TESO:Archives du maître du savoir/Les Arcanistes

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Date de publication : 24/05/2023

Par Azandar al-Cybiades, 2E 582
Azandar al-Cybiades partage ses connaissances sur les Arcanistes et leur lien avec le mystérieux domaine d'Apocrypha dans nos nouvelles Archives du Maître du savoir.


Loremaster Arcaniste.jpg

Salutations, sagaces aventuriers. Et bienvenue à ce distillat de tous les savoirs sur les Arcanistes. J'ai l'éminent plaisir d'être votre érudit de référence pour cette conversation. J'attendais avec impatience l’occasion de clarifier certaines erreurs sur cette vocation mystique des plus ésotériques.

Mais voilà que je m’emporte déjà : je suis Azandar al-Cybiades. Théoricien des potentiels condamnés, accumulateur d'enigmata et Arcaniste de premier ordre. Ce fut un insigne plaisir d'accepter l'invitation de l'université de Gwilym. Une occasion de répondre aux questions d'un large public académique ? Quelle merveilleuse idée !

Malgré, ou peut-être suite à, leurs refus antérieurs de publier mes articles, je suis on ne peut plus prêt à parler au nom de la branche arcaniste des érudits philosophiques et magiques. Mettons-nous au travail, chers lecteurs. Nous avons beaucoup de sujets à couvrir, et je ne voudrais pas m'imposer. En avant !


Salutations, Azandar al-Cybiades,

Comment devient-on Arcaniste ?

—Lunetta Bourgeonde

Il y a à cette question autant de réponses qu'il est d'Arcanistes dans notre monde, chère dame Bourgeonde. Un ouvrage se rend (mystérieusement) d'Apocrypha en Nirn, et finit par trouver une âme mortelle parfaitement accordée à sa résonance infralumineuse unique. Le contenu de ce tome, les circonstances de sa découverte et le lien entre le mortel et le livre seront entièrement spécifiques à cette expérience.

L'issue de cette interaction, l'Arcaniste produit, sera également le fruit unique de ce phénomène. Certains Arcanistes, comme moi-même, considérons le contenu de nos tomes avec un détachement académique. D'autres y voient un nouveau cadre qui doit guider leur vie. Et d'autres encore deviennent aussi assoiffés de connaissances qu'Hermaeus Mora lui-même, ou s'isolent dans son étude pendant le restant de leur existence (souvent chaotique).

J'ai scrupule à raconter les « découvertes » d'autres Arcanistes avec qui j'ai pu m'entretenir, mais je narrerai volontiers la mienne. Je me trouvais à un chapitre très sinistre de ma vie, tant émotionnellement que financièrement. Ce jour-là, je cherchais dans une librairie d'occasion de Sentinelle une vieille édition d'un livre de cuisine pour lequel je m'étais pris d'affection. Je m'en souviens très clairement, ma main caressait une rangée de dos au moment où mon livre me mordit, littéralement. Il me pinça le bout du doigt, et fit couler une goutte de sang. Mon agacement se transforma en émerveillement lorsque je découvris son contenu. Et la longue et riche histoire d'Azandar al-Cybiades, voyageur des plans et Arcaniste, avait commencé.


Qu'est-ce qui a poussé tant d'Arcanistes à se révéler au même moment ?

—Fonarik l'Orque des bois

Comme toujours en matière de magie, mon bon Fonarik, la perception détermine la réalité. En vérité, les Arcanistes sont tout sauf un phénomène nouveau. Cela fait plusieurs décennies que j'étudie mon tome et les rayonnages d'Apocrypha. Je pense que la notoriété que nous avons acquise récemment, la raison même pour laquelle on m'a demandé de participer à cette conversation, découle d'une sorte de point de bascule statistique. Malgré le secret inhérent dans lequel nous travaillons, les Arcanistes sont bien plus nombreux que naguère. Le poids même de ce nombre a attiré l'attention sur notre perspective magique.

