TESO:Archives du maître du savoir/La Maison Telvanni

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Date de publication : 27/10/2022

Par Divayth Fyr, 2E 582
Découvrez les rouages de la mystérieuse et puissante maison Telvanni avec une toute nouvelle Archive du Loremaster, signée du grand sorcier Divayth Fyr en personne !


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Je suis Divayth Fyr. Plus grand mage de notre ère, maître des voyages extra-planaires, érudit reconnu par ses connaissances des artefacts daedriques et généreux mécène de l'Université de Gwylim. On m'a demandé, dans le cadre d'une série informative initiée par l'Université, d'éclairer les quidams sur notre vaste monde. Si vous lisez ces lignes, je partirai du principe que vous avez l'intelligence nécessaire pour comprendre l'importance de mes paroles. Installez-vous, et soyez attentif.

Le sujet de notre conversation sera aujourd'hui la Maison Telvanni. J'imagine que je suis le seul individu notable à avoir accepté de répondre aux questions ainsi adressées. Acceptez mes paroles comme la vérité, ou ne les acceptez pas. Peu m'importe, à vrai dire.

Mon seul but, en répondant à ces interrogations, est de lever le voile du secret sur la plus grande des Grandes Maisons de Morrowind. De prouver sans l'ombre d'un doute sa primauté, sa puissance et sa prédominance sur le monde. La Maison Telvanni domine. Si vous devez n'apprendre qu'une seule chose aujourd'hui, retenez cela.


La maison Telvanni a-t-elle toujours dominé la région autour de Necrom, ou ces terres ont-elles changé de mains plusieurs fois au cours de l'histoire ? Il me semble que la carte politique de Morrowind est en constante mutation, les différentes maisons dunmers ravivant des revendications ancestrales, achetant ou héritant de terres et trouvant de nouvelles façons d'obtenir la domination. Quelle est l'histoire de cette Péninsule soi-disant « Telvanni » ?

—Cendre-de-Flamme-Chantante, Historien

Dans cette question comme tant d'autres, les sujets de la géographie et de la politique semblent essentiels. Ils reviennent de différentes manières. Traitons-les directement.

Les cartes sont des outils. Rien de plus. Rien de moins. Lorsqu'on se trouve dans les Terres de cendres, une carte est un outil de survie. Elle vous permet de trouver le chemin vers la civilisation et la sécurité. De même, la carte d'un navire aidera son capitaine à trouver un port accueillant loin de chez lui.

Mais les cartes politiques ? Des cartes qui affirment représenter la véracité d'une terre conquise par la force de la lame et de la magie ? Ces cartes ne sont pas des outils pour leur lecteur. Ce sont des outils pour les cartographes.

Elles parlent d'une grande force, qui n'existe pas forcément. Elles parlent de frontières qui n'ont peut-être de sens que dans l'esprit de gens alourdis par une couronne trop pesante. Pour proposer un exemple contemporain, avez-vous jamais vu une carte du « front » de la guerre entre les trois Alliances ? À votre avis, est-elle restée pertinente plus d'une journée ? Voire moins que cela ? Et comme toujours, souvenez-vous que chaque texte que vous lisez est subjectif. Même les propos de Divayth Fyr.

Tout dépend du contexte. Cela étant posé, la question de l'historien trouve une réponse facile. Les Grandes Maisons se déchirent le contrôle de la Péninsule de la même manière qu'elles se disputent le contrôle de Vvardenfell, des Éboulis ou de Deshaan. Toute carte affirmant représenter entièrement le contrôle politique d'une région aussi disputée que Morrowind est, au mieux, indicative. Encore à présent, où la Guerre des Trois étendards bat son plein, mon peuple poursuit son grand jeu de frappe et de contre-frappe. Des mains gantées se serrent sur des lames dorées, et les forts s'efforcent de dominer les faibles.

Tout cela étant dit, je me dois de vous adresser une mise en garde ferme et claire. Ce serait une erreur tragique d'affirmer que la grande Maison Telvanni n'est pas maîtresse de son domaine. Si la région s'appelle « Péninsule Telvanni », c'est bel et bien parce que la maison contrôle tout ce territoire, de sa base à son sommet, couronné par le palais insulaire de Port Telvannis. La ville de Necrom, bien sûr, est un sujet un peu plus complexe, que j'aborderai bientôt.

