Incident de Markarth

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 3 avril 2019 à 08:10 par Shadow she-wolf (discussion | contributions) (Remplacement de texte — « [[Deuxième Ère » par « [[deuxième ère »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Incident de Markarth
Description de cette image, également commentée ci-après
Le livre "L'ours de Markarth" d'Arrianus Arius
(couverture et 1ère page),
principale source relatant les
événements de l'Incident de Markarth.
Informations générales
Date 4E 176
Lieu Markarth
Issue

Départ des Crevassais de la ville Emprisonnement de Madanach dans la mine de Cidhna Réhabilitation temporaire du culte de Talos

Arrestation d'Ulfric Sombrage et ses hommes
Belligérants
NordiquesCrevassais
Commandants
Ulfric Sombrage
Igmund
Madanach

L'Incident de Markarth est le nom donné à l’événement qui conduit au départ des Crevassais de la ville de Markarth et à l'arrestation d'Ulfric Sombrage et ses hommes en Bordeciel, en 4E 176, peu après la Grande Guerre.

Le soulèvement des Crevassais

Pendant la Grande Guerre, l'Empire Mede, alors en plein conflit avec le Domaine Aldmeri, déploie toutes les troupes de sa Légion impériale dans la bataille. Dans les provinces comme Bordeciel, l'effort de guerre se traduit par la réquisition des troupes en stationnement dans les forts et de celles assurant la sécurité et l'ordre dans les grandes villes.

En 4E 174, les Crevassais, avec à leur tête Madanach, profitent de cette occasion pour prendre et contrôler la ville de Markarth à l'ouest du pays[1]. L'Empire, occupé avec les Elfes en Cyrodiil, ne peut envoyer des troupes pour reprendre la ville et laisse les nordiques se débrouiller seuls.

Le règne des Crevassais

Les Crevassais furent autrefois les premiers habitants de la Crevasse et ont été chassés par Tiber Septim lors de sa conquête de Tamriel pendant la deuxième ère[2]. Depuis cette époque, une forte rivalité perdure entre les peuples Crevassais, fidèles à leur culture, et les Nordiques qui considèrent ces derniers comme des sauvages primitifs.

Depuis la légendaire victoire de Tiber Septim sur les "Barbares locaux" à la bataille du Vieux-Hroldan, Impériaux et Nordiques considèrent les habitants de la Crevasse comme de vulgaires sauvages, sujets à de soudaines crises de violence, adorant des divinités aussi anciennes qu'hérétiques et vouant un culte à des bêtes et esprits de la nature que toute personne civilisée se garderait bien d'approcher.— Arrianus Arius, Les "Fous" de la Crevasse

De par leur coutumes, leurs rites et leur mode de vie tribal, les relations entre Crevassais et leurs frères Nordiques ont donc toujours été conflictuelles et parsemées d'affrontements. Ces tensions continuelles ont mené à un isolement des tribus Crevassaises vis a vis du reste de Bordeciel et à une hostilité permanente envers toute personne extérieure à leurs tribus.

Les quelques ouvrages littéraires[1][2] qui décrivent cette période tendent à montrer que les Crevassais qui ont attaqués Markarth en 4E 174 ne sont pas des envahisseurs assoiffés de sang et de richesse mais un peuple désireux de reconquérir la terre de leurs ancêtres.

S'il ne s'agissait que d'un groupe de bandits, l'acquisition d'or tout en limitant leurs pertes humaines serait la motivation unique de leurs actes. C'est pourtant l'inverse qui est vrai en ce qui concerne les assauts des Parjures : ils laissent souvent derrière eux de grandes quantités d'or et leurs combattants n'hésitent pas à donner leur vie plutôt que de se faire capturer par l'Empire.— Arrianus Arius, Les "Fous" de la Crevasse
[...] mais les bardes oublient souvent de dire que les Parjures ont fait régner la paix pendant les deux ans de leur règne.[...] Bien sûr, certains crimes ont été commis contre les anciens propriétaires fonciers nordiques (qu'on accusait souvent de traiter trop durement les travailleurs autochtones), mais dans l'ensemble les Parjures régnèrent avec honnêteté.— Arrianus Arius, L'ours de Markarth

Même si certains actes de représailles sont commis, les Crevassais auraient régné, de 4E 174 à 4E 176, avec honnêteté et pacifisme. Ils font même des propositions à l'Empire pour que leur royaume soit reconnu officiellement[1].

