Bosmer

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Bosmers Adamowicz Skyrim.png

Les Bosmers sont des elfes originaires de la province de Val-Boisé, une province boisée du sud-ouest de Tamriel[1]. Dans l'Empire, ils sont souvent appelés elfes des bois. Mais ils se donnent le nom de bosmer[2] ou de Boiche[3]. Les bosmers ont rejetés les traditions rigides et formelles de la haute culture Aldmeri, préférant une existence plus romantique et simple en harmonie avec la terre, sa beauté et ses créatures sauvages.

Origine

Une bosmer

L'origine des bosmer est perdue dans les légendes. Certains parlent du suint, l'informe qui change de forme qu'ils étaient avant le Pacte vert avec Y'ffre[4]. Des légendes plus obscures suggèrent également que les bosmers n'ont pas tous accepté le Pacte vert. Certains souhaitaient rester en tant que suint, pour conserver leurs capacités de changement de forme. Cependant, ces dissidents ont apparemment été vaincus par les autres bosmers, et en guise de punition, ces Brise-serments ont été enterrés au suint[5]. Certaines sources suggèrent que les premiers bosmers étaient connus pour se marier avec des humains[6].

Caractéristiques

Ils sont relativement agiles et rapides par rapport à leurs cousins Altmeri plus "civilisés" (qui considèrent souvent les bosmers comme indisciplinés et naïfs). Leur agilité les rend bien adaptés comme éclaireurs et voleurs[7]. Cependant, ils sont aussi des gens vifs d'esprit, et beaucoup poursuivent des carrières réussies dans des activités universitaires ou commerciales[8][9][10]. Les bosmers vivent deux à trois fois plus longtemps que les humains; un bosmer de 200 ans étant considéré comme vieux et un bosmer de 300 ans étant considéré comme très, très vieux[11]. Bien qu'ils soient considérés comme moins influents que certains de leurs frères elfes, les bosmers sont également relativement enclins à produire une progéniture. En conséquence, ils sont plus nombreux que tous les autres Mer sur Tamriel[12].

Ils sont considérés comme les meilleurs archers de tout Tamriel, on dit même qu'ils ont inventé l'arc[13][14][15][16]. Ils possèdent de nombreuses capacités naturelles et uniques. Ils peuvent notamment commander des créatures simples d'esprit et ont une capacité presque caméléon de se cacher dans les zones boisées[17][18]. Beaucoup dans les forêts de Val-Boisé suivent les principes du Pacte vert. Ils sont religieusement carnivores et cannibales, et ne nuisent pas à la végétation de Val-Boisé, bien qu'ils ne soient pas opposés à l'utilisation de produits en bois ou dérivés de plantes créés par d'autres[9][19][17].

La Traque Sauvage

Représentation d'une Traque Sauvage

La Traque Sauvage, parfois appelée également Chasse Sauvage ou Meute Sauvage, est le résultat d'un pouvoir ancestral possédé par les bosmers de Val-Boisé et ne doit pas être confondue avec la Chasse Sauvage des plans daedriques.

Selon la religion bosmer, à l'aube des temps, les mortels n'ont pas d'apparence définie, et se métamorphosent sans répit. Y'ffre, le Dieu de la Forêt, prend alors la forme des Os de la terre, et les lois de la nature sont ainsi fixées; ceci permet aux créatures mortelles de stabiliser leur propre forme. Mais les bosmers gardent en eux la trace de ce temps ancien où le Chaos régnait, et sont encore capable par un rituel de se changer en des créatures terrifiantes, des bêtes féroces, des démons de la forêt, des animaux-dieux[20]. Lorsque des groupes de bosmers se transforment ainsi, ils deviennent une meute sauvage, lançant une Traque Sauvage inarrêtable et impitoyable : ils dévorent et détruisent tout sur leur passage, avant de s'entre-dévorer dans un délire furieux. La Traque sauvage est quelque chose d'un peu honteux pour les bosmers et, bien qu'elle s'apparente à une sorte de justice divine servant à repousser ou châtier les ennemis, ils renâclent à en parler - d'autant que la transformation est absolument irréversible. La légende bosmer dit que tous les monstres dans la Nature proviennent d'anciennes Traques Sauvages[17].

