Ayleidoon

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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L'Ayleidoon désigne la civilisation et l'empire érigés par les ayléides. Il forme probablement le premier empire de Tamriel, fondé durant le Méréthique Moyen avant de s'effondrer définitivement dans les environs de 1E 500.

L'Ayleidoon caractérise parfaitement l'Ère Méréthique : une civilisation elfique et esclavagiste qui domine le cœur de Tamriel.
Il ne reste que peu de traces de cette civilisation, l'Empire humain et en particulier l'Ordre Alessien ayant cherché à détruire le plus de traces possibles de cette civilisation et la diabolisa, considérant que toute création ayléide était "maléfique".
Mais depuis des érudits et des guildes telles que la Guilde des Mages étudient cette civilisation et petit à petit découvrent de nouvelles choses, replaçant cette civilisation dans un contexte plus neutre. Toutefois les informations disponibles sur l'Ayleidoon restent à ce jour extrêmement fragmentaires.

Histoire

Fondation

Statue de Topal le Pilote à Leyawiin

Durant l'ère Méréthique, les aldmers de l'Archipel de l'Automne cherchèrent à retrouver le continent perdu d'Aldmeris duquel ils étaient originaires, pour cela plusieurs expéditions navales furent menées afin de retrouver le continent perdu.
L'expédition de Topal le Pilote fit le tour de Tamriel en partant de la Baie d'Illiaque, passant par la Mer des Fantômes et l'Océan Padomaïque pour finalement explorer le Niben, puis le Lac Rumare avec en son centre huit îles peuplées par les hommes oiseaux.

Les Aldmers s'installèrent alors sur les îles, le peuple des hommes oiseaux fut quant à lui exterminé, peut être de la main des elfes ou encore de celle des voisins khajiits. Là ils érigèrent une tour gigantesque, qui devint le Temple des Ancêtres. Autour de cette tour se constitua une ville, probablement la première cité ayléide.
La colonie aldmeri s'étendit dans le cœur de Tamriel, absorbant les peuplades humaines locales pour former l'ancienne Cyrod.

Durant cette période la colonie aldmeri était sous le contrôle du roi d'Alinor jusqu'à l'indépendance de la cité de la Tour d'Or Blanc en 1E 1, ce qui signe de façon formelle la création de l'Ayleidoon. À ce jour nous se savons pas les raisons de cette indépendance ni si elle se fit sans heurt.

Période classique

Suite à l'indépendance de l'Ayleidoon, les aldmers qui en étaient membres devinrent un peuple distinct ; les ayléides, ou "Haut Elfes de l'Intérieur".

Il ne reste que peu d'informations de cette époque, l'Ordre Alessien ayant jugé bon de brûler tout texte d'origine elfique qui tombait sous sa main. Mais Cyrod s'étendit sur une très large portion du territoire de Tamriel ; avec Garlas Malatar pour la colonie la plus occidentale, tandis qu'en orient la progression des ayléides s'est semble-il arrêtée par les barrières naturelles constituées par le Marais Noir avec les deux colonies qui devinrent plus tard Stormhold et Gideon et par les Montagnes de Valus avec la colonie de Varsa Baalim.

Révolte Alessienne

Fichier:OB-Vitrail-PelinalUmaril.JPG
Vitrail représentant le combat entre Pélinal Blancserpent et Umaril le Dépouillé.

Dans les années 1E 240 de grandes tensions existaient entre les différentes cités de l'Ayleidoon, ces tensions dégénérèrent en une probable guerre civile.
C'est dans ce contexte qu'en 1E 243 les humains de l'Ayleidoon se révoltèrent contre les elfes, cette révolte était menée par Alessia, secondée de Pélinal Blancserpent et Morihaus et soutenue par le Premier Empire Nordique.

