Leovic
| Naissance | Date inconnue |
|---|---|
| Décès | ~ 2E 576 |
| Race | Impérial, Crevassais |
| Sexe | Homme |
| Conjoint(es) | Clivia Tharn |
| Affiliation | Empire |
|---|---|
| Titre(s) et désignation(s) | Empereur |
| Début de règne | Date inconnue |
| Fin de règne | ~ 2E 576 |
Leovic est le dernier Empereur de la dynastie des longères qui dirigea l'Empire de Cyrodiil peu après le début de l'Interrègne.
Le grand-père de Leovic, le Crevassais Durcorach le Dragon Noir, fut tué aux portes de Daguefilante en 2E 541 par le haut-roi Émeric et ses armées. Les fils de Durcorach ne sont pas connus, et on ne sait si d'autres héritiers lui succédèrent avant Leovic.
Son règne, comme celui de son grand-père, est assez flou. Mais il apparaît plus tempéré et diplomate que lui[1]. Leovic est conseillé par le mage de guerre impérial Abnur Tharn, père de son épouse Clivia Tharn[2]. Il se marie avec une Nibenaise de sang pur pour les mêmes raisons que Durcorach : légitimer sa présence sur le trône, pour compenser l'absence de sang de dragon dans ses veines. Tout comme Varen Aquilarios après lui, il ne sera donc jamais vraiment Empereur de Cyrodiil d'après la stricte définition de ses derniers[3].
Leovic parvient tout de même à unifier l'ensemble Cyrodiil, en poussant les Coloviens à lui prêter serment, et en liant sa famille avec du sang Nibenais[1].
En 2E 273, peu avant sa mort, il commande la rédaction d'un guide impérial de Tamriel, qui doit décrire avec précision l'histoire et la culture de chaque province de Tamriel. Cet ouvrage est considéré comme le principal don de Leovic à la culture impériale. Il est plus tard réédité par Abnur Tharn, car jugé comme obsolète[4].
Il est tué par Varen Aquilarios, duc de Chorrol, en 2E 576, lors d'une rébellion qui éclate après que l'Empereur décide de légaliser le culte des Daedras en Cyrodiil[3]. Le court règne de la dynastie des longères prend alors fin. Son successeur sur le trône impérial, Varen Aquilarios, provoquera involontairement l'invasion de Tamriel par le prince daedra Molag Bal[5].
Notes et références