L'histoire garde la marque de Traques Sauvages de grande envergure, impliquant des milliers d'individus : c'est le cas en 1E 369 lorsque les bosmers veulent punir le roi nordique de Fortdhiver Borgas[21], qui s'est converti aux doctrines Alessiennes de Marukh et se prépare à envahir Val-Boisé depuis Cyrodiil[22]. Deux de ces monstres survivent et reviennent hanter Val-Boisé au moins jusqu'à la fin de l'ère deuxième : Willy le Mordu pour hanter le Silvenar grove' et le roi Mort Loup-Cerf la Marche de Lynpan[17][23]. Il y eut probablement une Traque Sauvage au dernier siècle de l'Ère Deuxième[22]. On rapporte également une Traque Sauvage à Vindisi durant la Guerre de Cinq Ans[24].

Société

Éclaireuse tireuse d'élite bosmer

Les bosmers se sont toujours tenus prêts à se défendre contre les agressions, et l'ont fait à maintes reprises[25]. Ils comptent souvent sur leurs compétences de vie en foret pour utiliser les tactiques de guérilla[17]. Cependant, les bosmers semblent être la plus pacifiste de toutes les races modernes sur Tamriel, car ils n'ont jamais déclenché de guerre avec d'autres nations (conduisant certaines cultures plus militantes à les critiquer comme des lâches)[26]. Ils n'ont jamais trouvé d'allié éprouvé dans aucune autre nation de Tamriel. La méfiance a été engendrée par le cannibalisme rituel qu'ils pratiquent notamment sur leurs ennemis[27], et il leur est souvent difficile d'ajuster leur mode de vie aux attentes des autres races et cultures. Néanmoins, les bosmers dépendent fortement de bonnes relations et du commerce avec les autres races, car le Pacte vert les oblige à importer le bois nécessaire pour fabriquer leurs maisons, leurs flèches et d'autres instruments en bois[1][17][28]. Lorsqu'ils sont en désaccord avec la Colovie ou d'autres alliés commerciaux, ils utilisent le piratage ou le banditisme pour obtenir ce dont ils ont besoin[17]. Ils ont tenté d'accueillir d'autres races à Val-Boisé tout au long de l'histoire, bien que beaucoup se soient méfiés des empiétements des étrangers dans leur maison[29]. Il est également courant chez les bosmers de portée des bois décoratifs sur leur front, bien que rarement, des individus avec de vrais bois cultivés par magie puissent également être rencontrés[30][31].

Les bosmers apprécient grandement la diversité. Leur respect pour les multiples facettes de la vie est inhérent à bon nombre de leurs vieux dictons, comme "Le miracle d'un homme est l'accident d'un autre". Les autres races sont généralement bien accueillies dans la plupart de Val-Boisé, bien que la plupart des étrangers restent dans les grandes villes[17][22][32]. Les voyageurs sont encouragés à faire attention lorsqu'ils absorbent des boissons à base de lait fermenté qui sont populaire parmi les Bosmers, car les non-bosmers peuvent avoir des réactions indésirables[33].

Pacte Vert

Article détaillé : Pacte vert.

Le Pacte vert parfois appelé Traité des Feuillages[34] est un marché passé entre Y'ffre[35], l’une des principales divinités de Val-Boisé, et les ancêtres des Bosmers.

Selon les légendes bosmeri, à la naissance de leur race, la terre et les plantes n’avaient pas de forme constante et les Elfes des bois en devenir changeaient de forme perpétuellement. Cet état était nommé Suint[4]. Y'ffre donna forme et ordre au Suint et permit à ceux qui avaient accepté le Pacte d’être maîtres de leur destinée. Les bosmers qui avaient rejeté le Pacte se retrouvèrent maudits. On prit la vie à leurs formes en perpétuel changement puis on les jeta dans les grandes fosses à goudron de l'Ouze, où ils sombrèrent dans un sommeil éternel[36].

