Méridia

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Meridia.jpg


Méridia est la Princesse daedrique dépositaire de l’Énergie vitale[1].

Sur le plan divin

L'un des princes daedriques les plus mystérieux, dont la sphère est obscurcie aux yeux des mortels.— Auteur inconnu, Le Livre des Daedra

Son royaume est appelé les Chambres colorées[2]. Les Auroriens sont ses serviteurs[3], a priori exclusifs.

Apparition spectrale de Méridia en 2E 582

Comme la plupart des autres princes, elle est en conflit avec Ebonarm, et à l'instar d'Arkay elle est farouchement opposée à la nécromancie et aux morts-vivants ; elle est donc en guerre ouverte avec Molag Bal et le Dieu des Vers.

Influences sur Nirn

Son jour d'invocation est le 13 Primétoile.

Artefacts

Ainsi que Méphala, elle semble liée à l'artefact daedrique nommé Anneau du Khajiit qu'elle offre en récompense aux valeureux champions mortels. De plus, elle possède Aubéclat qu'elle prête parfois aux mortels qui la méritent.

Cultes contemporains

Statue de Méridia en Bordeciel

Liée à la vie, à la lumière et aux énergies, son culte reste pourtant de moindre importance. Cependant son opposition à la nécromancie et ses attributions font d'elle une déesse considérée comme étant largement positive.

Une secte qui lui est dévouée se trouve à mi-chemin entre Skingrad et Kvatch, en Cyrodiil.
Il existe aussi un sanctuaire en Bordeciel ; le Temple de Primortis.

Cultes anciens - L’Ayleidoon

Les anciens Ayléides ne reconnaissaient pas les quatre éléments de la philosophie naturelle moderne (la terre, l’eau, l’air, le feu), mais les quatre éléments de la religion des Hauts Elfes (la terre, l’eau, l’air et la lumière). Les Ayléides considéraient le feu comme étant une forme affaiblie et corrompue de la lumière, que les philosophes ayléides identifiaient comme l’un des principes magiques primordiaux.— Alexandre Hetrard, Gloire et pleurs dans les ruines ayléides
Statue de Méridia dans les ruines d'Abagarlas

Durant l'époque de l'Ayleidoon Méridia semblait être une déesse d'importance  : En 1E 243 les Ayléides ont notamment invoqué une armée d'Auroriens pour protéger la Tour d'Or Blanc de la révolte des esclaves menée par Alessia.
En échange le Roi-Sorcier Umaril dut vendre son âme à Méridia. Il devint ainsi un métis elfe-daedroth et l'un des généraux de la déesse.
Cette alliance resta un échec puisque les esclaves firent tomber l'Ayleidoon.

Bien que l'Ayleidoon ne soit plus qu'un lointain passé, le lien privilégié qu'elle a tissé avec eux est encore sensible aujourd'hui, puisque ses armées d'Auroriens utilisent uniquement des armes de facture elfique.

3E 433 - Le retour d'Umaril

Massacre dans la chapelle de Dibella à Anvil

Durant la crise d'Oblivion, Méridia a semble-t-il autorisé Umaril à se venger des Huit Divins. Ainsi accompagné d'une légion d'Auroriens, il s'en prit violemment au culte impérial de Cyrodiil.
Il s'ensuivit une guerre entre cette légion et les Chevaliers des Neuf, ces derniers arrachèrent la victoire et détruisirent définitivement Umaril[4].

On ne sait pas quel crédit Méridia a donné à cette croisade, mais elle y perdit son unique général connu des mortels.

Légende

Selon le traité du Merid-nunda, comme Malacath, Méridia n'aurait pas été de tout temps un Daedroth, mais un Aedroth.
Fille de Magnus, ce qui confirmerait ses affinités avec la magie et la lumière, elle fut bannie par ce dernier de l'Aetherius après qu'elle eut joué avec des spectres de lumière dits "illicites"[2].

On n'en sait guère plus que cela, mais cette histoire concorde avec le fait qu'elle porte des attributs typiquement anuesques sans toutefois être liée à la Création, le bannissement ayant rompu tout lien éventuel avec Magnus ou Lorkhan .

Notes et références