Homme-Rubicond : Différence entre versions
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+ | Il a été vaincu par Vivec une première fois, avant de réapparaître une seconde fois près de Larme, la principale cité de la Grande [[Maison Drès]] en [[Morrowind]], en tant que chaman de [[la Maison des Troubles]]. Ce chaman porte la carapace de l'Homme-Rubicond (qui l'Homme-Rubicond lui-même) et endosse le rôle du monstre-enfant. L'Homme-Rubicond est encore une fois vaincu par Vivec. | ||
Il est dit qu'il continue à être vénéré comme une divinité par les [[Dreugh]]s. | Il est dit qu'il continue à être vénéré comme une divinité par les [[Dreugh]]s. | ||
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− | + | Dans un précédent kalpa, l'Homme-Rubicond est le chef des Dreughs. Ces derniers, aussi appelés Cepholomers ou [[Altmer]]s de l'Océan, règnent sur un monde aquatique nommé [[Lyg]]. A un certain moment, l'Homme-Rubicond change de forme, se dotant d'une carapace garnie de pointes, et part "en direction de la mer" (peut-être une métaphore des Eaux d'[[Oblivion]])<ref name=28eSermon>[[36 Leçons de Vivec, 28e Sermon]]</ref>. Il devient ainsi un dieu. Dans ces écrits, [[Mankar Camoran]], le chef de la secte de l'[[Aube mythique]] dédiée au Prince Daedra [[Méhrunes Dagon]], désigne le dieu qu'est devenu l'Homme-Rubicond comme le ''"Parvenu"''<ref name=MC>[[Commentaires de l'Aube mythique, volume 4]]</ref>. | |
− | Dans un précédent kalpa, l'Homme-Rubicond est le chef des Dreughs. Ces derniers, aussi appelés Cepholomers ou [[Altmer]]s de l'Océan, règnent sur un monde aquatique nommé [[Lyg]]. A un certain moment, l'Homme-Rubicond change de forme, se dotant d'une carapace garnie de pointes, et part "en direction de la mer" (peut-être une métaphore des Eaux d'[[Oblivion]])<ref name=28eSermon>[[36 Leçons de Vivec, 28e Sermon]]</ref>. Il devient ainsi un dieu. Dans ces écrits, [[Mankar Camoran]], le chef de la secte de l'[[Aube | ||
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Les Dreughs de Lyg vouent un véritable culte au Parvenu. Il existe même des "templiers du Parvenu". La civilisation dreugh régnant sans partage sur le monde aquatique, le Parvenu est le dieu principal de Lyg. Toutefois, la puissante civilisation dreugh est détruite lors d'une rébellion d'esclaves où Dagon joue un rôle important. Seules quelques enclaves civilisées subsistent dans les mers et les océans de [[Tamriel]]<ref name=MC/>. | Les Dreughs de Lyg vouent un véritable culte au Parvenu. Il existe même des "templiers du Parvenu". La civilisation dreugh régnant sans partage sur le monde aquatique, le Parvenu est le dieu principal de Lyg. Toutefois, la puissante civilisation dreugh est détruite lors d'une rébellion d'esclaves où Dagon joue un rôle important. Seules quelques enclaves civilisées subsistent dans les mers et les océans de [[Tamriel]]<ref name=MC/>. | ||
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[[Image:Molag bal.jpg|thumb|Molag Bal, Prince Daedra de la Domination, dans l'actuel kalpa]] | [[Image:Molag bal.jpg|thumb|Molag Bal, Prince Daedra de la Domination, dans l'actuel kalpa]] | ||
Dans le présent kalpa, le Parvenu est devenu le Prince Daedra Molag Bal. Son royaume daedrique, [[Havreglace]], est un reflet sombre de Tamriel<ref>[[Les portes d’Oblivion]]</ref>, ce qui peut être un écho du concept de Lyg, désigné comme "l'envers de Tamriel". | Dans le présent kalpa, le Parvenu est devenu le Prince Daedra Molag Bal. Son royaume daedrique, [[Havreglace]], est un reflet sombre de Tamriel<ref>[[Les portes d’Oblivion]]</ref>, ce qui peut être un écho du concept de Lyg, désigné comme "l'envers de Tamriel". | ||