Outre la fin du Suint, Y'ffre offrit sa protection et donna la possibilité aux Elfes des bois de façonner la nature, appelée aussi le Vert, pour qu’elle satisfasse leurs besoins et leur fournisse abri. Contre ces dons, les bosmers ne devraient ni nuire à la forêt, ni cultiver, ni manger de végétaux, seulement de la viande ; cependant certains bosmers ne sont pas contre le fait de manger un fruit s’il est tombé de son arbre, à condition d’en rependre les graines. Le peuple de la sève ne devra pas non plus changer de forme, et devra manger les cadavres de ses ennemis pour qu’ils ne pourrissent pas[35]. Tout bosmer qui enfreindrait les règles du Pacte serait destiné à retourner à l’informité du Suint et à être oublié par l’histoire que narre Y'ffre.

Vie en Val-Boisé

Ville bosmer

Bien que les bosmers se soient unis pour la première fois sous la dynastie Camoran, cette forme de gouvernance a été qualifiée d'hégémonie lâche[37]. Il y a en fait de nombreux dirigeants dans Val-Boisé qui exercent divers degrés d'autorité, tels que les Silvenar[38]. Leur territoire a parfois été désigné sous le nom de «Nations de Val-Boisé»[17], peut-être en raison de l'autonomie pratiquée par divers dirigeants[37].

Les bosmers se sont adaptés à la vie dans le vert de nombreuses manières ingénieuses. Par exemple, dans la chaleur et l'humidité de Val-Boisé, l'encre Altmeri refuse de sécher. Il est toujours prisé, cependant, car il est parfait pour écrire des messages temporaires sur certains types de pierres poreuses trouvées dans le vert. Mais pour écrire des mots de façon permanente, les bosmers utilisent une encre qui peut sécher même si un parchemin est immergé dans l'eau. L'encre qui brille faiblement dans l'obscurité, parfaite pour écrire dans l'ombre de la forêt, est également répandue. L'écriture sur une feuille ou une pierre plate est courante en Val-Boisé, et souvent préférable dans un endroit où le papier est rare[39]. Ils ont également trouvé des moyens de dissuader et d'éradiquer les infestations de vargrison[40]. Bien qu'ils s'abstiennent de fumer des plantes, beaucoup aiment fumer des insectes dans des tuyaux en os[12][17]. Trouver de la lumière sans recourir au danger d'incendie est un problème sur le sol forestier perpétuellement ombragé, mais à mesure que les lunes se lèvent, un éclairage supplémentaire est fourni par des lichens lumineux, des moisissures et des excroissances fongiques à la base des chênes. Plus haut, les fleurs nocturnes se nourrissent des chênes verts, attirant des flammouches, dont les ruches éclairent les plates-formes des branches[34].

Les Bosmers partagent Val-Boisé avec les Imgas et les orques des bois, ainsi que les nombreuses bêtes de la forêt, y compris les Centaures[17][41]. Ils ont une longue histoire d'accueil de ceux qui cherchent refuge en Val-Boisé[7]. Ils ont accepté des esclaves fuyant les Ayléides, puis des Ayléides fuyant les esclaves, sans montrer de favoris. À l'époque de la guerre des Alliances, ils ont également accueilli librement les réfugiés argoniens qui avaient quitté leur patrie pour protester contre la formation du Pacte de Cœurébène[42]. De nombreux étrangers visitent Falinesti à un moment donné, la merveilleuse ville itinérante des Bosmers[22]. Les loyautés culturelles ont eu tendance à diviser les Bosmers, comme la rivalité entre les Sèvenoires et les Camorans, et le schisme entre les adeptes du Pacte vert et les "mangeurs de salade" qui n'hésitent pas à briser les principes du Pacte[29].

