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Ordre de la Phalène Ancestrale

Présentation
Type de faction Ordre monastique
Création Ère Première
Siège Palais Impérial
Sanctuaire de la Phalène ancestrale
Politique
Idéologie Vénération des Phalènes Ancestrales
Filiale Ordres supérieurs
Alliance Lames
Garde de l'Aube
Opposition Méhrunes Dagon
Volkihar


L'Ordre de la Phalène Ancestrale (aussi connu comme la Chantrie de la Phalène[1]) est un ordre monastique cyrodiilien du Culte de la Phalène Ancestrale, situé dans la Vallée du Nibenay. Ces membres sont les plus importants adorateurs de la Phalène Ancestrale.

Eux-seuls sont habilités à lire les Parchemins des Anciens, provoquant chez eux une cécité, au fil de leurs lectures[2].

Histoire

L'apparition du culte et de ces moines

L'adoration de la Phalène Ancestrale, un insecte vivant en Cyrodiil[2] et en Bordeciel[3], existe au moins depuis l'Ère Première en Cyrodiil. Il vient peut-être des Ayléides, les Hauts Elfes de l'Intérieur, qui domine toute la province depuis l'Ère Méréthique jusqu'à la révolte alessienne, en 1E 242, et qui adorait un "dieu-insecte"[4].


Le culte fait écho à une tradition artisanale cyro-nordique. Celle-ci consiste à fabriquer de simple et exotiques châles, appelés soies-ancêtres, faits à partir de la soie produite par les phalènes ancestrales et inscrites de la généalogie de son possesseur. Pour les croyants du culte, émergeant parmi les premiers Nibenais, phalène et ancêtre ne font qu'un[5]. L'adoration de ces papillons est donc à la fois une forme de culte des ancêtres et un culte animiste.


Pendant la période du Premier Empire de Cyrodiil, cette religion se développe fortement dans la Vallée du Nibenay. Des ordres monastiques lui sont dédiés. Il semble que le Culte de la Phalène Ancestrale ait cohabité sans problème avec l'Ordre Alessien. L'adoration des phalènes, des ancêtres donc, ne s'oppose en effet pas au monothéisme alessien. On peut même voir dans les phalènes une manière de s'affranchir du cycle de la vie et de la mort, sphère divine d'Arkay, rejeté par l'Ordre Alessien[6] comme par des cultistes de la Phalène[7], car l'âme du défunt reste sur Nirn, transformé en papillon.

L'affirmation des ordres supérieurs

Après la Guerre de la Vertu et l'éclatement du Premier Empire, les frères des ordres supérieurs de la Phalène Ancestrale deviennent des personnages de hautes statures en Cyrodiil, perpétuant la tradition des Nibenais, un peuple uni et religieux, différent des monarchies et seigneuries des États Coloviens. Leur poids politique et religieux est très important dans l'Est.


Lorsque Reman Cyrodiil prend le pouvoir en Cyrodiil, les ordres monastiques de la Phalène Ancestrale se range à ses côtés. Des frères supérieurs sont présents à la cour de Reman au Palais Impérial de la Cité de Cyrodiil[8].


Quand la Guerre des Alliances éclate, pendant l'Interrègne, les moines du Temple des Phalènes Ancestrales, le principal ordre monastique dédié à l'adoration de la Phalène Ancestrale, soutient très modérément l'Empire de Clivia Tharn. Ses membres s'opposent, ouvertement ou non, aux Alliances. Quand la Légion Impériale est venue au Temple pour demander des Parchemins des Anciens aux moines, pensant qu'ils représenteraient un avantage militaire, ceux-ci ont refusé et les militaires les ont pris de force.

Les moines du Temple des Phalènes Ancestrales se remarquent à la conservation et à la lecture des Parchemins des Anciens dès cette époque[9][10].


En 2E 852, Cuhlecain, Roi colovien d'Épervine, conquière tout Cyrodiil et se proclame Empereur, grâce à son meilleur officier, le Général Talos. Puis celui-ci retrouve l'Amulette des Rois et vainc les Nordiques et Brétons à Sancre Tor. Quand Cuhlecain est assassiné en 2E 854, Talos devient l'Empereur Tiber Septim. Il entame alors la Guerre Tiberienne, la conquête de tout Tamriel[5].