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===Premier retour=== | ===Premier retour=== | ||
Durant l'Ère Première, de l'union de Molag Bal et du dieu Vivec du [[Temple de Morrowind]] naissent de nombreux monstres-enfants. L'un d'entre eux est l'Homme-Rubicond, une "carapace vide d'un souvenir", une image de ce qu'a été Molag Bal dans le kalpa de Lyg. Elle est revêtue par un enfant [[véloth]]i qui a voulu impressionner les habitants de son village, anon-[[Gnisis]]<ref name=28eSermon/>. | Durant l'Ère Première, de l'union de Molag Bal et du dieu Vivec du [[Temple de Morrowind]] naissent de nombreux monstres-enfants. L'un d'entre eux est l'Homme-Rubicond, une "carapace vide d'un souvenir", une image de ce qu'a été Molag Bal dans le kalpa de Lyg. Elle est revêtue par un enfant [[véloth]]i qui a voulu impressionner les habitants de son village, anon-[[Gnisis]]<ref name=28eSermon/>. | ||
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{{citation|texte=En donnant naissance à ses nombreux rejetons, Vivec avait fait tomber une ancienne image de Molag Bal sur le monde, la carapace vide du souvenir. Celle-ci ne serait jamais devenue un monstre si un enfant vélothi n'avait pas voulu impressionner les habitants de son village en la revêtant. | {{citation|texte=En donnant naissance à ses nombreux rejetons, Vivec avait fait tomber une ancienne image de Molag Bal sur le monde, la carapace vide du souvenir. Celle-ci ne serait jamais devenue un monstre si un enfant vélothi n'avait pas voulu impressionner les habitants de son village en la revêtant. | ||
− | En dépit de son statut, l'Homme rubicond était le moins complexe des huit monstres. Il transformait ceux qui le portaient en puissants tueurs, mais cela s'arrêtait là. Il n'existait que dans l'univers physique ; c'était la géographie qui lui conférait son pouvoir.|auteur=[[Vehk]]}} | + | En dépit de son statut, l'Homme rubicond était le moins complexe des huit monstres. Il transformait ceux qui le portaient en puissants tueurs, mais cela s'arrêtait là. Il n'existait que dans l'univers physique ; c'était la géographie qui lui conférait son pouvoir.|auteur=[[Vehk]]|source=36 Leçons de Vivec, 28e Sermon}} |
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+ | Dans l'actuel kalpa, l'Homme-Rubicond, le Père des Dreughs<ref name=Voie>[[La voie du pèlerin (Temple du Tribunal)|La voie du pèlerin]]</ref>, est en fait une carapace qui corrompt son porteur en en faisant un monstre. Il utilise la géographie pour gagner son pouvoir. | ||
− | Vivec affronte l'Homme-Rubicond dans la [[Caverne de Koal]]<ref name=Voie/>. Leur combat provoque l'apparition de la [[Faille de l'Ouest]], une région de l'île de [[Vvardenfell]]. On raconte qu'on peut toujours entendre les sons du combat résonner dans les profondeurs. Finalement, Vivec vainc l'Homme-Rubicond. Il épargne sa vie en échange que lui et les Dreughs offrent leurs peaux aux [[Dunmer]]s pour qu'elles leurs servent d'armures. De là découle la tradition de la chasse aux Dreughs chez les Dunmers qui conduit à la disparition de la civilisation dreugh des mers de Tamriel<ref name=teso>[[TES Online]]</ref>. | + | Vivec affronte l'Homme-Rubicond dans la [[Caverne de Koal]]<ref name=Voie/>. Leur combat provoque l'apparition de la [[Faille de l'Ouest]], une région de l'île de [[Vvardenfell]]. On raconte qu'on peut toujours entendre les sons du combat résonner dans les profondeurs. Finalement, Vivec vainc l'Homme-Rubicond. Il épargne sa vie en échange que lui et les Dreughs offrent leurs peaux aux [[Dunmer]]s pour qu'elles leurs servent d'armures. De là découle la tradition de la chasse aux Dreughs chez les Dunmers qui conduit à la disparition de la civilisation dreugh des mers de Tamriel<ref name=teso>Événements de [[TES Online]]</ref>. |