Mais si vous avez la moindre raison de craindre la grande maison, ne faites pas voile vers Gardefeu. N'approchez pas de Gorne. L'autorité de la Maison Telvanni à l’intérieur de ses frontières est incontestée. Et sa portée, son pouvoir, sa vengeance sont terrifiants.


Pourquoi y a-t-il tant de Telvanni utilisant le titre de magistère ? Puisque le titre de magistère annonce que vous méritez de supplanter l'archimagistère actuel, pourquoi trouve-t-on tant de Telvanni affichant ouvertement ce titre dans la Péninsule Telvanni (citons Dratha, Therana, Gothren et Shelreni Baro, entre autres)

—Gaius Sulla, Mage de bataille de la Treizième Légion

Votre confusion est compréhensible. Les titres de la Maison Telvanni ne sont pas héréditaires. Ils ne sont pas octroyés, décernés, achetés, vendus ou échangés. Il faut les mériter. Il faut les prendre. Et si vous n'avez pas la force, la volonté ou la compétence politique pour conserver ce titre… il y aura toujours un autre membre de la maison, derrière vous, pour prendre ce qui lui revient.

Si par le passé, adopter le titre de magistère pouvait être considéré comme un défi (cette lame dorée dont j'ai déjà parlé), l'archimagistère Nélos Othéri encourage activement les plus éminents membres de sa maison à l'adopter s'ils se sentent prêts à le défendre. La main d'Otheri gouverne le navire Telvanni d'une main sûre. En notre époque des Trois Alliances, les grands mages de la maison s'intéressent peu à la pesante tâche politique qui incombe au détenteur du titre d'archimagistère. En vérité, Nélos, comme tous les érudits, ne souhaite rien tant qu'avoir le loisir de poursuivre ses propres études.

Pour ne rien arranger, sous l'autorité du conseil Telvanni stricto sensu se forment plusieurs conclaves et assemblées ad hoc, selon les nécessités régionales. Après tout, l'on n'accomplit rien sans débats acharnés, dans cette grande maison. Et si ces débats s'enlisent, le feu et le soufre clarifient toujours les points de contentieux.

Bref, les magistères sont un nid de vipères dangereuses, très attachés à leur rang et à leur pouvoir. Mais ils s’autorégulent, et sont prêts à nommer un nouveau chef, si le besoin devait s'en faire sentir.

Un nid de vipères, dois-je ajouter, que je n'ai aucune envie de rejoindre. J'espère, chère Shelreni Baro, que le message est bien passé.


Deux Telvanni entrent dans une taverne. Les laisse-t-on rester, ou leur demande-t-on de partir ?

—Elsonso

La réponse traditionnelle à cette plaisanterie dans la Grande Maison est : « Ils restent. Ils achètent le bâtiment, tous ses occupants, et épuisent les plus râleurs à la tâche. » Je la trouve très drôle.


Il n'est plus vraiment secret que de nombreux membres de la Maison Telvanni ont adopté l'hérésie et se sont détournés du Tribunal. Comment cette Maison se protège-t-elle de l'ire des Ordonnateurs ?

—AltmerGF

L'hérésie est une question de point de vue. Pensez-vous que le Maître de Morrowind perd le sommeil parce que certains membres de la Maison Telvanni ne se prosternent pas à ses pieds ? En vérité, les Ordonnateurs sont les bienvenus sur les terres Telvanni, pour affaires officielles du moins. Nul ne peut vraiment connaître l'état d'esprit d'un dieu, pas même moi, mais je pense que le respect entre le Tribunal et la Grande Maison est réciproque.