Les seigneurs ayléides se sont semble-il divisés en deux grands mouvements : ceux soutenant la révolte -leurs noms ont été oubliés-, et ceux qui l'ont réprimée, parmi eux comptaient Umaril le Dépouillé, Gordhaur le Ciseleur ou encore Celethelel le Chanteur.
Ces derniers passèrent un pacte avec Méridia : Umaril vendit son âme à la déesse tandis qu'elle les aida en fournissant à l'Ayleidoon des légions d'auroriens, de terribles guerriers-daedra.

Malgré ce renfort daedrique, Alessia eu raison des elfes et fonda le Premier Empire, devenant la première impératrice.
Les seigneurs ayléides ayant soutenu la nouvelle impératrice devinrent ses vassaux. Ainsi débuta la période de cohabitation entre le Premier Empire et l'Ayleidoon.

Période post-classique

Ruines de Nenalata, une des cités ayléides florissant durant la période post-classique

La Révolte Alessienne coûta cher à l'Ayleidoon, plusieurs cités telles que Nalemae ou Celediil furent rayées de la carte, d'autres comme Bravil furent reconstruites par les humains. Au contraire d'autres cités ayléides se développèrent et prospérèrent durant cette période, il est toutefois difficile de dire dans quelles conditions se déroulait la cohabitation Ayleidoon-Empire, notamment vis-à-vis de la pratique de l'esclavage.

Cette cohabitation sera justement de courte durée, l'Ordre Alessien fut fondé dans les années 1E 360 par Marukh, cet ordre avait pour but de purger la civilisation humaine de toute influence elfique.
Ce qui resta de l'Ayleidoon fut bien entendu la principale cible de cet ordre dont l'influence allait en grandissant.

Face à cette purge à leur encontre, les ayélides résistèrent un temps, avant de commencer à abandonner leurs cités. Le peuple ayléide émigra alors vers le Val-Boisé et l'Hégémonie Direnni.
Fait notable, les ayléides dans les marais les plus orientaux échappèrent à cette purge, mais disparurent tout de même quelques temps plus tard pour une raison inconnue, probablement anéantis par les argoniens.

Suite à sa victoire en Cyrodiil, l'Ordre Alessien s'attaqua à l'Hégémonie Direnni parmi laquelle comptait nombre de migrants ayléides.
Parmi ces derniers se trouva le roi surnommé "Le dernier Roi des Ayléides", le probable roi de Nenalata.
En 1E 482 se déroula la Bataille des landes de Glenumbra, où les Dirennis écrasèrent l'Ordre Alessien.

Suite à cette bataille, la civilisation de l'Ayleidoon s'éteignit : les ayléides ne s'étant pas dissous dans les populations bosmers ou chez les Dirennis devinrent les "Elfes Sauvages" et s'organisèrent en tribus, vivant dans les jungles de Cyrodiil et des territoires attenants.

Postérité

Suite à la chute de l'Ayleidoon, tout ce qu'il en resta fut des ruines disséminées à travers tout Cyrodiil ainsi que dans les régions frontalières. Ces ruines furent alors proie aux pillages et fouilles archéologiques, puis lentement elles furent infestées par des bandits ou des monstres sauvages quand elles n'étaient tout simplement pas hantées par des morts-vivants.

Elfes Sauvages

Les tribus des "Elfes Sauvages" continuèrent à vivre dans les jungles de Tamriel mais préféraient éviter les autres civilisations et conservèrent leur ancienne culture.
Le peu que l'on sait à leur propos vient principalement de Tjurhane Fyrre, un ayléide qui quitta sa tribu pour rejoindre l'Université de Gwylim vers la fin de l'ère première et le début de l'ère seconde, ce dernier nous expliquait que la culture ayléide était toujours très vivace.

Étant insaisissables, il est difficile de savoir ce qu'il advint exactement de ces tribus ayléides, mais suite à la terraformation de Cyrodiil opérée par le Thu'um de Tiber Septim en 2E 897, les derniers elfes sauvages en Cyrodiil —s'il en restait— disparurent pour d'autres jungles probablement, telles que celles du Val Boisé ou d'Elsweyr.

