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Biographie
Naissance |
Date inconnue |
Décès |
4E45 |
Race |
Rougegarde |
Sexe |
Femme |
Père |
Tralan Double-Lame |
Mère |
Inconnue |
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Radhasa est une Rougegarde, fille de Tralan Double-Lame, homme de confiance de l'Empereur Titus Mede. Elle est engagée en 4E 45 dans la garde personnelle du prince Attrebus Mede. En réalité, elle est un agent du ministre Hierem, recrutée pour assassiner le prince.
Alors qu'Attrebus et sa Garde font route en direction du Marais Noir afin d'arrêter Umbriel, elle lui tend une embuscade aux alentours des ruines de Sardavar Leed avec l'aide de ses comparses. La garde d'Attrebus est massacrée, mais Radhasa trahit l'accord qui la lie à Hierem et épargne le prince, préférant le vendre comme esclave. Elle le fait ainsi passer pour mort afin de brouiller les pistes, et se dirige vers Elsweyr, où elle sait avoir un acheteur.
“Je vais te vendre, répondit-elle. Je connais un Khajiit excentrique qui collectionne les gens dans ton genre. Il paiera plus de dix fois ce que l’on m’a offert pour te tuer. Nous mettons donc le cap sur Elsweyr. Vois ça comme des vacances. Des vacances très, très longues qui n’auront vraiment rien d’agréable.”— Radhasa, 4E 45
Elle est cependant tuée par Sul, au même titre que ses camarades, lorsqu'il secourt le prince[1].
Peu de temps avant de mourir, elle confie à Attrebus qu'elle hait ce qu'il représente : un prince arrogant et condescendant, se prenant pour un héros de chansons et incapable de voir la réalité autour de lui, raisons qui lui ont fait accepter la mission avec plaisir.
“Tu n’as toujours pas compris ? Tu es un combattant plus que médiocre. De toute ta vie, jamais tu ne t’es battu d’égal à égal. Tu n’as jamais participé à une bataille qui ne soit pas truquée, avec un résultat connu d’avance. Ce n’est pas toi que je hais, c’est ce que tu es. Ce n’est pas vraiment ta faute, c’est quelque chose que tu as subi. Pourtant, je me dis que si tu avais su utiliser ta cervelle au moins une fois, si tu pouvais sortir ne serait-ce qu’un instant de ton petit univers narcissique... Tous ceux qui postulent pour faire partie de ta garde sont prévenus, Attrebus. Et ils parlent entre eux, évidemment. Comment pourraient-ils faire autrement ? La façon dont tu fanfaronnais avec eux comme s’ils étaient tes amis, ta condescendance désinvolte et quotidienne... J’ignore comment ils ont fait pour le supporter plus de deux jours. Bien sûr, la paye est bonne et, de façon générale, on s’assure que tu ne t’embarques que dans des situations raisonnables... Mais par le cul de Boethiah, que c’est horripilant ! Ils se payaient ta tête quand tu avais le dos tourné. Le moins doué d’entre eux en valait trois comme toi. Tu croyais vraiment être un héros de chanson, de
contes ?”— Radhasa, 4E 45
Notes et références