d'un aspect bizarre, le voyageur pourra comprendre l'utilité de ces vêtements la première fois qu'il sera pris dans l'une de ces fréquentes tempêtes de cendres sans une telle protection. À l'intérieur, les Elfes Noirs se débarrassent de ces accoutrements, et se prélassent dans une variété de tissus chamarrés, les ceintures ornées de symboles claniques sont communes, alors que les lourds costumes de cérémonie fabriqués à partir de différentes parties d'insectes géants font la fierté de ceux de plus haut rang. <br> | + | Les guerriers Elfes Noirs utilisent une armure merveilleusement légère fabriquée à partir de la carapace des insectes, recouverte d'un manteau finement tissé en soie d'araignée, enveloppé plusieurs fois autour du torse. Un turban protège la tête et le visage de la cendre omniprésente, avec des lunettes de résine transparente; un pantalon large et des bottes complètent la panoplie. Bien que cela soit d'un aspect bizarre, le voyageur pourra comprendre l'utilité de ces vêtements la première fois qu'il sera pris dans l'une de ces fréquentes tempêtes de cendres sans une telle protection. À l'intérieur, les Elfes Noirs se débarrassent de ces accoutrements, et se prélassent dans une variété de tissus chamarrés, les ceintures ornées de symboles claniques sont communes, alors que les lourds costumes de cérémonie fabriqués à partir de différentes parties d'insectes géants font la fierté de ceux de plus haut rang. <br>''Mon oncle, quel est le dernier enregistrement confirmé du Tribunal ? Mon tuteur a toujours répondu à mes questions sur leur sort par "Toutes les divinités persistent". Ce pourrait-il que Septim soit l'étranger prophétisé par le culte de [[Lorkhan]] ? Tous les signes indiquent que la puissance du Tribunal continue, bien qu'elle soit dormante ~'' |
<big>Lieux d'Intérêt :</big> | <big>Lieux d'Intérêt :</big> | ||
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− | + | ''Septim est inexplicablement dans des artefacts dwemers - pourquoi ? D'utiles moyens militaires, c'est vrai, mais il n'y a aucune preuve que les Dwemers avaient plus de connaissances de la résistance magique ~ les machines de guerre dwemers en notre possession fournissent un peu plus de protection que la transformation standard et les effets de champ de notre meilleure métallurgie ~ Qu'avons-nous dans les archives sur les Dwemers de Resdayn ? Il se peut que les mécanistes aient pu grandement avancer avec l'aide des Dunmers dans les années précédant Vvardenfell ~'' | |
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<center><FONT SIZE=7>Les Régions Sauvages</FONT></center> | <center><FONT SIZE=7>Les Régions Sauvages</FONT></center> | ||
− | [[Image:GuidePocheV1-44.jpg|thumb|left|100px | + | [[Image:GuidePocheV1-44.jpg|thumb|left|100px|''Un esclavagiste Dunmeri de la Maison Drès ~<br>près de la frontière argonienne ~'']] |
{| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | {| class="wikitable" align=right style="border:5px double black; width:40%; margin: 20px 0px 20px 20px;" | ||
|''Recueillis auprès des notes de Bendu Olo, Roi Occidental d'Anvil et Baron-Amiral de la Marine de Tous les Drapeaux, et Commandant de la Prompte Justice contre la Folie de Thras.''<br><br>'''Cycle de Vie:'''<br>Juvénile: Dégoutants petits vers amorphes.<br>Adolescent: Souple, sorte de pieuvre spongieuse qui ne peut pas sortir de l'eau.<br>Adulte: Pas de limite à l'âge ou la taille. Les individus observés sur les terres de Tamriel avaient tendance à être de vieux et corpulents adultes; l'avidité est un trait de caractère commun chez ces individus et ils excellent en tant que marchands et dans les entreprises de contrebande. Les jeunes adultes manquent des essentielles compétences de survie et on les voit rarement sur la terre ferme. Les plus vieux s'effondrent sous leur propre poids à moins d'être soutenus par l'eau. <br><br>'''Dons:'''<br>Mémoire parfaite. Ils ne peuvent ni lire ni écrire mais se souviennent de tout ce qu'ils voient et entendent.<br>Adepte de la magie: tous les Sloads qui voyagent connaissent le sort Rappel a un haut degré de compétence et l'utilise souvent comme mode de voyage par défaut. Il fournit également une excellente défense; ils se téléportent instinctivement en cas de danger. Nous devons faire attention !