Évènements de la Crise d'Oblivion

Durant la Crise d'Oblivion en 3E 433 deux évènements marquèrent une certaine forme de retour identitaire ayléide:

  • Umbacano, un érudit altmeri tenta de devenir le nouveau roi de Nenalata en usant de nécromancie afin de réanimer les cadavres parsemant les ruines. Il fut défait par ses propres mercenaires.

Domaine Aldmeri

Dans les transmissions du Domaine Aldmeri gouverné par le Thalmor, on trouve des références à l'Ayleidoon, telles que des demandes d'approbation "AE Ayleidoon".

Il est délicat de savoir ce que le Thalmor entend par là, mais il est envisageable que le Thalmor se considère comme étant l'héritier ou la continuité de l'Ayleidoon.

Société

Organisation politique

Si l'on décrit souvent l'Ayleidoon comme étant "l'empire ayléide", le terme d'empire est en réalité impropre, l'Ayleidoon étant constitué d'un ensemble de cités-états gouvernées par des rois. Et contrairement à ce qui se pratiquait chez les dwemers, chimers ou même nordiques chez lesquels les chefs de colonies plus ou moins autonomes se réunissaient sous forme d'un conseil, les ayléides ne semblaient pas posséder un tel conseil.
Ces divisions furent probablement un facteur déterminant pour la réussite de la Révolte Alessienne qui n'eut pas à affronter un peuple présentant un front uni, au contraire plusieurs rois rejoignirent la rébellion.

Selon les travaux d'Herminia Cinna les rivalités entre cités-états continuèrent durant la période post-classique, notamment les deux cités de Lindai et de Nenalata étaient rivales. Nenalata est réputée être la dernière cité-état ayléide, signifiant sa victoire sur Lindai, mais la chute de Lindai a probablement plus à voir avec les répressions humaines que le conflit entre les deux cités.

Esclavage

Statue d'Alessia, la Reine-esclave, libérée de ses chaînes

L'esclavage, tout comme chez les chimers et dirennis, était une pratique répandue chez les ayléides. À cette époque là diverses peuplades humaines peuplaient la vallée de Niben, telles que les Kothris, Nédiques, Al-Gemhas, Hommes-de-'Kreath, Keptus, Hommes-de-Ge, Al-Hareds, Hommes-de-Ket et cetera. Il est dit que toutes ces peuplades étaient réunies à Sardavar Leed, probablement pour la vente.

Les conditions de l'esclavage sont par contre mal identifiées, à savoir si cette pratique s'appliquait sur l'entièreté de la population humaine présente en territoire ayléide ou seulement une partie, de même savoir si les populations khajiites et argoniennes voisines étaient elles aussi concernées par l'esclavage.

Selon la propagande impériale et tout particulièrement de l'Ordre Alessien les ayléides étaient des esclavagistes monstrueux, ils auraient bien entendu utilisés les esclaves pour tous les travaux manuels tels que soulever de lourdes roches et irriguer les champs, entretenir les routes et les temples. Mais aussi les esclaves auraient subits nombre de sévices, des mutilations et tortures diverses afin d'être "exposés" comme des "œuvres d'art" ou pour créer des "statues de chair", on embrasait les enfants pour fournir un éclairage nocturne… Vindasel et Sercen sont deux des lieux dans lesquels auraient été pratiquées ces exactions.
Les Hommes-de-Ge auraient même subit un génocide pour servir de sacrifice aux dieux.

Sorti de la propagande impériale et alessienne le Thalmor donne un autre son de cloche ; par exemple il considère que la Légion de l'Ombre était originellement constituée de leurs "vieux élèves".
Cette vision concorde avec ce que l'on sait de la pratique de l'esclavage sous l'Hégémonie Direnni voisine où les hommes n'étaient pas systématiquement esclaves et pouvaient même avoir un certain statut social, comme l'atteste l'existence de Voernet, un sage et auteur bréton ayant eu une certaine renommée.

