Texte de développeur Commentaire : Compilation des questions réponses des "Archives du maître du savoir" du site officiel de TES Online.
Par Divers, 2E 582
Bienvenue ! Notre maître du savoir nous ouvre ses archives pour la première fois. Il va vous présenter plusieurs ouvrages de son archive, et vous permettre de questionner leurs auteurs.
Sommaire
- 1 Le mystère des pierres de Mundus, par dame Cinabre de Taneth
- 2 Compte-rendu sur les loups-garous, par la sage Svari du hall de Rochebrune
- 3 La bienfaitrice inexplicable : Méphala, par Divayth Fyr
- 4 Le pouvoir des mots, par Télenger l’artificier
- 5 Les nombreux héros de Zakhin, par Azadiyeh la Dévoilée
- 6 Une introduction aux études aedriques, par Phrastus d'Élinhir
- 7 L'âme interprétée, par l’abbé Crassius Viria
- 8 Le glorieux soulèvement, par Thendaramur Morte-Fleur
- 9 Réponses aux questions des citoyens, par Aicantar d'Étincelance
- 10 Contrecarrer les Daedra : Mehrunes Dagon, par Flaminius Auctor
- 11 La séduction d'Y'ffre, par Gwaering, la Dame Verte
- Combien existe-t-il d’et'Ada à l’heure actuelle ? Plusieurs millions ? Des milliers ? Une poignée ? C’est un peu compliqué, car lorsqu’on entend parler de création, il n’est question que d’une poignée d’et'Ada, mais il y a des multitudes de Daedra en Oblivion, et des millions d'étoiles dans le ciel, à cause des Magna-Ge qui se sont échappé de Mundus. - jack-wagon-jacob
- Dame Cinabre : « Les et’Ada sont les « esprits originels » dont l’existence est antérieure à la création du Mundus. Ceux qui possédaient une valence plus anuique, ou ordonnée, devinrent les Aedra, qui se sacrifièrent pour donner le jour au plan mortel. Ceux dont la valence était plus padomaïque, ou chaotique, devinrent les Daedra, ces habitants des royaumes métamorphiques d’Oblivion, et les Magna-Ge, qui quittèrent Mundus et Oblivion mais seraient capables de s’y rendre à volonté. Il serait futile de dénombrer les et’Ada, car ils dépassent l’entendement mortel, et notre perception de ces êtres n'est qu'une ombre tremblante de leur complexe réalité. Nombre de savants sont devenus fous en tâchant d’y parvenir. »
- Qu’est-ce que c’est que ces Célestes, à la fin ? – Tisse-ténèbres
- Dame Cinabre : « Nous comptons sur vous, ô Tisse-ténèbres, pour vous montrer digne de votre nom et démêler cette énigme des Célestes. Armez-vous de courage face aux périls de Raidelorn, et arrachez aux Célestes le secret de leurs origines. Veuillez adresser vos conclusions à dame Cinabre, tour de la Cinquième doctrine, Taneth, Martelfell, et je les transformerai en ces textes qui fascinent tout Tamriel. Que la lame lumineuse d’Onsi vous guide. »
Lectures complémentaires : Fragments d'Ætherius
- On sait beaucoup de choses sur la propagation de la lycanthropie et du vampirisme, notamment l'histoire terrifiante et répugnante de la création des vampires par Molag Bal, le seigneur des manigances. Et pourtant, le cours de mes connaissances se tarit en ce qui concerne les légendes sur la création originelle des loups-garous. Auriez-vous donc d'anciens contes ou récits mystérieux à partager avec nous sur la création par Hircine des tous premiers loups-garous ? -Rasheel de Marchelune, érudit, explorateur et aventurier
- Svari répond, « Mes recherches sur ce sujet se poursuivent, mais à ce jour je n'ai encore découvert aucun récit sur l'origine des loups-garous, bien que nous soyons certains que le seigneur Hircine fut impliqué, pour ne pas dire responsable. Je ne suis pas vraiment surprise par cette lacune, car la malédiction (ou le don, comme disent certains) de la lycanthropie existe en Tamriel depuis les débuts de l'ère Méréthique. Il n'y a aucun récit écrit datant de cette période, car c'était avant qu'Ysgramor ne fasse don de l'écriture à l'humanité. J'ai toujours espoir de découvrir un jour un récit postérieur d'une tradition orale de cette époque. »
- Dans Sanguivoria noxiphilique, il est écrit que « Une des théories les plus folles est que la lycanthropie serait le résultat d'une sorte de compérage daedrique entre Hircine et Molag Bal pour offrir à ceux qui souffraient de la Sanguivoria noxiphilique une attirance pour la lune fort semblable à celle des loups-garous. » C'est fascinant, et je me demandais si vous en saviez plus sur l'origine de cette théorie ? – Dylan Barnes