Je veux aussi remarquer, car je ferais un bien piètre érudit si je l’omettais, que c'est nous-mêmes qui avons établi et revendiqué la désignation « Arcaniste ». J'avais trouvé dans une précédente correspondance de l'Université une très judicieuse réponse sous la plume de Dhulef de la guilde des mages lorsqu'il parlait des « Gardiens ». La magie, ce sera toujours la magie. Les frontières que nous y traçons ne sont que des abstractions mortelles, ni plus, ni moins.

Quant à savoir pourquoi il y a davantage d'Arcanistes à présent ? Si l'on me demandait une théorie, je dirais, peut-être un changement dans la trame aéthérique d'Aurbis ? La Coalescence nous a tous affectés, et nous laissera tous avec des histoires à raconter, à condition que nous y survivions. Cet événement, ou un autre du même genre, a pu changer la relation entre Nirn et les domaines daedriques. Et ce changement aura fait parvenir davantage de tomes entre les mains des mortels.


Bonjour !

Il paraît que les Arcanistes utilisent des « runes » dans leur magie. Ces runes sont-elles liées aux autres runes que nous connaissons, comme la langue runique des pierres éponymes ?

—Benessa Gibby, Enchanteresse de la Compagnie

Ah. Je m'attendais à ce qu'un observateur attentif pose une question de ce tenant. Comparons et opposons. Dans la discipline d'enchantement, ce commerce ancien et honorable qui remonte à la Première Ère, les runes sont la voie du pouvoir. Si de nouveaux développements runiques sont fréquents, il existe une langue commune à tous les enchanteurs qui leur permet d'insuffler des propriétés mystiques à des objets. Les runes ont un sens spécifique et mesurable, et permettent une répétition du résultat autant que de l'intention. C'est une discipline qui demande à la fois précision et sens artistique, et où je possède moi-même une certaine compétence.

C'est un peu embarrassant, mais les « runes » que projettent les Arcanistes ne sont rien de plus que des symboles logographiques d’abstractions métamagiques inconscientes. Les runes des Arcanistes ne signifient rien, hormis par leur signification interne pour l'Arcaniste en question.

L’étude a démontré que « l’alphabet » des runes arcanistes est universel, elles ne représentent pas les mêmes concepts d'un Arcaniste à l'autre. Je pourrais par exemple vous dessiner un symbole qui dans mes sorts signifie « pouvoir ». Et vous, un autre Arcaniste, pourriez me rétorquer que ce symbole signifie « Feu ». Ces sceaux sont propres à la magie des Arcanistes, à ma connaissance, mais comme la relation individuelle entre un mortel et son tome, l'utilisation de ces sceaux dépend de chaque Arcaniste.

En tant qu'érudit, j'aimerais désespérément que ce ne soit pas le cas. J'ai l'impression que Mora en personne se moque de moi chaque fois que je considère la question.


J'ai remarqué que les sorts des Arcanistes semblent physiquement complexes, étayés par la production de sceaux et de glyphes. Je ne comprends pas les processus mentaux nécessaires au lancer des sorts ; pourquoi certains sorts nécessitent-ils des incantations et des sceaux, ou des rituels intenses, tandis que d'autres sont simplement accompagnés d'un geste de la main. Sur ce spectre, où se situent les techniques des Arcanistes, avec leurs tomes et leurs sceaux luminescents ?

—Que les Bénédictions de Morwha vous accompagnent, Artun at-Itamen, nomade d'Alik'r

Excellente question d'Artun, descendant d'Itamen ! Lancer un sort revient à canaliser votre magie personnelle, via votre volonté et votre esprit, pour la manifester dans le monde. J'aime l'appellation « matérialisation de volonté », pour ma part. C'est une façon directe de décrire ma profession. Mon frère est une personne qui cultive une ferme, il se présente donc comme fermier. Je suis une personne qui travaille grâce à ma volonté. C'est à la fois mon outil et ma matière première.

L'acte de changer la réalité par la force de votre personnalité est épuisant. Chaque mage novice le découvre rapidement après avoir tenté les incantations les plus basiques. La réserve personnelle de magie des novices est assez faible, et il faut du temps pour qu'elle se reconstitue. En tant que vieux briscard de ces gestes de la main, ma réserve est exceptionnelle. Mais pas infinie !

