Bravil

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Bravil
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Bannière de la ville
La ville en 3E 433
Administration
Province Cyrodiil
Région Vallée de Nibenay

Bravil, surnommée « la fille de Niben »[1], est une ville de Cyrodiil située dans la vallée de Nibenay, à l'embouchure de la rivière Larsius. La ville est réputée pauvre et pittoresque.

Fondée lors de la Première Ère sous les Ayléides, puis développée par l'Empire Alessien, elle est au cours de son histoire le plus souvent contrôlée par l'Empire, mais a aussi été indépendante et plus ponctuellement contrôlée par le Domaine Aldmeri.

Bravil, de par sa pauvreté, est souvent en proie à la criminalité et a été pendant des millénaires le centre du pouvoir de la Confrérie Noire en Tamriel.

Structure

En 3E 433, la ville est décrite comme la plus pauvre et la plus miteuse des grandes villes de Cyrodiil. Les maisons, s'entassant sur plusieurs étages, sont construites en vieilles poutres de bois pourries par l'air fétide et humide de la rivière qui sert à la fois d'égout et de port à la ville[2].

Les habitations se massent autour de la statue de la vieille femme chanceuse présente depuis la première ère près de l'entrée de la ville. Certains pensaient que la Mère de la Nuit était enterrée sous la statue[3].

On trouve dans la partie ouest de la ville la chapelle de Mara ainsi que la guilde des Mages, légèrement au sud.

Mara guide et protège Bravil, comme elle protège toute bonne famille.— Prêtre de Mara, 3E 433

De l'autre côté de la rivière, au sud, on observe quelques habitations ainsi que diverses échoppes.

Enfin, le château domine la baie au sud-est de la ville[4].

Histoire

Première ère

Ruine d'Anutwyll juste de l'autre côté de la Larsius, possible vestige de la cité ayléide.

Bravil est à l'origine une ville ayléide sous un nom différent, que l'on pourrait traduire en « maison ». La ville, très peuplée, est relativement isolée des autres cités ayléides de Cyrodiil. Toutefois de part sa position sur les rives du Nibenay, elle profite d'une économie florissante grâce au commerce en provenance de la Tour d'Or Blanc. Les habitants de la régions ont aussi développé une grande connaissance de la magie et notamment des sorts de lévitation et de respiration aquatique[5][1].

Lors de la révolte Alessienne au 3e siècle de la première ère, la région de Bravil est l'une des dernières enclaves ayléides à résister aux forces alessiennes. Le siège de Bravil est mené par le centurion Teo Bravillius Tasus. Les Ayléides, par leurs subterfuges magiques, parviennent à contrer trois assauts alessiens, jusqu'au quatrième assaut de Tasus, qui finalement se rend-compte du subterfuge, vainc les Ayléides, avant de raser la cité.

La région conquise par les alessiens, une nouvelle ville est construite sur les ruines de l'ancienne cité ayléide. Cette ville est nommée « Bravil », en l'honneur du centurion Bravillius[1].

Deuxième ère

Siège de Bravil par le Domaine Aldmeri.

En début 2E 581, le Domaine Aldmeri de la reine Ayrenn, créé officiellement quelques mois plus tôt, marche sur le sud de Cyrodiil. Le Domaine établit son camp de base directement à l'ouest de Bravil. Au cours de l'année 581, Bravil, gouvernée par le conseiller Pheumus Lucasta, est assiégé puis capturée par les forces Aldmeri, le conseiller Lucasta est tué dans la bataille et est replacé par un maire[6].

En 2E 582, Javad Tharn, pour des raisons inconnues, charge un groupe de brigands de dévaliser la chapelle de Mara de Bravil[7][8][9], notamment le Calice de Mara. Leurs forfais terminés, les brigands se replient ensuite dans les ruines du Fort Sphinx[10] dans la Marche de la Camarde. Un petit groupe de prêtres et de soldats, dirigés par la prêtresse Marcella Ammianus les traquent et parviennent finalement à récupérer les reliques avant que le Calice ne soit donné à Javad Tharn[11].

