Yokuda

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Yokuda est un continent[1][2] situé à l'ouest de Tamriel[3], au-delà de l'Océan Elthérique. C'est la terre d'origine des Rougegardes. Suite à un cataclysme, la majeure partie du continent disparait sous les eaux[4].

Géographie

Yokuda après le cataclysme

Yokuda est ravagée par un raz-de-marée terrible survenu vers 1E 792. Il n'en reste depuis lors qu'un vaste archipel d'une quinzaine d'îles (sans compter les innombrables îlots), baignées par la Mer des Perles; l'île principale est Akos Kasaz[5].

Il est à noter que les cartes les plus récentes de Yokuda datent de la Deuxième Ère.

À cause du cataclysme, peu de choses sont connues de l'antique géographie du continent. Néanmoins, il semblerait que des veines volcaniques comportant des minerais précieux parcouraient les collines de la région[6].

Histoire

Il n'est pas possible de dresser un historique précis de l'Histoire de Yokuda car il n'existe aucune archive de l'époque concernant le continent, étant donné que lorsque le continent a été ravagé, ce sont des familles paniquées, affamées, malades et dont la plupart des biens ont été détruits qui ont dû fuir. Elles ne se sont donc pas embarrassées de parchemins superflus si tant est qu'il leur en restait.
Un bref panorama des derniers siècles du continent est néanmoins réalisable.

Yokuda abrite les ancêtres des Rougegardes[7], les Elfes Gauchers[8] et probablement des Orques. Ces peuples vivent visiblement dans un vaste désert[9].

On pense que le système politique humain de Yokuda est de type impérial.
Vers 1E 376, soit environ quatre mille ans avant la Crise d'Oblivion, l'unité et le pouvoir de l'Empire se seraient dégradés et le pays aurait sombré dans une période de guerre civile et d'anarchie entre seigneurs locaux, moines-guerriers et brigands luttant pour le pouvoir et les territoires. Cette guerre continue aurait duré trois siècles[10].

Au début du sixième siècle de la première ère, une tribu rougegarde fuit l'île d'Akos Kasaz, sentant ses traditions menacées. Ils traversent la mer jusqu'au Val de Cornargent, près de Taillemont en Fendretour et s'y établissent, formant le peuple des Hommes-chevaux[11].

En l'an 1E 609, un dictateur militaire, un certain Mansel Sesnit, accède au pouvoir. Surnommé Elden Yokeda, cet homme à la poigne de fer réunifie Yokuda en à peine huit années. Cela se fait pourtant au prix de terribles famines et d'immenses déplacements de population. Mansel Sesnit se fait finalement assassiner, mais Randic Torn, son successeur, continue son œuvre. Il vit quant à lui jusqu'à un âge canonique, mais lorsqu'il décède à son tour, en 1E 737, Yokuda sombre une nouvelle fois dans le chaos.

Une nouvelle guerre civile ne tarde pas à éclater, encore plus meurtrière que la précédente. C'est alors qu'advient la plus terrible des catastrophes : un mauvais usage de la Voie de l’Épée Spirituelle aurait eu des répercussions à peine imaginables[12]. On qualifie parfois la disparition du continent de "suicide". Dans les environs de l'année 1E 792, un tsunami gigantesque déferle en effet sur Yokuda[13], recouvrant les plaines et noyant les cités, ne laissant derrière lui qu'une dizaine d'îles, des cités en ruines, et une population décimée.

La majorité des rescapés émigre alors vers Tamriel à partir de l'année 1E 808 dans ce que l'on nomme la Ra-Gada, la vague guerrière[14].

Les iles du désormais archipel Yokuda semblent toujours habitées. À la fin de la Troisième Ère, Yokuda entretient des voies commerciales avec les ports de l'Ouest de Tamriel, notamment celui d'Anvil.

Les bateaux partent du port d'Anvil vers les ports d'escale de Lenclume, l'archipel de l'Automne, Yokuda et les Îles de l'ouest.— Ulfgar Œil-brumeux, 3E 433

Notes et références