<br><br>'''Handicaps:'''<br>Faible capacité de préhension et utilisation d'outils. [Les Sloads adaptent lentement leur tégument pour se conformer aux surfaces et objets, permettant de ramasser des choses ou de monter dessus comme de dégoutantes limaces.] Lent ! Ils pensent très vite, mais jamais assez pour convenir à leur personnalité réfléchie et mesurée. Ils se déplacent lentement et agissent lentement. Il leur faut beaucoup de temps pour prendre des décisions. Ils peuvent répondre rapidement aux questions s'ils le décident... ce qu'ils font rarement.<br>Prudent. Ils n'ont pas de mot dans leur langue pour l'aventure. Le plus proche équivalent signifie 'désastre tragique'. Tous leurs héros mythiques sont des individus qui se sont assis et ont réfléchi pendant des années et des années, consultant précautionneusement de sage Sloads, avant de finir par agir - toujours délibérément, toujours avec succès. Tous leurs bandits mythiques agissent rapidement et échoue à chaque fois.<br>Moralement répugnant: chaque individu Sload rencontré était cupide, sans pitié, athée, comploteur et n'aimant que lui-même. Ils ne semblent pas faire l'expérience ou montrer la moindre émotion familière humaine, bien qu'ils soient d'habiles diplomates et acteurs, et produisent de grossières et exagérées parodies du comportement humain [rires aux blagues douteuses, pleurs aux malheurs apparents, intenses tirades contre la folie ou l'inaptitude]. Ils n'ont aucun remords à l'encontre du blasphème, du vol, de la torture, du kidnapping, du meurtre ou du génocide. Ils enfreignent la loi chaque fois qu'ils estiment que c'est dans leur intérêt. Ils ne perçoivent pas l'honneur de l'amitié ou la loyauté selon les termes humains, à l'exception d'une joyeuse affinité pour ceux qui les ont battu ou trompé. La forme adulte ne semble pas se reproduire et ne montre aucun intérêt quand au sort de sa progéniture. | |''Recueillis auprès des notes de Bendu Olo, Roi Occidental d'Anvil et Baron-Amiral de la Marine de Tous les Drapeaux, et Commandant de la Prompte Justice contre la Folie de Thras.''<br><br>'''Cycle de Vie:'''<br>Juvénile: Dégoutants petits vers amorphes.<br>Adolescent: Souple, sorte de pieuvre spongieuse qui ne peut pas sortir de l'eau.<br>Adulte: Pas de limite à l'âge ou la taille. Les individus observés sur les terres de Tamriel avaient tendance à être de vieux et corpulents adultes; l'avidité est un trait de caractère commun chez ces individus et ils excellent en tant que marchands et dans les entreprises de contrebande. Les jeunes adultes manquent des essentielles compétences de survie et on les voit rarement sur la terre ferme. Les plus vieux s'effondrent sous leur propre poids à moins d'être soutenus par l'eau. <br><br>'''Dons:'''<br>Mémoire parfaite. Ils ne peuvent ni lire ni écrire mais se souviennent de tout ce qu'ils voient et entendent.<br>Adepte de la magie: tous les Sloads qui voyagent connaissent le sort Rappel a un haut degré de compétence et l'utilise souvent comme mode de voyage par défaut. Il fournit également une excellente défense; ils se téléportent instinctivement en cas de danger. Nous devons faire attention !<br><br>'''Handicaps:'''<br>Faible capacité de préhension et utilisation d'outils. [Les Sloads adaptent lentement leur tégument pour se conformer aux surfaces et objets, permettant de ramasser des choses ou de monter dessus comme de dégoutantes limaces.] Lent ! Ils pensent très vite, mais jamais assez pour convenir à leur personnalité réfléchie et mesurée. Ils se déplacent lentement et agissent lentement. Il leur faut beaucoup de temps pour prendre des décisions. Ils peuvent répondre rapidement aux questions s'ils le décident... ce qu'ils font rarement.<br>Prudent. Ils n'ont pas de mot dans leur langue pour l'aventure. Le plus proche équivalent signifie 'désastre tragique'. Tous leurs héros mythiques sont des individus qui se sont assis et ont réfléchi pendant des années et des années, consultant précautionneusement de sage Sloads, avant de finir par agir - toujours délibérément, toujours avec succès. Tous leurs bandits mythiques agissent rapidement et échoue à chaque fois.