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Chapitre 1 : SANCRE TOR ET LA NAISSANCE DE REMAN<br>
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{{Book|developpeur=|sous titre=|auteur=Anonyme|titre auteur=|date=|source=[[TES 4 : Oblivion]]|commentaire=Le premier chapitre - et seulement celui-là - apparaît dans [[TES Online]], avec une traduction française différente.|auteurIRL=[[Méta:Michael Kirkbride|Michael Kirkbride]]|langue=}}
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C'est à cette époque que mourut l'Empire des Cyrodiils, excepté dans leur souvenir, car du fait de la guerre, de la famine et des souverains iniques, l'Ouest fit sécession d'avec l'Est et la séparation colovienne dura pendant près de quatre cents ans. Et les terres furent malades de cette scission. Des rois occidentaux autrefois valeureux, ceux d'Anvil et de Sarchal, de Falkreath et de Delodiil, se transformèrent par orgueil et habitude en barons voleurs et oublièrent la convention. Les choses n'allaient pas mieux au coeur du pays où les mages et les faux princes de la Phalène se laissaient aller à une stupeur narcotique ou à l'étude de l'ignominie et où nul ne s'assit sur le trône poussiéreux pendant moult générations. Les serpents et les avertissements à leur égard furent ignorés et le pays fut envahi de fantômes et de trous profonds dans les havres glacés. Il est dit que même le Chim-el Adabal, la glorieuse amulette des rois, fut perdue, et que son peuple ne vit nulle raison de partir à sa recherche.<br>
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<big>'''Chapitre 1 : [[Sancre Tor]] et la Naissance de [[Reman Cyrodiil|Reman]]'''</big>
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Et c'est dans ces ténèbres que le roi Hrol se mit en route depuis les terres situées au-delà des territoires perdus de Twil, entouré de chevaliers en quête, au nombre de dix-huit moins un, tous fils et filles de l'Occident. Car dans ses visions Hrol avait vu la venue des serpents et désirait protéger les frontières de ses aïeux. A son groupe apparut enfin un esprit qui ne ressemblait à nulle autre qu'El-Estia, la reine des temps anciens, tenant dans sa main gauche le feu de dragon de l'aka-tosh et dans la droite les joyaux de la convention, avec sur son sein une blessure dont s'écoulait un néant souillant ses pieds mutilés. En voyant El-Estia et Chim-el Adabal, Hrol et ses chevaliers pleurèrent et tombèrent à genoux pour prier que toutes choses soient justement rétablies. L'esprit leur parla : "Je suis la guérisseuse de tous les hommes et la mère des dragons, mais comme vous m'avez si souvent fuie, je vais vous fuir à présent afin que vous puissiez faire l'expérience de ma douleur, qui vous tue vous et toutes ces terres." <br>
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C'est à cette époque que mourut l'[[Empire Réman|Empire des Cyrodiil]]s, excepté dans leur souvenir, car du fait de la guerre, de la famine et des souverains iniques, l'Ouest fit sécession d'avec l'Est et la séparation [[colovie]]nne dura pendant près de quatre cents ans. Et les terres furent malades de cette scission. Des rois occidentaux autrefois valeureux, ceux d'[[Anvil]] et de Sarchal, de [[Falkreath]] et de Delodiil, se transformèrent par orgueil et habitude en barons voleurs et oublièrent la convention. Les choses n'allaient pas mieux au cœur du pays où les mages et les faux princes de la [[Phalène]] se laissaient aller à une stupeur narcotique ou à l'étude de l'ignominie et où nul ne s'assit sur le trône poussiéreux pendant moult générations. Les [[serpent]]s et les avertissements à leur égard furent ignorés et le pays fut envahi de fantômes et de trous profonds dans les havres glacés. Il est dit que même le Chim-el Adabal, la glorieuse [[amulette des rois]], fut perdue, et que son peuple ne vit nulle raison de partir à sa recherche.
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Et l'esprit s'enfuit loin d'eux, et ils s'éparpillèrent entre les collines et les forêts pour la retrouver, tous pleurant à présent leur appartenance à un peuple infâme. Hrol et son écuyer furent les seuls à retrouver l'esprit. Le roi s'adressa à elle en lui disant : je vous aime douce Aless, chère épouse de Shor née d'Auri-el et du Taureau sacré, et je voudrais rendre la vie à ces terres, non au travers de la douleur mais au travers du retour des feux de dragon de la convention, pour unir l'Est et l'Ouest et mettre fin à cette ruine. Et l'écuyer fut témoin du fait que l'esprit se révéla nu à son roi. Il grava dans la roche les mots ET HROL A SIGNIFIE SON AMOUR A UN MONTICULE avant de mourir à la vue de leur union. <br>
