Guide de poche de l'Empire, Première édition/Hauteroche : Différence entre versions
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Cette rébellion n'était pas un effort coordonné, cependant, et alors que la majorité de Hauteroche fut libérée de la tyrannie elfique vers 1E500, des parties de la province sont restées sous domination elfique pendant beaucoup plus longtemps. La Crevasse occidentale, paradoxalement, fut l'un des derniers bastions Aldmeri en Hauteroche, l'héritage de ce qui est encore visible aujourd'hui (voir ci-dessous). Les Brétons ont combattu des deux côtés de la plupart des grands conflits de l'histoire de [[Tamriel]], y compris les Landes de Glenumbria, les souvenirs de ces victoires et défaites continuent d’entacher les relations entre les nombreuses factions de ce peuple divisé. Les bourgeois d’[[Anticlere]], par exemple, commémorent toujours bruyamment la bataille du Pont de Duncreigh, la "célèbre victoire" de leur duc sur le hameau voisin de Sensford en 1E 1427 (une bataille qui, apparemment n’abouti à rien, car chaque village continue à se vanter de sa propre noble famille de lignée antique), en marchant chaque année dans la rue principale de Sensford, une progression qui se traduit par de nombreuses blessures des deux côtés quand elle ne provoque pas une brève guerre entre les "ordres de chevalerie" des deux villages. | Cette rébellion n'était pas un effort coordonné, cependant, et alors que la majorité de Hauteroche fut libérée de la tyrannie elfique vers 1E500, des parties de la province sont restées sous domination elfique pendant beaucoup plus longtemps. La Crevasse occidentale, paradoxalement, fut l'un des derniers bastions Aldmeri en Hauteroche, l'héritage de ce qui est encore visible aujourd'hui (voir ci-dessous). Les Brétons ont combattu des deux côtés de la plupart des grands conflits de l'histoire de [[Tamriel]], y compris les Landes de Glenumbria, les souvenirs de ces victoires et défaites continuent d’entacher les relations entre les nombreuses factions de ce peuple divisé. Les bourgeois d’[[Anticlere]], par exemple, commémorent toujours bruyamment la bataille du Pont de Duncreigh, la "célèbre victoire" de leur duc sur le hameau voisin de Sensford en 1E 1427 (une bataille qui, apparemment n’abouti à rien, car chaque village continue à se vanter de sa propre noble famille de lignée antique), en marchant chaque année dans la rue principale de Sensford, une progression qui se traduit par de nombreuses blessures des deux côtés quand elle ne provoque pas une brève guerre entre les "ordres de chevalerie" des deux villages. | ||
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− | La Crevasse occidentale est la partie la plus orientale des terres brétonnes; son nom provient de son emplacement sur la frontière occidentale de [[Bordeciel]]. Sous le Premier Empire, il a été incorporé comme l’une des châtelleries de Bordeciel, et de nombreux Nordiques se sont installés dans ses collines et vallées agréables. Mais ils ont payé un prix terrible lors de la dissolution de l'Empire de Bordeciel, les [[ | + | La Crevasse occidentale est la partie la plus orientale des terres brétonnes; son nom provient de son emplacement sur la frontière occidentale de [[Bordeciel]]. Sous le Premier Empire, il a été incorporé comme l’une des châtelleries de Bordeciel, et de nombreux Nordiques se sont installés dans ses collines et vallées agréables. Mais ils ont payé un prix terrible lors de la dissolution de l'Empire de Bordeciel, les [[Aldmer]]s reprirent la Crevasse occidentale avec vengeance, massacrant les colons Nordiques; un peu de sang Nordique coule dans les veines des Crevassais aujourd'hui. Comme une barrière contre les futures incursions de Bordeciel, les Aldmers ont transformé la Crevasse occidentale en un bastion inexpugnable. Ainsi, la Crevasse occidentale est restée sous domination elfique durant la plus longue période de tout Hauteroche, et l'héritage de ce séjour sombre peut encore être aperçu aujourd'hui. |
