Chevaliers des Neuf
Type de faction | Ordre de chevalerie |
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Création | 3E 111 |
Fondateur | Amiel Lannus |
Siège | Prieuré des Neuf |
Idéologie | Protection de la veuve et de l'orphelin |
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Opposition | Umaril |
Les Chevaliers des Neuf de 3E 111 à 3E 131
Après ses exploits héroïques pendant la guerre de l'Archipel, messire Amiel Lannus fonda l'Ordre des Chevaliers en 3E 111 dans le but élevé de retrouver les légendaires Reliques du Croisé, les armes et l'armure de Pélinal Blancserpent, perdues depuis des millénaires. Les Chevaliers naquirent de l'espérance confiante et des idéaux qui caractérisèrent le premier siècle de l'Ère Troisième. Tamriel était en paix pour la première fois depuis de nombreux siècles. Rien n'était impossible.
Le renom des Chevaliers ne tarda pas à croître quand messire Amiel prit la tête du combat contre le dragon d'Elynglenn afin de reprendre la Cuirasse du Croisé qui avait disparu depuis l'Ère Première. Le Prieuré des Neuf, dans le Weald occidental de Cyrodiil, fut un véritable aimant pour les grands et les valeureux du pays qui ne tardèrent pas à se disputer l'honneur de s'enrôler dans le nouvel ordre. Les Neuf étaient la gloire de l'Empire. Quand Berich Vlindrel, rejeton de l'une des meilleures familles aristocratiques de Colovie, rejoignit l'Ordre, il devint évident que les Chevaliers des Neuf étaient devenus l'ordre de chevaliers le plus prestigieux de l'Empire. En relativement peu de temps, les Chevaliers retrouvèrent trois autres reliques et leur renommée ne fit qu'augmenter à chaque fois.
À cette époque les noms des neuf chevaliers étaient: messire Amiel, messire Berich, messire Caius, messire Casimir, messire Gregory, messire Henrik, messire Juncan, messire Torolf et messire Ralvas.
Malheureusement, ces premières espérances ne survécurent pas aux ravages de la Guerre du Diamant Rouge qui déchira l'Empire en 3E 121. Au début, messire Amiel semble avoir réussi à soustraire ses chevaliers à la guerre. Mais le succès même de leur entreprise devait les amener à participer, dans un camp ou dans l'autre, à cette sanglante guerre civile, puisqu'ils étaient tous issus de familles illustres de l'Empire. Messire Berich fut apparemment le premier à quitter l'Ordre et à se ranger aux côtés de Céphorus, portant l'Épée et les Jambières du Croisé pendant les batailles. De nombreux autres semblent avoir quitté l'Ordre peu après pour prendre part à la guerre dans l'une ou l'autre des factions.
La fin de l'Ordre fut aussi ignominieuse que son début fut glorieux. Après la victoire de Céphorus en 3E 127, Berich Vlindrel devint une figure importante parmi les triomphateurs. Il semble que c'est lui qui inspira le décret impérial qui allait dissoudre officiellement des Chevaliers des Neuf en 3E 131, mais ce n'était guère qu'une formalité. Malgré les efforts de messire Amiel, l'Ordre ne se releva jamais des ravages de la guerre civile
Après leur mort, les anciens chevaliers, excepté messire Berich, continuèrent de protéger l'armure du croisé dans leur prieuré en attendant quelqu'un d'assez brave pour poursuivre leur quête.
Les Chevaliers des Neuf à partir de 3E 433
Avec le retour d'Umaril, comme prophétisé par Pélinal Blancserpent, il devint nécessaire de retrouver les reliques du croisé. Un chevalier ayant eu la bénédiction des Neuf et la vision de Pélinal se mit donc à leur recherche et tomba, alors qu'il cherchait le heaume, sur le squelette de messire Amiel ayant échoué quelques siècles plus tôt dans la même quête. Grâce au journal de messire Amiel, le héros découvrit l'existence de l'ordre et la position du prieuré dans lequel se trouvait déjà l'armure du croisé. Il s'y rendit alors et passa une épreuve devant les esprits des anciens chevaliers afin de prouver qu'il était digne de reformer les Chevaliers des Neufs et de rechercher les reliques. Il réussi et fut nommé commandeur. Aussitôt, le chevalier se mit donc en quête pour récupérer toutes les reliques et réussit là ou les anciens chevaliers avaient échoués. Les exploits du chevalier firent vite le tour de tout Tamriel et de nombreuses personnes animées par la foi des Neuf le rejoignirent. L'ordre avait enfin retrouvé sa grandeur d'antan. Une fois les reliques reprisent, le commandeur chevalier et ses troupes purent vaincre une bonne fois pour toute Umaril et empêcher ses sombres plans. Les anciens chevaliers purent alors reposer en paix.
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