La Mélodie du Poison

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Personnages

Dagoth Acra
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Image manquante
Biographie
Naissance ca. 1E 665
Décès Inconnu
Race Dunmer
Sexe Femme
Fonctions
Affiliation Maison Dagoth

Dagoth Acra est un personnage apparaissant dans la série de livres intitulée La Mélodie du Poison. Ayant vécu au 7ème siècle de l'ère Première[1], elle est la sœur et amante[2] de Dagoth Tython et a peut-être un lien de parenté avec Dagoth-Ur. A l'instar de son frère Dagoth Tython, Acra fut adoptée par les Indoril et fut envoyée à Longsanglot pour étudier auprès du Temple des Tribuns, qu'elle avouera plus tard mépriser.


Historicité des personnages

Il est possible que Dagoth Acra, au même titre que Dagoth Tython, ne soit pas un personnage historique de la Première ère, période durant laquelle se déroulent les évènements. Certains doutent même de sa fraternité avec Dagoth Thython. Cela étant dit, La Mélodie du Poison est une série qui comportent trois anachronismes :

Premièrement, une enfant dunmer mimant la déesse Kynareth. Il s'agit d'une déesse principalement humaine, qui trouve une place majeure dans les deux panthéons Impérial et Nordique, à partir de 1E 243 certes, mais peu crédible dans l'aire culturelle dunmerie du premier millénaire de la Première ère.

Deuxièmement, la mention du Siège d'Orsinium[3], qui a lieu entre 1E 950 et 1E 980, donc après les évènements. Le fait qu'il soit raconté comme un évènement historique par de jeunes dunmers rend l'anachronisme encore plus flagrant.

On peut donc conjecturer que l'écrit de Bristin Xel est récent et bien postérieurs aux évènements qui y sont racontés. Cette distance chronologique est une première difficulté pour s'assurer de la fiabilité de cette source et rend tout naturels les anachronismes cités ci-dessus. Sous réserve d'informations de la part des créateurs des jeux qui seraient ici omises, cette mini-saga est sûrement pensée comme un conte moral ou d'agrément, au public plus occidental que dunmeri.

Lien avec Dagoth-Ur ?

L'historicité des personnage ayant été discutée, on peut tout de même se poser la question d'un lien, même fictif, entre Dagoth Acra et Dagoth-Ur. Certains membres de la communauté avancent un lien de parenté fille-père, d'autre une ascendance plus lointaine. En considérant, au vu de leur nom et de leur relation, que Dagoth Acra et Dagoth Tython soient frères et soeurs, on peut donner ces trois arguments sur le lien des deux personnages avec Dagoth-Ur

Tout d'abord, Dagoth Tython est désigné deux fois comme l'héritier de la Maison Dagoth[4][5], autrefois dirigée par Dagoth-Ur. Ensuite, les souvenirs qu'il a de sa mère le font constamment visualiser le Mont Ecarlate, lieu où Dagoth-Ur demeurait spécifiquement, alors que le reste de la Maison Dagoth se trouve également ailleurs en Vvardenfell. Enfin, son anneau sigillaire, ou chevalière, dispose d'autant d'importance que celle d'Indorill Tiffith, qui est l'un des chefs de la Maison Indoril.

Mais ses arguments, relativement faibles, sont encore réduits par un problème majeur : la mention de Dagoth-Ur n'apparaît qu'une fois dans la Saga[6]. On utilise le terme "son héritier", ce qui laisse à penser qu'on ne parle ici pas du Mont Ecarlate. Quoi qu'il en soit, si les auteurs internes et/ou externes de la saga ont voulu mentionner Dagoth-Ur, cette mention est implicite.

La fin de la saga nous révèle que Dagoth Acra est enceinte, sûrement de Dagoth Tython. On peut douter de leur fraternité. Sont-ils vraiment liés par le sang, ou n'est-ce là qu'une invention d'Acra pour utiliser le jeune homme? Quoi qu'il en soit, elle porte en elle ce qui semblerait être l'héritier des Dagoth[7], confirmant son lien au moins fictif avec la maison maudite.

Conclusions

Ainsi, il faut garder à l'esprit que toute conclusion sur les liens de Tython et Acra avec Dagoth-Ur est de l'ordre de l'interprétation littéraire de la saga de La Mélodie du Poison. Celle-ci n'est pas une approche sérieuse des évènements relatifs aux premiers siècles de la race Dunmer, juste après l'ascension des Tribuns en 1E 700.



Notes et références