Les Crevassais sont une race bâtarde, même pour les Brétons. Issus à l'origine de l'une des premières tribus d'[[Atmora]] à s’installer en Tamriel, leur sang comporte désormais celui d’à peu près toutes les races imaginables. Le soulèvement qui a finalement «libéré» la Crevasse occidentale a pris fin avec l'extermination des seigneurs Aldmers, mais le sang elfique coule encore fortement dans les veines des Crevassais, et ils partagent l’attitude réservée et hautaine de cette race. Des années plus tard, ils ont échangé des coutumes avec les villages orcs qui partageaient leurs montagnes, et ont finalement beaucoup appris de la magie du peuple des bêtes. La magie de la Crevasse est encore largement étudiée, même si elle est interdite par la Guilde des Mages (qui la craint comme étant dangereuse et sauvage), et les Crevassais sont souvent désignés comme les "Hommes-Sorcières de Hauteroche." | Les Crevassais sont une race bâtarde, même pour les Brétons. Issus à l'origine de l'une des premières tribus d'[[Atmora]] à s’installer en Tamriel, leur sang comporte désormais celui d’à peu près toutes les races imaginables. Le soulèvement qui a finalement «libéré» la Crevasse occidentale a pris fin avec l'extermination des seigneurs Aldmers, mais le sang elfique coule encore fortement dans les veines des Crevassais, et ils partagent l’attitude réservée et hautaine de cette race. Des années plus tard, ils ont échangé des coutumes avec les villages orcs qui partageaient leurs montagnes, et ont finalement beaucoup appris de la magie du peuple des bêtes. La magie de la Crevasse est encore largement étudiée, même si elle est interdite par la Guilde des Mages (qui la craint comme étant dangereuse et sauvage), et les Crevassais sont souvent désignés comme les "Hommes-Sorcières de Hauteroche." | ||
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Version actuelle datée du 1 février 2023 à 21:21
Auteur réel : Michael Kirkbride et Kurt Kuhlmann Média d'origine : Manuel de TES A : Redguard en version américaine Commentaire : Ce livre est proposée en version étendue, il contient plusieurs paragraphes supplémentaires provenant d'une version de travail de Michael Kirkbride ainsi que quelques illustrations supplémentaires elles aussi mises à disposition par Michael Kirkbride à postériori.
Par la Société Géographique Impériale, 2E 864
H auteroche englobe la Grande Bretony, les îles Dellese, les tribus de la rivière Bjoulsae, et, par tradition, la Crevasse occidentale. Ses différents peuples sont appelés Brétons pour des raisons seulement de commodité, comme la multitude infinie des cités-états, principautés, baronnies, duchés et royaumes qui constituent Hauteroche, jusqu'à récemment, a résisté à toutes les tentatives de centralisation dans une seule culture ou gouvernement. Les Nordiques du Premier Empire n'ont jamais conquis l'ensemble de Hauteroche, les Cyrodiiliens l’ont gouvernée, mais n'ont pas réussi à éliminer son virulent sectarisme, qui a surgi à nouveau avec une nouvelle fureur pendant l'Interrègne. Ce n'est que maintenant, sous la direction du Troisième Empire, que Hauteroche goûte enfin les fruits de la paix et de l'unité, même si quelques Brétons rongent encore leur frein sous la main ferme de Tiber Septim. En dehors de la domination impériale, les Brétons sont liés uniquement par leur langue, leur emplacement géographique et le fossé antique qui les séparait de leurs ancêtres nordiques, la Nuit des Larmes.