- Svari répond : « Malgré son nom, Cinna Érudiscus, l'auteur du livre en question est considéré par la plupart des érudits comme un colporteur de fariboles, et imbu de sa personne de surcroît. Ceci dit, son œuvre a tout de même quelques mérites, car il en a copié une bonne partie dans le 'Codex intégral des afflictions maudites' du docteur Zoorophim, notamment son chapitre sur les Fléaux infectieux. Cependant, l'idée d'un pacte impie entre Hircine et Molag Bal est apparu pour la première fois dans une œuvre de fiction, le tristement célèbre 'Dix-sept saveurs de l'infamie' par le porphyre caryatide, et relève donc de la pure spéculation irresponsable. »
- Quelle est la différence entre Sanies Lupinus et Canis Hysteria ? Canis Hysteria fut mentionné dans le guide de l'Empereur « [Les sorcières de Glenmoril] détiennent les secrets de la Sanguivoria noxiphilique et du Canis Hysteria dans leurs mains jalouses. » S'ils faisaient référence au C. Hysteria en tant qu'espèce, pourquoi l'avoir mis de pair avec la maladie vampirique ? Canis Hysteria serait donc une maladie ? – Kinetiks
- Svari répond, « les termes ' Sanies Lupinus ' et ' Canis Hysteria ' sont interchangeables, bien que le premier soit plus commun ici, en Bordeciel. »
Lectures complémentaires : Légende de la grotte effondrée
- Il est écrit dans Vivec & Méphala « Méphala est connu en occident pour être le démon du meurtre, du sexe et des secrets. Ses trois sphères d'influence contiennent des aspects subtils et d'autres extrêmement violents (assassinat/génocide, séduction/orgie, tact/vérité poétique). Paradoxalement, Méphala intègre ces thèmes contradictoires. » Comment cela fait-il de lui/elle un « Bon » Daedra ? En fait, Méphala ne serait juste qu'un « Meilleur » Daedra ? – Dylan Barnes
- Divayth répond : « Votre question, et je suis charitable, est digne d'un simple d'esprit. Veuillez donc lire l'essai que j'ai rédigé. »
Bonjour, je suis un soldat de l'armée du Pacte de Cœurébène et je connais un Nordique qui se nomme Bruhn Rouge-fourrure. Il est franchement stupide et n'arrive même pas à comprendre le concept des quatre coins de la Maison des Troubles, mais il m'a demandé de vous rédiger cette question. Je m'en excuse d'avance, mais la voici : « Salut, Elfe Noir. J'ai combattu un Drémora il y a quelques mois et il a fait appel à Malog Bar, gardien de Havreglace depuis la chute de Lyg. Je me fiche bien de ce Lyg, mais demandez donc à votre gars, l'as de la sorcellerie, si ça veut dire que ce Malog Bar était un petit Drémora au départ, avant de devenir aussi balaise » - Teryn Redoran
- Divayth répond : « Votre tentative de faire de l'humour est à la fois pathétiques et obtuse. Je vous prédis donc un grand avenir de comédien dans les tavernes, car vous aurez sans doute beaucoup de succès auprès des masses. »
- J'ai souvent entendu dire que la sphère d'influence de Méphala n'était pas connue des mortels. Or, tout semble indiquer (de manière plus ou moins certaine) qu'elle a pour sphère d'influence les araignées et, partant de là, les manipulations. En effet, elle manipule les destinées des mortels en tissant une toile de «manigances », pour parler franchement. Cependant, cette sphère est bel et bien celle de Molag Bal, le Seigneur des manigances. Comme Méphala est un « Bon Daedra » alors que Molag Bal est un « Mauvais Daedra », je me demandais s'il y avait une forme de conflit entre les deux. – Sathron
- Divayth répond : « Bien que votre question soit mal formulée, elle contient tout de même une pincée de bon sens. Disons simplement que les manigances du Prince Molag Bal, bien qu'elles soient de nature ambitieuse, n'ont ni la subtilité ni la nuance de celles de la Tisseuse »
- J'ai un peu réfléchi à cette histoire de lame d'ébène et d'armure d'ébène, qui sont les artefacts respectifs des champions des Princes Daedra. On sait que l'ébène est le sang solidifié du cœur de Lorkhan. Dans ce cas, pourquoi y a-t-il non pas un, mais deux artefacts créés par des Princes Daedra à base d'ébène ? Est-ce que Boéthia et Méphala ont trompé Lorkhan en lui faisant croire qu'ils se sacrifieraient à la création pour donner des explications plus tard à Auri-El et Trinimac (après la création) lorsqu'ils ont su que les Aedra étaient énervés ? – Mr_Flippers