À cette période, les moines de la Phalène Ancestrale se montrent hostiles envers Tiber Septim. La raison est inconnue, mais il est probable qu'ils refusent la domination d'un Atmoran et des États Coloviens sur les Nibenais. Quoiqu'il en soit, les moines fomentent la Rébellion des Phalènes, un soulèvement armé contre Tiber Septim dans la Cité Impériale, alors que ce dernier est parti en campagne. La Troisième Légion est envoyé pour mater la Rébellion. Elle se retrouve assiégé dans la caserne d'Hesod par les cultistes. Tiber Septim et ses troupes finissent par reprendre la Cité Impériale et célèbrent sa victoire et la résistance des soldats de la Troisième Légion lors d'un grand défilé militaire[11].

L'Ordre réformé par les Septim

Peu après, l'Empereur dissout et refonde les ordres monastiques du Culte[12]. Ils deviennent l'Ordre de la Phalène Ancestrale, dédié bien sûr à la Phalène Ancestrale, mais aussi au Divin Julianos, dieu cyrodiilien de la littérature, de la loi, de l'histoire et de la contradiction. Ils ont la garde des Parchemins des Anciens et la charge de les lire, dans la Bibliothèque Impériale au Palais Impérial. Une fois devenus aveugles à force de lecture, les moines doivent se retirer dans le Temple des Phalènes Ancestrales, renommé Sanctuaire de la Phalène Ancestrale[2].

Le Sanctuaire de la Phalène Ancestrale dans la Vallée du Nibenay


Durant toute l'Ère Troisième, les moines de l'Ordre suivent ce rôle et cette organisation. Toutefois, on peut noter que le culte de Julianos reste très mineur chez ces derniers.

C'est sans doute également à cette époque que les moines reçoivent un jour au temple une moniale du nom de Gudrun. Elle a reçu une ultime révélation de l'avenir dans les Parchemins des Anciens, la prévenant d'un danger menaçant les moines. Elle leur enseigne alors le combat à mains nues, qui devient l'une des spécialités des prêtres de la Phalène pour les siècles à venir[13].


Les rapports entre l'Ordre de la Phalène Ancestrale et les Septim sont assez flous. L'affaire du Guide de poche de l'Empire, Seconde édition peut montrer une opposition des moines à l'Impératrice Morihatha Septim, puisqu'il conserve un document interdit par le Conseil des Anciens, ou bien au contraire un soutien en tant qu'organisme de censure auprès du Conseil des Anciens, expliquant la présence du document interdit dans l'une de ses bibliothèques et l'envoi d'un agent infiltré au sein de l'Ordre par le Temple Zéro, une secte monothéiste alessienne[14] opposé à Talos et aux Septim[1].

Article détaillé : Guide de poche de l'Empire, Seconde édition.


Pendant le procès des scribes de la Société Géographique Impériale chargés de la rédaction du Guide, Hatta, un prêtre de la Phalène Ancestrale, moine de l'Arbre d'Investigation de la Phalène Sphinx, s'oppose à la forme du procès. Il est ensuite "tué" par le Sénéchal des Lames, puis remplacé par Nu-Hatta, qui va être formé par ses frères à servir les Septim[15].

Malgré le flou de l'affaire, elle semble montrer une loyauté de l'Ordre de la Phalène Ancestrale aux Septim dans son ensemble.


Après le Simulacre Impérial, les moines tiennent un rôle important dans l'Empire. Ils surveillent les multiples sectes de Tamriel[14] et se plongent dans les affaires mystiques, comme le rôle des Tours, outils de stabilité de Mundus et de protection contre l'Oblivion. L'Ordre enquête notamment sur les agissements des serviteurs du Prince Daedra de la Destruction, Méhrunes Dagon, tels Jagar Tharn et ses agents daedriques, préfigurations de l'Aube Mythique[16].

