Peste knahataine
La Peste Knahataine, parfois appelée Peste Knahaten, Grippe Knahaten ou Fléau knahatain, est une des deux grandes épidémies majeures de l'histoire de Tamriel (l'autre étant la Peste Thrasienne).
Origine
Elle éclate en 2E 560 au Marais Noir, infectant totalement la province, et se propage en Elsweyr, au Val Boisé[1] et jusqu'en Hauteroche[2].
Rapidement, tous les habitants humains du Marais Noir, les Kothringi, y succombent, laissant les Argoniens, qui y étaient immunisés, seuls maîtres de cette région de Tamriel. On soupçonne parfois les Argoniens d'avoir créé eux-mêmes la grippe à partir d'arbres à spores[3][4].
Pour tenter d'endiguer l'épidémie les effets personnels des victimes sont incinérés et les malades séparés dans des ghettos ou envoyés aux larges. Les traitements à partir de sort et de potions de soin ne produisent aucun effet[5].
Les Khajiits d'Elsweyr sont également durement touchés, mais parviennent à endiguer l'épidémie grâce à l'aide de leurs voisins Hauts-Elfes, qui leur apportent de l'assistance matérielle et médicale. Cet épisode est l'un des piliers qui scellent quelques années plus tard l'alliance des deux peuples dans le Domaine Aldmeri, dans le contexte de la Guerre des Alliances[6].
Parmi les victimes notables de la Peste Knahataine, on compte le héros elfe Oreyn Griffedours[7]. Toute la famille royale de Refuge périt également, à l'exception de celui qui devient par la suite le Haut-Roi Émeric[8].
Symptômes
- Les premiers symptômes - Un malaise général, la perte de l'appétit et une grande fatigue apparaissent avant que la victime ne développe d'autres symptômes. Les yeux des malades coulent constamment. Une éruption rouge et brillante, mais ne provoquant pas de démangeaisons, apparaît sur la peau.
- 24-36 heures suivantes - Saignements de nez, leurs larmes se chargent de sang, et une éruption granuleuse se répand sur tout leur corps, mais ne provoque pas d'irritation. Leur couverture permettrait de limiter la propagation de la maladie chez ceux qui la soignent et explique le ralentissement de la propagation de cette maladie dans les climats froids et en hiver. À ce stade, les victimes souffrent d'une toux rauque et profonde.
- 36-48 heures suivantes - Cette toux commence à produire des glaires sanglantes.
Les victimes périssent dans les 72 premières heures, mais certaines personnes peuvent survivre jusqu’à 5 à 7 jours[5].
Remède
Le reméde de faucheclan
Un remède fut découvert par une rougegarde nommée Périzada. Il lui aurait été confié par une vision des Divins. Ce remède est basé sur des pinces de Faucheclan bouillies dans de l'eau de mer et doit être bu par le patient.
L’efficacité de ce remède est néanmoins remis en doute suite à la mort de Périzada de cette même maladie.
D'autres dérivés consistant à faire bouillir quelque chose dans un liquide ont été utilisés dans une tentative de vaincre la maladie.
Bouillon de poule
Le bouillon de poule est une version plus abordable du remède de Périzada et le plus facilement trouvable, bien que l’efficacité ne soit pas garantie. Ce remède permet de soulager la toux des victimes[5].