Utilisatrice:Shadow she-wolf/Bac à sable/Portail:Magie
La Grande Bibliothèque de Tamriel est un wiki encyclopédique dédié à l'univers des Elder Scrolls. Ce wiki a été créé et est maintenu par des fans, et n'a aucune affiliation avec Bethesda Softworks.
Mais que veut dire "l'univers des Elder Scrolls", sachant que les jeux et livres ont la fâcheuse tendance à se contredire les uns et les autres, se contredisent eux-mêmes, et que faire a fortiori quand on a un univers étendu ? Cette page est là pour expliquer aux lecteurs et contributeurs ce qu'est "l'univers des Elder Scrolls" dans le cadre de la Grande Bibliothèque de Tamriel, et définir la "ligne éditoriale" du site.
Sommaire
Canon ou non-canon ?
Le concept de canon pour les Elder Scrolls est flou, Bethesda se gardant bien de définir ce qui est ou canon ou non. De fait, la communauté des fans est divisée entre différentes visions de ce qui est ou non canon. La GBT étant un site communautaire, elle se doit de faire un choix, pour savoir ce qui peut figurer ou non sur le site.
Pour expliquer notre définition du canon, citons trois auteurs majeurs de l'univers :
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Ces trois citations expriment les trois points de vue principaux quant à la canonicité des Elder Scrolls. La première est stricte et se limite au contenu des jeux. La seconde définit un canon flou, et souligne que chez Bethesda, on n'en sait pas plus que nous. La troisième part du constat de la seconde, et statue qu'il ne doit pas exister de canon.
La GBT se positionne sur une vision à cheval entre celle de Ken Rolston et celle de Michael Kirkbride, mais nous sommes obligés de poser une limite, car nous ne pouvons pas tout accepter, un univers "open-source" est impossible à gérer pour un wiki encyclopédique.
Est considéré comme canon par la GBT :
- Le contenu des jeux vidéos.
- Le contenu des livres physiques.
- Les textes des (ex-)développeurs externes aux jeux, ainsi que le contenu de leurs messages forum/blog/chat (ce qui forme l'univers étendu).
- Les artworks des différents jeux et livres.
Tout le reste, fan-art, fan-fiction et mods, n'ont pas leur place sur la GBT. Tout ceci appartient au domaine "open-source" défendu par Michael Kirkbride, mais apporterait trop de contradictions déjà nombreuses dans le contenu dit "officiel".
Précisions
Contradictions du lore officiel
Les différents médias ont tendance à se contredire entre eux. Par exemple dans Daggerfall, Magnus est considéré comme un héros, un ancien archimage. Dans les jeux suivants, il est un dieu qui n'a jamais été un mortel. On peut aussi citer la Mère de la Nuit qui change de visage très régulièrement. Ou encore le panthéon nordique qui jusqu'à Oblivion inclus est présenté comme résistant fortement à l'impérialisation, avec Kyne comme cheftaine du panthéon. Dans Skyrim le panthéon nordique n'a au contraire, plus court depuis des millénaires, remplacé par le Culte Impérial, avec Kynareth reléguée derrière Talos et Akatosh. Avant que TESO ne remette le panthéon nordique et Kyne à l'honneur.
Certaines de ces contradictions sont expliquées dans les médias. Par exemple, avant la sortie d'Oblivion, la province de Cyrodiil devait être une jungle, ce qui n'est finalement pas le cas dans le jeu. Les Commentaires du Mysterium Xarxes et le discours de Heimsk dans Skyrim expliquent que Tiber Septim, par sa toute-puissance, a magiquement terraformé la province impériale, ceci à l'aide du CHIM. Avant que TESO, qui se déroule avant cette terraformation, ne présente Cyrodiil sans qu'elle soit une jungle. Le jeu justifie cela par une "erreur de transcription". Il se trouve qu'en fait le CHIM autorise une terraformation rétroactive, c'est-à-dire que Cyrodiil n'aurait jamais été une jungle, le passé ayant été altéré en la supprimant.