Prêtresse de la Phalène Ancestrale en 3E 433


En 3E 433, le Renard Gris, le plus grand voleur de Cyrodiil, dérobe un Parchemin des Anciens dans le Palais Impérial, placé sous la protection des prêtres de la Phalène Ancestrale[2].

La recherche des Parchemins des Anciens

Durant l'Interregnum de la Couronne de fureur, on ignore le rôle qu'a occupé l'Ordre, mais il est probable qu'ils aient continué à servir officiellement les empereurs et à résider au Palais Impérial.

En 4E 175, les Parchemins des Anciens disparaissent mystérieusement de la Bibliothèque Impériale et se retrouvent dispersés dans tout Tamriel par des forces inconnues. Le but de cette manœuvre est probablement lié à la Grande Guerre. Les forces inconnues derrière cette action ont peut-être pour objectif d'empêcher les Thalmors de s'emparer des Parchemins. Dès 4E 174, le Domaine Aldmeri a en effet conquis la Cité Impériale. Toutefois, les Parchemins ne sont déplacés qu'en 4E 175, donc peut-être au contraire dans le but d'empêcher les Impériaux de remettre la main dessus, lors de la reprise de la ville la même année. Quoiqu'il en soit, après la Grande Guerre, l'Ordre de la Phalène Ancestrale se met en quête de retrouver tous les Parchemins des Anciens et de les ramener à la Tour d'Or Blanc. Ses membres se dispersent alors dans tout Tamriel, souvent accompagnés de soldats de la Légion Impériale.


Un prêtre de la Phalène Ancestrale, parti en Bordeciel en quête des Parchemins, est impliqué en 4E 201 dans la lutte entre la Garde de l'Aube et le Clan vampirique Volkihar. Capturé par les Volkihar, Dexion Evicus est libéré par le Dovahkiin et se joint alors à la Garde de l'Aube dans son combat. Chacun des camps a besoin d'un prêtre de la Phalène Ancestrale pour décrypter les Parchemins des Anciens au sujet d'une prophétie : la fin de la Tyrannie du Soleil[3].

Culte, organisation et pratiques

Culte des phalènes

Une Phalène Ancestrale

Les prêtres de la Phalène Ancestrale vénère les papillons de cette espèce. Selon le culte, les phalènes et les âmes des ancêtres forment une seule entité, car chaque phalène contient le "fjyron" d'un esprit ancestral (traduit par "volonté de paix"). Les phalènes produisent une soie que le moine peut tisser et broder en chantant la généalogie de l'ancêtre[13]. Le moine crée ainsi des châles, qui sont ensuite exportés dans tout Cyrodiil. Les vêtements faits de soie-ancêtre, la soie enchanté produite par la phalène et au inscrite avec le chant du moine, donnent à leur porteur des pouvoirs de prescience. Les mieux tissés des châles sont portés directement par les moines.

C'est pourquoi les moines prennent grand soin de nombreuses phalènes dans leur monastère. Elles sont l'incarnation de leur divinités tant aimées.


Les moines des ordres supérieurs peuvent attirer à eux les phalènes par l'application sur leur peau une fine poussière d'écorce de l'arbre favori des papillons et par la subvocalisation, c'est-à-dire le fait de prononcer mentalement, de certains mantra. Une fois cela fait, les phalènes viennent se poser sur le moine, son cou et son visage. S'il cesse de chanter les mantras, pour une conversation par exemple, les phalènes s'envolent toutes, pour revenir ensuite sur sa peau dès qu'il reprend le chant.

Ils préfèrent cette pratique plutôt que porter simplement les châles faits en soie-ancêtre.

Héritage akavirois

L'Ordre de la Phalène Ancestrale est avant tout d'origine et de culture nibenaise. Cependant, on note chez lui une certaine influence akaviroise. Celle-ci date probablement du Second Empire de Cyrodiil, mais aussi peut-être de l'invasion akavirois des Kamals, en 1E 572.


Les moines de l'Ordre sont en effet des maîtres du combat au dai-katana akaviri. C'est l'arme typique des Tsaescis. Leurs traditions martiales sont récupérés par les prêtres de la Phalène Ancestrale[2].