Dirigeants et conseillers

Voir les différents articles pour plus de détails

  • Monarque Nature : Le Monarque Nature est un dieu vivant bosmeri surtout vénéré au sud-ouest du Val Boisé dans la région de Prasin[43].
  • Silvenar : Le silvenar est l'incarnation de l'essence spirituelle de l'ensemble des bosmers. Il est également le dirigeant de la ville éponyme de Silvenar. Comme sa compagne la Dame Verte, le Silvenar est originellement un mortel choisi par la volonté d'Y'ffre pour endosser cette responsabilité.
  • Dame Verte : La Dame Verte est l'incarnation de la force physique de chaque Bosmer. Comme son compagnon le Silvenar, la Dame Verte est originellement un mortel choisi par la volonté d'Y'ffre pour endosser cette responsabilité[38].
  • Trameur : Les trameurs sont des prêtres et des historiens bosmer, qui enregistrent l'histoire de leur peuple - passée, présente et même future[44]. Principalement associé à Y'ffre, conteur et roi des dieux du panthéon Bosmeri, les trameurs peuvent servir d'autres dieux dans leur quête de connaissances historiques[45]. Ils cherchent à conserver toute l’histoire, la culture et les lois Bosmer, généralement sous forme d’histoires ou de métaphores, ce qui peut être difficile à comprendre[46].

Art et architecture

Un intérieur d'une cosse

Le Pacte vert a eu un impact énorme sur les œuvres d'art bosmériennes. Leurs murs sont souvent décorés de crânes et d'os[47]. Cela oblige leurs architectes à prendre grand soin de leur travail, renforçant apparemment leur savoir-faire. À l'intérieur des creux des arbres et des résidences, les peaux sont étendues sur des ossatures pour former des cloisons. Les maisons en bois traditionnelles se trouvent à proximité des rivières et de la côte, où le bois importé est facile à trouver et bon marché à l'achat. Plus de ces types de bâtiments peuvent être trouvés sur le sol forestier de villes comme Faneracine ou Silvenar, généralement pour abriter des étrangers comme les Altmers, mais les villes de bosmer sont plus connues pour les nombreuses maisons dispersées dans la canopée des arbres[34].

De nombreuses "villes arboricoles" favorisent une vie parmi les arbres. Des sentiers de vignes épaisses et vivantes ancrent des dizaines de plates-formes qui transportent des marchandises et des personnes parmi les chênes verts. Ces plates-formes sont hissées par des travailleurs puissants, souvent étrangers. L'os, la résine et le tendon sont utilisés par le bosmer de multiples façons, y compris pour la conception de ponts. Un marché secondaire de ces déchets permet aux arboriculteurs de recycler leurs déchets animaux en les jetant simplement au sol, où ils sont récupérés et retravaillés en une variété d'articles[34]. Ce qui n'est pas récupéré est absorbé par les racines des arbres et utilisé pour maintenir le peuplement en bonne santé. Ces villes sont cultivées par les bosmers, qui utilisent des rituels de discours ou de chanson pour faire pousser des villages entiers en quelques jours seulement[48][49]. Cette magie peut également être utilisée pour façonner des objets en bois, sans doute sans violer le Pacte vert. Dans le sous-sol, les arbres partagent un système racinaire commun qui fournit de la sève chaude dans chaque hutte pour les garder au chaud[48].

Comme les Nordiques, les bosmers s'appuient fortement sur des motifs naturels stylisés et souvent imbriqués dans leur architecture, leur artisanat et leurs vêtements. Cependant, tandis que les Nordiques mettent l'accent sur les animaux, les motifs bosmériens sont principalement floraux[50]. Puisque les bosmers croient que la forme d'une espèce est un cadeau sacré de Y'ffre, chaque espèce est représentée par un motif idéal particulier qui représente la forme en ur que Y'ffre lui a donnée. Ainsi, alors qu'il existe une grande pléthore de dessins dans les œuvres d'art bosmeri, il y a très peu de place pour la variation de ces dessins. Les détails apparemment sans importance sont rigoureusement examinés, et ceux qui s'écartent de la norme sont considérés comme tout simplement "faux"[12].