De plus la pratique de l'esclavage pouvait probablement changer sensiblement voire ne pas exister selon les divers royaumes des cités-états ayléides, le fait que plusieurs rois ayléides aient soutenus la Révolte Alessienne et furent ensuite acceptés comme vassaux de la nouvelle impératrice peut aller dans ce sens.

Culture

Architecture

Article détaillé : Architecture Ayléide.


Les ruines ayléides donnent une vision partielle mais renversante de ce qu'aurait pu être leurs constructions à l'apogée de l'Ayleidoon.

La plupart des constructions, de la maison au palace étaient réalisés à l'aide de pierres blanches taillées, essentiellement du marbre, du granite et du calcaire, il en allait de même pour certains meubles tels que des bancs, trônes, autels ou encore sarcophages. À cela s'ajoutaient les ornementations réalisées en fer, en fer météorique et en verre météorique, principalement pour l'éclairage ou encore les portes.

Miscarcand, une des ruines dont l'extérieur est le mieux préservé

L'essentiel des ruines extérieures sont dévastées, il ne reste que les entrées vers les palais, donjons ou nécropoles, seuls quelques colonnes, murs, statues, arches ou puits sont encore debout autour de ces entrées. Mais quelques ruines ensevelies telles que Varsa Baalim montrent l'existence de maisons nommées "cava" et de balcons donnant sur l'extérieur.

De ces ruines extérieures nous pouvons constater qu'elles sont principalement construites de façon circulaire autour de divers points comme peuvent être l'entrée d'un donjon, un Puits Ayléide ou encore un port. Ces points sont généralement reliés entre-eux par des allées sur-élevées agrémentées d'arches.
En contrebas semblent se trouver les rues, places et habitations, les rues étant pavées par de larges blocs de calcaire.

Fichier:Miscarcand, Sel-Vanua - Innen.JPG
Un des halls gigantesques de Miscarcand

L'intérieur des ruines est au contraire relativement bien préservé, et permet de réaliser que les ayléides construisaient des pièces aux dimensions gigantesques avec des plafonds pouvant atteindre la dizaine de mètres, ces pièces pouvaient aussi bien être de simples halls, corridors, des chambres de palais ou encore des cryptes.
Il n'est pas rare qu'une même pièce puisse est constituée de deux étages, on trouve ainsi fréquemment des balcons ainsi que des ponts d'intérieurs. Certaines parties inférieures semblent faire office de bassin ou encore de fosses, notamment dans les nécropoles.

Grand nombre des ruines qui restent à ce jour sont emplies de pièges mortels et de passages secrets, ce qui montre que nous avons principalement affaire à des tombeaux, temples et autres lieux sacrés.

Religion

La religion pratiquée dans l'Ayleidoon est un dérivé de celle pratiquée par les altmers de l'Archipel de l'Automne.
Ainsi l'Ayleidoon dispose de sa propre variante du Culte des Ancêtres. À l'intérieur du Temple des Ancêtres se trouvent les Dix Ancêtres, dix statuettes —qui on peut supposer— représentent les dix ancêtres adorés par les ayléides.

L'identité de ces dix ancêtres est toutefois inconnue, tout au plus quelques dieux ont été identifiés à travers les restes de l'Ayleidoon et peuvent donc probablement en faire partie:

  • Auri-El, qui dispose de plusieurs effigies à travers l'Ayleidoon.
  • Méridia qui pactisa avec les ayléides durant la Révolte Alessienne.
  • Magnus qui disposerait d'un sanctuaire à Ceyatatar.
  • Un "Dieu-Insecte" dont le nom a été perdu, les ayléides auraient sacrifié nombre d'esclaves pour ce dieu.