Donc, de la même manière que les mages les plus débutants, j'utilise certaines techniques pour ancrer ma pensée et mon esprit. Pour établir rapidement et efficacement un lien avec la magie. En particulier, les « mots magiques » sont un excellent moyen de faire arriver la magie. J'aime beaucoup en inventer de nouveaux, et je trouve que les utilisations magiques simples et répétées bénéficient le plus de cette technique.

Quant à savoir pourquoi les Arcanistes sont particulièrement enclins à agiter les mains et évoquer des logogrammes… j'imagine que nous le devons à l'origine de nos pouvoirs. Apocrypha, si vous n'y êtes jamais allé, est un endroit où le pouvoir décrit librement des courants entrecroisés. La magie des Arcanistes n'est pas plus ou moins « puissante » d'un point de vue subjectif. Mais lorsque la magie s'écoule dans mon esprit, elle le fait avec une vigueur et une assertivité que d'autres lanceurs de sorts ne ressentent peut-être pas aussi fréquemment.

Mais il faut bien diriger toute cette potentialité supplémentaire « quelque part ». Et c'est à cela que me servent les logogrammes, les visions diaphanes de la Bibliothèque infinie et les tentacules, alors que je voulais simplement réchauffer ma tasse de thé.


Hommages, Azandar.

Je suis curieuse… que se passerait-il si quelqu'un trouvait le tome d'un autre Arcaniste ? Un simple collectionneur pourrait-il invoquer son pouvoir ?

—Magistrice Gwenaëlle Mathis de la guilde des mages.

Non, tout simplement non. Comme je viens de le dire, la symbologie de chaque tome est propre à l'esprit (et à l'âme ?) de chaque Arcaniste. Si vous ouvriez mon livre, vous n'y trouveriez qu'un galimatias impénétrable de symboles hermétiques. Pas plus dangereux, ni plus édifiant, qu'un roman d'amour d'Haltevoie. De même, je ne pourrais rien apprendre dans le tome d'un autre Arcaniste. J'ai fait l'expérience, avec d'autres Arcanistes partageant mon goût pour la recherche, mais il n'existe aucun moyen d'obtenir de tirer la moindre leçon de la symbologie d'un autre tome. Je sais, c'est un désastre pour la rigueur académique.


Nous avons constaté que les artefacts daedriques peuvent corrompre les mortels, en fait des pantins ou des créatures daedriques. Est-ce aussi le cas de la magie que les Arcanistes utilisent ?

—Gaius Sulla de la Treizième légion

Excellente question, Gaius. Ma réponse sera : cela dépend. (Ce qui est une réponse courante dans les conversations au sujet des Arcanistes, vous commencez à le comprendre.) Je crois que l'union unique du mortel et de son tome est une expression unique sur plusieurs axes, littéraux ou métamagiques.

Pour ma part, comme d'autres que j'ai rencontrés, je considère la magie arcaniste comme un moyen. Un outil que nous employons pour atteindre d'autres objectifs, ou nous défendre dans nos entreprises. En général, je pense que cette distanciation protège mon esprit contre le chant des sirènes d'Apocrypha. Après tout, il y a une vérité immuable que je peux énoncer au sujet de l'art de l'Arcaniste : la source de mon pouvoir bouillonne dans le domaine d'Hermaeus Mora.

D'autres, dotés d'un autre point de vue sur leur tome et le pouvoir qu'il leur offre, suivent un chemin bien différent. Certains ressentent le besoin de se vouer corps et âme au Connaisseur inévitable, en paiement du pouvoir qu'ils ont reçu. Je ne ressens pas ce besoin, je dois le dire, et si Celui Qui Sait vient me demander paiement, il va repartir les mains vides. Euh, les tentacules.

D'autres encore se sentent poussés à défendre Apocrypha, à se couper de la civilisation ou même à se plonger dans les profondeurs d'Aurbis pour trouver des connaissances ésotériques encore inaccessibles aux esprits mortels.