Armes

Représentations de crâne et de décorations en os de Bosmeri

En raison des interdictions du Pacte vert, les forges sont rares à Val-Boisé et les armes métalliques n'ont jamais été répandues parmi les bosmers. Ils utilisent généralement des clubs d'os, ou bien des haches et des lances avec des lames de pierre ou d'obsidienne. Leurs arcs en corne composite sont sans doute les plus beaux de Tamriel. Dans les villes côtières, les armes métalliques importées sont plus courantes et la tutelle Altmeri dans ces zones a profité à de nombreux escrimeurs bosmériens. Cependant, les maîtres d'armes altmers qui décrivent leur système de combat à l'épée comme le "vrai conflit", comme ils appellent leur système d'escrime, refusent généralement d'adapter leurs techniques aux besoins de leurs cousins ​​plus courts, et les élèves de bosmer sont généralement moins attentifs aux points philosophiques les plus fins des leçons, ainsi, l'expérience s'est souvent avérée mutuellement exaspérante[51].

À l'âge de quatorze ans, les jeunes bosmers sont généralement assez compétents avec l'arc pour accompagner les parties de chasse. Les archers à longue distance sont connus sous le nom de Jaqspurs[51][52]. C'est leur style de tirage, "arracher et relâcher en un seul mouvement continu", qui a rendu le bosmer célèbre comme archers. Leurs arcs traditionnels sont fabriqués à partir de corne et de tendon. Les cordes sont également faites de tendon. Les flèches bosmériennes sont sculptées dans des os et empennées de plumes de diverses espèces d'oiseaux[51].

Guerre de deuil

Une coutume funéraire particulière propre au bosmer se produit lorsqu'un membre de la tribu est tué. Cette tradition, connue sous le nom de guerre de deuil, est pratiquée presque partout en dehors des villes de Val-Boisé. Le défunt est symboliquement remplacé par un raid de prise d'otages sur une tribu voisine. Si le défunt était un membre particulièrement puissant ou prestigieux de la tribu, plusieurs captifs peuvent être emmenés pour le remplacer. Le ou les captifs subissent une période de torture physique, censée tester leur dignité, puis sont joyeusement accueillis dans le clan. Traditionnellement, la victime se voyait attribuer la position, les biens et la famille du membre de la tribu décédée, bien que cette pratique puisse rarement être respectée à l'époque moderne[53]. Les guerres de deuil sont une tradition ancienne; leurs références savantes remontent à la Première ère[54].

Rite du vol

Le rite du vol est une coutume bosmérienne prisée, bien que celle que les étrangers aient du mal à l'apprécier[35]. Les bosmers se volent les uns aux autres, et au retour de l'article volé, ils exigent une aubaine proportionnelle à la valeur de l'article[55]. Le bosmer Vanirion le Voleur était réputé pour avoir demandé plus de deux cents paiements après avoir invoqué le rite[54]. Dans les temps plus modernes, les bosmers de Prasin sont particulièrement tristement célèbres pour leur vol[32].

Religion

Représentation artistique de Y'ffre.

Les Bosmer vénèrent de nombreuses divinités. En fait, peu de Bosmer en dehors de l'Empire acceptent la limitation des divins à seulement huit ou neuf. La plupart des Bosmers prétendent descendre directement d'Auri-El, bien que Y'ffre soit leur divinité la plus importante. Alors qu'Akatosh, ils vénèrent Y'ffre comme l'esprit du "maintenant"[56]. Comme les argoniens, les bosmers semblent préférer vivre dans le présent, et montrent relativement peu de considération pour les voies du passé[57].

Les Bosmer vénèrent également Arkay, Xarxes, Mara (qu'ils considèrent comme l'épouse d'Auri-El) et Stendarr. Le dieu du travail, Z'en, est le dieu bosmeri du paiement en nature. Ses origines sont mystérieuses, tout comme sa place dans l'ordre cosmique. Les Bosmer sont l'une des rares races à adorer Baan Dar, l'esprit filou des voleurs et des mendiants qu'ils ont apparemment empruntés au Khajiit[56].

