La Fille Porteuse d'eau et le Tigre Inversé, Première Partie

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Texte de développeur
Auteur réel : Michael Kirkbride
Commentaire : Ce livre est censé posséder plusieurs parties, malheureusement nous n'en avons qu'une seule. Traduction communautaire.

Partie une, le Conte Préféré de Tiber Septim


C'est la première partie du conte pour enfants réputé être le préféré de Tiber Septim. La fascination de l'Empereur pour les tigres est documentée ailleurs, bien que le traducteur pense que c'était la nature colorée d'Orylon qui plaisait. C'est peut-être plus visible dans la seconde partie de l'histoire.


Whoa-ho ! Écoutez-vous ? Regardez-moi frapper mon tambour sans que je ne dise de mensonge ; qu'un fruit dur de cet arbre tibrol me tombe sur la tête si je mens (je ne le ferai pas !) ! Venez, asseyez-vous ! Ou dansez avec vos derrières, car je frappe mon tambour !

Je vais vous raconter l'histoire de Perrif, la fillette porteuse d'eau, (non, pas cette Perrif, une autre Perrif -- c'est une vieille histoire et en ces jours, la plupart des filles étaient nommées d'après Paravania), et Orlyan, le Tigre Inversé de Cyrod, Noir à Bandes Oranges, Vieille Rocaille, Seigneur des Puces Noires et Pâte à Gâteau, Toujours Rugissant !

Il y a longtemps, le long d'une des rivières du Topal, un village Kothri était désolé : les hommes étaient à la guerre, et seuls les femmes, filles et vieux infirmes étaient restés là. Ils étaient entourés par la jungle, une grande distance séparait les huttes de la portion de la rivière du village, et les tigres étaient partout en ces jours, embusqués derrière les arbres. Trois battements pour les Tigres ! Klo ! Klo ! Klo ! Quelle joie que vous soyez partis ! Vous nous avez mangés ! Nous en ferons des peintures pour nous rendre justice ! Quatre battements pour leur disparition ! Klo ! Klo ! Kloppa !

Un matin, ce fut le tour de Perrif d'aller porter l'eau (elle avait huit ans, ou neuf ou dix, j'ai oublié ! L'oubli est autorisé, alors rien ne me tombera sur la tête ! Ha !). Tout le monde l'avait prévenue de ne pas être trop longue ! "Les chats-rayés sont dehors ! Ils n'ont pas dormi la nuit dernière car ils entendent mieux que nous, et la bataille où nos hommes combattent (qui est loin pour nous mais ne l'est pas pour le sens des félins) les garde éveillés et affamés !"

La petite Perrif était très courageuse pour empiler les pots sur sa tête et faire son chemin sur les routes de la jungle. Mais elle n'était pas stupide, alors elle chanta une chanson à Dibe-Mara-Kin, nos mères dans l'Autour-de-Nous, et avec cette petite bénédiction elle se sentait très, très confiante. Et elle était presque arrivée au bord de l'eau sans qu'aucun tigre ne la trouve, bien qu'ils finirent par la trouver ! "Ne cours pas, petite porteuse d'eau !" firent-ils (ils étaient peut-être trois ou quatre, j'ai oublié !) "Nous te tuerons rapidement, c'est une promesse, mais seulement si tu ne nous fais pas courir !" Perrif courut si vite que même les tigres dirent, "Wow, c'est une course impressionnante, quelques quarante mètres le temps de deux battements de tambour, et ce avec cinq pots sur la tête", et c'est de là que provient notre unité de mesure dans nos Jeux du Ma Tribu Est Meilleure Que La Tienne ! Je ne mens pas ! Klo ! Hudda !! Kloppa !

Elle courut si vite qu'elle fut capable de trouver un rocher géant pour se cacher derrière, espérant que les tigres passent leur chemin sans la voir. Et ils le firent ! "Merci, trois-mères," soupira-t-elle en s'agenouillant, gardant ses pots en équilibre avec ses mains, et pria encore une fois Dibe-Mara-Kin au cas où. Après un moment, alors que tout semblait sûr, le rocher géant intervint ! (Vous m'avez bien entendu !)

"Prier, c'est bien beau," dit le rocher d'une voix puissante, "Mais je suis le seul qui t'ait cachée des tigres ! Ma mousse-ombre ! Ma pierre-grandeur ! Et maintenant tu me dois une faveur !" Et c'était vrai, elle le devait, petite Perrif, car en ces jours autant que maintenant les lois de la fantaisie doivent être suivies, et dans ce cas c'est la moindre des choses, faveur pour faveur. Trois battements comme faveurs ! Klo ! Klo ! Klo ! (Payez toutes vos DETTES !)