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Et c'est dans ces ténèbres que le roi Hrol se mit en route depuis les terres situées au-delà des territoires perdus de Twil, entouré de chevaliers en quête, au nombre de dix-huit moins un, tous fils et filles de l'Occident. Car dans ses visions Hrol avait vu la venue des serpents et désirait protéger les frontières de ses aïeux. A son groupe apparut enfin un esprit qui ne ressemblait à nulle autre qu'El-Estia, la reine des temps anciens, tenant dans sa main gauche le [[Feux de Dragon|feu de dragon]] de l'[[akatosh|aka-tosh]] et dans la droite les joyaux de la convention, avec sur son sein une blessure dont s'écoulait un néant souillant ses pieds mutilés. En voyant El-Estia et Chim-el Adabal, Hrol et ses chevaliers pleurèrent et tombèrent à genoux pour prier que toutes choses soient justement rétablies. L'esprit leur parla : "Je suis la guérisseuse de tous les [[homme]]s et la mère des [[dragon]]s, mais comme vous m'avez si souvent fuie, je vais vous fuir à présent afin que vous puissiez faire l'expérience de ma douleur, qui vous tue vous et toutes ces terres."
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Lorsque les quinze autres chevaliers retrouvèrent le roi Hrol, ils le virent mort au terme de ses efforts sur un monticule de boue. Et tous se séparèrent pour suivre leur propre route, et certains devinrent fous, et les deux qui revinrent dans leur terre natale au-delà de Twil refusèrent de jamais prononcer un mot au sujet de Hrol, agissant comme s'ils avaient honte de lui. <br>
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Et l'esprit s'enfuit loin d'eux, et ils s'éparpillèrent entre les collines et les forêts pour la retrouver, tous pleurant à présent leur appartenance à un peuple infâme. Hrol et son écuyer furent les seuls à retrouver l'esprit. Le roi s'adressa à elle en lui disant : je vous aime douce [[alessia|Aless]], chère épouse de [[Shor]] et d'[[Auri-El|Auri-el]] et du Taureau sacré, et je voudrais rendre la vie à ces terres, non au travers de la douleur mais au travers du retour des feux de dragon de la convention, pour unir l'Est et l'Ouest et mettre fin à cette ruine. Et l'écuyer fut témoin du fait que l'esprit se révéla nu à son roi. Il grava dans la roche les mots ET HROL A SIGNIFIE SON AMOUR A UN MONTICULE avant de mourir à la vue de leur union.
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Mais au bout de neuf mois ce monticule de boue était devenu une petite montagne et il y eut des murmures parmi les pâtres et les bergers. Une petite communauté de croyants se rassembla autour de la colline grandissante durant les jours de ses premiers bouillonnements et ils furent les premiers à la nommer la Colline dorée, Sancre Tor. Ce fut la bergère Sed-Yenna qui osa grimper au sommet de la colline lorsqu'elle entendit le premier cri. Elle y découvrit l'être à qui la terre avait donné naissance, un nourrisson qu'elle baptisa Reman, qui signifie "lumière de l'homme".<br>
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Lorsque les quinze autres chevaliers retrouvèrent le roi Hrol, ils le virent mort au terme de ses efforts sur un monticule de boue. Et tous se séparèrent pour suivre leur propre route, et certains devinrent fous, et les deux qui revinrent dans leur terre natale au-delà de Twil refusèrent de jamais prononcer un mot au sujet de Hrol, agissant comme s'ils avaient honte de lui.
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Et sur le front de l'enfant se trouvait le Chim-el Adabal, illuminé des feux de dragons d'autrefois et d'une promesse divine. Et nul n'osa s'interposer devant Sed-Yenna lorsqu'elle gravit les marches menant à la Tour blanche et or pour placer l'enfançon Reman sur le trône. Celui-ci ouvrit la bouche pour parler d'une voix d'adulte en annonçant JE SUIS CYRODIIL REFORME.<br>
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Mais au bout de neuf mois ce monticule de boue était devenu une petite montagne et il y eut des murmures parmi les pâtres et les bergers. Une petite communauté de croyants se rassembla autour de la colline grandissante durant les jours de ses premiers bouillonnements et ils furent les premiers à la nommer la Colline dorée, Sancre Tor. Ce fut la bergère Sed-Yenna qui osa grimper au sommet de la colline lorsqu'elle entendit le premier cri. Elle y découvrit l'être à qui la terre avait donné naissance, un nourrisson qu'elle baptisa Reman, qui signifie "Lumière de l'Homme".
