Le déclin d'Ahzidal : Différence entre versions

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Un an passa, puis deux, puis trois... Et lorsqu'enfin il revint à Saarthal, il n'y trouva que des ruines : les Elfes avaient mis la ville à sac et tous ceux qui y vivaient jadis avaient péri ou disparu. Parmi les cendres et les vestiges de sa demeure, il fit un terrible serment de vengeance. Telle est l'origine du nom qu'il porte dans les légendes : Ahzidal, le destructeur vindicatif.
 
Un an passa, puis deux, puis trois... Et lorsqu'enfin il revint à Saarthal, il n'y trouva que des ruines : les Elfes avaient mis la ville à sac et tous ceux qui y vivaient jadis avaient péri ou disparu. Parmi les cendres et les vestiges de sa demeure, il fit un terrible serment de vengeance. Telle est l'origine du nom qu'il porte dans les légendes : Ahzidal, le destructeur vindicatif.
  
Seul, il ne pouvait rien faire. Il décida donc d'attendre le moment propice et en profita pour se plonger davantage dans son art, plus que quiconque auparavant. Auprès des [[Dwemer]]s, il apprit les sept natures du métal et comment les harmoniser. Auprès des [[Ayleid]]s, il apprit les runes anciennes et la magie de l'aube que même les Elfes commençaient à oublier. Parmi les [[Falmer]]s, les [[Chimer]]s et les [[Altmer]]s il voyagea, prenant chez chacun tout ce qu'il pouvait prendre, tout en songeant à la manière dont il pourrait retourner ce savoir contre eux.
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Seul, il ne pouvait rien faire. Il décida donc d'attendre le moment propice et en profita pour se plonger davantage dans son art, plus que quiconque auparavant. Auprès des [[Dwemer]]s, il apprit les sept natures du métal et comment les harmoniser. Auprès des [[Ayléide|Ayleids]], il apprit les runes anciennes et la magie de l'aube que même les Elfes commençaient à oublier. Parmi les [[Falmer]]s, les [[Chimer]]s et les [[Altmer]]s il voyagea, prenant chez chacun tout ce qu'il pouvait prendre, tout en songeant à la manière dont il pourrait retourner ce savoir contre eux.
  
 
Enfin, il entendit parler d'[[Ysgramor]] et de ses Compagnons, qui venaient d'arriver d'Atmora. Durant trois jours et trois nuits, il chevaucha vers le nord pour les rejoindre. Il finit par les retrouver sur la côte glacée où ils avaient accosté, près des ruines de Saarthal que les Elfes avaient fortifiées contre eux. Il offrit ses services aux Compagnons, ainsi que tout ce qu'il avait produit pendant ses années de labeur. Grâce à l'acier d'[[Atmora]] imprégné de ses enchantements, les Elfes furent vaincus et il obtint enfin sa revanche.
 
Enfin, il entendit parler d'[[Ysgramor]] et de ses Compagnons, qui venaient d'arriver d'Atmora. Durant trois jours et trois nuits, il chevaucha vers le nord pour les rejoindre. Il finit par les retrouver sur la côte glacée où ils avaient accosté, près des ruines de Saarthal que les Elfes avaient fortifiées contre eux. Il offrit ses services aux Compagnons, ainsi que tout ce qu'il avait produit pendant ses années de labeur. Grâce à l'acier d'[[Atmora]] imprégné de ses enchantements, les Elfes furent vaincus et il obtint enfin sa revanche.

Version du 29 juillet 2017 à 10:57

Média d'origine : TES 5 : Skyrim - Dragonborn
Commentaire : Apparaît également dans TES Online avec une traduction française différente, sous le titre "La déchéance d'Ahzidal"

Par Halund Grisecape



En des temps immémoriaux, lorsque les hommes arpentèrent pour la première fois les terres de Bordeciel, un grand enchanteur se fit connaître dans la ville de Saarthal. Dès son plus jeune âge, ses tuteurs avaient remarqué son don pour la magie et les artifices. Une fois adulte, son talent était devenu inégalé. Ne trouvant rien de plus à apprendre parmi les siens, il quitta femme et enfant pour entamer une formation auprès des maîtres elfes.

Un an passa, puis deux, puis trois... Et lorsqu'enfin il revint à Saarthal, il n'y trouva que des ruines : les Elfes avaient mis la ville à sac et tous ceux qui y vivaient jadis avaient péri ou disparu. Parmi les cendres et les vestiges de sa demeure, il fit un terrible serment de vengeance. Telle est l'origine du nom qu'il porte dans les légendes : Ahzidal, le destructeur vindicatif.

Seul, il ne pouvait rien faire. Il décida donc d'attendre le moment propice et en profita pour se plonger davantage dans son art, plus que quiconque auparavant. Auprès des Dwemers, il apprit les sept natures du métal et comment les harmoniser. Auprès des Ayleids, il apprit les runes anciennes et la magie de l'aube que même les Elfes commençaient à oublier. Parmi les Falmers, les Chimers et les Altmers il voyagea, prenant chez chacun tout ce qu'il pouvait prendre, tout en songeant à la manière dont il pourrait retourner ce savoir contre eux.

Enfin, il entendit parler d'Ysgramor et de ses Compagnons, qui venaient d'arriver d'Atmora. Durant trois jours et trois nuits, il chevaucha vers le nord pour les rejoindre. Il finit par les retrouver sur la côte glacée où ils avaient accosté, près des ruines de Saarthal que les Elfes avaient fortifiées contre eux. Il offrit ses services aux Compagnons, ainsi que tout ce qu'il avait produit pendant ses années de labeur. Grâce à l'acier d'Atmora imprégné de ses enchantements, les Elfes furent vaincus et il obtint enfin sa revanche.

Néanmoins, il n'était pas satisfait. Son art était devenu sa vie et son intarissable soif de connaissance le poussait à se plonger toujours plus dans ses recherches. Il finit par épuiser le savoir des Elfes, mais cela ne suffisait pas. Il chercha les secrets des runes draconiques et obtint un siège parmi les grands prêtres-dragons, mais cela ne suffisait pas. Finalement, il se tourna vers les plans d'Oblivion, où il trouva puissance et folie.

D'aucuns racontent qu'il s'y aventura pour ne jamais en revenir. D'autres disent qu'il fut trahi par les autres prêtres-dragons, puis tué, ou forcé à se cacher sous les ruines de sa chère Saarthal. Les Skaals de Solstheim pensent qu'il gagna leur île et fut enfermé dans les profondeurs du Tertre de Kolbjorn, avec ses dernières reliques.

Il ne s'agit là que de la légende, telle qu'elle était racontée par les bardes de Fortdhiver. Quelle que soit la vérité, l'histoire d'Ahzidal devait servir d'avertissement : qui cherche la perfection doit prendre garde de ne pas se laisser engloutir par la quête elle-même.