La présence de Méridia indique qu'au contraire des altmers, les Ayléides n'hésitaient pas à révérer et traiter avec les daedra, plus encore le Temple des Ancêtres aurait lui-même été construit en accord avec les princes daedriques afin de permettre de récolter de la creatia provenant de l'Oblivion.
Au contraire, le fait que les ayléides aient construit la cité de Varsa Baalim tout autour du Nefarivigum afin de semble-t-il empêcher qui que ce soit d'y accéder aurait tendance à montrer que Méhrunes Dagon soit peu apprécié par les ayléides.
Il est à noter que selon la propagande impériale les ayléides sont décrits comme étant des "adorateurs de daedra", bien qu'exagéré puisque les ayléides vénéraient Auri-El et Magnus qui sont deux aedra, cela laisse à penser que Méridia n'est pas la seule altesse daedrique à avoir été vénérée par les ayléides.

Sarcophage et ossuaires à Ninendava

L'une des parties importantes du Culte des Ancêtres est de traiter les morts d'une certaine façon, pour les ayléides il semblerait que les hauts dignitaires aient droit à de véritables sarcophages cependant que les autres morts étaient placés dans des ossuaires sous la forme de petites alcôves murales. Certains sarcophages étaient mis à part, seuls ou en petits groupes.
Si les rites mortuaires sont inconnus, ils semblent faire usage de la nécromancie en effet la plupart des ruines ayléides sont hantés et plusieurs rois ayléides devinrent après leur mort des liches.

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Puits Ayléide permettant de récolter la lumière des étoiles

Finalement les Ayléides ne reconnaissaient pas les quatre éléments de la philosophie naturelle moderne constituants Nirn que sont la terre, l’eau, l’air, le feu, mais plutôt les quatre éléments de la religion altmeri que sont la terre, l’eau, l’air et la lumière. Les Ayléides considéraient le feu comme étant une forme affaiblie et corrompue de la lumière, que les philosophes ayléides identifiaient comme l’un des principes magiques primordiaux. Ainsi ils considéraient que la plus sublime des formes de lumière était la lumière des étoiles.
Pour cela les ayléides cherchèrent à récupérer le verre météorique pour l'utiliser de façon brut ou alors afin de concevoir des décorations ou des pierres taillées comme les pierres de Welkynd ou les pierres de Varla.
De même ils puisaient de la lumière des étoiles une énergie magique à l'aide des Puits Ayléides.

Langue

Runes ayléides gravées sur un pilier
Article détaillé : Langue des ayléides.


La langue de l'Ayleidoon est nommée "Ancien Cyrodilique" et est un dérivé de l'Ehlnofex, ainsi on y retrouve plusieurs termes communs à la plupart des langues elfiques, tels que "Molag" ou encore "Bal".

Cet ancien cyrodilique est proche du dwemeri, tant par l'alphabet qui est excessivement proche que par la syntaxe ; les deux langues utilisent abondamment de mots composés afin de construire de nouveaux mots et plus spécifiquement des noms de lieux, ainsi en ancien cyrodilique on a Lattasel qui est constitué de Latta (lumière) et de Sel (hall) cependant qu'en dwemeri on retrouve Vvardenfell qui est composé de Vvarden (bouclier) et Fell (ville).

Toutefois le corpus de textes provenant de l'Ayleidoon est pauvre ; la plupart des textes furent détruits par l'Ordre Alessien ou par le temps tout simplement, ainsi l'alphabet n'est pas entièrement reconstitué.
Les ayléides écrivaient autant des livres qu'ils ne gravaient du texte sur les murs ou même des tablettes comme celles retrouvées dans les ruines d'Abagarlas.

L'ancien cyrodilique, s'il n'est plus parlé a toutefois influencé le tamrielique moderne, ainsi le nom de la province de Cyrodiil est d'origine ayléide.
Les elfes sauvages quant à eux semblent depuis parler un dérivé de l'ancien cyrodilique, mais ce langage est quasi-totalement non-documenté.

