Fossendre

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Fossendre est le royaume de Malacath[1] où les Orques pensent aller après leur mort[2][3]. Étant la demeure du Prince des Bannis et des Exclus, le royaume serait le plus difficile d'accès des plans daedriques[4]. Selon la Religion dunmeri, le plan était "un royaume mort de fumée et de cendres" dans lequel Boéthia aurait transporté Malacath ainsi qu'une partie des adeptes de Trinimac. Boéthia aurait vaincu Malacath et le sang de ce dernier le lia au royaume qu'il fit sien[5].

Il ne serait que brume, et y voir d’une extrémité du monde à l’autre dans un million de nuances de gris. Il n’y a pas de ciel, de sol ou d’air, juste des particules qui flottent, tombent et tourbillonnent[1]. Il arrive à la Guilde des Mages de récupérer cette vapeur épaisse et tourbillonnante pour ses expériences[6]. Les alchimistes orques utilisent également la poussière de Fossendre dans leurs recettes[7][8] et rituels[9].

Le royaume aurait également une immense colonne vertébrale surprenamment légère[10].

Un chef est la colonne vertébrale des grands peuples. Sauf quand la colonne vertébrale en est vraiment une. Vous êtes déjà allé au royaume de Malacath ? Affreux, comme endroit.Shéogorath, 3E 433

En son centre se trouve la "Forge des cendres"[11] brûlant, parait-il, plus fort que le soleil. Alimentée par la dévotion des Orques au Code de Malacath, elle est capable d'extraire, recycler et injecter les rancunes des anciens dans la nouvelle génération afin de la rendre de plus en plus forte[12].

Malgré cet environnement très inhospitalier, certains endroits sont vivables pour les mortels. En effet, en 4E 48, Malacath y transporte Attrebus Mede et Sul afin de leur parler[13].

L’air était plein de cendres, un nuage gris qui s’étendait dans toutes les directions. [...] Respirer était difficile ; la poudre grise lui obstruait les narines et la bouche. Après quelques inspirations, il prit conscience que ses poumons ne tarderaient pas à s’en emplir [...] Ils se trouvaient à présent au milieu d’un jardin d’arbres graciles aux troncs festonnés de vignes vierges garnies de fleurs semblables à des lis. Haut dans le ciel dénué de couleur, une multitude de sphères se mouvaient, aussi lointaines et pâles que des lunes.— Gregory Keyes, TES:La Cité infernale

Le plan serait peuplé de galopins dits "parias" qui auraient la faculté de se rendre totalement invisible[14] ainsi que de légions d'esprits d'Orques commandées par le clan drémora Chercheperte[15].

Notes et références