Le rocher dit " Alors maintenant roule-moi jusqu'à la rivière et lave-moi ! Je suis sale depuis des siècles !" Et alors Perrif put apercevoir un visage au rocher, mais il était couvert de tellement de saletés et de lichens qu'il était difficile de le distinguer, elle se dit alors que ça devait être son imagination. Cependant qu'elle le regardait, le rocher parla encore, disant "Roule-moi fillette ! C'est l'heure de la rivière pour moi ! Je suis si sale que je n'en peux plus !"

Alors Perrif commença à pousser, déterrant le rocher enchevêtré dans le sol de la jungle, il lui semblait très léger pour elle malgré sa taille, mais elle se dit que la facilité de l'effort était due à la peur des tigres (qui étaient toujours à la poursuivre !). Il y avait beaucoup de chemin, alors le rocher commença à chanter:

Fais-moi dévaler dévaler dévaler vers la rivière qui m'accueille
Ge-rulla seb-seb-seb ytri topali ke wel’kyn-ge
Je suis une Roche Bienvenue
Ge una Wel’kyn Bal
Demande à quiconque en âge, petite fille, s'il se souvient de moi
Yn set ghyn aka, ky’naless, synd laru’me ge
Je suis une Roche Bienvenue
Ge yni Wel’kyn Bal
Débarbouille-moi fort fort fort et regarde ! Un visage familier ! Trop longtemps absent !
K’yness-ge bes bes bes ad’soon! Ha’phyn fex! Ald’ald-het!
Je suis Orlyan, la Roche Longtemps Absente
Ge yni Orlyan, the Ald-Het Bal
L'Autour-de-Nous sera heureux de me revoir !
Aurbex lemha je-je ad’soon al-ge!
Mais ce pourrait être, “Attendez, vous étiez différent avant !”
Hyn detta set, “Ka, g’e lr’khn nymbo!”
Je suis une Roche Véritable !
Ge yni V’arla Bal!
Mais ce pourrait être, “Attendez, vous étiez différent avant !”
Hyn detta set, “Ka, g’e lr’khn nymbo!”
Je suis une Roche Véritable !
Ge yni V’arla Bal!

(À ce stade de l'histoire on va traditionnellement danser ! Voici le tambour ! Klo ! Hudda !! Que tout le monde se bouge ! Klo ! Hudda !! Agitez vos cous et gros derrières !)

Après avoir longtemps poussé, Perrif amena le gros rocher près du bord de la rivière. Elle se laissa tomber sur son derrière, en sueur, avant de dire "S'il-vous-plaît, attendez, monsieur le gros rocher, nous y sommes presque. Je suis vraiment fatiguée et nous avons perdu les pots quelque part, ce qui va me causer de gros ennuis, et ça sera pire si je m'absente trop longtemps. C'est ce qui va se passer, et je dois encore vous laver."

(C'est vrai ; les autres villageois sont déjà inquiets !)

Et alors le rocher émit un soupir-rocailleux, être si proche de l'eau. Il dit "Très bien, petite fille porteuse d'eau, repose-toi un instant. Je suis satisfait pour le moment, rien que pour voir l'eau. Regarde comme c'est idiot ! L'eau est la chose la plus idiote !" Sur ce le rocher se mit à rire, O HO ! HO HO !, de la poussière et de petites feuilles tombèrent pour laisser apparaître un visage !

Perrif eut le souffle coupé ! Le visage du rocher avait un large nez, de grosses paupières sur les yeux et une gueule emplie de crocs rocheux, exactement comme une tête obèse d'un tigre ! Elle hurla, "Attendez, vous étiez différent avant !"

Rocher : "Sans rire ?"

Perif : "Sans rire. Qu'est-ce qui s'est passé ? Vous étiez un simple rocher cacheur et maintenant vous ressemblez à un chat rayé !"

Rocher : "Ah, eh bien ça doit être parce qu'une Roche Bienvenue comme moi absorbe quelques pensées de ceux qui nous touchent. Et tu ne peux pas t'empêcher d'imaginer un tigre !"

À cet instant la petite Perrif fut tellement submergée par la peur du tigre qu'elle poussa un cri perçant malgré elle, frappant du pied le gros rocher ! Et elle cria encore car elle se fit mal au pied, et tomba par terre, et eut encore plus mal, et la Roche Bienvenue ne put s'empêcher de rire car la fillette semblait si idiote. Mais lorsque Perrif le vit rire, elle ne put que voir les dents de tigre aller de haut en bas BROYER BROYER BROYER, alors dans sa panique elle donna un nouveau coup à la roche, cette fois avec les deux pieds. Et WHOA fit le rocher qui commença à rouler le long de la colline et qui fit WHOA-HO MAINTENANT près de la rivière, mais la petite Perrif ne le remarqua pas car la peur du tigre la fit courir courir courir !

Rocher : "Hey, maintenant attenuneminite ! Tu dois revenir ici et me lav--"

KER-SPLASH ! Le rocher coula tel un caillou.


Fin de la Première Partie.