Un fameux moine de la fin de l'Ère Troisième est connu sous le nom de Nohept dir'Kamal[14]. Il fait sans doute parti des Kamals, comme Ada'Soom Dir-Kamal, leur roi, qui ont tenté d'envahir Tamriel en 1E 572, avant d'être vaincu par les Dunmers, les Nordiques et les Argoniens[17]. Cependant, des années plus tard, les restes de l'armée kamal prennent le pouvoir en Cyrodiil, chassant l'empereur en place et demandant l'aide des Rimmen, les réfugiés akavirois du Nord d'Elsweyr[18]. Il est probable que les conquérants Kamals aient laissé une certaine emprunte dans le Culte de la Phalène Ancestrale en la personne de Nohept dir-Kamal.

Organisation

Le Culte de la Phalène Ancestrale s'est d'abord organisé en plusieurs monastères, mais c'est dans l'Ordre de la Phalène Ancestrale qu'il adopte l'organisation la plus rigoureuse.


Les novices, hommes ou femmes, intègrent l'Ordre assez jeunes. Leur tâche principale est de servir les moines aveugles au Sanctuaire de la Phalène Ancestrale. Ils leur apportent la nourriture et la boisson, les outils et autres accessoires dont ils ont besoin. Les novices assurent aussi les secrets et l'anonymat des moines aveugles. Enfin, ils sont chargés de vendre les châles enchantés que ces derniers fabriquent.

Les novices apprennent pendant cette période l'art du combat à mains nues, tel qu'enseigné par Gudrun. C'est aussi durant leur noviciat qu'ils sont instruits au maniement des armes akaviri.


Une fois devenu frère ou sœur à part entière, le moine s'en va à la Cité Impériale, où il réside au Palais, au plus proche des Parchemins. Il y continue à pratiquer le combat à mains nus, mais surtout le prêtre entre pleinement en contact avec les phalènes et reçoit le privilège de lire les Parchemins des Anciens. Il est assisté par les bibliothécaires impériaux, qui ne sont pas membres de l'Ordre et ne sont donc pas autorités à lire les Parchemins des Anciens[19]. Les lectures rendent progressivement le prêtre aveugle, tandis qu'il s'engage plus profondément dans les visions des Parchemins. L'ultime révélation est la plus importante, donnant au prêtre une compréhension sublime du contenu du Parchemin. Cette ultime révélation rend toutefois le prêtre complètement et définitivement aveugle.


Le moine quitte alors la Cité Impériale et retourne au Sanctuaire de la Phalène Ancestrale. Là, il s'occupe des phalènes dans les souterrains, les élevant et prenant soin de celles-ci. Il chante constamment pour elle et récolte sa soie. Il tisse à partir de cette dernière les châles et vêtements enchantés, inscrits de la généalogie d'un ancêtre. Ces châles sont ensuite exportés dans tout Cyrodiil par les novices de l'Ordre[13].


Après la dispersion des Parchemins des Anciens en 4E 175, les frères de l'Ordre (pas encore pleinement aveugles) partent régulièrement sur les routes de Tamriel afin de retrouver les précieux artefacts. Ils sont accompagnés dans leurs voyages par une escorte de soldats de la Légion Impériale[3].

Membres connues

Le Culte de la Phalène Ancestrale a accueilli en son sein de nombreuses personnalités, dont certaines eurent un impact important dans l'histoire de Tamriel.