Cela laisse supposer que soit l'enfant vélothi a définitivement endossé l'Homme-Rubicond, même sans la carapace (et ainsi il pourrait toujours être en vie), soit l'enfant vélothi a survécu au combat et est délivré de l'emprise de l'Homme-Rubicond. | Cela laisse supposer que soit l'enfant vélothi a définitivement endossé l'Homme-Rubicond, même sans la carapace (et ainsi il pourrait toujours être en vie), soit l'enfant vélothi a survécu au combat et est délivré de l'emprise de l'Homme-Rubicond. | ||
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Après cette affrontement, la Caverne de Koal accueille le Sanctuaire du Courage et devient un lieu de pèlerinage pour les fidèles du [[Tribunal]]. Il est de coutume de laisser un peu de cire de Dreugh au Temple de Gnisis en souvenir de l'affrontement entre Vivec et l'Homme-Rubicond. | Après cette affrontement, la Caverne de Koal accueille le Sanctuaire du Courage et devient un lieu de pèlerinage pour les fidèles du [[Tribunal]]. Il est de coutume de laisser un peu de cire de Dreugh au Temple de Gnisis en souvenir de l'affrontement entre Vivec et l'Homme-Rubicond. | ||
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Vivec apporte ensuite la carapace de l'Homme-Rubicond aux Dreughs qui ont autrefois changé sa mère. Il la leur confie pour qu'ils la gardent à l'abri de la surface. Les gardes de la Reine promettent de le faire. Cependant, c'est un mensonge. Les Dreughs ont conféré une "inflexibilité presque mystique" à la carapace et l'ont donné à un chaman de la Maison des Troubles. Dès que ce dernier l'a porté, il est devenu à son tour l'Homme-Rubicond<ref name=28eSermon/>. | Vivec apporte ensuite la carapace de l'Homme-Rubicond aux Dreughs qui ont autrefois changé sa mère. Il la leur confie pour qu'ils la gardent à l'abri de la surface. Les gardes de la Reine promettent de le faire. Cependant, c'est un mensonge. Les Dreughs ont conféré une "inflexibilité presque mystique" à la carapace et l'ont donné à un chaman de la Maison des Troubles. Dès que ce dernier l'a porté, il est devenu à son tour l'Homme-Rubicond<ref name=28eSermon/>. | ||
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{{citation|texte=Dix ans plus tard, l'Homme rubicond apparut de nouveau, près de Larme et porté par un chaman disciple de la Maison des Troubles. Au lieu de protéger l'armure vivante, les Dreughs lui avaient conféré une inflexibilité presque mythique. A peine enfilée par le chaman, elle fusionna avec ce dernier, étirant ses os jusqu'aux cinq coins du monde. | {{citation|texte=Dix ans plus tard, l'Homme rubicond apparut de nouveau, près de Larme et porté par un chaman disciple de la Maison des Troubles. Au lieu de protéger l'armure vivante, les Dreughs lui avaient conféré une inflexibilité presque mythique. A peine enfilée par le chaman, elle fusionna avec ce dernier, étirant ses os jusqu'aux cinq coins du monde. | ||
