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De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Homme-Rubicond

Vivec affrontant l'Homme-Rubicond pour la seconde fois

L'Homme-Rubicond, surnommé le Père des Dreughs, est l'image de ce qu'a été le Prince Daedra Molag Bal dans un précédent kalpa, ou cycle temporel. Il est l'un des monstres-enfants nés de l'union de Molag Bal et du dieu Vehk.

Il a été vaincu par Vivec une première fois, avant de réapparaître une seconde fois près de Larme, la principale cité de la Grande Maison Drès en Morrowind, en tant que chaman de la Maison des Troubles. Ce chaman porte la carapace de l'Homme-Rubicond (qui l'Homme-Rubicond lui-même) et endosse le rôle du monstre-enfant. L'Homme-Rubicond est encore une fois vaincu par Vivec.


Il est dit qu'il continue à être vénéré comme une divinité par les Dreughs.


Dans un précédent kalpa

Dans un précédent kalpa, l'Homme-Rubicond est le chef des Dreughs. Ces derniers, aussi appelés Cepholomers ou Altmers de l'Océan, règnent sur un monde aquatique nommé Lyg. A un certain moment, l'Homme-Rubicond change de forme, se dotant d'une carapace garnie de pointes, et part "en direction de la mer" (peut-être une métaphore des Eaux d'Oblivion)[1]. Il devient ainsi un dieu. Dans ces écrits, Mankar Camoran, le chef de la secte de l'Aube Mythique dédiée au Prince Daedra Méhrunes Dagon, désigne le dieu qu'est devenu l'Homme-Rubicond comme le "Parvenu"[2].


Les Dreughs de Lyg vouent un véritable culte au Parvenu. Il existe même des "templiers du Parvenu". La civilisation dreugh régnant sans partage sur le monde aquatique, le Parvenu est le dieu principal de Lyg. Toutefois, la puissante civilisation dreugh est détruite lors d'une rébellion d'esclaves où Dagon joue un rôle important. Seules quelques enclaves civilisées subsistent dans les mers et les océans de Tamriel[2].


Dans l'actuel kalpa

Molag Bal, Prince Daedra de la Domination, dans l'actuel kalpa

Dans le présent kalpa, le Parvenu est devenu le Prince Daedra Molag Bal. Son royaume daedrique, Havreglace, est un reflet sombre de Tamriel[3], ce qui peut être un écho du concept de Lyg, désigné comme "l'envers de Tamriel".


Premier retour

Durant l'Ère Première, de l'union de Molag Bal et du dieu Vivec du Temple de Morrowind naissent de nombreux monstres-enfants. L'un d'entre eux est l'Homme-Rubicond, une "carapace vide d'un souvenir", une image de ce qu'a été Molag Bal dans le kalpa de Lyg. Elle est revêtue par un enfant vélothi qui a voulu impressionner les habitants de son village, anon-Gnisis[1].


En donnant naissance à ses nombreux rejetons, Vivec avait fait tomber une ancienne image de Molag Bal sur le monde, la carapace vide du souvenir. Celle-ci ne serait jamais devenue un monstre si un enfant vélothi n'avait pas voulu impressionner les habitants de son village en la revêtant. En dépit de son statut, l'Homme rubicond était le moins complexe des huit monstres. Il transformait ceux qui le portaient en puissants tueurs, mais cela s'arrêtait là. Il n'existait que dans l'univers physique ; c'était la géographie qui lui conférait son pouvoir.Vehk


Dans l'actuel kalpa, l'Homme-Rubicond, le Père des Dreughs[4], est en fait une carapace qui corrompt son porteur en en faisant un monstre. Il utilise la géographie pour gagner son pouvoir.


Vivec affronte l'Homme-Rubicond dans la Caverne de Koal[4]. Leur combat provoque l'apparition de la Faille de l'Ouest, une région de l'île de Vvardenfell. On raconte qu'on peut toujours entendre les sons du combat résonner dans les profondeurs. Finalement, Vivec vainc l'Homme-Rubicond. Il épargne sa vie en échange que lui et les Dreughs offrent leurs peaux aux Dunmers pour qu'elles leurs servent d'armures. De là découle la tradition de la chasse aux Dreughs chez les Dunmers qui conduit à la disparition de la civilisation dreugh des mers de Tamriel[5].

Cela laisse supposer que soit l'enfant vélothi a définitivement endossé l'Homme-Rubicond, même sans la carapace (et ainsi il pourrait toujours être en vie), soit l'enfant vélothi a survécu au combat et est délivré de l'emprise de l'Homme-Rubicond.


Après cette affrontement, la Caverne de Koal accueille le Sanctuaire du Courage et devient un lieu de pèlerinage pour les fidèles du Tribunal. Il est de coutume de laisser un peu de cire de Dreugh au Temple de Gnisis en souvenir de l'affrontement entre Vivec et l'Homme-Rubicond.


Second retour

Vivec apporte ensuite la carapace de l'Homme-Rubicond aux Dreughs qui ont autrefois changé sa mère. Il la leur confie pour qu'ils la gardent à l'abri de la surface. Les gardes de la Reine promettent de le faire. Cependant, c'est un mensonge. Les Dreughs ont conféré une "inflexibilité presque mystique" à la carapace et l'ont donné à un chaman de la Maison des Troubles. Dès que ce dernier l'a porté, il est devenu à son tour l'Homme-Rubicond[1].