Khosey, dans ses 'Tractations tamriléennes', transcrit un témoignage de la "découverte" des Brétons par des chasseurs nordiques. Les Brétons, en dix générations de brassage elfique et d'esclavage, étaient devenus méconnaissables en tant qu'humains. En effet, les chasseurs les ont attaqués en pensant qu'ils étaient une nouvelle race Aldmeri, le massacre ne s’arrêta que lorsque l’un des anciens commença à pleurer pour sa vie, un plaidoyer de cris qui était dit en nordique ancien. Lorsque la nouvelle atteignit Vendeaume, les Nordiques estimèrent que les "Manmeri" au-delà de la Crevasse étaient, en fait, des descendants d'esclaves humains prélevés lors de la destruction elfique de Saarthal. Le roi Vrage fit de la libération de leurs frères longtemps tourmentés de Hauteroche la première priorité de son empire. Sa première attaque l’emmena jusqu'à la Bjoulsae, mais le Premier Empire n'établit jamais de présence durable au-delà, les Elfes rusés étaient trop forts dans leur magie, et beaucoup de Brétons aidèrent les Elfes contre leur soi-disant libérateurs. Ironie du sort, il a fallu la tyrannie de l'Ordre Alessien pour finalement libérer Hauteroche de la domination elfique. Bien que les Alessiens furent écrasés à la bataille des Landes de Glenumbria, cette victoire coûteuse affaiblit tellement le pouvoir Aldmeri que les Elfes ne pouvaient plus contester la noblesse émergente de la Grande Bretony, qui prit le pouvoir dans presque tout Hauteroche dans les deux décennies suivant la défaite Alessienne. Cette rébellion n'était pas un effort coordonné, cependant, et alors que la majorité de Hauteroche fut libérée de la tyrannie elfique vers 1E500, des parties de la province sont restées sous domination elfique pendant beaucoup plus longtemps. La Crevasse occidentale, paradoxalement, fut l'un des derniers bastions Aldmeri en Hauteroche, l'héritage de ce qui est encore visible aujourd'hui (voir ci-dessous). Les Brétons ont combattu des deux côtés de la plupart des grands conflits de l'histoire de Tamriel, y compris les Landes de Glenumbria, les souvenirs de ces victoires et défaites continuent d’entacher les relations entre les nombreuses factions de ce peuple divisé. Les bourgeois d’Anticlere, par exemple, commémorent toujours bruyamment la bataille du Pont de Duncreigh, la "célèbre victoire" de leur duc sur le hameau voisin de Sensford en 1E 1427 (une bataille qui, apparemment n’abouti à rien, car chaque village continue à se vanter de sa propre noble famille de lignée antique), en marchant chaque année dans la rue principale de Sensford, une progression qui se traduit par de nombreuses blessures des deux côtés quand elle ne provoque pas une brève guerre entre les "ordres de chevalerie" des deux villages.
Aujourd'hui, la structure sociale des Brétons s'est divisée en une classe moyenne et une paysannerie pauvre, une élite magique séparée de la misère, et un pêle-mêle souvent incohérent de familles nobles et dirigeantes au-dessus d'eux. C’est au-delà de l'ambition de cette petite brochure que de les traiter dans les meilleures conditions, car même les indigènes ont des difficultés à distinguer leurs chefs les uns des autres. En effet, il y a une vieille blague parmi les Brétons: 'trouve une nouvelle colline, deviens roi', et beaucoup l'ont pris au mot. Les jeunes de toutes les professions et métiers de Hauteroche passent leur temps libre à des activités de chevalerie, réelles et imaginaires, accomplissant de bonnes actions et autres services pour tout le monde, en maints et vains efforts pour parvenir, un jour, au statut de noble. Cette "quête obsessionnelle" a, plus que tout, servi le sens de l'identité nationale de Hauteroche, une forme particulière d'altruisme et de confiance mutuelle qui lie ces gens. La géographie de Hauteroche est aussi variée que ses habitants. Les sommets boisés des Montagnes de Wrothgar, occupé seulement par les éleveurs et quelques hameaux délabrés, divisent la Crevasse occidentale de l'ouest d'Hauteroche plus densément peuplée. Les seules véritables villes se situent le long de la Baie d'Iliaque, où plusieurs petits royaumes ont prospéré du commerce qui traversait la baie de la rivière Bjoulsae. A l'intérieur des terres, le pays s'élève sur le plateau balayé par les vents du Nord de Kambria, avec de nombreuses petites villes cachées dans les vallées qui descendent en serpentant vers la côte du nord. Ce paysage bucolique est gâché par les sombres fortifications qui s'élèvent au sommet de chaque colline et rocher, un rappel de la guerre constante qui fut le fléau de la province. Par le passé, chaque petit seigneur, à l'abri de son château, s'est lui-même enrichi grâce aux taxes prélevées sur tous ceux qui traversaient son domaine, une circonstance évidemment incompatible avec la libre circulation des marchandises. Maintenant, Tiber Septim a lancé un programme de démolition de ces forteresses innombrables, une sage politique qui devrait faciliter la prospérité tout en retirant un refuge potentiel pour les activités subversives.
