Morrowind

Cette contrée fut jadis une partie de l'ancien Empire des Nords, mais elle est maintenant peuplée d'Elfes Noirs, et le moins que l'on puisse dire est qu'elle peut paraître bizarre au voyageur. Les Elfes y chevauchent des insectes géants, et des esclaves en nombre sont utilisés aux tâches les plus diverses.

Géographie

Le trait le plus marquant du paysage est sans conteste le volcan géant Vvardenfell, qui s'élève au nord de la région. Par temps exceptionnellement clair, il est même possible d'en distinguer le sommet depuis Mourhold, 250 miles plus au sud.

A l'époque lointaine de la conquête par les Nords, au nord de Morrowind florissait une brillante civilisation Dwemer, dont le prestige de la capitale, Vvardenfell, rayonnait par tout le continent.

Il n'est actuellement pas possible de savoir si c'est la Grande Eruption du Volcan qui détruisit intégralement cette civilisation, si les Dwemer s'étaient déjà lentement éteints, suivant en cela le destin de ceux de leur race qui avaient déjà disparu en Tamriel, ou enfin si ils ont été exterminés par des ennemis inconnus. Quoi qu'il en soit, le volcan est depuis lors en permanente activité, dévastant régulièrement le pays par ses éruptions, et répandant à sa surface ses pluies de cendres.

Culture

L'apparence physique inhabituelle des Elfes Noirs (les Dunmer) est en parfait accord avec la contrée. Bien qu'ils ne quittent que rarement leur région, leur teint grisâtre et surtout leurs yeux couleur de braise les rendent aisément reconnaissables à qui n'en a jamais vu. Farouches, ils méprisent les humains, ne les considérant pas autrement que des bêtes de somme tout juste bonnes à leurs travaux, mais se considèrent également supérieurs aux autre Elfes, qu'ils jugent décadents et pervertis. Leur peuple est en un tel accord avec la région qu'il fut un temps où elle était nommée, d'après leur nom, le Dunmereth. Son nom moderne ne lui fut donné qu'après la première grande éruption du volcan.

Histoire

Longtemps, les Dunmer vécurent divisés, en proie à des luttes incessantes entre clans rivaux; mais au moment de la Guerre de Sucession de l'Empire Nord, leurs tribus s'unirent afin de profiter de l'occasion. Ils repoussèrent les Nords en-dehors du Dunmereth et par là-même, causèrent la perte du premier Empire des Humains.

Deux siècles après, le Tribunal émergea, fruit de la déification de trois généraux elfes, peut-être suite aux dégâts occasionnés par la première éruption du Vvardenfell, qui détruisit la quasi-totalité du territoire. Certains parlent plutôt à ce sujet de l'extermination des Dwemer par les ancêtres des Dunmer. Cette unification politique ne va cependant pas sans tensions encore entre les différents clans.

Cinq clans principaux (Indoril, Redoran, Telvani, Dres et Hlaalu) contrôlent la quasi-totalité de la vie politique et économique, en s'alliant avec divers petits clans vassaux. Par le passé, ces clans avaient l'habitude de régler leurs différents dans le sang, mais depuis l'institution du Tribunal, cette "tradition" a été interdite. Fort heureusement pour la pérennité des us et coutumes ancestraux de la province, la Guilde Morag Tong et ses assassins se font un plaisir, moyennant finances, d'arranger les choses...

Les Indoril forment le clan le plus puissant, et contrôlent la capitale même de Morrowind, Mournhold, aussi appelée Almalexia.

Les Redoran, réputés les meilleurs guerriers des Elfes Noirs, gardent la frontière occidentale.

Les Telvani, de loin les plus xénophobes (et c'est beaucoup dire!) des Dunmer, ont élu domicile à l'extrême pointe nord-est de la province, parmi les collines rocailleuses et les nombreuses îles qui en rendent l'accès difficile, et y élevant leurs troupeaux d'insectes géants.

Les Dres, qui habitent dans les plaines avoisinant les marais de Black Marsh se sont spécialisés particulièrement dans la traite d'esclaves qui travaillent par milliers dans leurs grandes plantations.

Le clan Hlaalu, enfin est le plus faible de ces cinq clans. Ennemi traditionnel des Indoril, ils forment la partie de la population la plus commerçante de cette peuplade xénophobe, et compense sa relative faiblesse en se rapprochant des autorités impériales.