Ou, pour reprendre l'expression que j'ai entendu mon jardinier utiliser l'autre jour : « Nous soignons nos pousses, et ils soignent les leurs. »


Honneur à votre maison, ser. Il y a une semaine, j'ai rencontré un mage de votre maison à Sadrith Mora, en selle sur l'une des bêtes les plus étranges qu'il m'a été donné de voir. On aurait dit un cheval, ces mammifères de l'ouest, mais il était fait de spores et de champignons. Cela suffirait déjà à s'interroger, mais je me demande avant tout pourquoi lui avoir donné une telle forme, plutôt que celle d'un guar, d'un Bœuf-Nix ou d'un saute-vase, plus proche de notre propre faune ?

—Redoran Naver Avelas

L'un des privilèges de l'Archimagistère, c'est de n'avoir de comptes à rendre à personne. Je me trouvais dans la pièce lorsque Nélos en personne a exposé les spécifications de cette créature à sa coterie de mycoturges, qui sont les meilleurs de tout Morrowind. D'après le peu que je sais du passé de l'archimagistère, je pense qu'il s'était entiché d'un cheval durant l'un de ses séjours à Haltevoie, Sentinelle ou sur l'Île-Haute.

Soit dit en passant, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui apprécie davantage la tourte aux vingt-quatre corneilles. Sa capacité à en engloutir une toute entière, armé de ses doigts et d'une fourchette, implique une connaissance impressionnante de la magie de transformation.


Puisque Necrom est l'une des villes les plus saintes de Morrowind, où se trouve la présence des Indoril, que l'on dit proches du Temple et donc de Necrom ? Les terres autour de Necrom ont-elles toujours été Telvanni ou ont-elles changé de mains au fil des siècles ?

—Axmalexia

Excellente question, et votre nom m'a fait sourire. Nous avons déjà évoqué la nature quixotique du contrôle politique de la région. Je n'y reviendrai pas. Mais Necrom est une situation unique qui mérite un développement. Puisque la Grande Maison Telvanni a décidé de rejeter le Pacte de Cœurébène (choix sur lequel on me consulta, naturellement), le problème de Necrom fut immédiatement réglé.

Necrom est le cœur spirituel du culte régional des ancêtres, et l'était déjà avant la formation des maisons. Elle a été conquise au fil des siècles, campagne après campagne, prise de choix pour quiconque pouvait la conserver. Le Conseil comprenait que la nouvelle réalité de l'extraterritorialité de la Maison Telvanni ne résisterait pas au besoin culturel de pèlerinage de mon peuple, venu honorer ses morts. Et donc, l'une des premières séances organisées entre les avocats du Pacte et ceux de la Grande Maison fut consacrée à l'indépendance nominale de Necrom.

Necrom est sous le protectorat des Gardiens des Morts, responsables de la ville et de la nécropole. Quiconque désire honorer ses ancêtres y est le bienvenu, qu'il soit Indoril, Redoran ou autre. La Grande Maison Telvanni reconnaît l'importance culturelle de cette ville, et c'est avec une grande fierté que nous garantissons le passage de tout pénitent se rendant à la Cité des Morts.


Je sais que les Dunmers inhument leurs défunts dans des cryptes familiales ancestrales, ou dans une nécropole comme celle de Necrom, où ils pourront ensuite communiquer avec leurs descendants. Mais les non-Dunmers, qui, par exemple, sont entrés par alliance dans une maison dunmer, recevraient-ils les mêmes privilèges, et pourraient-ils également communiquer avec leurs descendants même s'ils ne sont pas eux-mêmes Dunmers ?

—Benessa Gibby

Ah. Une progressiste. Comme tant d'autres choses dans les Terres de cendres, la réponse à cette question dépend de l'endroit et du moment où vous la posez. Traditionnellement, les petites communautés sont vent-debout contre l'inhumation de non-Elfes noirs dans les cryptes familiales. Les grandes villes comme Longsanglot ou Cœurébène ont l'esprit plus ouvert, mais même dans ces communautés cosmopolites, vous ne trouverez certainement qu'une poignée de noms étrangers sur les plaques mortuaires. Je ne sais pas ce que les Gardiens des Morts pensent de tels arrangements. Mais après avoir eu le déplaisir de parler à l'un de leurs Curés, qui avait la fonction imaginative d'un guar particulièrement lent, j'ai l'impression qu'ils ne sont pas ravis.