Artisanat

Il ne reste que peu de produits de l'artisanat ayléide, la plupart des objets de la vie de tous les jours sont totalement introuvables, perdus depuis longtemps suite aux affres du pillage et du temps. Tout au plus on sait que les ayléides utilisaient perles et plumes à des fins probables de parures.

Armes et armures

Armes ayléides

Les ayléides semblaient utiliser majoritairement de l'équipement de type elfique, héritage des premiers colons aldmeri originaires de l'Archipel de l'Automne. Déjà à l'époque la qualité de l'équipement elfique ayléide était similaire à celle des équipements elfiques employés par les Thalmor de l'ère quatrième, ainsi les techniques de forge ayléides — et des altmers— n'ont que peu ou pas du tout évolué depuis l'époque des aldmers.

Les armures ayléides semblent être faites à l'image d'Auri-El qui est représenté par un aigle chez les ayléides. Ainsi le bouclier porte l'insigne d'un aigle, cependant que les bottes sont fourchues comme pour former les trois doigts d'un pied d'aigle et que le casque représente une tête d'aigle où l'on peut apercevoir bec, yeux et plumage.
À noter que la couronne de Nenalata semble plutôt représenter une tête de dragon.

Gravures murales

La forme la plus courante dans l'art ayléide est une sorte d'arabesque formant des sortes de lianes ou d'arbres.
Le sens de ces arabesque est inconnu, mais on en trouve pratiquement partout : sur des murs, des colonnes, des portes, des arches mais aussi sur des endroits assez improbables comme le sont des boutons poussoir.

Si la majorité de ces gravures sont réalisées à même le calcaire ou le marbre, il arrive que certaines soient réalisées à l'aide de verre météorique.

Magie

Fichier:PWelkynd2.jpg
Pierre de Welkynd

Il est dit que les ayléides considéraient la lumière comme étant l’un des principes magiques primordiaux, en particulier la lumière provenant des étoiles.

Il n'est donc pas étonnant de constater que les ayléides construisaient leurs morpholithes directement à partir du verre météorique, c'est ce que sont les pierres de Welkynd et les pierres de Varla.
L'usage de ces morpholites devaient être multiples, ils étaient disséminés à travers toutes les constructions aléyides, posés sur des piédestaux.

Colonne de Doigt de la Montagne

En plus de cela ces morpholites étaient utilisés dans des rituels magiques en temps que canalisateurs de magie, par exemple à la fin de l'ère troisième la Légion Impériale a extrait une colonne magique, qui si un mage en possession d'une pierre de Welkynd frappe d'un sort de foudre la colonne dans un environnement extérieur, le maqe se voit doté d'un puissant sort de foudre qui tombe directement du ciel.
Ce sort est nommé "Doigt de la Montagne".

Dans des temps plus modernes les mages de Cyrodiil cherchent à entrer en possession de ces pierres de Welkynd et de Varla afin de les aider à régénérer leur propre énergie magique ou celle d'un enchantement. Cet usage des morpholites ayléides est moderne et on ne sait pas s'il était d'actualité du temps de l'Ayleidoon.

Grande pierre de Wlekynd de Miscarcand

Un type particulier de pierre de Welkynd nommé "Grande Pierre" se trouvait au cœur de chaque grande ville ayléide, les érudits suspectent que ces grandes pierres constituaient la source des enchantements magiques de la ville.
Il est à noter que pour la propagande impériale le pouvoir masqué de ces pierres est considéré comme étant "maléfique".

Mais en plus de récolter la magie des cieux via le verre météorique ou des sorts, les ayléides puisaient directement la magie depuis les étoiles à travers les Puits Ayléides, ces derniers semblent être points de stockage de la magie provenant des étoiles, ensuite n'importe qui peut venir tirer de la puissance magique à partir de ces puits.
On trouve ces puits disséminés un petit peu partout en Cyrodiil et de nombreuses ruines possèdent de tels puits.

Références bibliographiques