Bien que les Brétons soient divisés en une multitude de factions antagonistes, de l'extérieur une uniformité singulière dans l'habillement, l'architecture et les coutumes prévaut dans le pays. Les Brétons ne sont pas un peuple imaginatif, un héritage des elfes, peut-être, et les méthodes traditionnelles ne sont pas abandonnées à la légère. Leurs villages sont d'agréables collections de structures à colombage d'un ou deux étages, avec une auberge rustique, une ou deux boutiques, et peut-être un manoir seigneurial complètent le tableau. Le voyageur ne doit pas visiter plus d'une poignée de communautés brétonnes avant de se satisfaire d'avoir capturé la saveur de l'ensemble. Le peuple, lui aussi, en dépit de son particularisme jalousement chéri, est remarquablement semblable au niveau des noms, de l'accent et de l'habillement sur toute la province. Il se peut que cette homogénéité inavouée soit de bon augure pour l'avenir de Hauteroche. La plupart des Brétons partagent une affinité pour la magie, sans doute, à cause de leur lamentable brassage avec les Elfes. Ce talent se manifeste dans les cultures de poche de Hauteroche de diverses manières. Chez les plus riches, dans les centres urbains de la Baie d'Iliaque, il a été systématiquement organisé selon les lignes hiérarchiques de la Guilde des Mages. Les enfants sont testés pour leur potentiel magique à un âge précoce, et ceux qui réussissent intègrent les programmes d'apprentissage financés par la Guilde elle-même, ou par l'entremise de commanditaires indépendants. Dans les régions plus éloignées, comme Glenpoint et les Montagnes de Wrothgar, les sorcières et les hommes-médecines, à peine distinguables des chamans orcs, conservent une influence sur les paysans superstitieux avec des exploits de magie non issus d'une formation mais souvent impressionnants.
Lieux à visiter : Daguefilante Une des villes les plus anciennes et importantes de Hauteroche, Daguefilante s'est longtemps considérée comme la capitale de la province, en vertu de son ancienneté, son importance et sa prospérité. Toutes ces qualifications peuvent sembler fantaisistes pour l'étranger, en comparaison de Cyrodiil, Vendeaume, ou même Sentinelle de l'autre coté de la Baie d'Iliaque. Mais Daguefilante était l'un des plus grands royaumes de Hauteroche avant son adhésion à l'Empire, et se réserve le droit de maintenir sa cour royale selon la tradition cyrodilique. Bien que peu de bâtiments de tous les âges survivent, les Brétons ne font pas de sentiments de leur histoire, Daguefilante est très ancienne, fondée à l'origine par les Nordiques comme un pied-à-terre côtier à l'apogée du Premier Empire. La fortune de la ville a connu des hauts et des bas au fil des ans, au cours de la période Alessienne elle était d'une importance considérable, mais elle a beaucoup souffert de la peste Thrassienne et ne fait que commencer à se redresser. L'essor de Refuge a diminué l'importance de Daguefilante en tant que port de commerce, mais elle devrait profiter de l'ouverture du commerce avec l'intérieur de la province.