On arrive là aux limites du lore officiel. Entre le CHIM qui permet de refaçonner le monde, les Cassures du Dragon qui permettent à plusieurs réalités de coexister à la fois, les Kalpas qui brouillent les cartes du passé, les voyageurs dans le temps comme Pélinal Blancserpent, et finalement les oversouls qui fusionnent plusieurs âmes en une seule, ce qui empêche de savoir qui a fait quoi (le cas du Roi des Tréfonds ou de Talos), le lore officiel est peu consistant. Cela laisse une très grande liberté aux différents auteurs et permet d'expliquer à peu près n'importe quoi, mais accessoirement cela complique beaucoup le travail de la GBT ou d'autres sites dédiés au lore.
En plus de ces nombreuses contradictions, mineures ou majeures, il y a aussi tout le contenu oublié. On peut citer la majorité des dieux présentés dans Arena et Daggerfall, qui sont totalement ignorés par la suite : Q'Olwen, Shagrath, Vigryl, Baal, Djen... Ou encore la ville de Sathil de Solstheim, introduite dans le premier roman. Cette ville n'apparaît pas dans Dragonborn, est-ce donc parce qu'elle n'existe plus ? A-t-elle jamais existé ? L'échelle de Dragonborn a-t-elle imposé son éviction ? Son développement aurait pris trop de temps ?
Autant que possible, la GBT s'attache à faire coexister ces contradictions. Parfois, cela s'avère impossible, et dans ce cas on choisit une solution : Magnus n'a jamais été un ancien archimage héroïque, la Maison Telvanni existe toujours au moment de Skyrim, en dépit des explications de Brand-Shei.
De fait chaque contradiction est traitée individuellement, nous ne pouvons appliquer de règle systématique.
Les captures d'écran
C0DA
The Elder Scrolls Online
"Les Derniers Mots De Sotha Sil" et "On Boethiah's Summoning Day"
Version française
Différences de traduction
La langue de création des Elder Scrolls est l'anglais. Les contenus sont traduits en français par des traducteurs professionnels (les médias officiels à partir de Redguard) ou par des fans (l'univers étendu et les médias antérieurs à Redguard).
Très vite, nous avons constaté des différences de traduction en fonction des supports : l'emblématique Échassier des marais de Morrowind devient un "Chevase" dans un livre (Opus de Saint Jiub) qui apparaît dans Dawnguard et un "Marambleur" dans Dragonborn. Cela concerne de nombreux lieux, créatures et plantes. Pour pallier ce problème, nous disposons des "pages de redirection" qui permettent de donner plusieurs noms à une même page. Ainsi quelqu'un qui recherchera "Martelfell" tombera sur la page "Lenclume". Il est possible que certaines pages de redirection manquent, dans ce cas il faut les créer, plutôt que de créer une nouvelle page forcément redondante avec la page existante. Certaines pages parlent très exactement du même sujet, simplement à cause de la différence de traduction entre deux médias. Il convient dans ce cas de les fusionner et de créer une redirection.
Nous sommes parfois contraints de choisir plutôt arbitrairement une traduction plutôt qu'une autre, et il convient de respecter ce choix, afin d'éviter les petites rééditions multiples (appelées "guerres d'édition"), comme par exemple dans le cas du rituel de la Mère de la Nuit, traduit dans le jeu par "les péchés des indignes doivent être baptisés dans le sang et la peur" et dans le livre par "les péchés des indignes doivent être lavés dans le sang et la peur."
Le contenu propre aux versions françaises
Il est en outre fréquent que le traducteur professionnel travaille, non pas sur la version finale d'un texte, mais sur une version en cours de développement. C'est par exemple le cas de la notice d'Arena, ou d'un certain nombre de livres et dialogues dans Morrowind.
Ces versions provisoires diffèrent parfois sensiblement des versions définitives : elles peuvent être sans incidence, mais parfois elles apportent ou suppriment du contenu, ou encore contredisent frontalement la version finale.
Parmi les cas flagrants, on peut citer la mention de "Ixtaxh-thtithil-meht" dans Le Monomythe français mais pas anglais, qui fut plus tard réintroduit dans La Cité Infernale. Ou encore Ariella Septim de la VF de la notice d'Arena qui n'est pas mentionnée dans la VO et qui n'a jamais été réintroduite par la suite.
L'ensemble de ces contenus propres à la VF est intégré dans la GBT, mais est explicitement présenté comme tel, à l'aide de balises dans les articles ou les livres concernés.