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Quand Vivec affronta de nouveau le monstre, il vit que les restes de trois villages gouttaient de ses pieds. Prenant sa forme géante, il tua l'Homme rubicond par le biais du Collage symbolique. Comme il ne faisait plus confiance aux Aldmers de l'océan, il donna la carapace du monstre aux mystiques loyaux et dévots de la Salle des Nombres, auxquels il dit : | Quand Vivec affronta de nouveau le monstre, il vit que les restes de trois villages gouttaient de ses pieds. Prenant sa forme géante, il tua l'Homme rubicond par le biais du Collage symbolique. Comme il ne faisait plus confiance aux Aldmers de l'océan, il donna la carapace du monstre aux mystiques loyaux et dévots de la Salle des Nombres, auxquels il dit : | ||
− | " Vous pouvez faire de l'Homme rubicond une armure de philosophe. "|auteur=[[Vehk]] | + | " Vous pouvez faire de l'Homme rubicond une armure de philosophe. "|auteur=[[Vehk]]|source=36 Leçons de Vivec, 28e Sermon}} |
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+ | Dix ans après la victoire de Vivec à la Caverne de Koal, l'Homme-Rubicond réapparaît en Morrowind, près de la cité de Larme, la principale cité de la Grande Maison Drès, et détruit trois villages. Vivec vient alors l'affronter et le vainc une nouvelle fois sous sa forme géante. Il tue l'Homme-Rubicond grâce à une technique nommé le "Collage symbolique" et récupère la carapace. | ||
Ayant perdu sa confiance en les Dreughs, Vivec confie la carapace aux mystiques de la Salle des Nombres, des érudits théologiens [[chimer]]i, qui en font une armure de philosophe sur la consigne de Vivec. Un sage la revêt et perd toutes ses sensations, devenant le Sage captif, une vision de ce que doivent devenir les Dunmers dans les dessins divins de Vivec. | Ayant perdu sa confiance en les Dreughs, Vivec confie la carapace aux mystiques de la Salle des Nombres, des érudits théologiens [[chimer]]i, qui en font une armure de philosophe sur la consigne de Vivec. Un sage la revêt et perd toutes ses sensations, devenant le Sage captif, une vision de ce que doivent devenir les Dunmers dans les dessins divins de Vivec. | ||
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Le dieu Vivec inscrit l'"évangile des nombres"<ref>[[36 Leçons de Vivec, 29e Sermon]]</ref>, une liste de concepts numérologiques dans la carapace du Sage captif, que "les théologiens passeraient une éternité à déchiffrer". | Le dieu Vivec inscrit l'"évangile des nombres"<ref>[[36 Leçons de Vivec, 29e Sermon]]</ref>, une liste de concepts numérologiques dans la carapace du Sage captif, que "les théologiens passeraient une éternité à déchiffrer". | ||
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On ignore ce qu'il est advenu par la suite à l'Homme-Rubicond. | On ignore ce qu'il est advenu par la suite à l'Homme-Rubicond. | ||
Cependant, il est dit durant l'Ère Seconde que les Dreughs terrestres vénèrent une créature connue comme l'"Homme-Rubicond" qui serait une manifestation de Molag Bal. Peut-être l'Homme-Rubicond est-il toujours "en vie" ou bien les Dreughs vénèrent une carapace morte. | Cependant, il est dit durant l'Ère Seconde que les Dreughs terrestres vénèrent une créature connue comme l'"Homme-Rubicond" qui serait une manifestation de Molag Bal. Peut-être l'Homme-Rubicond est-il toujours "en vie" ou bien les Dreughs vénèrent une carapace morte. | ||
