Dibella

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
Dibella
Description de cette image, également commentée ci-après
Statue représentant Dibella
Caractéristiques
Groupe divin Divin
Fonction principale Déesse de la Passion et de la Beauté
Fonction secondaire Déesse de l’Éros et de l'art
Représentation sexuée Féminine
Famille
Conjoint(es) Shor
Symboles
Attribut(s) Fleur
Animal Phalène
Description de l'image SYMdibell.jpg.

Dibella est l'épouse-lit de Shor, la déesse de la Passion, de la Beauté, de l’Éros et de l'inspiration artistique. Elle est l'une des Huit Divins, c'est-à-dire l'une des dieux-planètes qui gravitent autour de Nirn afin de lui donner substance et stabilité.

Elle est une déesse populaire, faisant partie du panthéon Nordique, on la retrouve aussi chez les Brétons, les Impériaux[1] et les Kothringis[2]. Dans toutes ces cultures elle possède un rôle similaire bien que son importance soit variable, et, avec Kyne (ou son équivalent) et Mara, forme une trinité de déesses.

Attributions

Le récit de Shor fils de Shor détaille les principaux aspects de Dibella chez les Nordiques :

Au début du récit, on la voit empiler les cadavres des morts de la bataille menée par Kyne. Ainsi si Mara est la mère créatrice, Kyne la guerrière destructrice, Dibella est celle qui recycle, elle travaille la matière morte pour créer de nouvelles choses. Elle fait ainsi écho à tous ceux, artistes, artisans, bâtisseurs, qui utilisent une matière morte ou inanimée pour en faire quelque chose de nouveau.
Elle est reconnue comme l'épouse-lit de Shor. Le "lit" fait référence à trois choses : le sexe et l'érotisme, mais aussi au sommeil réparateur, et les rêves qui inspirent et formulent de nouvelles idées.

Ensuite elle critique Shor en remettant en cause la logique de ses actions. Pour cela elle se fait réprimander par Tsun sans qu'elle ne réagisse. Elle incarne la jeunesse, ainsi que la passion, le potentiel et les pulsions qui vont avec. Alors elle est celle qui ose défier l'autorité sans en craindre les conséquences.
Il faut noter que l'animal-totem de Dibella est celui de la Phalène[3], ces insectes intimement liés aux Parchemins des Anciens[4][5]. Or en critiquant la logique de Shor, elle entre dans le domaine de Jhunal, dont l'équivalent impérial, Julianos, est lui aussi lié aux Parchemins des Anciens[1]. Ce lien avec les Parchemins peut avoir plusieurs significations, notamment qu'elle est le catalyseur de la sphère de Jhunal, ou encore qu'elle est, comme les Parchemins, l'expression de l'ensemble des possibles à venir.

Culte

Ouvre ton cœur aux nobles secrets des arts et de l'amour. Chéris les bienfaits de l'amitié. Recherche la joie et l'inspiration dans les mystères de l'amour— Auteur inconnu, Les dix commandements des Neuf Divins

Dibella est une déesse populaire parmi les artistes[1], les femmes[1] et les hédonistes[6][7]. Ses temples, souvent nommés "Maison de Dibella"[8] peuvent être ainsi dédiés à l'art[1], aux femmes[1] ou encore au sexe[1][9]. Ces temples possèdent parfois une sibylle, une oracle, choisie par Dibella elle-même à travers un rite[10]. A travers cette sibylle, les fidèles peuvent communier de façon beaucoup plus personnelle qu'avec les autres Divins[11].

Son association avec les hédonistes et plus généralement avec la luxure, en fait une déesse parfois mal vue par la population[12], son culte est donc parfois secret[6].

Reliques

Certaines personnes, qui reçoivent la bénédiction de Dibella, peuvent recevoir des artefacts. La plupart de ces artefacts sont dédiés aux artistes, tel qu'un pinceau magique pour un peintre[13]. Mais d'autres artefacts peuvent être de nature martiale, l'exemple le plus célèbre est le heaume du Divin Croisé[14], le champion et protecteur terrestre des Huit Divins.

Notes et références