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Shezarr

Shezarr, le dieu des Hommes, est la version Impériale de Lorkhan. Il est l’esprit qui se cache derrière chaque entreprise humaine, en particulier quand il s’agit de s’en prendre aux Aldmers même son culte est édulcoré dès la naissance du Premier Empire et plus encore après la défaite de l'Ordre Alessien. On l’associe parfois à l’émergence des premiers mages de guerre de Cyrodiil.


Cultes pratiqués

Shezarr est particulièrement adoré dans l'Ouest colovien de la Province Impériale. Cependant, les Coloviens sont peu nombreux à adorer Shezarr sous ce nom-là et lui préfèrent le nom nordique de Shor. En effet, les rois coloviens sont très proches des Nordiques dans leur culture, leurs mœurs et leurs croyances.


C'est avant tout dans la Vallée du Nibenay que Shezarr est reconnu sous ce nom, mais son influence y a souffert de la montée du culte d'Akatosh, et encore plus du culte alessien. Effectivement, durant la domination des Ayléides sur Cyrod et sa population humaine, les Hommes esclaves ont adopté au fil des générations les croyances religieuses de leurs maîtres elfiques et certaines de leurs divinités, notamment la plus importante d'entres elle : Auri-El, que les Hommes nomment Akatosh. C'est ainsi que le culte d'Akatosh s'est développé, au détriment de celui de Shezarr.

En 1E 243, les esclaves révoltés d'Alessia et leurs alliés prennent la Tour d'Or-Blanc et fondent le Premier Empire Cyrodiilien. Entre ses alliés Nordiques, opposés à tout culte elfique et vénérant Shor,qui risquaient de l'abandonner, et son propre peuple, adorateur des dieux des Ayléides, Alessia ne peut ni laisser les croyances des esclaves révoltés telles quelles, ni adopter la religion nordique pour l'Empire. C'est pourquoi elle crée le culte des Huit Divins, une synthèse des panthéons nordique et elfique. Shezarr quitte ses habits de seigneur de guerre assoiffé de sang aldmeri de l'ancien temps pour devenir "l'esprit soutenant les actions humaines". Cette version de Shezarr édulcorée satisfait les Nordiques et les esclaves révoltés.


En 1E 361, Marukh rédige les Doctrines Alessiennes et l'Ordre Alessien naît. La religion polythéiste des Impériaux devient peu à peu un culte monothéiste, celui de l'Unique. L'Ordre veut bannir toute influence elfique dans les croyances de l'Empire, et valoriser les Hommes. Toutefois, la négation des traits elfiques du panthéon Impérial n'entraîne pas un renouveau du culte de Shezarr, mais l'affaiblit au contraire encore une fois, puisque c'est Akatosh, l'Esprit Suprême, qui est affilé à l'Unique, bien que de nombreux idéaux prônés par Shezarr soient valorisés dans le culte alessien.


Or, les Coloviens ne se sont jamais vraiment détournés de Shor. Le culte alessien est toujours resté marginal dans l'Ouest, et les conflits avec les Alessiens n'ont pas facilité la conversion de cette région à leurs croyances, bien au contraire.


A la fin de l'Ère Seconde, Tiber Septim ne rétablit pas officiellement le culte de Shezarr, probablement parce que les doctrines de Shezarr sont trop proches de celles de l'Ordre Alessien, dont les multiples égarement ont gravement terni la réputation. Une association même inconsciente entre Tiber Septim et l'Ordre Alessien aurait pu compromettre son accession au Trône de Rubis. Toutefois, une fois au pouvoir, l'Empereur d'origine atmoran revitalise les croyances nordiques d'antan et le culte de l'Unique, assimilé au culte de Shor.

Au cours du règne de Uriel Septim VII (3E 368-3E 433), le culte de Shezarr est virtuellement oublié, car l'époque prône la tolérance entre les différentes races, Hommes et Elfes. Cependant, Shezarr est encore vénéré parmi un millier d'autres divinités dans la Cité Impériale, et bien sûr toujours sous le nom de Shor dans l'Ouest colovien[1].