- Divayth répond : « Ah, l'entité transmonde ayant choisi ce surnom badin de ‘ Mister Flippers ’ daigne nous adresser une question. Une bonne question d'ailleurs, comme toutes celles auxquelles ne je puis répondre. Boéthia et Mephala font certainement parti des Princes dont l'existence précède la création du Mundus (actuel) et, étant donné leur nature profonde, il est évident qu'ils n'auraient pu résister à l'envie d'intervenir d'une manière ou d'une autre dans ce processus de création. Auraient-ils pu pour autant ‘ tromper ’ Lorkhan, la ruse incarnée ? Considérez cela : l'ébène est une substance qui pousse les mortels à transcender leurs limites pour en acquérir et l'utiliser. Es-ce que Lorkhan avait ‘ prévu ’ cela ? Hélas, nous tournons en rond et ne pouvons conclure avec certitude nos raisonnements. »
Lectures complémentaires : Vivec et Méphala
- J’ai toujours été fasciné par l’enchantement et les pierres d’âme en particulier. Est-il possible d’utiliser les âmes contenues dans ces pierres pour autre chose que l’alimentation des sorts et enchantements ? Pourrait-on extraire cette âme et la manipuler hors de la pierre. L’intention de Molag Bal semble bel et bien être d’utiliser le pouvoir de la magie des âmes… pourquoi ne pas en faire autant ? – Araeynir Fireheart
- Télenger l’artificier : « Bien que les études sur la capture et la manipulation des âmes soient à l’heure actuelle très nombreuses à la surface de Tamriel, en tant qu’Altmer, je ne puis en conscience cautionner ces expériences, qui dans les Îles du Couchant auraient été à juste titre interdites et reléguées au rang de la nécromancie la plus infâme. Je vous conseille de tourner le feu qui brûle en votre cœur vers des poursuites plus nobles. »
- Je suis une humble mage de bataille brétonne, qui n’a que très récemment entrepris d’apprendre l’enchantement. Ma quête des runes est lente, malgré l’assistance d’un fournisseur. Je me retrouve souvent à court de runes d’aspect. Pour y faire pendant, mes paquetages débordent de runes d’essence. Je possède un certain nombre de runes de puissance, mais elles dépassent de loin ma compréhension. Avez-vous quelque conseil à me procurer pour apprendre plus rapidement cet art ? – Marola Éponine
- Télenger l’artificier : « Ah, jeunes Brétons, parfois talentueux mais toujours si pressés ! Mon conseil serait de chercher la compagnie d’autres personnes dotées des mêmes centres d’intérêt, pour former une société d’entraide… une guilde des enchanteurs, en quelque sorte. Ainsi, vous pourrez étudier simultanément différentes approches, et tous bénéficier du savoir qui en découlera. Vous pourrez aussi vous échanger des runes. »
- J’ai lu avec grand intérêt votre rubrique sur « l'énigme des pierres runiques », qui est certainement le pensum le plus détaillé sur ce fascinant sujet. J’aimerais en apprendre davantage sur les mots associés aux runes. À quelle langue appartiennent-ils ? J’ai connaissance de la théorie présentée par Nolin le Multicolore, selon qui les pierres runiques seraient le résultat d’une expérience ayléide. Et pourtant, en ayléide, « feu » se dit « Molag », tandis que la rune du feu se nomme « rakeipa ». Quelle est votre opinion personnelle sur l’origine des pierres runiques ? – Salagar Feynn, guilde des mages d’Abondance
- Telenger l’Artificier : « Quelle question fascinante. J’y ai moi-même consacré de longues heures de recherche. L'étude des runes indique qu’elles sont constituées de répétitions, chacune exprimée sous forme d’une syllabe verbale. Ainsi « Jora », la rune mineure qui se traduit par « Développer », combine les deux entailles inclinées que nous connaissons sous le nom de « Jo » et « Ra ». L’ajout de « je » donne « Jejora », la rune signifiant « Élever ».
- « Le nom des runes forme donc clairement un langage cohérent, quoique limité. La question est de savoir de quel langage il s’agit. C’est là que les réponses viennent à nous manquer, car ce langage runique ne semble dérivé d’aucune culture historique ou antérieure à l’Aube. Ma théorie préférée est que ce langage fut inventé de toutes pièces par quelque enchanteur de l’Aube, qui ne laissa d’autres traces de son existence que les pierres runiques présentes dans tout Tamriel. »
Lectures complémentaires : L'énigme des pierres runiques
- « J'ai lu le livre ' Serres étincelantes ' et j'ai été troublé par toutes les références au soleil et à la lumière, vu ce que nous connaissons de Tava, qui est la version yokudane de Kynareth. Cela m'a fait penser à une discussion sur une relation possible entre Méridia et Kyne. Du fait de la position de Méridia chez les Ayléides et leur identification culturelle aux oiseaux et aux plumes, je me demandais si le livre ' Serres étincelantes ' dressait un parallèle entre ces divinités, ce qui ferait de Tava le ' chaînon manquant ', si je puis dire. » – Phil W.