<br>Moralement répugnant: chaque individu Sload rencontré était cupide, sans pitié, athée, comploteur et n'aimant que lui-même. Ils ne semblent pas faire l'expérience ou montrer la moindre émotion familière humaine, bien qu'ils soient d'habiles diplomates et acteurs, et produisent de grossières et exagérées parodies du comportement humain [rires aux blagues douteuses, pleurs aux malheurs apparents, intenses tirades contre la folie ou l'inaptitude]. Ils n'ont aucun remords à l'encontre du blasphème, du vol, de la torture, du kidnapping, du meurtre ou du génocide. Ils enfreignent la loi chaque fois qu'ils estiment que c'est dans leur intérêt. Ils ne perçoivent pas l'honneur de l'amitié ou la loyauté selon les termes humains, à l'exception d'une joyeuse affinité pour ceux qui les ont battu ou trompé. La forme adulte ne semble pas se reproduire et ne montre aucun intérêt quand au sort de sa progéniture. | ||
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'''Argonie''' | '''Argonie''' | ||
− | Ces vastes marais ont fait partie du Second Empire, qui en 1E 2837, s'en est approprié une large portion pour créer la Province Impériale du [[Marais Noir]]. La plupart des hommes continuent de nommer ainsi cette région, mais <u>les elfes l'appellent Argonie, d'après quelqu'ancien champ de bataille où nombre de leur ancêtres tombèrent.</u> | + | Ces vastes marais ont fait partie du Second Empire, qui en 1E 2837, s'en est approprié une large portion pour créer la Province Impériale du [[Marais Noir]]. La plupart des hommes continuent de nommer ainsi cette région, mais <u>les elfes l'appellent Argonie, d'après quelqu'ancien champ de bataille où nombre de leur ancêtres tombèrent.</u> ''(Quelqu'un du Thalmor sait de quoi parlent ces humains ?)'' Ainsi, les natifs de ces marais, une population de tribus animales "d'hommes-lézards", devinrent dans le langage courant, les Argoniens. |
Les Argoniens sont rarement vus en dehors de leurs terres natales, à l'exception d'une espèce relativement intelligente nommée ''les hists''. Les individus de cette espèce sont repoussants, mais suffisamment paisibles pour être tolérés dans les royaumes humains, et peuvent être trouvés aussi loin du Marais Noir que peut l'être Lenclume. Le reste des Argoniens sont primitifs, reclus, et pratiquent des rituels païens du culte de la nature qui nécessite la proximité d'une espèce particulière d'arbres à spores, qui ne poussent que dans l'intérieur de leurs marécages natifs. | Les Argoniens sont rarement vus en dehors de leurs terres natales, à l'exception d'une espèce relativement intelligente nommée ''les hists''. Les individus de cette espèce sont repoussants, mais suffisamment paisibles pour être tolérés dans les royaumes humains, et peuvent être trouvés aussi loin du Marais Noir que peut l'être Lenclume. Le reste des Argoniens sont primitifs, reclus, et pratiquent des rituels païens du culte de la nature qui nécessite la proximité d'une espèce particulière d'arbres à spores, qui ne poussent que dans l'intérieur de leurs marécages natifs. | ||
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− | <center> | + | <center>''Un vigile Argonien ~<br>Oncle, vous souvenez-vous de la Guerre avec ces arbres ?'</center> |
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[[Catégorie:Livres|Guide de poche de l'Empire 1]] | [[Catégorie:Livres|Guide de poche de l'Empire 1]] | ||
[[Catégorie:Livre : Vie pratique|Guide de poche de l'Empire 1]] | [[Catégorie:Livre : Vie pratique|Guide de poche de l'Empire 1]] | ||
[[Catégorie:Livre : Histoire et Biographies|Guide de poche de l'Empire 1]] | [[Catégorie:Livre : Histoire et Biographies|Guide de poche de l'Empire 1]] |
Version du 4 avril 2014 à 16:32
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Média d'origine : Manuel de TES A : Redguard en version américaine Commentaire : Ce livre est proposée en version étendue, il contient plusieurs paragraphes supplémentaires provenant d'une version de travail de Michael Kirkbride ainsi que quelques illustrations supplémentaires elles aussi mises à disposition par Michael Kirkbride à postériori.
Ce livre est annoté par "YR", un elfe transmettant le présent guide à son oncle accompagné de la lettre suivante. Les annotations sont écrites comme ceci : "Mot commenté (Commentaire associé de YR)". Tout texte écrit de "cette manière" est également de YR. De même les crayonnés sont dessinés par YR. Dans ce texte on peut lire plusieurs fois "ÈC" ou "ère courante", Il s'agit de la seconde ère. Par la Société Géographique Impériale, 2E864
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