Dix ans plus tard, l'Homme rubicond apparut de nouveau, près de Larme et porté par un chaman disciple de la Maison des Troubles. Au lieu de protéger l'armure vivante, les Dreughs lui avaient conféré une inflexibilité presque mythique. A peine enfilée par le chaman, elle fusionna avec ce dernier, étirant ses os jusqu'aux cinq coins du monde.

Quand Vivec affronta de nouveau le monstre, il vit que les restes de trois villages gouttaient de ses pieds. Prenant sa forme géante, il tua l'Homme rubicond par le biais du Collage symbolique. Comme il ne faisait plus confiance aux Aldmers de l'océan, il donna la carapace du monstre aux mystiques loyaux et dévots de la Salle des Nombres, auxquels il dit :

" Vous pouvez faire de l'Homme rubicond une armure de philosophe. "
Vehk


Dix ans après la victoire de Vivec à la Caverne de Koal, l'Homme-Rubicond réapparaît en Morrowind, près de la cité de Larme, la principale cité de la Grande Maison Dres, et détruit trois villages. Vivec vient alors l'affronter et le vainc une nouvelle fois sous sa forme géante. Il tue l'Homme-Rubicond grâce à une technique nommé le "Collage symbolique" et récupère la carapace.


Ayant perdu sa confiance en les Dreughs, Vivec confie la carapace aux mystiques de la Salle des Nombres, des érudits théologiens chimeri, qui en font une armure de philosophe sur la consigne de Vivec. Un sage la revêt et perd toutes ses sensations, devenant le Sage captif, une vision de ce que doivent devenir les Dunmers dans les dessins divins de Vivec.


Le dieu Vivec inscrit l'"évangile des nombres"[6], une liste de concepts numérologiques dans la carapace du Sage captif, que "les théologiens passeraient une éternité à déchiffrer".


On ignore ce qu'il est advenu par la suite à l'Homme-Rubicond.

Cependant, il est dit durant l'Ère Seconde que les Dreughs terrestres vénèrent une créature connue comme l'"Homme-Rubicond" qui serait une manifestation de Molag Bal. Peut-être l'Homme-Rubicond est-il toujours "en vie" ou bien les Dreughs vénèrent une carapace morte.


Ascendant de l'Ayleidoon

Le chant de Pélinal, un ancien chant à propos du héros de Cyrodiil Pélinal Blancserpent, suppose que l'Ayleidoon, la civilisation des Ayléides, les Hauts-Elfes de l'Intérieur (non pas ceux de l'Archipel de l'Automne), pourrait être l'héritière de la civilisation dreugh de Lyg, des Altmers de l'Océan, voire sa continuation. L'Ayleidoon est constitué d'Altmers et pratique en masse l'esclavage, tout comme les Dreughs de Lyg. C'est également une rébellion d'esclaves qui met fin aux deux civilisations, qui ont donc connu le même destin.[7]


[Et maintenant] le semi-Elfe [se présenta] baigné dans [la lumière de midi]... en déclamant son ascendance dans l'Ayleidoon, parlant de son père, dieu du Monde-Fleuve [des anciens Kalpas], tirant grand plaisir du souffle lourd de Pélinal exsangue...— Auteur inconnu, Le chant de Pélinal, vers 1E 500-1E 600
Umaril en 3E 433, "fils du dieu du Monde-Fleuve [des anciens Kalpas]"

De plus, Umaril le Dépouillé, le Roi-magicien ayléide de la Tour d'or blanc et meurtrier de Pélinal, un semi-Elfe, affirme être le fils du "dieu du Monde-Fleuve [des anciens Kalpas]"[7]. Cela évoque le Parvenu, la forme déifiée de l'Homme-Rubicond dans un précédent kalpa.


Toutefois, cette ascendance de l'Ayleidoon et d'Umaril est problématique. En effet, les Ayléides vénèrent le Prince Daedra Méridia, qui est violemment opposé à la nécromancie et est en guerre avec Molag Bal[8]. De plus, Umaril passe lui-même un pacte avec Méridia[9] et se sont des Auroriens, des Daedra mineurs à la solde de Méridia, qui le servent durant son retour sur Nirn depuis Oblivion[10]. Il serait étrange que l'Ayleidoon et Umaril adorent Méridia si ils sont bien les descendants, spirituels ou biologiques, de l'Homme-Rubicond, qui est devenu Molag Bal, l'ennemi daedrique de Méridia.

Cependant, Molag Bal et l'Homme-Rubicond sont deux entités différentes et il n'est pas impossible que l'Ayleidoon soit l'héritier de l'Homme-Rubicond et non de Molag Bal.


De plus, les Ayléides ne forment pas un peuple parfaitement unifié et les différentes cités-états ne vénèrent pas toujours les mêmes divinités. Certaines adorent les Aedra, ainsi que Méridia, et d'autres les Daedra, dont Molag Bal. La cité d'Abagarlas adore notamment Molag Bal, sous le nom de Mola Gbal, et est en conflit contre Delodiil, qui adore Méridia, appelé Merid-Nunda[5].


Le fait que certains Ayléides "aedrophiles" vénèrent Méridia, qui était une Aedroth, appelée Merid[11], du panthéon des Magne-Ge (ce sont des Magne-Ge qui ont provoqué la chute de Lyg) dans un précédent kalpa, sous le nom de Merid-Nunda[12], et que d'autres Ayléides "daedrophiles" vénèrent Molag Bal, sous le nom de Mola Gbal (peut-être le nom originel du Parvenu), révélerait que les Ayléides soient bel et bien les héritiers culturels de Lyg, dont les conflits internes sont liés à la chute de Lyg, et que l'Homme-Rubicond soit un ascendant de la civilisation ayléide.

Notes et références