- Azadiyeh la Dévoilée répond : « Oh, Phil, ne soyez pas trompé par la compréhension grossière et les confusions des tamriéliques, dont les esprits sont embrumés par le sang et les ténèbres. Tava, esprit de l'air et divinité du temps, contrôle tous les éléments, depuis le soleil jusqu'aux tempêtes, à l'exception des étoiles qui appartiennent à Ruptga (mille fois béni soit son nom). Kyne et Kynareth ne sont que ses ombres, de faibles images que l'on perçoit à travers la poussière de Cyrodiil et la neige de Bordeciel. Pour autant, ne blâmons pas les Nèdelets et les Nordelets, car il est bon de les voir prier les dieux, même si leur compréhension est faussée et fourvoyée. Il nous faut espérer qu'ils découvrent la Voie ancestrale avant que Satakal ne revienne pour tous nous emporter.
- Quant à Méridia, n'associez pas le nom d'un dieu avec celui de ce démon consanguin. Elle n'est qu'une intruse d'au-delà de Mundus et n'a pas sa place dans notre monde. Oh, Phil, méditez donc sur votre erreur et évitez à l'avenir d'emprunter la Voie de la Méprise. »
- « J'ai lu quelque part que le roi en titre des Maormers, Orgnum, serait surnommé le ' Dieu serpent de Satakal ’. Qu'est-ce que cela signifie vis-à-vis de la mythologie et de l'histoire de Yokuda ? Nous savons que les Maormers sont obsédés par les serpents, tout comme les Rougegardes. Y a-t-il un lien entre les Elfes gauchers et les Maormers ? » – MareloRyan
- Azadiyeh la Dévoilée répond : « C'est peut-être vrai, Marelo at-Ryan, car vos paroles résonnent de sagesse, mais je ne puis vous assurer de leur véracité profonde. Nous n'abordons le sujet des Elfes gauchers (puissent nos malédictions les suivre jusqu'aux Huit abysses), car nous souvenir de leurs abominations ne ferait qu'assombrir nos jours. D'autant qu'il ne nous en reste plus beaucoup avant que Tu’whacca ne nous appelle.
- Quant aux Maormers, quels que soient leurs liens avec les sinistres Mers, ils ne viennent pas du côté de Stros M’Kai, car nos courageux guerriers des forts leur ont appris à rester au large des côtes de Martelfell. Orgnum, leur soi-disant ' monarque immortel ', verra bien qu'il n'est pas invincible lorsque le véritable Satakal reviendra (puisse sa venue, aussi inévitable soit-elle, intervenir le plus tard possible). »
« Existe-t-il d'autres communautés de Rougegardes isolées comme les Ash'abah ? J'ai également une autre question : quel est le nom officiel des nomades d'Alik'r ? Est-ce qu'on les appelle simplement les Alik'r ? » – WaywardSwordsman
- Azadiyeh la Dévoilée répond : « Les Ash’abah, bien qu'ils soient une tribu de parias puants, œuvrent tout de même sous la bénédiction de Tu’whacca. Il y a des tribus semblables dans le sud de Martelfell. J'ai entendu parler d'une tribu de Rougegardes errants dans le nord glacé, connue sous le nom de Cavaliers, mais ça n'est peut-être qu'une légende. Il y a également, bien sûr, les Mangeurs de soleil exilés de Numaneh, mais il est interdit de raconter leur histoire. »
Lectures complémentaires : Prière pour des yeux grands ouverts
- « Je nourris un intérêt profond pour le point de vue des religieux altmeri. Il me serait précieux d’avoir votre éclairage sur le rôle que joue Anui-El dans le panthéon altmer. Une acolyte du temple d’Arui-El m’a expliqué qu’Anui-El était l’âme d’Anu, le Tout, et « l’âme-père » d’Auri-El. Elle m’affirma que ce temple était érigé en l’honneur d’Anui-El, et non d’Auri-El, et que ce n’était qu’un parmi tant d’autres. J’ai lu aussi que les Altmer avaient pour vocation de défendre « la volonté d’Anuiel ». Anui-El est-il alors une sorte de haut-roi, chef suprême au-dessus même d’Auri-El ? Ou bien y a-t-il, au sein même de la religion altmer, un mélange des rôles ? Ce point de vue a-t-il teinté la foi brétonne, sachant qu’elle comporte des influences elfiques ? » - Aythan Uthywur
- Phrastus d'Élinhir : « C’est une erreur majeure de personnifier Anuiel, l’essence de l’ordre, à l’instar de la personnification de Sithis, l’essence du chaos. Il serait plus juste de les considérer comme des principes cosmiques qui imprègnent l’Aurbis. Dans la mesure où Anuiel est l’essence ordonnée de tous les Aedra, il est juste de dire que tous les temples elfiques lui sont dédiés. Quand une haut elfe prétend qu’elle « défend la volonté d’Anuiel », il faut entendre, à la manière fleurie des elfes, qu’elle dicte les nouvelles lois que les autres devront suivre. »