Je considère que le pouvoir d'un Arcaniste dépend de ce que l'on en fait. Et la corruption daedrique, je le regrette, est une conclusion potentielle de nombreuses formes de recherche de pouvoir. Je connais au moins un guerrier très noble qui se présentait comme un « templier » et qui dirige aujourd'hui une secte vouée, ça ne s'invente pas, à Molag Bal. Le pouvoir corrompt, comme le dit le proverbe, et je suggère de faire preuve de vigilance, de diligence et de compétence pour lutter contre cette corruption.


Les éleveurs de kwamas comme moi à Deshaan discutons depuis des semaines d'un sujet des plus sinistres. Comment prononce-t-on le mot « Arcaniste » ? Nous avons failli en venir aux mains à cause de cette question, alors j'espère que vous saurez nous aider.

—Golar Arano

Je refuse généralement de me laisser entraîner dans les débats de prononciation, mais celui-ci me semble très simple à résoudre. Je prononce généralement toutes les lettres, en accentuant la première syllabe, « AR-ca-niste », en prenant bien soin de prononcer le t pour ne pas passer pour un illettré.


Tous les Arcanistes que j'ai rencontrés jusqu'à ce jour étaient, d'une manière ou d'une autre, affiliés à Hermaeus Mora ou au domaine d'Apocrypha. Existe-t-il des Arcanistes qui tirent leur pouvoir du domaine d'un autre prince Daedra, ou le terme « Arcaniste » s'applique-t-il exclusivement à ceux qui traitent avec Hermaeus Mora ?

—Maîtresse Milore Telvanni

Ah, enfin une question à laquelle je pourrai répondre relativement brièvement. Et excellente, qui plus est, maîtresse.

Non. Comme je l'ai dit, je n'ai qu'une seule certitude pour déterminer qui est ou non un Arcaniste : nous tirons tous notre pouvoir d'Apocrypha, par le biais d'un tome qui nous est lié. Par définition (qui ne vaut que tant qu'elle vaut), un mortel qui tirerait son pouvoir d'un autre domaine ne serait pas un Arcaniste. En termes de style (et la magie n'est rien sinon un style donné à la substance), je pense que le tome apocryphal que nous employons dans notre pratique connote cette magie. Avant même de trouver ce tome, j'avais connu de nombreuses expériences « magiques » en lisant un livre et en sentant l'étincelle de l'inspiration. Pour simplifier de manière presque ridicule mon expérience personnelle, c'est à cela que ressemble la magie des Arcanistes. Mais plus.


Salutations, Azandar al-Cybiades,

Si ma spécialité est de déterrer les secrets du passé, en tant que membre de la guilde des mages, toutes sortes de savoirs m'intriguent. Pour des Arcanistes comme vous, où pensez-vous que votre talent se trouve dans les écoles de magie créées par les mages de Shad Astula et perpétuées par notre chère Gabrielle Bénèle ?

Merci de votre temps.

—Floritte Vinielle, archéologue et conservatrice du Museum archéologique d'Haltevoie

La dame elle-même, qui bien sûr organise ces conversations, possède un esprit affûté et entretient une vive flamme au milieu de la médiocrité terne de la guilde des mages. Comme vous, je n'en doute pas, Floritte ! [Note de l'éditrice : La flatterie dans un espace public ne vous mènera nulle part, vieil homme.]

Le traité de Gabrielle sur les catégories magiques, « Proposition : Écoles de magie », mérite la lecture. Les documents qui l'étayent sont fascinants, et mon propre passage (certes bref) à l'académie de Shad Astula renforce son affirmation selon laquelle cette classification permet aux novices de comprendre les « types de magie » plus rapidement que par l'éducation habituelle.

Pour répondre à votre question : Je pense que la majorité des sorts que j'ai vus en tant qu'Arcaniste, lancés par moi ou par d'autres Arcanistes, tombe essentiellement dans les écoles de Mystique et d'Invocation. Si vous avez étudié avec un Arcaniste, vous aurez certainement constaté notre adresse pour la fabrication de boucliers, de tentacules, d'armes et autres assemblages aétheriques. Il existe un alignement sympathique entre notre expression logographique courante et notre capacité à donner forme physique à la magie, il me semble.