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{{citation|texte=[Et maintenant] le semi-Elfe [se présenta] baigné dans [la lumière de midi]... en déclamant son ascendance dans l'Ayleidoon, parlant de son père, dieu du Monde-Fleuve [des anciens Kalpas], tirant grand plaisir du souffle lourd de Pélinal exsangue...|auteur=Auteur inconnu, [[Le chant de Pélinal]], vers 1E 500-1E 600}} | {{citation|texte=[Et maintenant] le semi-Elfe [se présenta] baigné dans [la lumière de midi]... en déclamant son ascendance dans l'Ayleidoon, parlant de son père, dieu du Monde-Fleuve [des anciens Kalpas], tirant grand plaisir du souffle lourd de Pélinal exsangue...|auteur=Auteur inconnu, [[Le chant de Pélinal]], vers 1E 500-1E 600}} | ||
− | + | De plus, [[Umaril]] le Dépouillé, le Roi-magicien ayléide de la [[Tour d'or blanc]] et meurtrier de Pélinal, un semi-Elfe, affirme être le fils du "dieu du Monde-Fleuve [des anciens Kalpas]"<ref name=chant7/>. Cela évoque le Parvenu, la forme déifiée de l'Homme-Rubicond dans un précédent kalpa. | |
− | De plus, [[Umaril]] le Dépouillé, le Roi-magicien ayléide de la [[Tour d' | ||
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− | Toutefois, cette ascendance de l'Ayleidoon et d'Umaril est problématique. En effet, les Ayléides vénèrent le Prince Daedra [[Méridia]], qui est violemment opposé à la [[nécromancie]] et est en guerre avec Molag Bal<ref>[[TES | + | Toutefois, cette ascendance de l'Ayleidoon et d'Umaril est problématique. En effet, les Ayléides vénèrent le Prince Daedra [[Méridia]], qui est violemment opposé à la [[nécromancie]] et est en guerre avec Molag Bal<ref>Événements de [[TES:Daggerfall]]</ref>. De plus, Umaril passe lui-même un pacte avec Méridia<ref>[[Le chant de Pélinal, volume 3 : Ses ennemis]]</ref> et se sont des [[Aurorien]]s, des Daedra mineurs à la solde de Méridia, qui le servent durant son retour sur [[Nirn]] depuis Oblivion<ref>Événements de [[TES:Oblivion]] - Knight of the nine</ref>. Il serait étrange que l'Ayleidoon et Umaril adorent Méridia si ils sont bien les descendants, spirituels ou biologiques, de l'Homme-Rubicond, qui est devenu Molag Bal, l'ennemi daedrique de Méridia. |
Cependant, Molag Bal et l'Homme-Rubicond sont deux entités différentes et il n'est pas impossible que l'Ayleidoon soit l'héritier de l'Homme-Rubicond et non de Molag Bal. | Cependant, Molag Bal et l'Homme-Rubicond sont deux entités différentes et il n'est pas impossible que l'Ayleidoon soit l'héritier de l'Homme-Rubicond et non de Molag Bal. | ||
− | + | De plus, les Ayléides ne forment pas un peuple parfaitement unifié et les différentes cités-états ne vénèrent pas toujours les mêmes divinités. Certaines adorent les Aedra, ainsi que Méridia, et d'autres les Daedra, dont Molag Bal. La cité d'[[Abagarlas]] adore notamment Molag Bal, sous le nom de ''Mola Gbal'', et est en conflit contre [[Délodiil]], qui adore Méridia, appelée ''Merid-Nunda''<ref name=teso/>. | |
− | De plus, les Ayléides ne forment pas un peuple parfaitement unifié et les différentes cités-états ne vénèrent pas toujours les mêmes divinités. Certaines adorent les Aedra, ainsi que Méridia, et d'autres les Daedra, dont Molag Bal. La cité d'[[Abagarlas]] adore notamment Molag Bal, sous le nom de ''Mola Gbal'', et est en conflit contre [[ | ||