Il existe de nombreuses autres divinités avec des cultes bosmers importants, comme Hircine. Ils adorent également les dieux de la lune Jone et Jode[56]. Les histoires anciennes du Monarque Nature abondent dans Prasin[43]. Comme chez les nordiques, l'esprit filou Herma-Mora apparaît dans leurs légendes (et ils insistent pour qu'il ne soit pas confondu avec le Daedra Hermaeus Mora)[56].

Vie après la mort

Bien que les bosmers vénère à la fois Arkay et Xarxes, les divinités mortelles les plus courantes parmi les panthéons tamrieliques, leur vie et leur mort sont guidées par l'alliance que leur peuple a signée avec Y'ffre comme l'esprit du "maintenant": le Pacte vert[56]. Pour cette raison, leur rôle dans les croyances de l'au-delà des Bosmers est faible, par rapport à d'autres cultures[58].

Les Bosmers, comme les Argoniens, accordent peu d'importance à leurs ancêtres au-delà de l'ascendance de la noblesse[59], comme le font d'autres cultures, en particulier leurs cousins ​​Altmer et Dunmer, principalement parce qu'ils préfèrent vivre dans le présent, en suivant les voies de Y'ffre, enseignées par les trameurs et imposé par le Monarque Nature, montrant relativement peu de considération pour les manières des anciens âges[57]. C'est la principale cause pour lequel Xarxes n'est pas considéré comme une divinité importante dans les décès des Bosmers[58].

Après leur mort, les âmes des elfes des bois qui n'ont pas violé le Pacte vert au cours de leur vie se libèrent de leurs prisons corporelles et retrouvent les Aedras et leurs ancêtres en Aetherius[60][61]. Pour les bosmers, la vie mortelle est plus une joie qu'une punition. Très peu, le cas échéant, critiquent la supercherie de Lorkhan, car Y'ffre était le plus impliqué dans la création et l'ordre de Nirn, qui était conçu pour abriter les bosmers[6].

Le Suint est un État purgatoire réservé aux bosmers qui violent le Pacte vert, collectivement appelés Apostats. Leurs noms seraient effacés de l'histoire qu'Y'ffre raconte et remplacés par le silence, et leurs âmes retourneront à l'informe du monde qui est resté après la commande faite par ce dieu, un acte qui a façonné Nirn lui-même. En premier lieu, le Suint n'avait aucun but, mais lorsque le premier Bosmer a commencé à enfreindre les règles du Pacte vert, il est revenu à l'état de métamorphose perpétuel[4]. De ce fait, le Pacte vert règne sur les autres lois saintes et, donc, Arkay devient une divinité inférieure à Y'ffre, même en ce qui concerne la mort elle-même. Devenir un mort-vivant est une fin bénigne lorsqu'on le compare à être condamné à parcourir le Suint[58].

Coutumes funéraires bosmer

Un bosquet funéraire sacré

Tous les bosmers décédés sont enterrés par leurs proches, considérant une mort pacifique, ou par leurs ennemis, s'ils ont été tués par d'autres elfes des bois. À la suite du Mandat de viande cannibale du Pacte, Bosmer est obligé de manger à la fois les ennemis tombés et les parents décédés avant trois jours, sans jamais laisser les cadavres pourrir[53]. L'architecture bosmer est basée sur le façonnage des arbres mêmes, de sorte qu'ils ne construisent pas de sites funéraires monumentaux. En fait, bon nombre des lieux de sépulture de Bosmer, même les plus remarquables, ne sont que des bosquets[62]. Ainsi, lorsque la viande est consommée, les os sont collectés et enterrés dans des ossuaires, des endroits où seuls les Bosmers locaux laissent leurs morts[63] ou dans des cimetières communs, le plus souvent construits par d'autres races à Val-Boisé[64]. Même les bosmers qui sont morts après avoir enfreint les règles du Pacte vert, les Apostats, doivent être mangés et leurs os enterrés mais dans des ossuaires isolés et séparés[65].