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Et sur le front de l'enfant se trouvait le Chim-el Adabal, illuminé des feux de dragons d'autrefois et d'une promesse divine. Et nul n'osa s'interposer devant Sed-Yenna lorsqu'elle gravit les marches menant à la [[Tour d'or blanc|Tour blanche et or]] pour placer l'enfançon Reman sur le trône. Celui-ci ouvrit la bouche pour parler d'une voix d'adulte en annonçant JE SUIS CYRODIIL REFORME.
Chapitre 2 : LE CHEVALIER RENALD, LAME DU COCHON<br>
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Et durant les jours de l'interrègne, le Chim-el Adabal fut de nouveau perdu lors des guerres mesquines de rois redevenus sauvages. L'Ouest et l'Est ne connurent alors nulle union et tous les pays extérieurs virent en Cyrodiil un nid d'hommes-serpents et de serpents. Et pendant quatre cents ans supplémentaires le siège de Reman resta divisé, ne devant qu'aux machinations d'un groupe de chevaliers loyaux de ne pas voir ses frontières exploser.<br>
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<big>'''Chapitre 2 : Le Chevalier Renald, Lame du Cochon'''</big>
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Ces loyaux chevaliers n'avaient pas de nom, alors, mais on les reconnaissait à leurs épées orientales et à leurs yeux peints et on murmurait qu'ils étaient les descendants du garde du corps du vieux Reman. L'un d'eux, connu sous le nom de Chevalier Renald, découvrit les exploits de Cuhlecain et le soutint dans son ascension vers le trône. Ce ne fut que plus tard qu'il fut révélé que Renald n'avait agi ainsi que pour se rapprocher de Talos et du glorieux encore empereur Tiber Septim, et plus tard encore que l'on apprit qu'il suivait en cela les instructions d'un cochon.<br>
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Et durant les jours de l'[[interrègne]], le Chim-el Adabal fut de nouveau perdu lors des guerres mesquines de rois redevenus sauvages. L'Ouest et l'Est ne connurent alors nulle union et tous les pays extérieurs virent en Cyrodiil un nid d'hommes-serpents et de serpents. Et pendant quatre cents ans supplémentaires le siège de Reman resta divisé, ne devant qu'aux machinations d'un groupe de chevaliers loyaux de ne pas voir ses frontières exploser.
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La gloire durable était épouse de tous les chevaliers porteurs de la bannière du dragon, lesquels ne fréquentaient qu'eux-mêmes. Ils avaient été frères autrefois au-delà des mers et redevenaient frères à présent sous une loi appelée la reddition de la lame de Col clair. Porteurs de sang vampire, ces frères chevaliers survécurent à Reman et devinrent les protecteurs de son agent, le roi écailleux, Versidue-Shaie. Le capitaine-serpent Vershu, devenu Renald, devint le protecteur du nord de l'occident lorsque le dard noir revint à Savirien-Chorak. <br>
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Ces loyaux chevaliers n'avaient pas de nom, alors, mais on les reconnaissait à leurs épées orientales et à leurs yeux peints et on murmurait qu'ils étaient les descendants du garde du corps du vieux Reman. L'un d'eux, connu sous le nom de Chevalier [[Rénald‏‎]], découvrit les exploits de [[Cuhlecain]] et le soutint dans son ascension vers le trône. Ce ne fut que plus tard qu'il fut révélé que Renald n'avait agi ainsi que pour se rapprocher de [[Talos]] et du glorieux encore empereur [[Tiber Septim]], et plus tard encore que l'on apprit qu'il suivait en cela les instructions d'un [[cochon]].
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[Ici, des pages déchirées indiquent que le reste de cet antique ouvrage a été perdu.]<br>
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La gloire durable était épouse de tous les chevaliers porteurs de la bannière du dragon, lesquels ne fréquentaient qu'eux-mêmes. Ils avaient été frères autrefois au-delà des mers et redevenaient frères à présent sous une loi appelée la reddition de la lame de Col clair. Porteurs de sang [[vampirisme|vampire]], ces frères chevaliers survécurent à Reman et devinrent les protecteurs de son agent, le roi écailleux, Versidue-Shaie. Le capitaine-serpent Vershu, devenu Renald, devint le protecteur du nord de l'occident lorsque le dard noir revint à Savirien-Chorak.
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[Ici, des pages déchirées indiquent que le reste de cet antique ouvrage a été perdu.]
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[[Catégorie:Livre : Spiritualité, mythologie et religion‎]]
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Version actuelle datée du 31 mai 2021 à 18:09