L'Incident de Markarth

Madanach, roi des Parjures de la Crevasse.

En 4E 176, Ulfric Sombrage, fils du Jarl de Vendeaume, prend contact avec Igmund, le Jarl en exil de Markarth dont le père a été tué par les Crevassais lors de la prise de la ville. Il lui propose de libérer la ville du contrôle des Crevassais en échange de quoi Igmund doit promettre de rétablir le libre culte de Talos au sein de la Châtellerie de la Crevasse. Igmund accepte et Ulfric rassemble des hommes, marche en direction de la ville et la reprend des mains des Crevassais, supposément en utilisant le pouvoir de son Thu'um.

Mais, à défaut de seulement faire fuir les occupants Crevassais, les écrits suggèrent qu'Ulfric a procédé à une véritable épuration de la ville, sans distinction de race, de sexe ni d'âge.

La plupart des Crevassais et tous ceux refusant de se rallier à Ulfric, Nordiques ou non, auraient été tués[1].

Les agents qui travaillaient pour les Parjures furent passés au fil de l'épée jusqu'au dernier, même ceux qui s'étaient rendus. Les femmes autochtones furent torturées [...]. Tous les habitants de la ville qui ne s'étaient pas joints à Ulfric lors de l'assaut, Parjures comme Nordiques, furent exécutés. "Si vous n'êtes pas avec nous, vous êtes les ennemis de Bordeciel", affirma Ulfric lorsqu'il fit massacrer les marchands, les fermiers, les anciens et tous les enfants suffisamment grands pour tenir une épée qui ne s'étaient pas ralliés à sa cause.— Arrianus Arius, L'ours de Markarth

Madanach, le chef des Crevassais, est capturé et emprisonné sous la ville. Le reste des survivants Crevassais (les futurs Parjures) s'enfuient et se réfugient dans les grottes de la Crevasse. Le Jarl Igmund, reconnaissant, tient promesse en rétablissant le culte de Talos au sein de la châtellerie.

Lorsque l'Empire envoie un contingent de soldats pour rétablir la loi et l'ordre dans la Crevasse, Ulfric leur refuse l'entrée avant que l'Empire n'officialise la victoire et le rétablissement du culte de Talos. Le chaos le plus total règne dans les rues de Markarth et le taux de mortalité est si élevé que l'Empire n'a d'autre choix que se plier à cette exigence[1].

Peu de temps après la libération de la ville, un groupe de Thalmor arrive à Markarth et exige l'arrestation d'Ulfric et ses hommes. Refuser d'obéir aux Thalmors aurait constitué une grave violation du Traité de l'or blanc interdisant le culte de Talos. Pour Igmund le choix est clair et, ne voulant pas déclencher un nouveau conflit avec le Domaine Aldmeri, il accepte l'ultimatum Thalmor. Il rompt son engagement et aide les impériaux à arrêter Ulfric Sombrage et ses hommes.

L'emprisonnement d'Ulfric Sombrage

En 4E 176, c'est pour la seconde fois depuis la Grande Guerre qu'Ulfric est emprisonné, cette fois dans les geôles impériales. Ayant appris la mort de son père, "le Grand ours d'Estemarche" et n'ayant pu assister à son inhumation lors de son séjour en prison, Ulfric nourrit un profond ressentiment envers l'Empire qui se concrétise 25 ans plus tard lorsqu'il prend les armes pour l'indépendance de Bordeciel et mène la révolte des Sombrages[3].

Notes et références