Seuls quelques-uns des os enterrés de bosmer sont oints de la bénédiction d'Arkay. Néanmoins, la nécromancie n'est pas une pratique courante particulière à Val-Boisé, car les os sont plus difficiles à élever que les corps intacts[64][66].

Les sacrifices rituels sont courants dans la société bosmer, en particulier parmi les tribus et villages isolés. Un type commun de sacrifice rituel est celui qui est fait lorsqu'un contrat est rompu. Avant de fixer les termes d'un accord dans les zones les plus rurales de Val-Boisé, la partie louée doit offrir une garantie sous forme de parent. Ce parent doit être tué et mangé par l'entrepreneur si la partie embauchée rompt les termes du contrat[67]. Une autre forme courante de sacrifice se produit lorsque le Pacte vert est profondément rompu par un membre d'une communauté. Un procès doit être célébré et le Vert, tue celui qui est reconnu coupable, que ce soit vrai ou non[68]. Dans ce cas, les morts sont toujours considérés comme des apostats et doivent être enterrés en dehors du reste de la communauté, bien que leurs os doivent toujours être correctement préparés[65].

Noms

Les noms des bosmers ne se composent que d'un seul mot.

Noms masculins

Aengoth, Agarond, Allimir, Alveleg, Amring, Anglalos, Anruin, Arannir, Arathor, Baradras, Berengeval, Bolrin, Bragor, Brallion, Brinthir, Brithroth, Brolmir, Camoran, Celegorn, Cingor, Clendil, Cun, Dangor, Denegor, Dirding, Dondir, Elberoth, Elegal, Eloroth, Endring, Engaer, Eradan, Erradan, Erval, Faldan, Fargoth, Faulgor, Fillin, Findulain, Foronir, Gaeldol, Gaenor, Galmir, Galthragoth, Gazalem, Gerrilgor, Glaum, Glonagoth, Godros, Gorchalas, Hingor, Meldor, Menelras, Minedhel, Minglos, Monthadan, Morth, Nalion, Nedhelas, Nedhelorn, Pegasai, Peragon, Rithrannir, Tarhiel, Thoromlallor, Thoronor, Tuundir, Ulwaen, Ungaleb, Aengvir, Anguilon, Athragar, Athrelor, Baenlin, Baeralorn, Brodras, Caenlin, Caenlorn, Cingaer, Daenlin, Dareloth, Engorm, Enilroth, Eridor, Erthor, Faurinthil, Fithragaer, Foroch, Gelephor, Glarthir, Gundalas, Gwinas, Hagaer, Hundolin, Maenlorn, Maglir, Nedhelfin, Niraegaer, Nordinor, Rindir, Thaurron, Thoronir, Thrangirfin, Thurindil, Ungolim, Uuras, Valindor

Noms Féminins

Adanrel, Aerin, Aglaril, Alawen, Andragil, Anedhel, Angrond, Anrel, Arangaer, Aranwen, Ardhil, Aredhel, Baham, Bauril, Baurin, Belwen, Berwen, Boroneth, Borwen, Bothiel, Cariël, Carwen, Celegil, Ciindil, Cirwedh, Cuunel, Dagail, Dairihill, Degil, Dennilwen, Distel, Dondreth, Dothiel, Dothruviel, Eindel, Elegnan, Elphiron, Elragail, Elsynia, Emelin, Eraldil, Estinan, Falion, Fara, Filbeneth, Finoriell, Galbedir, Galdiir, Ganredhel, Gelduin, Gildan, Giningil, Githriian, Glathel, Hasathil, Huurwen Hyna, Idrolian, Iingail, Indrel, Irwaen, Kirsty, Laenafil, Laralthir, Liette, Lorchel, Mandil, Menelin, Methredel, Milbereth, Nael, Natesse, Nathien, Nilawen, Nilioniel, Nona, Parwen, Penglithil, Radras, Samia, Thaeril, Telaendril, Thalfin, Thalorel Thamriel, Thiirchel, Uurwen

