Simulacrum Impérial : Différence entre versions
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Version du 7 août 2017 à 16:45
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Le Simulacrum Impérial est le nom donné à l'époque où Jagar Tharn régna à la place d'Uriel VII, de 3E 389 à 3E 399, en se faisant passer pour lui.
Sommaire
L'accession de Jagar Tharn au pouvoir
En 3E 368, l’Empereur Uriel Septim VII accède au trône de Tamriel. Les Gardes Impériaux, des troupes d’élites, assuraient alors sa sécurité, et étaient sous le commandement du Magelame Talin Warhaft. Ils formaient une équipe soudée et efficace, capable d’anéantir toutes menaces qui pèseraient sur l’Empereur. Les choses semblaient idylliques, mais les conflits continuaient en fait à secouer l’Empire.
Jagar Tharn, le Mage de Guerre Impérial, était devenu jaloux de la puissance de l’Empereur. Alors qu’il était le chef du Conseil des Anciens, et considéré comme l’autorité absolue en matière de sciences occultes, il se considérait comme le laquais de l’Empereur, ou plutôt comme son chien, devant toujours être à la disposition de son maître. Une telle situation était inacceptable pour Tharn, ravagé intérieurement par sa soif de pouvoir et sa jalousie, qui se transformèrent peu à peu en haine.
Mais le Mage de Guerre Impérial était rusé, et il réalisa qu’il ne pourrait pas supprimer Uriel Septim VII. En dehors de la protection due à sa position, l’Empereur avait utilisé des sortilèges sur lui-même et ses Gardes Impériaux. Si l’un d’entre eux venait à mourir, le conseil des Anciens en serait immédiatement alerté. Dans ce cas, l’héritière de l’Empereur, la Princesse Ariella Septim, monterait sur le trône. Un tel scénario était inacceptable pour Tharn, qui ne ferait que changer de maître, et éprouverait encore plus de honte à servir une femme.
Pour prendre le contrôle de l’Empire, il ne fallait donc pas tuer Uriel Septim et les Gardes Impériaux. Il fallait les emprisonner. Tharn devait résoudre un problème difficile : se débarrasser de l’Empereur et de sa cour. Il devait tromper le Cercle des Anciens, car si l’Empereur disparaissait, le résultat final serait le même, à la seule différence près que l’accession de la princesse au trône serait retardée jusqu’à la fin des recherches.
C’est dans la salle des banquets de l’Empereur, le jour de la fête de la Fin des Moissons, que Tharn conçut un plan parfait. Il écoutait d’une oreille distraite Warhaft qui racontait ses voyages, avant qu’il ne rencontre ses compagnons actuels, à une princesse béate d’admiration. A l’époque, il commençait tout juste sa carrière de jeune guerrier, et venait de fêter ses 16 printemps. Il avait rencontré un autre jeune Sortilame, un humain du nom de Marten. Celui-ci avait l’habitude de se présenter sous le nom de « Marten la Lame », surnom qu’il mérita amplement quelques années plus tard. Ils devinrent très rapidement amis, et même s’ils étaient à peine plus âgés que la Princesse, ils rêvaient déjà de gloire et de fortune.
Warhaft, pour tenter d’illustrer le travail d’équipe, raconta comment Marten avait lancé un sort d’Illusion sur lui-même lors d’une embuscade tendue par des bandits. Le sort transforma son apparence extérieure et le fit ressembler au chef des brigands. Marten avait profité de la confusion qu’il avait provoqué pour attirer les bandits loin du corps blessé de Warhaft.
Ils avaient voyagé ensemble plusieurs années, jusqu’à ce que Marten eut un fils. Ne voulant pas qu’il grandisse sans jamais voir son père, il abandonna ses voyages et prit la mère de son fils pour épouse. Dix-huit hivers s’étaient écoulés depuis, et le visage de Talin s’éclaira en repensant au bon vieux temps de jadis.
L’idée germait peu à peu dans l’esprit fertile de Tharn. Il réalisait que le seul moyen de prendre le contrôle de l’Empire était d’agir lui-même en tant qu’Empereur. Il n’aurait pas de mal à invoquer les êtres dont il avait besoin pour assurer sa sécurité personnelle. De cette manière, personne ne remarquerait la disparition d’Uriel Septim, ou de Thalin Wharhaft et ses Gardes, puisqu’ils existeraient toujours. Seule la disparition du Sorcier Impérial pourrait sembler étrange. Mais Tharn connaissait la solution.
Le jour suivant, Jagar Tharn demanda officiellement un congé pour poursuivre des études magiques qui l’intéressaient. L’Empereur Septim, bien que fort troublé par l’absence du Sorcier Impérial de la cour, connaissait l’importance de la recherche pour ceux dont la vocation était l’étude des arcanes de la magie. Il accepta la demande et souhaita à Tharn de réussir, demandant seulement que l’on choisisse quelqu’un pour remplacer le Mage de Guerre pendant que celui-ci travaillait à ses recherches. Tharn désigna sa plus ancienne apprentie, Ria Silmane, une puissante sorcière, pour le seconder. Ce choix fut pleinement approuvé par le Conseil des Anciens.