Auteur réel : Michael Kirkbride
Média d'origine : TES 4 : Oblivion
Commentaire : Le premier chapitre - et seulement celui-là - apparaît dans TES Online, avec une traduction française différente.

Par Anonyme


Chapitre 1 : Sancre Tor et la Naissance de Reman

C'est à cette époque que mourut l'Empire des Cyrodiils, excepté dans leur souvenir, car du fait de la guerre, de la famine et des souverains iniques, l'Ouest fit sécession d'avec l'Est et la séparation colovienne dura pendant près de quatre cents ans. Et les terres furent malades de cette scission. Des rois occidentaux autrefois valeureux, ceux d'Anvil et de Sarchal, de Falkreath et de Delodiil, se transformèrent par orgueil et habitude en barons voleurs et oublièrent la convention. Les choses n'allaient pas mieux au cœur du pays où les mages et les faux princes de la Phalène se laissaient aller à une stupeur narcotique ou à l'étude de l'ignominie et où nul ne s'assit sur le trône poussiéreux pendant moult générations. Les serpents et les avertissements à leur égard furent ignorés et le pays fut envahi de fantômes et de trous profonds dans les havres glacés. Il est dit que même le Chim-el Adabal, la glorieuse amulette des rois, fut perdue, et que son peuple ne vit nulle raison de partir à sa recherche.

Et c'est dans ces ténèbres que le roi Hrol se mit en route depuis les terres situées au-delà des territoires perdus de Twil, entouré de chevaliers en quête, au nombre de dix-huit moins un, tous fils et filles de l'Occident. Car dans ses visions Hrol avait vu la venue des serpents et désirait protéger les frontières de ses aïeux. A son groupe apparut enfin un esprit qui ne ressemblait à nulle autre qu'El-Estia, la reine des temps anciens, tenant dans sa main gauche le feu de dragon de l'aka-tosh et dans la droite les joyaux de la convention, avec sur son sein une blessure dont s'écoulait un néant souillant ses pieds mutilés. En voyant El-Estia et Chim-el Adabal, Hrol et ses chevaliers pleurèrent et tombèrent à genoux pour prier que toutes choses soient justement rétablies. L'esprit leur parla : "Je suis la guérisseuse de tous les hommes et la mère des dragons, mais comme vous m'avez si souvent fuie, je vais vous fuir à présent afin que vous puissiez faire l'expérience de ma douleur, qui vous tue vous et toutes ces terres."