Notes et références

Références

  1. 1,0 et 1,1 Provinces de Tamriel
  2. Guide de poche de l'Empire, Première édition - Prologue
  3. Les Elfes Sauvages
  4. 4,0, 4,1 et 4,2 Le Suint : fable
  5. Parjures d'Ouze
  6. 6,0 et 6,1 Le Monomythe
  7. 7,0 et 7,1 Étude de Val-boisé
  8. Guide des Nymphes
  9. 9,0 et 9,1 La Danse du Feu, chapitre 1
  10. Le jeu de la vente
  11. Posez-nous vos questions
  12. 12,0, 12,1 et 12,2 Motifs culturels 3 : Les Elfes des Bois
  13. Le Ruban d'Or du Mérite
  14. L'Arrière-Garde
  15. La Leçon de Tir
  16. La Danse du Feu, chapitre 3
  17. 17,00, 17,01, 17,02, 17,03, 17,04, 17,05, 17,06, 17,07, 17,08, 17,09 et 17,10 Guide de poche de l'Empire, Première édition - Domaine Aldmeri
  18. Guide de poche de l'Empire, Première édition - Régions sauvages
  19. Pacte Vert bosmer : observations
  20. Religions de l'Empire
  21. Histoire de Daguefilante
  22. 22,0, 22,1, 22,2 et 22,3 Guide de poche de l'Empire, Troisième édition - Val-Boisé
  23. Meilleur est un Meilleur Mot: La Marche de Lynpan
  24. La Danse du Feu, chapitre 4
  25. Tactiques d'unités mixtes
  26. La Guerre de Brétonie (Fav'te)
  27. La préparation des cadavres I
  28. La Danse du Feu, chapitre 2
  29. 29,0 et 29,1 Réponse d'un Bosmer au Domaine
  30. Le Prince des Cognées et le chariot à haj-mota
  31. ESO Live episode 15. Lore-time with Lawrence Schick
  32. 32,0 et 32,1 Guide mercantile de Val-Boisé
  33. Des notes d’Ancemion, coordinateur des cérémonies
  34. 34,0, 34,1, 34,2 et 34,3 Architecture arboricole
  35. 35,0, 35,1 et 35,2 Le Pacte Vert et le Domaine
  36. Le repos des brise-serments
  37. 37,0 et 37,1 Les Bosmers de Val-boisé
  38. 38,0 et 38,1 Diplomatie pendant l'union des mains
  39. Calligraphie tamriélique, chapitre VII
  40. Extrait du Manuel du guérisseur
  41. Civilité et étiquette : Orques des bois, 1ère partie
  42. Journal d'un réfugié argonien
  43. 43,0 et 43,1 La légende du Roi-Nature
  44. Conter une histoire
  45. Journal d'un prêtre Z'en
  46. Les trameurs d'Y'ffre
  47. Conversation avec Shamunur
  48. 48,0 et 48,1 Dialogue avec Glooredël dans TES Online
  49. Archives du maître du savoir - Gwaering répond à vos questions
  50. Motifs culturels 4 : les Nordiques
  51. 51,0, 51,1 et 51,2 Armes courantes de Val-Boisé
  52. Paroles et Philosophie
  53. 53,0 et 53,1 Coutumes de guerre des Bosmers tribaux
  54. 54,0 et 54,1 Visions du Pacte Vert bosmer
  55. Héros du Sanctuaire
  56. 56,0, 56,1, 56,2, 56,3 et 56,4 Obédiences de Tamriel : les Elfes des bois
  57. 57,0 et 57,1 Motifs culturels 11 : les Elfes antiques
  58. 58,0, 58,1 et 58,2 Tu'whacca, Arkay, Xarxès
  59. L'ascension de Cormont
  60. Ames, noires blanches
  61. Talos: Notre erreur
  62. Dialogue avec la gardienne de Sylvanhenge Lara dans TES Online
  63. Carnet de recherche du verger des ossements
  64. 64,0 et 64,1 Écran de chargement de TES Online
  65. 65,0 et 65,1 Dialogue avec la trameuse Indinaël dans TES Online
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