- « Je suis un peu perdu dans cette affaire des Aedra contre les Deadra. Pourquoi il y a des « bons » Daedra comme Azura, Méridia, etc. ? Ils ont l’air beaucoup plus compliqué que de simples démons. » - Rick
- Phrastus d'Élinhir : « Dans la mesure où les Daedra sont les et’Ada du chaos, la complexité fait partie de leur nature profonde. Ils refusèrent de participer à la création du Mundus et la plupart d’entre eux sont hostiles aux humains, intentionnellement ou fortuitement. Mais les princes Daedra sont au-dessus des simples catégorisations « bons » ou « mauvais », à l’exception notable de Molag Bal et Mehrunes Dagon, qui sont absolument abominables. »
- Existe-t-il chez les Aedra des esprits mineurs ? Peuvent-ils être invoqués/contactés ? Comme on peut invoquer leur contraire, les Daedra mineurs. Et si tous les Aedra étaient morts et/ou indisponibles, cela du au fait qu’ils sont en réunion pour la création de Nirn, quelqu’un pourrait-il invoquer un esprit d’Aetherius, peut-être un Magna-Ge ? - Fimmp
- Phrastus d'Élinhir : « Les Aedra mineurs existent, définitivement, mais on les rencontre rarement, Mundus étant considéré comme hors de leur frontière depuis que Magnus s'est retiré au moment de la création. Je n’ai connaissance d’aucune tentative fructueuse lors d’un contact avec ces esprits, probablement parce que les Aedra ne répondent pas aux mortels, du moins pas depuis les âges mythologiques.
BIEN, je sais que lorsque Mundus a été créé, les Aedra ont sacrifié une large part de leur pouvoir pour ancrer le plan de la création et qu’à présent ils ne sont essentiellement plus qu’une enveloppe privée de sa substance. Mais ma question est la suivante : la perte de leur pouvoir est-elle permanente ou le regagnent-ils lentement avec le temps. - Captain_P
- Phrastus d'Élinhir : « Cela semble improbable, étant donné que l’on admet la réalité créée par ce sacrifice, car la restauration des Aedra impliquerait un déclin ou un affaiblissement du Mundus. Absolument aucun amoindrissement de ce genre n’a été constaté. »
Lectures complémentaires : L'adoration des Daedra : les Chimers
- « En tant que Nordique, je sais que mon âme pourrait terminer sa route en Sovngarde, à Shor plaise, mais mon âme pourrait-elle quitter Sovngarde pour se rendre dans d’autres domaines d’Aetherius si tel était mon désir, ou mon âme serait-elle confinée à ce royaume ? » – Rhaegar Volker
- L’abbé Crassius Viria répond : « L’âme invoquée des défunts relate rarement leur séjour en Aetherius, mais notre ordre possède la conviction que les actes de volonté, comme ces voyages, sont rares lorsque le besoin n’en est pas impérieux. L’on ne saurait choisir lorsque rien ne force à faire un choix. »
- « Dans un volume écrit par le sage Svari du hall de Rochebrune, j’ai lu qu’Hircine rappelle l’âme de tous les lycanthropes à leur mort. Cela m’amène à me demander qui a le « dernier mot » sur la destination finale des âmes mortelles, car cet exemple suggère que les princes Daedra ont plus de poids que tous les Aedra. Dans certains cas, les forces divines peuvent-elles s’affronter pour l’âme d’un mortel ? Et dans ce cas, quels seraient les facteurs décisifs de ce différend ? » – Inkwolf
- L’abbé Crassius Viria répond : « La déclaration du sage Svari selon laquelle Hircine « prendrait » l’âme des lycanthropes est poétique mais erronée. Ce sont les mortels eux-mêmes qui décident de la destination de leur âme, par les choix qu’ils formulent de leur vivant. Toutefois, l’on raconte que certains nécromants du Culte du Ver ont conçu un moyen de détourner l’âme des mortels sacrifiés lors d’un certain rituel daedrique. Si la chose est avérée, ce serait horrible, mais nous n’en avons pour l’heure pas reçu confirmation. »
- « J’ai remarqué un grand nombre de fantômes conscients et amicaux au cours de mes voyages en Tamriel. Pensez-vous que cela soit dû à la Coalescence, ou à un autre phénomène ? » – Basha-jo