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Le fait que certains Ayléides "aedrophiles" vénèrent Méridia, qui était une Aedroth, appelée Merid<ref>[[Magne-Ge Pantheon]]</ref>, du panthéon des Magne-Ge (ce sont des Magne-Ge qui ont provoqué la chute de Lyg) dans un précédent kalpa, sous le nom de ''Merid-Nunda''<ref>[[Exégèse de Mérid-Nunda]]</ref>, et que d'autres Ayléides "daedrophiles" vénèrent Molag Bal, sous le nom de ''Mola Gbal'' (peut-être le nom originel du Parvenu), révèlerait que les Ayléides soient bel et bien les héritiers culturels de Lyg, dont les conflits internes sont liés à la chute de Lyg, et que l'Homme-Rubicond soit un ascendant de la civilisation ayléide. | Le fait que certains Ayléides "aedrophiles" vénèrent Méridia, qui était une Aedroth, appelée Merid<ref>[[Magne-Ge Pantheon]]</ref>, du panthéon des Magne-Ge (ce sont des Magne-Ge qui ont provoqué la chute de Lyg) dans un précédent kalpa, sous le nom de ''Merid-Nunda''<ref>[[Exégèse de Mérid-Nunda]]</ref>, et que d'autres Ayléides "daedrophiles" vénèrent Molag Bal, sous le nom de ''Mola Gbal'' (peut-être le nom originel du Parvenu), révèlerait que les Ayléides soient bel et bien les héritiers culturels de Lyg, dont les conflits internes sont liés à la chute de Lyg, et que l'Homme-Rubicond soit un ascendant de la civilisation ayléide. | ||
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Version actuelle datée du 19 janvier 2019 à 14:09
L'Homme-Rubicond, surnommé le Père des Dreughs, est l'image de ce qu'a été le Prince Daedra Molag Bal dans un précédent kalpa, ou cycle temporel. Il est l'un des monstres-enfants nés de l'union de Molag Bal et du dieu Vehk.
Il a été vaincu par Vivec une première fois, avant de réapparaître une seconde fois près de Larme, la principale cité de la Grande Maison Drès en Morrowind, en tant que chaman de la Maison des Troubles. Ce chaman porte la carapace de l'Homme-Rubicond (qui l'Homme-Rubicond lui-même) et endosse le rôle du monstre-enfant. L'Homme-Rubicond est encore une fois vaincu par Vivec.
Il est dit qu'il continue à être vénéré comme une divinité par les Dreughs.
Sommaire
Dans un précédent kalpa
Dans un précédent kalpa, l'Homme-Rubicond est le chef des Dreughs. Ces derniers, aussi appelés Cepholomers ou Altmers de l'Océan, règnent sur un monde aquatique nommé Lyg. A un certain moment, l'Homme-Rubicond change de forme, se dotant d'une carapace garnie de pointes, et part "en direction de la mer" (peut-être une métaphore des Eaux d'Oblivion)[1]. Il devient ainsi un dieu. Dans ces écrits, Mankar Camoran, le chef de la secte de l'Aube mythique dédiée au Prince Daedra Méhrunes Dagon, désigne le dieu qu'est devenu l'Homme-Rubicond comme le "Parvenu"[2].
Les Dreughs de Lyg vouent un véritable culte au Parvenu. Il existe même des "templiers du Parvenu". La civilisation dreugh régnant sans partage sur le monde aquatique, le Parvenu est le dieu principal de Lyg. Toutefois, la puissante civilisation dreugh est détruite lors d'une rébellion d'esclaves où Dagon joue un rôle important. Seules quelques enclaves civilisées subsistent dans les mers et les océans de Tamriel[2].
Dans l'actuel kalpa
Dans le présent kalpa, le Parvenu est devenu le Prince Daedra Molag Bal. Son royaume daedrique, Havreglace, est un reflet sombre de Tamriel[3], ce qui peut être un écho du concept de Lyg, désigné comme "l'envers de Tamriel".
Premier retour
Durant l'Ère Première, de l'union de Molag Bal et du dieu Vivec du Temple de Morrowind naissent de nombreux monstres-enfants. L'un d'entre eux est l'Homme-Rubicond, une "carapace vide d'un souvenir", une image de ce qu'a été Molag Bal dans le kalpa de Lyg. Elle est revêtue par un enfant vélothi qui a voulu impressionner les habitants de son village, anon-Gnisis[1].