Puis vint le mois de Sombreciel. Dans la Salle d’Entraînement Impériale, où Talin et les Gardes travaillaient leurs tactiques de combat, un sceau ouvragé apparu sur le sol. Tharn sourit, puis convoqua l’Empereur avec ses gardes, prétendant qu’il avait trouvé quelque chose de bizzare. Lorsque Uriel Septim arriva avec Talin et son équipe, Tharn lança le sortilège. Le sceau clignota une fois, puis entoura l’Empereur et sa Garde d’un mur de flammes. Ils étaient pris au piège. Ils tentèrent de briser la barrière magique, mais en vain. Emprisonnés par le sceau, ils ne purent qu’assister impuissants à la transformation du Mage de Guerre, qui prit l’apparence de son maître. Il invoqua ensuite des Daedra, qui se transformèrent eux-aussi devant l’Empereur stupéfait, pour prendre la forme de Talin et des autres Gardes.
La trahison de Jagar Tharn était achevée. Personne ne s’apercevrait de leur disparition, et leurs sosies se tenaient là, devant eux, comme un reflet dans un miroir. Tharn expliqua à l’Empereur que le temps s’écoulait plus lentement dans la dimension où il allait les expédier. Lorsqu’ils finiraient par mourir, plusieurs générations auraient grandi sur Tamriel. Et pour elles, le glorieux règne d’Uriel Septim remonterait à plusieurs siècles. Même si le Conseil des Anciens étaient magiquement prévenu, ils ne pourraient pas savoir pour qui sonnait le glas. Il assura néanmoins à l’Empereur qu’il s’occuperait de tout, notamment de sa précieuse enfant, qui comprendrait certainement l’intérêt de favoriser les alliances « de famille », en quelque sorte. La fierté désinvolte de Tharn voyant sa réussite et les menaces qui pesaient sur sa fille frappèrent l’Empereur droit au cœur. C’était un homme brave et juste. Malgré son orgueil démesuré, Tharn avait méticuleusement préparé son sortilège : quelques instants plus tard, Septim et les Gardes Impériaux furent aspirés de ce monde et propulsés dans une autre dimension choisie par le Mage de Guerre Impérial.
Après leur disparition, Tharn marcha à grand pas vers le sceau, et le toucha au centre avec le Bâton du Chaos pour achever le sortilège. Le Bâton et le sortilège étaient liés à la puissance même de la terre. Jagar Tharn brisa ensuite le bâton en 8 morceaux, et lança un sort de Bannissement, les dispersant dans les endroits les plus reculés du royaume, car, le lien étant achevé, le Bâton ne pouvait être détruit. Il examina ensuite sa nouvelle « Garde Impériale ». Le sortilège qu’il avait utilisé durerait jusqu’à ce qu’il décide lui-même de les bannir. Il pensa qu’il ferait bon régner… Jagar Tharn avait l’intention d’utiliser tous les pouvoirs d’un Empereur pour savourer son règne sur l’ « Arène » de Tamriel...
Et comme toute arène, Tamriel sombra alors dans une période de luttes intenses, d’anarchie et de batailles. Tharn confia à son assistante Ria Silmane ce qui s'était vraiment passé. Ne désirant que la Paix et la Justice, cette dernière s'apprêtait à trahir son maître en révélant la véritable identité du « Faux-Empereur » au Conseil des Anciens, mais avant que la supercherie ne puisse être éventée, Jagar Tharn se chargea personnellement du sort de la traîtresse.
Une période troublée
Cette période fut marquée par de nombreux troubles et des guerres frontalières éclatèrent un peu partout en Tamriel : la Guerre de Sécession Bleue, la Guerre de Cinq Ans, la Guerre de Bend'r-Mahk, la Guerre d'Arnésie.
Jagar Tharn ne fut pas étranger à cette accumulation de conflits ; surtout, il est directement impliqué dans la trahison qui permit au Prince Daedra Méhrunes Dagon de mener l'assaut de Mortecime.
Jagar Tharn est aussi visiblement à l'origine de la révolte d'esclaves qui a secoué Longsanglot en 3E 391, conduisant à la mort de Symmachus et à la chute de Barenziah[1].
La chute de Jagar Tharn et la restauration
La volonté de Ria Silmane de rétablir l’ordre en Tamriel était telle qu’elle réussit à survivre sous forme de fantôme. Mais, privée de forme physique, elle devait se trouver un Champion digne et capable d’exécuter ses volontés. En 3E 399, elle trouva ce Champion sous les traits d’un prisonnier, qu’elle aida à sortir des profondeurs des cachots impériaux, et le guida lors de sa quête pour retrouver les morceaux du Bâton du Chaos.
Son parcours mena le héros dans 8 citadelles bien défendues, dans les 8 Provinces (le Mont écarlate, le Fang Lair, le Labyrinthe, le Bosquet des anciens, les Halls of Colossus, la Crypte du coeur, Murkwood et la Tour de Cristal), reconstituant peu à peu le Bâton. Ensuite, armé de ce dernier, le Champion provoqua Tharn en combat singulier dans les labyrinthes, sous le Palais Impérial, et réussit à le battre. Revenu dans le plan des Mortels, le Vrai Empereur, aidé par ses fidèles Gardes, put reprendre place sur le trône de l’Empire..
Après sa libération, Uriel VII travailla avec énergie à la réunification totale de Tamriel. L'intrusion de Tharn dans les affaires de l'Empire lui compliqua la tâche, mais depuis lors, les faits ont prouvé que Tamriel pourrait connaître une fois encore le glorieux âge d'or de Tiber Septim.
Références bibliographiques
- Barenziah la vraie histoire IV
- Barenziah la vraie histoire V
- Barenziah, biographie III
- Brève histoire de l'Empire IV
- Guide de poche de l'Empire, Troisième édition