Bien sûr, je soutiens les décisions qu'une famille vénérée pourrait faire. Je suggère donc de demander directement aux ancêtres ce qu'ils en pensent. Après tout, un étranger rejoindrait dans la crypte une auguste et vénérée congrégation, et l'un de ses membres pourrait avoir une opinion forte sur la question.


J'aimerais connaître les traditions et cérémonies Telvanni liées aux dépouilles des membres de la maison. Diffèrent-elles des pratiques des autres maisons ? Quelle est la croyance Telvanni si la dépouille de leurs morts n'est pas inhumée convenablement ? L'esprit des morts peut-il partir vers l'au-delà si leur dépouille est volontairement tenue à l'écart de ces tombes ? N'y voyez là que la curiosité d'un Argonien respectueux des lois.

—Pas un Écaille d'ombre.

Comme c'est amusant. Je compte avoir une conversation sèche avec les éditeurs de l'Université quant à la sélection des questions, et leur adhérence à quelques règles éthiques essentielles.

La Grande Maison occupe une place de choix en ce qui concerne les traditions funéraires des elfes noirs. Certains des aînés de la maison affirment que leur respect est antérieur à la Bataille du Mont Écarlate, et seraient en fait un pur distillat du culte des ancêtres chimérique, avec quelques légères concessions à notre ère moderne.

Il suffit de consulter les écrits de saint Vorys pour voir pourquoi la Maison Telvanni comprend que la vénération des morts est une charge sacrée.

« La justice est éphémère. Le devoir, un esclavage. Le commerce et la culture sont des cendres au bûcher de l'histoire. Vous lier à ces soucis passagers est un faux honneur, une fausse foi.

Ceux qui nous ont précédés ont donné tout ce qu'ils avaient pour paver notre route de leurs os, de leur sang. Nos ancêtres exigent que nous nous hissions hors des considérations temporelles pour saisir le pouvoir. Et poursuivre la longue marche du destin.

« Vos prières sont creuses. Vos offrandes sont creuses. C'est l'expression forte de la volonté qui honore véritablement les ancêtres. »

—Saint Vorys l'Immolant

C'est un peu trop direct à mon goût. Mais force est de reconnaître la vérité de ses propos.


Il existe une série de livres, appelés les Parchemins Indigo, qui se trouverait dans les cryptes de la cité de Necrom. Que pouvez-vous nous dire sur le contenu de ces ouvrages ?

—Bienfaiteur

Pendant des siècles, le secret de l'existence même des Tomes Indigos fut un secret bien gardé. Leur évocation désinvolte par ce crétin de Tanion dans sa fiction de propagande a causé de lourds chagrins aux Gardiens des Morts, mais comme toujours, la Grande Maison est prête à aider Necrom dans toutes les affaires de sécurité.

J'aurai volontiers ignoré cette question, mais une apprentie avec qui je travaille cherche à attirer la vénération de la maison au moyen de magie de divination lointaine. J'ai vu là un défi intéressant. Je suis un maître sévère, mais juste, et son échec n'aurait entraîné qu'un châtiment mineur.

Fort heureusement, elle a réussi. J'ai le plaisir de vous proposer de poursuivre cette question au cours d'un entretien personnel. Que cela soit pour chacun le rappel qu'un nom de plume embelli ne vous sauvera pas de la Maison Telvanni.


Si les premiers vvardvarks sont le fruit d'une expérience Telvanni ratée, quelle était son issue désirée ? Quel désastre chimérique espéraient-ils produire ?

—Zirili Fathryon

J'ai cru comprendre que le magistère Varkenel tentait de créer un prédateur domestiqué. Les premiers essais devaient utiliser des bêtes cendraises pour transfigurer quelque chose de comparable aux petits félins que l'on trouve dans les demeures de la partie occidentale du continent. Les expériences suivantes auront augmenté sa taille et sa férocité, en un effort pour créer une nouvelle race de bête de guerre.