Dans l'actuel kalpa, l'Homme-Rubicond, le Père des Dreughs[4], est en fait une carapace qui corrompt son porteur en en faisant un monstre. Il utilise la géographie pour gagner son pouvoir.
Vivec affronte l'Homme-Rubicond dans la Caverne de Koal[4]. Leur combat provoque l'apparition de la Faille de l'Ouest, une région de l'île de Vvardenfell. On raconte qu'on peut toujours entendre les sons du combat résonner dans les profondeurs. Finalement, Vivec vainc l'Homme-Rubicond. Il épargne sa vie en échange que lui et les Dreughs offrent leurs peaux aux Dunmers pour qu'elles leurs servent d'armures. De là découle la tradition de la chasse aux Dreughs chez les Dunmers qui conduit à la disparition de la civilisation dreugh des mers de Tamriel[5].
Cela laisse supposer que soit l'enfant vélothi a définitivement endossé l'Homme-Rubicond, même sans la carapace (et ainsi il pourrait toujours être en vie), soit l'enfant vélothi a survécu au combat et est délivré de l'emprise de l'Homme-Rubicond.
Après cette affrontement, la Caverne de Koal accueille le Sanctuaire du Courage et devient un lieu de pèlerinage pour les fidèles du Tribunal. Il est de coutume de laisser un peu de cire de Dreugh au Temple de Gnisis en souvenir de l'affrontement entre Vivec et l'Homme-Rubicond.
Second retour
Vivec apporte ensuite la carapace de l'Homme-Rubicond aux Dreughs qui ont autrefois changé sa mère. Il la leur confie pour qu'ils la gardent à l'abri de la surface. Les gardes de la Reine promettent de le faire. Cependant, c'est un mensonge. Les Dreughs ont conféré une "inflexibilité presque mystique" à la carapace et l'ont donné à un chaman de la Maison des Troubles. Dès que ce dernier l'a porté, il est devenu à son tour l'Homme-Rubicond[1].
Quand Vivec affronta de nouveau le monstre, il vit que les restes de trois villages gouttaient de ses pieds. Prenant sa forme géante, il tua l'Homme rubicond par le biais du Collage symbolique. Comme il ne faisait plus confiance aux Aldmers de l'océan, il donna la carapace du monstre aux mystiques loyaux et dévots de la Salle des Nombres, auxquels il dit :
" Vous pouvez faire de l'Homme rubicond une armure de philosophe. "”— Vehk, 36 Leçons de Vivec, 28e SermonDix ans après la victoire de Vivec à la Caverne de Koal, l'Homme-Rubicond réapparaît en Morrowind, près de la cité de Larme, la principale cité de la Grande Maison Drès, et détruit trois villages. Vivec vient alors l'affronter et le vainc une nouvelle fois sous sa forme géante. Il tue l'Homme-Rubicond grâce à une technique nommé le "Collage symbolique" et récupère la carapace.
Ayant perdu sa confiance en les Dreughs, Vivec confie la carapace aux mystiques de la Salle des Nombres, des érudits théologiens chimeri, qui en font une armure de philosophe sur la consigne de Vivec. Un sage la revêt et perd toutes ses sensations, devenant le Sage captif, une vision de ce que doivent devenir les Dunmers dans les dessins divins de Vivec.
Le dieu Vivec inscrit l'"évangile des nombres"[6], une liste de concepts numérologiques dans la carapace du Sage captif, que "les théologiens passeraient une éternité à déchiffrer".
On ignore ce qu'il est advenu par la suite à l'Homme-Rubicond.
Cependant, il est dit durant l'Ère Seconde que les Dreughs terrestres vénèrent une créature connue comme l'"Homme-Rubicond" qui serait une manifestation de Molag Bal. Peut-être l'Homme-Rubicond est-il toujours "en vie" ou bien les Dreughs vénèrent une carapace morte.
