Utilisateur:Svartalfar/Bacàsable/Druide

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Un Druide est membre d'une sous-culture brétonne, le druidisme, qui promeut une harmonie avec la nature et son environnement.

Les druides forment une culture autonome et cohérente, qui a peu à voir avec la culture traditionnelle brétonne. On peut les comparer dans leur fonctionnement aux ordres monastiques réguliers ou aux couvents de sorcières.

Croyances et philosophies

Les druides suivent la voie du Vert (ou Vraie Voie), une philosophie qui selon eux leur a été enseignée par Y'ffre lui-même. Ils vénèrent donc le Conteur, mais également les Ehlnofeys, les esprits de la Nature et les constellations[1]. Ils dédient leur vie à la contemplation et à la communion avec la nature ainsi qu'à l'observation de leurs rites religieux. Leur but est de trouver et d'occuper leur place au sein de la Nature mais aussi d'améliorer Celle-ci[2]. Ils se détachent des convictions plus animistes des wyrdesses, qui elles cherchent à modifier le moins possible la Nature et à se fondre en Elle jusqu'à devenir des animaux ou des Fées[1]. Cette approche différente du Vert fait que les druides ont aussi la capacité de manipuler les forces fondamentales de Nirn pour modifier drastiquement leur environnement[3], façonner les plantes pour créer des ponts ou des arches ou modifier leur propre forme physique.

Les druides considèrent que le présent est le temps le plus important. Le passé par exemple, ne les intéresse pas d'un point de vue historique[3]. Ils laissent cependant une place aux prophéties, dont la plus connue est le « Rêve de Kasorayn », interprétée comme un retour de la royauté druidique[4].

Histoire

Le druidisme est une pratique ancienne qui vient des Nédiques. Une population néde de Hauteroche, les druides de Galen est considérée comme ancêtre des Brétons[5]. Par la suite, la culture druidique coexiste avec l'Hégémonie Direnni jusqu'en 1E 330, date à laquelle les tensions croissantes avec l'empire Alessien les forcent à partir[3]. Ils commencent alors un long exode sur les flots, jusqu'à atteindre les Systres[6].

Là, ils commencent à s'adapter à leur environnement et à l'adapter à eux[7]. Sur le continent, la culture druidique semble s'éteindre.

En 1E 660, les Systres subissent une invasion d'[[[Elfe senestre|Elfes senestres]] venue de Yokuda. Les druides ne peuvent empêcher les Elfes de s'installer sur l'île d'Amenos et de se lancer à la conquête de l'archipel[8]. Le conflit qui les oppose dure jusqu'en 1E 676, date à laquelle le Mont Chantefeu, le volcan qui domine l'île d'Yffelon, entre en éruption. Tout l'archipel est impacté et les deux camps subissent d'importants dommages. De nombreuses archives druidiques sont perdues et les Elfes gauchers survivants sont trop peu nombreux pour reprendre la conquête de l'île, surtout que l'éruption est attribuée aux druides[9].

L'arrivée de la Ra Gada en 1E 800 met fin à la population elfique des Systres et marque pour les druides le début d'une nouvelle coexistence.

Les druides subissent comme les autres populations de Tamriel la peste Thrassienne, mais peu participent à l'expédition punitive de la flotte de tous les drapeaux[7]. Ils jouent cependant un rôle dans sa préparation, notamment en détruisant les tentatives sloads de sabotage. Ainsi, la druidesse Belaigh crée le Banc de Molmor en changeant un monstre lâché par les Sloads en îlot[10]. Par la suite, ils continuent de mener leur existence en parallèle des seigneuries brétonnes et malgré le contrôle de l'empire Réman sur l'archipel[11].

Lors de l'éruption du Chantefeu de 1E 2484, l'archipel est ravagé par les nuées ardentes. Des milliers de personnes perdent la vie et les survivants doivent composer avec un environnement sans eaux potables ni nourriture. l'un des cercles druidiques décide donc de venir en aide à leurs voisins brétons. Dans les années qui suivent, appelées les « années vertes » la foi druidique connaît un grand succès populaire et de nombreuses personnes se convertissent[12].

En 2E 563, la peste knahataine touche l'archipel. Les druides cependant sont peu touchés par elle et par la quarantaine imposée sur l'archipel qui s'ensuit[13].

Au cour de l'Interrègne, une guerre civile éclate chez les druides. Le cercle Chantefeu sous l'influence d'Orlaith, son archidruidesse qui considère les Systres comme sacrées, cherche à dominer les autres cercles, afin de restaurer la royauté et de chasser les non-druides de l'archipel. Il s'allie pour cela à une flotte de pirates maormeri, les Voiles funestes et s'emploie à corrompre ou ravager les sanctuaires druidiques sous la responsabilité de leurs rivaux. L'alliance des forces des maisons Mornard, Dufort et du cercle de Lithérature parvient cependant à briser les ambitions chantefeux[14].

Par la suite, la culture druidique continue à vivre isolée du monde.

Organisation

De l'organisation sociale des druides de Galen, on sait qu'ils étaient dirigés par un roi ou une reine mais cette pratique est abandonnée à la première ère, suite à leur installation dans l'archipel.

Les druides des Systres sont eux répartis en cercles, formés à la mort de la lignée royale[15]. Ces cercles sont thématiques et fonctionnent de manière autonome mais coopèrent entre eux. Chaque cercle est dirigé par un archidruide ou une archidruidesse qui forment le Draoife, un conseil qui préside à la vie des druides dans l'archipel.

Culture

Les druides des Systres ont développé leur propre style architectural, proche de la nature ainsi que leurs propres styles vestimentaires. Ils sont aussi des spécialistes du dressage d'ursauks, des ursidés endémiques à l'archipel.

Architecture

Article détaillé : Architecture druidique.

La pierre est le matériau principal de l'architecture druidique, aussi bien pour les maisons que pour les monuments. Le bois est aussi très présent, notamment pour les ponts.

Vêtements et équipements

Les druides utilisent le bois, les fibres végétales, le cuir (en dernier recours) mais aussi de la pierre volcanique (comme du skarn et de l'obsidienne) pour confectionner leurs armes et armures. Grâce à leur maîtrise du façonnage et de la manipulation des plantes la plupart des armures qu'ils conçoivent sont sur-mesure, épousant les formes de leur porteur et sont par conséquent très confortables. Le métal est également présent pour les armes, tout comme la pierre.

On attribue aux druides des Systres deux styles de vêtements et d'armement : la Volonté d'Y'ffre[16] et le style du cercle Chantefeu[17]. Ces styles sont eux-même divisés en styles mineurs. La Volonté d'Y'ffre par exemple comprend également les styles de la funeste inévitabilité et de l'Accord de pierre, tandis que le style Chantefeu se décline également en style d'Héritage du Draoife.

Écriture et symbolisme

Les druides ont inventé un système de pétroglyphes dans lequel chaque rune a un sens particulier, le plus souvent un mot ou un concept. Ces runes sont utilisées au sein de leurs sites sacrés, pour façonner leurs pierres à histoires mais aussi en ornementation, pour agrémenter leur mobilier.

ils utilisent également abondamment les teintures naturelles pour réaliser des tatouages élaborés aux motifs abstraits. Chaque cercle a ses propres tatouages et on compte également des marques rituelles et des symboles communs.

Notes et références

Catégorie:Humains Catégorie:Peuples et civilisations