L'échec de Varkenel est sans conteste l'un des accidents les plus réussis de l'histoire de la Grande Maison. L'archimagistère de l'époque donna au père attendri l'honneur d'étendre son expérience pour permettre un programme d'élevage digne de ce nom. Et bien sûr, d'étendre la lignée des vvardvarks avec d'autres colorations et configurations. Je pense qu'ils ont même développé des bêtes plus massives, qui peuvent servir d'animal de bât ou de montures, mais je ne saurais dire à quel moment du processus ils furent créés.


Les Telvanni sont réputés pour le talent de leurs mages, et le plus puissant d'entre eux est sans doute Divayth Fyr, que l'on compare fréquemment à Shalidor et Vanus Galerion. Connaissez-vous une personnalité brétonne, car telle est mon ethnie, qui pourrait être comparable en puissance et/ou en accomplissements à la Grande Maison Telvanni ?

—Dame Allène Ashcroft

Avant tout, tous mes compliments pour la façon laudative dont vous avez choisi d'amener cette question, dame Ashcroft. Les auteurs des autres questions auraient mieux fait de suivre votre exemple, et de contextualiser leurs véritables objectifs, comme vous, dans un cadre d'obséquiosité charmante.

La comparaison avec l'archimage Galérion est juste, mais courte d'esprit. La guilde des mages est un simple foyer d'accueil pour ceux qui ont la capacité mystique de faire lentement flotter une plume au-dessus d'un parchemin, ou d'allumer les réverbères d'Haltevoie avec une incantation qu'un enfant elfe noir maîtrise avant sa dixième année. Bref, des demeurés. L'idée qu'un talent comme Vanus Galérion ait pu s'attacher à ce vaste amoncellement de médiocrité prouve que la sagesse n'est pas nécessaire pour posséder un pouvoir arcanique.

Votre évocation de Shalidor est plus laudative, mais reste imparfaite. Le maître de Labyrinthique a fini par succomber à un sentimentalisme aveugle. Je reste d'accord avec certains de ses premiers écrits sur le rôle des lanceurs de sorts dans la société civilisée. Il a en outre le douteux honneur de me devoir plus de faveurs que la moitié de la Maison Telvanni combinée. Je finirai par en obtenir le paiement, mon vieil ami. Comptez sur moi.

Vous autres Brétons possédez une réputation d'aptitude mystique, mais j'estime que le prix de ce don fut une absence d'impact durable sur la communauté magique en général. Je trouverais de nombreux exemples des mages Untel ou Unetelle marquant quelques décennies par sa magie martiale, avant de mourir. Ou un grand devin, ayant annoncé des événements mémorables, avant de mourir. Les mages brétons brûlent de mille feux, mais leur radiance est éphémère. C'est un triste commentaire de l'espérance de vie que les dieux indifférents vous ont accordée.

Je me permettrai donc ce cadeau, pour vous et vos autres cousins du Pacte cherchant un moyen de briller auprès du reste du monde. Renseignez-vous sur le sage Voernet, un érudit de la Première Ère qui n'est plus pour vous qu'une note de bas de page, mais fut à son époque un manipulateur astucieux et magistral des arts magiques. Les aventures et l'éminence de cet homme que l'on appela par la suite « Gyron Vardengroet » (ce n'était pas son vrai nom) sont largement exagérées par les différentes reformulations, mais laissent entrevoir un mage bréton puissant et sage. Et si je trouve l'ethos druidique on ne peut plus commun, le roi des druides Kasorayn était un magicien aussi puissant que ceux des Direnni que son peuple fuyait.


J'espère que cela vous satisfera. Veuillez adresser toute correspondance ultérieure à l'Université, à mes bons soins. Si vous avez trouvé ces pistes édifiantes, un autre échange pourrait être possible à l'avenir.

Si mes lecteurs me permettent de les quitter sur une mise en garde, ce sera celle-ci : J'ai vécu des milliers d'années sans mélancolie ni misanthropie parce que j'ai toujours trouvé à mon esprit acéré un sujet d'étude. Trouvez un passe-temps. Mobilisez vos facultés. Restez curieux.

Et ne cherchez jamais, jamais, à léser un Telvanni.