Ascendant de l'Ayleidoon
Le chant de Pélinal, un ancien chant à propos du héros de Cyrodiil Pélinal Blancserpent, suppose que l'Ayleidoon, la civilisation des Ayléides, les Hauts-Elfes de l'Intérieur (non pas ceux de l'Archipel de l'Automne), pourrait être l'héritière de la civilisation dreugh de Lyg, des Altmers de l'Océan, voire sa continuation. L'Ayleidoon est constitué d'Altmers et pratique en masse l'esclavage, tout comme les Dreughs de Lyg. C'est également une rébellion d'esclaves qui met fin aux deux civilisations, qui ont donc connu le même destin[7].
De plus, Umaril le Dépouillé, le Roi-magicien ayléide de la Tour d'or blanc et meurtrier de Pélinal, un semi-Elfe, affirme être le fils du "dieu du Monde-Fleuve [des anciens Kalpas]"[7]. Cela évoque le Parvenu, la forme déifiée de l'Homme-Rubicond dans un précédent kalpa.
Toutefois, cette ascendance de l'Ayleidoon et d'Umaril est problématique. En effet, les Ayléides vénèrent le Prince Daedra Méridia, qui est violemment opposé à la nécromancie et est en guerre avec Molag Bal[8]. De plus, Umaril passe lui-même un pacte avec Méridia[9] et se sont des Auroriens, des Daedra mineurs à la solde de Méridia, qui le servent durant son retour sur Nirn depuis Oblivion[10]. Il serait étrange que l'Ayleidoon et Umaril adorent Méridia si ils sont bien les descendants, spirituels ou biologiques, de l'Homme-Rubicond, qui est devenu Molag Bal, l'ennemi daedrique de Méridia.
Cependant, Molag Bal et l'Homme-Rubicond sont deux entités différentes et il n'est pas impossible que l'Ayleidoon soit l'héritier de l'Homme-Rubicond et non de Molag Bal.
De plus, les Ayléides ne forment pas un peuple parfaitement unifié et les différentes cités-états ne vénèrent pas toujours les mêmes divinités. Certaines adorent les Aedra, ainsi que Méridia, et d'autres les Daedra, dont Molag Bal. La cité d'Abagarlas adore notamment Molag Bal, sous le nom de Mola Gbal, et est en conflit contre Délodiil, qui adore Méridia, appelée Merid-Nunda[5].
Le fait que certains Ayléides "aedrophiles" vénèrent Méridia, qui était une Aedroth, appelée Merid[11], du panthéon des Magne-Ge (ce sont des Magne-Ge qui ont provoqué la chute de Lyg) dans un précédent kalpa, sous le nom de Merid-Nunda[12], et que d'autres Ayléides "daedrophiles" vénèrent Molag Bal, sous le nom de Mola Gbal (peut-être le nom originel du Parvenu), révèlerait que les Ayléides soient bel et bien les héritiers culturels de Lyg, dont les conflits internes sont liés à la chute de Lyg, et que l'Homme-Rubicond soit un ascendant de la civilisation ayléide.
Notes et références
- ↑ 1,0, 1,1 et 1,2 36 Leçons de Vivec, 28e Sermon
- ↑ 2,0 et 2,1 Commentaires de l'Aube mythique, volume 4
- ↑ Les portes d’Oblivion
- ↑ 4,0 et 4,1 La voie du pèlerin
- ↑ 5,0 et 5,1 Événements de TES Online
- ↑ 36 Leçons de Vivec, 29e Sermon
- ↑ 7,0 et 7,1 Le chant de Pélinal, volume 7 : Son combat avec Umaril et son dépeçage
- ↑ Événements de TES:Daggerfall
- ↑ Le chant de Pélinal, volume 3 : Ses ennemis
- ↑ Événements de TES:Oblivion - Knight of the nine
- ↑ Magne-Ge Pantheon
- ↑ Exégèse de Mérid-Nunda