Rôle mythologique

Shezarr est la version Impériale de Lorkhan, le "Tambour du Destin" en langage elfique. Il est celui qui initie la création de Nirn, le Plan Mortel. Il est donc le personnage central du Mythe de la Création des Impériaux, le "Chant de Shezarr". Dans ce récit, Shezarr propose aux Et’Ada de créer Nirn pour vivre de nouvelles expériences et les guider durant la Création. Certains acceptent (les Aedras) et d’autres refusent (les Daedras). Malheureusement la création coûte énormément d’énergie aux Aedras qui s’en trouvent très affaiblis. Ils se scindent alors en deux partis : ceux qui s’opposent désormais à Shezaar qu’ils considèrent comme un traître (ils sont menés par Auri-El) et ceux qui restent fidèles à Shezarr (ils sont menés par Akatosh)[2].


  • Les Aedras rebelles d’Auri-El deviennent les Dieux des Elfes, aigris et insatisfaits, veillant sur les Elfes pour qu'ils souffrent avec noblesse et dignité, qu'ils fassent repentance et se vengent de Shezarr.
  • Les Aedras fidèles à Shezarr, menés par Akatosh, sont satisfaits de la Création et veillent sur les Hommes et les peuples des bêtes pour qu'ils rendent Nirn meilleure et pleine de sagesse. Ils deviennent les Dieux des Hommes, aussi appelés les Divins.
  • De leur côté, les seigneurs Daedras, qui avaient refusé de perdre leur puissance en créant Nirn, commencent à créer leurs propres mondes, les royaumes daedriques, peuplés de Daedras inférieurs. Cependant, ces Daedras-là ne sont pas assez amusants aux yeux de leurs seigneurs, qui se divertissent à corrompre les Aedras les mortels les plus passionnés et les plus ambitieux, en leur proposant la puissance. Les seigneurs Daedras se gaussent ainsi de Shezarr et des Aedras en leur volant les meilleurs des mortels, qui préfèrent la gloire des Daedras à la vulgarité des Aedras.


Le "Chant de Shezarr" s'arrête ici. Il est ensuite dit dans les premiers récits cyro-nordiques que Shezarr combat les Ayléides, les Hauts-Elfes de l'Intérieur (différents de ceux de l'Archipel de l'Automne), au côté des Hommes. Puis, il s'absente, probablement pour aider d'autres Hommes, et pendant cette absence, les Ayléides obtiennent la victoire sur les Humains et les réduisent en esclavage. C'est alors que les Hommes se détournent de Shezarr au fil du temps. C'est pourquoi il est appelé le "frère manquant" des Divins, ou Shezarr-Qui-Nous-Manque. Alessia considère que "liberté" est un autre nom de Shezarr[3].


Le dieu réapparaît des siècles plus tard, au cours de la Révolte Alessienne, à travers Pélinal Blancserpent, que les Nordiques reconnaissent comme étant le Shezarrine, l'incarnation de Shezarr. Par l'intermédiaire de Pélinal et aux côtés de Morihaus le Taureau Sacré, il taille un chemin à Alessia et aux esclaves révoltés dans les rangs des Ayléides. Shezarr aide ainsi Alessia à décrocher la victoire. Finalement, Pélinal est détruit en 1E 243, mais son sacrifice a permis la prise de la Tour d'Or Blanc. Alessia prend alors la Pierre de la Tour, Chim-el Adabal, l'Amulette des Rois, que Shezarr lui a offerte symboliquement. Il lui donne également le Sang de Dragon, le pouvoir héréditaire de porter et d'activer la Pierre et la Tour d'Or Blanc et, de plus, de lever une barrière entre Nirn et les royaumes daedriques pour empêcher les seigneurs Daedra d'envahir la Création, tant qu'un Sang de Dragon porte l'Amulette. Cette accord entre Alessia et Shezarr est nommé la Convention. Selon d'autres versions de cette histoire, ce serait Akatosh et non Shezarr qui aurait donné l'Amulette des Rois et le Sang de Dragon à Alessia.


Enfin, en 1E 266, Shezarr réapparaît une dernière fois, probablement sous les traits de Pélinal, sur le lit de mort d'Alessia. Il la sanctifie et fait d'elle la première des Saints de Cyrodiil, son âme devenant la première gemme de l'Amulette des Rois.

Notes et références