Je suis essentiellement autodidacte quant aux bases de la magie, ayant passé le plus clair de ma jeunesse avec le nez dans un livre. Toutes ces années après la découverte de mon tome, les limitations dures et franches des disciplines de Shad Astula me semblent assez arbitraires. Mais tous les mages n'ont pas la capacité d'improviser des formules mystiques de tête, n'est-ce pas ?


Azandar al-Cybiades,

À une époque où notre monde a été déchiré par les princes Daedra, les uns après les autres, permettez-moi de vous poser cette question pertinente : Pourquoi les habitants de Nirn devraient-ils tolérer votre présence, au lieu de vous détruire bonnement et simplement ? Si nombreux sont les sorciers qui commercent avec les Daedra, peu le font de manière si éhontée et les affichent avec tant de morgue, portant des robes couvertes d'yeux et couvrant les champs de bataille de leur encre putride.

—Rosaria Draconis

Ah, charmant ! Je trouve votre franchise tout à fait revigorante ! Avant tout, ma bonne Rosaria, venez-y donc. Honnêtement, on m’a si souvent quasi-assassiné que je finis par désespérer de rencontrer un assassin compétent.

Mais ignorons votre ton, et passons à l'essence de votre question : vous n'avez rien à craindre des Arcanistes. Comme je l'ai dit, l'Arcanisme est un outil. Il peut être utilisé à parts égales pour faire le bien ou le mal. Sa source est potentiellement problématique, je le comprends. Et les tentacules ? Franchement, même moi, je trouve qu'ils sont de trop, parfois. Ils sont performatifs, voilà tout. Mais ayant grandi avec la crainte écrasante que l'horizon autour de Kozanset ne marque à jamais les limites de ma réalité, je suis convaincu que nous devons tous utiliser au mieux les outils qui nous sont donnés. Même s'il leur arrive de gagner des yeux ou des tentacules de temps en temps.

Tout cela repose sur la supposition que la magie elle-même n'est pas la source de votre ire. Si tel est le cas, je vous invite à nouveau, sincèrement, à tenter d'amener ma destruction. Je pense que l'expérience sera moins divertissante que vous ne l'imaginez. Je suis peut-être vieux, mais je suis encore assez vert.


En tant que chevalier moi-même, je m'étonne de ces rumeurs concernant des « chevaliers runiques ». Que pouvez-vous me dire à leur sujet ? Sont-ce des Arcanistes qui ont été adoubés, suivent-ils un code, appartiennent-ils à un ordre ? Comment devient-on chevalier runique, et quelles sont leurs traditions, par rapport aux autres déjà établies en Tamriel ?

—Sir Greensly des Chevaliers de saint Eleidon

Je me suis penché en détail sur l'histoire de l'Arcanisme, et je crains de ne pouvoir vous offrir malgré cela que peu de pistes pour vos recherches. Vous avez entièrement raison, Sir Greensly. Les « Chevaliers runiques de la Disquisition purgatoriale » semblent avoir constitué un ordre chevaleresque très restreint et très secret, vers les débuts de la Deuxième Ère. Fondé par un mécène ésotérique et énigmatique, cet ordre quitta Apocrypha pour se battre sur Nirn, du moins d'après mes recherches. Ce mécène était peut-être un Daedra ? Ou un arcaniste puissant mais moins martial qui aurait endossé ce rôle féodal ?


Leur durée, entre leur fondation et leur dissolution, fut brève, semble-t-il, mais vous devez en avoir entendu pour la même raison que moi. Ils avaient perfectionné plusieurs techniques protectrices d'arcanisme qui survivent, parfois telles quelles, à notre époque. Les récits montrant ces impressionnants guerriers chargeant en combat sans se soucier des centaines de flèches qui tombaient en pluie sont certainement édifiants. Ou pas.

Et sur ce, je vais conclure ce dialogue. J'ai des recherches à mener, des plans à explorer et des expériences à mener. Ce fut un honneur singulier que de m'exprimer sur l'Arcanisme dans cet auguste cadre. Et j'encourage chacun d'entre vous à me contacter par messager si vous avez d'autres questions. Je suis, comme vous avez dû le comprendre, toujours disposé à parler.

Soyez prudents, soyez raisonnés, et ne perdez jamais de vue votre objectif final. À une prochaine fois, mes amis. En avant !