  • Terran Arminus : Sœur du Temple des Phalènes Ancestrales durant la Guerre des Alliances[9].
  • Hatta : Prêtre de la Phalène. Il s'est opposé sous le règne de l'Impératrice Morihatha Septim au Conseil des Anciens dans sa décision d'exécuter sans véritable procès les rédacteurs du Guide de poche de l'Empire, Seconde édition. Pour cet acte, il a été "tué" par le Sénéchal des Lames, puis remplacé par Nu-Hatta[15]. Selon ce texte cryptique, il est connu sous le nom de Ald-Hatta comme étant un des Compagnons d'Ysgramor[20].
  • Nu-Hatta : Prêtre de la Phalène Ancestrale, né de l'exécution de Hatta[15]. Il s'implique dans la traque des serviteurs de Méhrunes Dagon après le Simulacre Impérial. Il s'inquiète de l'avenir de Nirn, à cause de la désactivation progressive des Tours, ce dont il informe le Chancelier Ocato de Primeterre[16].
  • Drue Guatan : Frère du Haut Temple de la Phalène. Il commente les crimes de Julianos Cennan, chambellan d'Uriel Septim VII et hérétique arcturien[14].
  • Nohept dir'Kamal : Prêtre de la Phalène, sans doute issu du peuple kamal. Il fouille les notes de Jagar Tharn après le Simulacre Impérial. Il y découvre un texte appartenant au Mage de guerre Impérial déchu : Source du Chaos[21][14].
  • Quintus Nerevelus : Ancien bibliothécaire impérial durant l'Ère Quatrième, il intègre le Culte de l'Ordre Ancestrale par intérêt pour les Parchemins des Anciens. Il devient ainsi le plus vieux novice à être accepté dans l'Ordre[19].
  • Dexion Evicus : Prêtre parti en quête des Parchemins des Anciens sur les routes de Bordeciel, en 4E 201. Il est enlevé par les Vampires du Clan Volkihar, afin qu'il déchiffre pour eux une prophétie contenue dans les Parchemins[3].

Rapport aux Parchemins des Anciens

Les Parchemins des Anciens

Les prêtres de l'Ordre de la Phalène Ancestrale sont surtout connus en Tamriel pour être les seuls personnes autorisés à lire les Parchemins des Anciens, qu'ils conservent précieusement durant toute l'Ère Troisième dans la Salle des Registes, la pièce la plus importante de la Bibliothèque Impériale, dans la Tour d'Or Blanc de la Cité de Cyrodiil.

La Salle des Registres


Le contact avec les phalènes permet l'interprétation des glyphes mouvantes, une traduction du contenu des Parchemins des Anciens, décrivant les événements passés et futurs dans la trame du Temps elle-même. La soie-ancêtre dont sont faits leurs vêtements et les phalènes qui sont en contact avec eux permettent cette lecture, conférant la "volonté de paix" des ancêtres au prêtre, empêchant celui-ci de sombrer dans la folie[13].


Une fois des informations extraites des Parchemins, exprimées dans une prophétie et celle-ci réalisée, tous les passés et futurs possibles à propos de cet événement sont définitivement fixés et la vérité est vérifiable lorsqu'on lit les Parchemins. C'est là l'importance des prêtres de la Phalène Ancestrale dans toutes les grandes prophéties liées à un Parchemin des Anciens[22].

Article détaillé : Parchemins des Anciens.


Le prêtre lecteur des Parchemins apprend de nombreuses vérités. Cela n'est pas sans sacrifice, car les glyphes mouvantes, l'étendu des possibilités impacte la vision du moine. La cécité devient définitive quand le prêtre va le plus profondément possible dans la lecture. Il reçoit alors la plus grande révélation de son existence[13].


Les moines qui vont le plus loin dans la lecture perdent leurs sens et prennent conscience des plus grandes vérités métaphysiques du cosmos. Cependant, il semblerait qu'aucun prêtre de la Phalène n'est atteint le CHIM, le stade de compréhension de la grande hallucination qu'est l'univers, la prise de conscience qu'on est Anu, le seul Être, tout en gardant son identité propre. On sait seulement qu'un prêtre a atteint la Somme Nulle, la prise de conscience qu'on est Anu et perdant à cette occasion son identité, son être autonome du Tout[23].


Ils disposent d'un autre moyen, moins risqué pour la vue, pour déchiffrer les parchemins, mais cette méthode implique de se rendre dans un lieu où sont concentrées de véritables phalènes ancestrales (comme par exemple la Clairière de l'Ancêtre près d'Épervine en Bordeciel). La multitude d'insectes concentre l'énergie de la Phalène Ancestrale, nécessaire au déchiffrage du parchemin, et facilite l'accès à son contenu. Ce processus est appelé le rituel de la Phalène Ancestrale[3].

Notes et références