En 2E 582, alors qu'une ancre noire tombe sur la Cité Impériale, Jena Apinia, la capitaine d'une légion de l'armée impériale accompagnée de ses hommes, fuit la cité vers Bravil. Manquant de ravitaillement, elle demande au maire de fournir des provisions. Celui-ci refuse, arguant que la ville, déjà très pauvre, ne peut se passer de la moindre denrée. Folle de rage, la capitaine ordonne le massacre et pillage de la ville qui tente de résister et parvient à repousser la légion au prix de nombreuses vies, plus de la moitié de la population de la ville[12]. La capitaine Apina trouve finalement refuge auprès de la Compagnie commerciale de la Côte d'or dans l'entrepôt de Garlas Agéa non-loin d'Anvil.

Des babioles officielles. Qui ont de la valeur chez les bonnes personnes, en particulier les citoyens de Bravil. Voyons… Il y a le sceau de la ville, le registre du collecteur de taxes et l'anneau sigillaire du maire. Vous comprenez pourquoi Bravil veut les récupérer, hein ?— Razum-dar, 2E 583

Pour venger le massacre de la population et pour récupérer plusieurs biens précieux de la ville, la reine Ayrenn envoie son maître-espion Razum-dar éliminer Jena Apina et récupérer plusieurs objets officiels. Razum-dar exécute la mission en 2E 583[11].

Troisième ère

Le fantôme du Garde triste, au sud de Bravil.

Le 14 semailles 3E 421 une grande tempête éclate dans la baie du Nibenay au large de Bravil. L'équipage d'un navire qui se trouvait dans la baie à ce moment là, l'Emma May se mutine contre son capitaine en plein cœur de la tempête. La mutinerie est un succès mais n'empêche pas au navire d'échouer dans le delta de la rivière Panthère, tuant l'ensemble de l'équipage. Depuis cette année là, le fantôme du second du capitaine, tué par les mutins, hante la campagne au sud de Bravil. Les habitants , d'abord effrayés, finissent par s'habituer au fantôme, alors surnommé le « Garde triste », qui attire même quelques curieux. Il faut attendre 3E 433 pour qu'un aventurier décide d'enquêter et de donner le repos au fantôme[13], qui en remerciement lui offre une carte vers son ancien trésor[14].

Je n'aime pas parler des morts comme s'ils étaient un genre d'attraction touristique, mais cela fait maintenant des années que cet esprit fait ce voyage spirituel. Nous avons appris à accepter sa présence. Réglé comme une horloge, il fait son apparition toutes les nuits, au même endroit, à 20 heures.— Gilgondorin, 3E 433

Aux environs de 3E 433, les trafiquants de skouma de la Griffe établissent publiquement un repère à skouma. Cet établissement est toléré par le comte Régulus Terentius, car son fils Gellius Terentius est client du repère, malgré les protestation de la population.

Je n'arrive pas à croire que rien n'ait encore été fait. Cet endroit est un repaire de skouma, c'est aussi simple que ça. Il faudrait tout brûler. Tous ces Khajiits drogués au skouma qui passent leurs journées allongés sans rien faire… c'est écœurant !— Citoyen de Bravil, 3E 433
Fichier:Porte nibenay.jpg
La porte du Nibenay vers les Shivering Isles.

Lors de la Crise d'Oblivion en 3E 433, la cité de Bravil est menacée par un porte d'Oblivion, qui est défaite par le Héros de Kvatch. En retour, la capitaine de la garde de Bravil, Viera Lerus, prête main forte au Héros lors de la bataille de Bruma[4]. La Crise terminée, une étrange porte d'Oblivion apparaît sur un îlot en plein cœur de la baie du Nibenay. Cette porte mène aux Shivering Isles, le royaume daedrique du prince Shéogorath. Elle sera empruntée par le Héros de Kvatch pour arrêter la Marche grise qui menace le royaume de Shéogorath[4].

Vraiment, entrez. Les îles sont merveilleuses en ce moment. Le moment parfait pour une visite.Shéogorath, 3E 433

Quatrième ère

Suite à la crise d'Oblivion, la ville se rebelle contre l'Empire, devient brièvement un état indépendant et fait la guerre à la cité de Leyawiin, qui a également fait sécession, avant d'être soumis par le nouvel Empereur Titus Mede.

En 4E 40, Bravil est gangrenée par le crime[15].

Durant la Grande Guerre, la ville tombe face aux troupes du Domaine Aldmeri[16].

En 4E 188, des émeutiers détruisent la statue de la vieille dame chanceuse et le sanctuaire de la Confrérie Noire qui se trouve en dessous[17].

Notes et références

Apparitions

Références