Olaf le Borgne

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Olaf en Sovngarde en 4E 201

Biographie
Naissance	Date inconnue
Décès	1E 452
Race	Nordique
Sexe	Homme

Fonctions
Affiliation	Blancherive Bordeciel
Titre(s) et désignation(s)	Jarl de Blancherive Haut-roi de Bordeciel
Début de règne	1E 420
Fin de règne	1E 452

Le Jarl et le dragon

Olaf le Borgne fut Jarl de Blancherive durant l'ère Première. Il devint célèbre après avoir vaincu puis capturé le grand dragon Numinex à l'aide du Thu'um. Une salle du château de Blancherive, rebaptisé Fort-Dragon, fut spécialement construite afin d'accueillir le gigantesque prisonnier. Cette captivité marqua les esprits des contemporains d'Olaf le Borgne^[1]. La légende de l'exploit perdura en Bordeciel au cours des ères suivantes. Signe de la mémoire trans-séculaire de l’événement, le crâne de Numinex ornait toujours la grand-salle de Fort-Dragon en 4E 201.

Fort de sa réputation, Olaf le Borgne devint Haut-Roi de Bordeciel en 1E 420 à l'issue de la Guerre de Succession. Il fut reconnu dans l'histoire pour avoir réunifié Bordeciel et soumis la Crevasse, comme l'attestait en 4E 201 une plaque commémorative visible à Vendeaume. À sa mort en 1E 452, il fut inhumé dans un tertre de Hjaalmarche, le Répit des Morts. Cependant, son règne de 32 années fut controversé.

Des exploits et un règne controversés

La principale source de controverse vint d'un contemporain d'Olaf le Borgne, un barde nordique nommé Svaknir. Ce dernier composa un sonnet en allitération dans lequel il remit en cause la version héroïque de la capture de Numinex, contestant ainsi la légitimité de Haut-Roi d'Olaf, qu'il décrivit en outre comme un tyran^[1]. Olaf le Borgne fit emprisonner le barde et détruire les exemplaires du sonnet. D'autres sources, elles aussi d'origines bardiques, contestèrent la version d'un combat épique face au dragon Numinex, qui aurait alors été vieux et épuisé^[1].

Une tradition ancienne de l'Académie des Bardes de Solitude^[2], censée célébrer chaque année l'acte héroïque du roi Olaf (ou rappeler sa tyrannie selon ses détracteurs), consistait à brûler l'effigie du dirigeant.