Sload

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Savon de sload

Apparence et physique

A quoi ressemblent les Sloads ? Et bien, vous voyez les Khajiits ? Ils ressemblent à des Mers, mais en version féline, d'accord ? Imaginez cela, mais en version crapaud-limace. C'est une race Betmer, Bête et Mer, et leur empire régnait autrefois sur les mers du sud de Tamriel".— Capitaine Tendil, Gardeciel, Auridia, 2E 582

Les jeunes Sloads ressembleraient à de répugnants petits vers amorphes dont on peut obtenir une sorte de savon[1] qui permet de faire des potions de bouclier de feu ou de fortification d'agilité, et les adolescents à des sortes de pieuvres douces et visqueuses qui ne peuvent se hisser hors de l'eau.[2]

Il n'y aurait pas de limites apparentes à leur taille ou à leur âge, même si les quelques individus aperçus en Tamriel était vieux et gros.[2]

Si les plus jeunes ne vont pas sur terre faute d'y être adaptés, les plus vieux ne peuvent pas non plus y rester trop longtemps, sous peine d'étouffer sous leur propre poids.[2] Cependant, certaines races de Sloads ont trois glandes de céphalopodes leur permettant de rester sur la terre ferme et d'y respirer normalement.[3]

Les Sloads sont hermaphrodites durant leur jeunesse et réabsorbent leurs organes reproducteurs quand ils ont atteints la maturité nécessaire leur permettant de se rendre sur la terre ferme.[3]

La forme adulte des Sloads ne semble pas se reproduire, et ne montre en tout cas aucun intérêt pour sa progéniture.[2]

Histoire

Les Sloads sont l'espèce la plus détestée de Nirn, plus encore que les Akavirois. En Tamriel, tous se rappellent encore la Peste Thrasienne de 1E 2260, imputée aux Sloads, qui décima la moitié de la population du continent. Suite à l'épidémie, les Sloads ont presque tous été massacrés par les forces tamrieliennes, et leur Archipel-royaume de Thras a été envoyée par le fond.[2]

Il semblerait que des Sloads rôdent toujours sur Nirn. Tout citoyen qui en rencontrerait un est vivement encouragé à le dénoncer aux autorités.[2]

On raconte que les Sload vénèrent le Dieu des Vers, maître des nécromanciens et ennemi d'Arkay.[4]

Culture et mode de vie

On connaît peu de choses des Sloads. Aussi, les Notes de Bendu Olo, Roi Occidental d'Anvil, Baron-Amiral de la Flotte de Tous les Drapeaux, et Prodigueur de Justice Rapide à la Tâche Fétide de Thras, font autorité en la matière.

Les autres sources concernant le fonctionnement de leur civilisation et leur mode de vie sont très rares et fragmentaires. L'une d'elles, le journal d'un diplomate maomer affecté en Thras avant 1E 2260, nous donne un témoignage sur leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires comme les différents champignons et ferments qui étaient servis à table. Ce journal nous offre aussi un aperçu de l'aspect des bâtiments terrestres de Thras dont le sol baignait dans quelques centimètres d'eau croupie. Le journal dévoile des détails sur les cérémonies et les rituels sacrificiels, en dehors des pactes avec les Deadra que les Sloads passaient avec eux lorsque cela leur servait. Ces cérémonies semblent reconstituer des événements de leur mythologie, ou des actes de héros ou de monstres. Ces cérémonie pouvaient durer plusieurs semaines et s'achevaient par la mort de chaque acteur par application de « cristaux de desquamation ». On ignore tout de la nature de ces cristaux. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer le but de ces cérémonies : culte des ancêtres, culte lié à une divinité inconnue ou encore préservation de magies ancestrales. Aucune d'entre elles n'a pu être validée. [5]

Une autre entrée très abimée du journal parle d'un entretient avec un être nommé « Distendu aîné » dans sa tour submergée. Ce passage peu clair sur le déroulement d'une cérémonie pourrait faire mention d'une hiérarchie dans la culture des Sloads, confirmant la théorie de l'érudit Télenger l'Artificier dans son livre : Une civilisation infâme qui nous donne un aperçu partiel de la vie des Sloads avant la destruction de leur Archipel-royaume de Thras par la Flotte de Tous les Drapeaux, menée par Bendu Olo le roi Colovien d'Anvil dans les années 2200 de la première ère.[5]

Leur avarice naturelle supposée en fait de très bons négociants et chefs de contrebande.[2]

Si les Sloads ne savent apparemment ni lire ni écrire, ils bénéficient néanmoins d'une excellente mémoire. Un Sload qui entend ou voit quelque chose s'en rappellera toute sa vie.[2]

Ils font également de très bons magiciens[6] : tous les Sloads maîtrisent en effet parfaitement les sorts de téléportation, et s'en servent souvent comme moyen de transport. Cela leur fait également une excellente défense : en cas d'attaque, les Sloads peuvent se téléporter sans même y penser.[2]D’après des érudits comme Telenger l'artificier , les Sloads posséderaient une forme de magie qui les rendrait capables de façonner les coraux de l'archipel de Thras, ce qui pourrait expliquer la nature changeante de celle ci. [7]
La nécromancie semble elle aussi très répandue parmi les Sloads. [5] Certains sont devenus de puissants nécromanciens comme N'Gasta qui vécut durant la deuxième ère

Dotés de très faibles capacités de préhension, les Sloads ne savent pas vraiment se servir d'outils. En fait, ils adaptent lentement leurs membres aux objets qu'ils veulent saisir, laissant couler ce qui leur sert de mains - de manière dégoûtante pour certains - autour des objets.[2]

Ils réfléchissent extrêmement vite, mais aussi très longtemps : ils ne prennent pas une décision à la légère, et leur prudence excessive les oblige à hésiter pendant de très longs moments. Ils bougent et agissent lentement.[2]

Il n'y a pas de mot en langue sload pour "l'aventure", à part, à la rigueur, un mot qui signifie plutôt "désastre tragique". Ils sont d'une précaution extrême. Même leurs héros mythologiques sont des individus qui se sont assis pour réfléchir pendant des années, discuter avec des sages, et finalement agir pour réussir à tous les coups. Toujours dans leur mythologie, les figures négatives sont des personnes qui agissent vite et ratent tout ce qu'elles tentent.[2]


Les Sloads apparaissent dans les représentations humaines comme moralement répugnants : ils sont tous avares, prétentieux, égocentriques, et ne croient en rien d'autre qu'en eux-mêmes. Ils ne semblent éprouver aucune des émotions familières aux humains, bien qu'ils soient des diplomates et des acteurs habiles. En fait, ils ne s'expriment que par des parodies d'émotions : rires gras aux mauvaises blagues, sanglots pour la moindre mésaventure, tirades enflammées mais ineptes. De plus, le blasphème, le vol, la torture, le kidnapping, le meurtre ou le génocide ne leur posent aucun problème moral. Pour eux, aucune loi ne vaut le coup d'être respectée, à part si elle va dans leur intérêt. Le sens de l'honneur et de l'amitié sont des concepts qui leur sont étrangers. Par contre, ils vont se découvrir des affinités gaies et sincères vis-à-vis de ceux qui les ont vaincus ou humiliés.[2]

Notes et références