Refuge Refuge s'est toujours considérée comme la rivale de Daguefilante, mais continue à souffrir d'un complexe d'infériorité qui se manifeste dans l'affichage ostentatoire de sa maison régnante. Daguefilante était déjà un royaume bien établi quand Refuge était simplement une collection de huttes grossières à l'embouchure de la rivière Bjoulsae. Mais Refuge a rapidement prospéré après la chute d'Orsinium lorsque le commerce de l'ensemble de Tamriel a commencé à s'écouler au-delà de ses portes, et propose aujourd'hui la plus grande et la plus riche population de Hauteroche. Les marchands de Refuge ont salué l'arrivée de l'Empire, en particulier la flotte de Marine du Nord-Ouest, qui a fait de la suppression des pirates notoires de la Baie d'Iliaque sa priorité absolue. Cette île de la Baie d'Iliaque a été utilisée pendant des siècles comme un lieu de rencontre neutre pour les négociations diplomatiques et les signatures de traités par les royaumes de Hauteroche. Elle est également célèbre pour la structure énigmatique connue sous le nom de Tour Direnni, une tour circulaire s'élevant des centaines de mètres dans le ciel. Le chef traditionnel de l'île est connu comme le Castellan de Balfiera, reflétant peut-être son rôle initial en tant que commandant de la Tour Direnni (ou Balfiera), qui a été utilisée comme forteresse, prison et palais par l'infâme Hégémonie Direnni. Curieusement, les Castellans héréditaires sont des Hauts Elfes, restant sur les terres humaines. Ils continuent de résider dans la tour, bien que sa provenance et son but véritable reste un mystère. Une récente étude archéologique, utilisant les dernières techniques de divination et de sorcellerie, a déterminé la date de construction de la Tour aux environs de EM 2500, ce qui en fait de loin la plus ancienne structure connue en Tamriel. Bien qu'elle ait été de nombreuses fois modifiée et complétée au fil des ans, son noyau est un cylindre lisse de métal brillant; la Tour est censée se prolonger au moins aussi loin sous la surface que sa partie supérieure, bien que ses plus profondes entrailles n'aient jamais été explorées. La Crevasse occidentale
La Crevasse occidentale est la partie la plus orientale des terres brétonnes; son nom provient de son emplacement sur la frontière occidentale de Bordeciel. Sous le Premier Empire, il a été incorporé comme l’une des châtelleries de Bordeciel, et de nombreux Nordiques se sont installés dans ses collines et vallées agréables. Mais ils ont payé un prix terrible lors de la dissolution de l'Empire de Bordeciel, les Aldmers reprirent la Crevasse occidentale avec vengeance, massacrant les colons Nordiques; un peu de sang Nordique coule dans les veines des Crevassais aujourd'hui. Comme une barrière contre les futures incursions de Bordeciel, les Aldmers ont transformé la Crevasse occidentale en un bastion inexpugnable. Ainsi, la Crevasse occidentale est restée sous domination elfique durant la plus longue période de tout Hauteroche, et l'héritage de ce séjour sombre peut encore être aperçu aujourd'hui. Les Crevassais sont une race bâtarde, même pour les Brétons. Issus à l'origine de l'une des premières tribus d'Atmora à s’installer en Tamriel, leur sang comporte désormais celui d’à peu près toutes les races imaginables. Le soulèvement qui a finalement «libéré» la Crevasse occidentale a pris fin avec l'extermination des seigneurs Aldmers, mais le sang elfique coule encore fortement dans les veines des Crevassais, et ils partagent l’attitude réservée et hautaine de cette race. Des années plus tard, ils ont échangé des coutumes avec les villages orcs qui partageaient leurs montagnes, et ont finalement beaucoup appris de la magie du peuple des bêtes. La magie de la Crevasse est encore largement étudiée, même si elle est interdite par la Guilde des Mages (qui la craint comme étant dangereuse et sauvage), et les Crevassais sont souvent désignés comme les "Hommes-Sorcières de Hauteroche." Le banditisme et l'anarchie continuent à sévir dans la région, et elle reste sous l'autorité directe du gouverneur provisoire Titus Alorius. Les voyageurs sont invités à éviter cette région jusqu'à ce que les troubles actuels soient réprimés-- un état de fait qui, cependant, sera probablement bientôt rectifié. Les avantages de l'appartenance à l'Empire sont tellement évidents, et la résistance des rebelles de la Crevasse si futile, qu'il faut s'attendre à ce que la Crevasse occidentale rejoigne bientôt le reste de Hauteroche dans la nouvelle ère de paix et de prospérité provoquée par les efforts inlassables de Tiber Septim et ses fidèles compagnons. Nous ne pouvons qu'espérer que cela se passe sans d’inutiles effusions de sang supplémentaire.
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