- L’abbé Crassius Viria répond : « Il est indéniable que l’apparition d’esprits libres ou troublés a augmenté au cours de cette dernière année. Selon nos estimations, ces apparitions n’ont jamais été aussi nombreuses. Le fait que notre monde soit assailli simultanément par des Daedra et ces Ancres noires n’est sans doute pas une coïncidence. La tapisserie de notre réalité s’élime, me semble-t-il, et les Parchemins ne nous ont encore rien appris de définitif sur l’issue de ce conflit »
« Saint abbé, je vous présente une simple question portant sur un sujet divers et complexe : celui de la pilosité faciale et de sa signification métaphysique. Quel rôle jouent les barbes (et autres types de pilosité corporelle, si elles sont pertinentes) jouent dans le culte de la Phalène ancestrale et dans la culture antique nibenèse ? Ont-elles peu ou prou une influence sur notre place dans l'Aurbis ? » - Veuillez croire à l’expression de mon affection, Vivul Maloren, d’Ald-Cyrod
- L’abbé Crassius Viria répond : « Il est exact que la plupart des prêtres masculins de notre Ordre ont le menton fort et magnifiquement hirsute, et nombre sont les obscures hypothèses mystiques et ésotériques quant à la raison de ce fait. Toutefois, les érudits les plus avisés se feront la simple réflexion que l’infirmité oculaire complique terriblement la tâche du rasage. »
- J'ai du mal à comprendre les enseignements de Boéthia. J'ai fait des recherches, mais je tombe toujours sur des définitions basiques. Quels sont les rituels et les pratiques des adorateurs/suivants de Boéthia ? Quel le but principal de Boéthia ? – marinsam
- Thendaramur Morte-Fleur dit : « Boéthia veut voir votre mérite ! Seuls les victorieux sont méritants, car la victoire est la seule valeur qui ait grâce à ses yeux. Vous souhaitez connaître ses rituels et pratiques ? Venez à une de nos Obstrépérances et acceptez de relever le Défi. Nous vous mettrons à l'épreuve, marinsam, jusqu'au bout ! Allez à l'arène de l'Étoile du dragon ! Vous pensez pouvoir en sortir vainqueur ? Ou bien êtes-vous trop lâche pour essayer ? »
- Pourquoi Boéthia et Molag Bal sont-ils ennemis jurés ? Je trouve que ce sont les deux Princes les plus intéressant, et cela m'intrigue qu'ils soient ennemis. - kevkev21
- Thendaramur Morte-Fleur répond : « Molag Bal est l'ennemi de Boéthia, car il est faible ! Ses méthodes sont grossières, ses manigances sont des enfantillages et il ne comprend même pas que parfois, il faut savoir construire pour mieux détruire. Boéthia n'est pas simplement cruelle et impitoyable : le Guerrier sombre est également rusé, patient jusqu'au bout et à l'écoute de la folie des mortels. Molag Bal ne s'intéresse qu'à sa propre force là où la sage Boéthia cherche à découvrir la force au sein des autres. Gloire à Boéthia, Celui qui détruit et Celle qui efface ! »
- Comment les Orques considèrent-ils Boéthia ? Est-ce qu'ils la vénèrent pour avoir transformé Trinimac et ses suivants ? Ou est-ce qu'ils la détestent ? – SaxonsLaugh
- Thendaramur Morte-Fleur répond : « Trinimac était vaniteux et arrogant. Avec ses suivants, il a payé pour ses faiblesses. Leur transformation a montré ce qu'ils étaient vraiment : des brutes betmers sans ruse ni finesse. Comment les Orques considèrent-ils Boéthia ? Comme une menace, s'ils ont un peu de jugeote — mais nous savons déjà ce qu'il en est ! »
- J'ai souvent du mal à comprendre la différence entre les poings du Thalmor, ou Justiciars, et les diplomates et les nobles connus sous le nom du Thalmor. Pourriez-vous m'expliquer la différence entre les deux groupes ainsi que les tâches qu'ils effectuent pour le Domaine ? – TheAxrat
- Aicantar d'Étincelance répond « Le Thalmor était à l'origine un organisme chargé de sauvegarder l'héritage des Altmers. Ses fonctions furent étendues par la reine Ayrenn et il est correspond désormais au pouvoir exécutif du Domaine. Il comprend des représentants des trois races du Domaine, dans des proportions correspondant à leurs capacités administratives. Les poings du Thalmor sont une unité d'officiers spécialisés, déployée lorsqu'il est nécessaire d'avoir recours à la force pour assurer l'adhérence aux règles du Thalmor. Les Justiciars sont des représentants de la loi plus classiques, qui opèrent souvent dans des juridictions locales. »
- Qui sont les membres du Conseil intérieur du Thalmor et comment sont-ils choisis ?