Et l'esprit s'enfuit loin d'eux, et ils s'éparpillèrent entre les collines et les forêts pour la retrouver, tous pleurant à présent leur appartenance à un peuple infâme. Hrol et son écuyer furent les seuls à retrouver l'esprit. Le roi s'adressa à elle en lui disant : je vous aime douce Aless, chère épouse de Shor et d'Auri-el et du Taureau sacré, et je voudrais rendre la vie à ces terres, non au travers de la douleur mais au travers du retour des feux de dragon de la convention, pour unir l'Est et l'Ouest et mettre fin à cette ruine. Et l'écuyer fut témoin du fait que l'esprit se révéla nu à son roi. Il grava dans la roche les mots ET HROL A SIGNIFIE SON AMOUR A UN MONTICULE avant de mourir à la vue de leur union.

Lorsque les quinze autres chevaliers retrouvèrent le roi Hrol, ils le virent mort au terme de ses efforts sur un monticule de boue. Et tous se séparèrent pour suivre leur propre route, et certains devinrent fous, et les deux qui revinrent dans leur terre natale au-delà de Twil refusèrent de jamais prononcer un mot au sujet de Hrol, agissant comme s'ils avaient honte de lui.

Mais au bout de neuf mois ce monticule de boue était devenu une petite montagne et il y eut des murmures parmi les pâtres et les bergers. Une petite communauté de croyants se rassembla autour de la colline grandissante durant les jours de ses premiers bouillonnements et ils furent les premiers à la nommer la Colline dorée, Sancre Tor. Ce fut la bergère Sed-Yenna qui osa grimper au sommet de la colline lorsqu'elle entendit le premier cri. Elle y découvrit l'être à qui la terre avait donné naissance, un nourrisson qu'elle baptisa Reman, qui signifie "Lumière de l'Homme".

Et sur le front de l'enfant se trouvait le Chim-el Adabal, illuminé des feux de dragons d'autrefois et d'une promesse divine. Et nul n'osa s'interposer devant Sed-Yenna lorsqu'elle gravit les marches menant à la Tour blanche et or pour placer l'enfançon Reman sur le trône. Celui-ci ouvrit la bouche pour parler d'une voix d'adulte en annonçant JE SUIS CYRODIIL REFORME.


Chapitre 2 : Le Chevalier Renald, Lame du Cochon

Et durant les jours de l'interrègne, le Chim-el Adabal fut de nouveau perdu lors des guerres mesquines de rois redevenus sauvages. L'Ouest et l'Est ne connurent alors nulle union et tous les pays extérieurs virent en Cyrodiil un nid d'hommes-serpents et de serpents. Et pendant quatre cents ans supplémentaires le siège de Reman resta divisé, ne devant qu'aux machinations d'un groupe de chevaliers loyaux de ne pas voir ses frontières exploser.

Ces loyaux chevaliers n'avaient pas de nom, alors, mais on les reconnaissait à leurs épées orientales et à leurs yeux peints et on murmurait qu'ils étaient les descendants du garde du corps du vieux Reman. L'un d'eux, connu sous le nom de Chevalier Rénald‏‎, découvrit les exploits de Cuhlecain et le soutint dans son ascension vers le trône. Ce ne fut que plus tard qu'il fut révélé que Renald n'avait agi ainsi que pour se rapprocher de Talos et du glorieux encore empereur Tiber Septim, et plus tard encore que l'on apprit qu'il suivait en cela les instructions d'un cochon.

La gloire durable était épouse de tous les chevaliers porteurs de la bannière du dragon, lesquels ne fréquentaient qu'eux-mêmes. Ils avaient été frères autrefois au-delà des mers et redevenaient frères à présent sous une loi appelée la reddition de la lame de Col clair. Porteurs de sang vampire, ces frères chevaliers survécurent à Reman et devinrent les protecteurs de son agent, le roi écailleux, Versidue-Shaie. Le capitaine-serpent Vershu, devenu Renald, devint le protecteur du nord de l'occident lorsque le dard noir revint à Savirien-Chorak.

[Ici, des pages déchirées indiquent que le reste de cet antique ouvrage a été perdu.]