Berich Vlindrel
Naissance | Date inconnue |
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Décès | Date inconnue |
Race | Impérial |
Sexe | Homme |
Affiliation | Chevaliers des Neuf |
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Titre(s) et désignation(s) | Messire |
Messire Berich Vlindrel était l'un des chevaliers des Neuf du début de la Troisième Ère. Il participa à la recherche des Reliques du Croisé et trouva l'épée et les jambières du Croisé.
C'était l'un des plus grands chevaliers de son époque, le rejeton de l'une des meilleures familles aristocratiques de Colovie. Son arrivée au sein de l'Ordre en a considérablement accru le prestige.
Il voulut partir à la guerre en emportant les deux reliques qu'il avait trouvées, mais dans l'ordre certains s'y opposèrent. Ainsi le jour où mesire Berich quitta l'Ordre des chevaliers des Neuf avec l'épée et les jambières du Croisé, Messire Caius tenta de l'arrêter. Ils se battirent et Berich tua Caius sur les marches du prieuré. Connaissant son caractère, il le nargua et le tua lorsque celui-ci sortit son arme. Il l'abattit de sang-froid avec l'épée sacrée elle-même. Il aurait pu le désarmer ou simplement le blesser mais un orgueil implacable l'avait saisi ; après quoi il partit à la guerre pour ne jamais revenir. Ce fut la fin de l'Ordre. Beaucoup d'amis de messire Berich partirent avec lui[1].
Après la victoire de Céphorus en 3E 127, Berich Vlindrel devint une figure importante parmi les triomphateurs. Il semble que ce fût lui qui inspira le décret impérial qui allait dissoudre officiellement des Chevaliers des Neuf en 3E 131 mais ce n'était guère qu'une formalité. Malheureusement, le mal qui s'empara de lui le jour où il tua messire Caius grandit en lui et le transforma en dirigeant cruel et tyrannique qui terrifia le pays. Et dans la mort, le mal encore renforça son emprise sur lui. Il ne rejoignit pas ses anciens compagnons pour les aider à continuer à défendre les reliques[1].
Plus tard, en 3E 433, le Divin Croisé vint récupérer les reliques dans la tombe de Berich. Ce chevalier battit le spectre de Berich et le libéra du mal. Ce dernier put alors rejoindre ses compagnons de l'ordre et reposer en paix avec eux, y compris notamment messire Caius[2].