L'énigme des pierres runiques

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
Auteur réel : Lawrence Schick
Média d'origine : TES Online

Par Télenger l'Artificier


L'origine des pierres runiques mystiques que l'on trouve dans Tamriel est obscure et incertaine. Même leur nature et leur composition matérielle font l'objet de débats animés parmi les sages de la tour de cristal. Le vénérable Ancirinque, sapiarche de la Mythohistoire, assure que certains passages ardus du journal de Torinaan indiquent que les pierres runiques étaient déjà là lorsque le Primarin arriva de l'ancienne Aldmeris. Toutefois, Nolin le Multicolore, sapiarche de l'Enchantement, oppose qu'elles remontent au début de l'ère Méréthique, et sont les conséquences imprévues d'une expérience ratée d'un sorcier ayléide.

Quelle que soit la vérité sur leurs origines, après des générations d'étude par les meilleurs esprit magiques de l'archipel du Couchant, leurs différentes propriétés ont toutes été identifièes, et leur utilité pour l'enchantement d'armes, d'armures et de bijoux est claire. À des fins de classification générale, elles se répartissent en trois catégories, que nous autres mages modernes avons appelées Puissance, Aspect et Essence.

Pour les enchantements, ces trois types de pierres runiques peuvent être envisagées comme complémentaires d'un point de vue mystique, car ce n'est qu'en combinant une pierre de chaque catégorie qu'un enchanteur peut créer un « glyphe », nom par lequel nous désignons la substance magique qui sert à conférer une propriété magique à un objet.

Toutefois, si nous savons employer ces pierres runiques pour créer des objets magiques, l'énigme demeure : que sont-elles ? Nous avons baptisé leurs trois catégories habituelles Puissante, Aspect et Essence… mais qu'est-ce que cela signifie ? Même le grand Phariiz l'Antique, qui leur a donné ces noms, même lui, lorsqu'on lui demanda ce qu'ils signifiaient, se contenta de hausser les épaules et de répondre : « Ce sont les noms qui me semblent corrects. »

Même l'existence de ces trois types de pierres runiques cause un débat, car cela semble contredire le théorème d'Anu-Padu, qui postule la dualité de la fondation de l'Aurbis, Camilonwe de Lillandril assurait qu'il ne pouvait pas n'en exister que trois types, et a passé les deux derniers siècles de sa vie à chercher le quatrième type, convaincu que la classification juste imposait que ces entités apparaissent par paires doubles. Il ne trouva jamais cette « pierre runique quarte », qu'il nommait Célérité, mais il soutint jusqu'au bout que sa théorie était correcte.

Camilonwe avait-il raison ? Les pierres runiques de Célérité existent-elles, mais dans un état de réalité qui les rends imperceptibles aux mortels ordinaires ? Pour l'heure, nul ne peut répondre à cette question.