- Aicantar d'Étincelance répond « Pour appartenir au Conseil intérieur, il faut avoir été personnellement choisi par la reine Ayrenn et être prêt à la servir avec dévouement. On raconte qu'il s'agit uniquement d'individus de confiance de Sa Majesté. L'identité exacte de tous ses membres reste confidentielle, mais il est bien connu que le roi Aeradan Camoran de Valboisé en fait partie, de même que le seigneur Gharesh-ri, orateur de la Grande Crinière. »
- En tant qu'Impériale, je suis bien consciente des ressentiments qui divisent mon peuple et celui des Altmers. Cependant, je rêve qu'un jour nous puissions mettre nos haines et nos préjugés de côté. Que faudrait-il pour que nos deux races coexistent dans la paix et la fraternité ? Pensez-vous que cela soit possible? – Alessandra of Cyrodiil
- Aicantar d'Étincelance répond « Votre question, Impériale, dénote soit de la naïveté, soit un manque de sincérité manifeste. L'Empire de Cyrodiil a été fondé par le sang des Elfes versé lors des génocides. Pendant des milliers d'années, le centre de Tamriel a été la proie d'empires humains tous plus sanglants les uns que les autres, répandant la douleur et la sauvagerie dans tout le continent. Nous autres Altmers avons longtemps fait preuve de patience, attendant que les hommes maîtrisent leurs instincts guerriers et adoptent un comportement civilisé. Hélas, nous ne pouvons plus laisser ce cycle sanguinaire se poursuivre sans rien faire. Le Domaine aldmeri marche sur Cyrodiil. Oui, il y aura la paix, lorsque le fléau de l'impérialisme humain sera définitivement expurgé. À présent, laissez-moi savourer ce délicieux verre de vin. Un cru local, peut-être ? »
- J'aimerais connaître la position officielle du Thalmor concernant les races « inférieures », et surtout les autres Elfes. Seront-ils un jour autorisés à nous rejoindre, comme les Bosmers et les Khajiits ? Mille mercis ! – Othelion Ralnor
- Aicantar d'Étincelance répond « J'imagine que votre question fait référence de manière détournée aux Dunmers, car les Maormers ne sont que des pirates qui ne méritent pas notre considération. Nos malheureux cousins de Morrowind sont évidemment de doubles hérétiques, ayant à la fois rejeté les Aedra et les Daedra. Ils ont d'ailleurs été punis en conséquence pour leur pêché d'orgueil. Cependant, ils disposent de certains talents affinés par les épreuves, des talents qui leur permettront de se rendre utiles dans le futur Domaine qui s'étendra sur tout Tamriel. S'ils se plient à notre sagesse et notre vision, ils survivront et s'épanouiront en tant que citoyens du Domaine. Il leur faudra mériter ce statut, bien sûr. »
- « Nombreux sont ceux à trouver à similitudes entre Mehrunes Dagon et Molag Bal. Pouvez-vous nous indiquer les différences majeures entre ces deux princes Daedra maléfiques ? » – TheHumanFloyd
- Flaminius Auctor répond : « Une fois qu'un mortel est victime de leurs dévastations, ce genre de différence peut sembler bien secondaire. Cependant, bien que leurs buts semblent similaires, Dagon et Bal utilisent des moyens d'action très différents. Mehrunes Dagon se complait dans la destruction : ses serviteurs n'hésiteront pas à brûler et raser votre ville. L'existence de Molag Bal est vouée à la domination et la tromperie. Ses serviteurs tenteront de vous convaincre qu'une peste va ravager la ville et que la seule voie de salut consiste à brûler vous-même votre cité. »
- « Quand est-il des revendications de Mehrunes Dagon sur Tamriel ? Il ne peut pas y avoir renoncé, car ses tentatives les plus vigoureuses se dérouleront dans l'avenir. Que pense-t-il de Molag Bal qui cherche à s'approprier ce qui lui « appartient » ? » – Vivian Unshadowed
- Flaminius Auctor répond : « Bien que votre question soit assez confuse, je vais tâcher d'y répondre au mieux. Nous devons à la fois craindre et nous méfier des futurs plans de Dagon, car sa soif de destructions est insatiable. Il est évident que ses serviteurs manigancent des conspirations à long terme. Par contre, il est également évident que Mehrunes Dagon et Molag Bal, ces rivaux de longue date, tenteront dès que possible de contrecarrer les plans de leur ennemi. Ce genre de lutte se produit peut-être même en cet instant précis, sans que nous le sachions ! »
- « Si les feux de dragon ne sont pas allumés, est-ce que cela signifie que Mehrunes Dagon aura les mains libres pour envahir Tamriel à l'aide de portails vers Oblivion ? » – KowalRoyale
- Flaminius Auctor répond : « Je ne suis pas un spécialiste de la question, mais je pense que les affaires des Divins sont bien plus complexes. Les invasions entre les plans doivent être soumises à des règles dont nous ignorons tout, et que nous ne connaîtrons peut-être jamais. Le Mundus n'est pas qu'un simple voile fragile. Les dieux ont bien fait leur ouvrage, et il ne peut être défait si facilement. »
« Je parcours Tamriel depuis bien des années, et aucune culture orale n'éveille en moi plus d'émerveillement que celle des Bosmers. L'attention qu'ils prêtent aux contes est fascinante, et évoque presque une forme de rituel magique. Ils semblent pouvoir changer le passé et l'avenir en tissant de nouveaux chapitres dans la narration d'un individu. C'est indéniablement un don d'Y'ffre, l'Esprit de l'Instant. Voici ce que j'aimerais savoir : la Magie Narrative est-elle une action extérieure qui pèse sur la sphère d'Auri-El, ou en fait-elle partie ? » – Eis Vuur Warden, Érudit errant et à louer
- « La Magie était le présent de tous les Divins qui contribuèrent à façonner le Mundus, et tous les mortels possèdent la capacité de canaliser la Magie pour altérer la réalité, même si cela ne se fait que de manière locale et temporaire. Mais l'altération est réelle. Y’ffre agit par magie narrative, car tout conte est une création, et que sont nos vies, sinon des histoires qui ont pris chair ? »
- « Je sais combien les Bosmers s'enorgueillissent d'être parmi les meilleurs chasseurs de Tamriel. Mais je me demande alors quelle place prééminente occupe le Prince de la Chasse, Hircine, dans leur culture (nous savons déjà quelle place occupe Y'ffre). Je n'imagine pas un tel peuple échapper à la tentation de servir celui qui incarne si totalement leur mode de vie. Je vous remercie du temps que vous m'avez consacré. » – M’Vakhu
- « L'invocation d'Hircine le Chasseur peut être inoffensive, comme lorsqu'un archer lui demande de lui prêter chance alors qu'il met un cerf en joue. Mais si elle va trop loin, l'adoration d'Hircine peut servir de justification pour tout acte de cruauté, voire d'oppression ou de meurtre. Nous en avons vu l'exemple dans notre histoire récente, jusqu'à mon Union des mains avec le Silvenar. Les Daedra existent, et lorsqu'ils se mêlent des affaires mortelles, nous devons parfois traiter avec eux… mais cela sera toujours périlleux. C'est ce que les imbéciles et les avides oublient souvent. »
- « Comme beaucoup d'étrangers, je reste un peu perplexe devant le Pacte Vert. Deux de ses préceptes semblent être « Ne pas manger de plantes » et « Ne manger que de la viande ». Ce n'est pas tout à fait la même chose. Les adeptes les plus stricts du Pacte Vert ne mangent-ils jamais de produits laitiers, de miel, de champignons ou d'insectes ? » – Ravenna Brightwing
- « Si le Pacte Vert semble simple en surface, les détails de sa doctrine peuvent paraître abscons aux étrangers. De fait, il arrive que les plus sages de nos Trameurs connaissent quelques différends sur certains aspects. Le premier précepte que vous mentionnez serait plus exactement formulé en ces termes : « Ne nuisez à aucune plante vivante ». Cela, nous nous y efforçons, même lorsque nous chantons la chanson des foyers aux arbres pour qu'ils forment nos logements. Mais cela nuit-il à une plante que de manger son fruit lorsqu'il est tombé ? Au contraire. Ainsi, nous répandons ses graines. Le deuxième précepte, plus communément appelé Mandat de la Viande, est suivi avec une rigueur différente d'une tribu à l'autre, voire d'un individu à l'autre. Toutefois, les produits laitiers, le miel, les champignons et les insectes sont consommés et appréciés par tous les Bosmers, à la seule exception des plus extrémistes. »
- « Quelle est la puissance des Trameurs, et leur pouvoir se limite-t-il à Val boisé ? Ajouter des pensés aux souvenirs d'un être, comme cela eut lieu lors de la quête du Roi-Nature, est assez puissant. Voir l'histoire d'autrui en touchant ses biens ou son corps est tout aussi impressionnant. »
- « Le pouvoir d'un Trameur émane de son conte, engendré par son talent et accru par son expérience. Comme vous le dites, un bon Trameur peut VOIR les histoires du monde qui l'entoure, et ces histoires peuvent révéler la nature véritable d'une personne ou d'un objet. Mais pour changer une histoire, un Trameur doit interagir avec son protagoniste, qui à un certain niveau doit accepter le nouveau virage que prend son histoire. »
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