Fragments d'Ætherius

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Date de publication : 23/05/2014
Média d'origine : TES Online



Nombre de novices trouvent l'étude des plans fastidieuse. À l'inverse de mon contemporain, Phrastus d'Élinhir, qui a une fâcheuse tendance à faire fuir ses lecteurs en se gargarisant dans un goitre d'autosatisfaction, je me contenterai ici d'une introduction simple et efficace en me basant sur un exemple concret. L'étude des fragments d'Ætherius mène à la connaissance des plans, au sens large.

Vous avez très probablement déjà vu une étoile filante. Ce phénomène se produit lorsqu'un fragment d'Ætherius – le plan des esprits, source de tous les pouvoirs magiques – se détache des cieux et tombe sur Nirn laissant derrière lui deux types de matériaux distincts : le fer et le verre météorique. Ces derniers possèdent une puissance ésotérique hors du commun. Cette étude sera dédiée au verre météorique, matériau rare s'il en est, ainsi qu'à son utilisation à travers l'histoire, sous ses formes les plus diverses.

Les Ayléides, les Elfes régnant jadis sur Cyrodiil jusqu'au tout début de la première ère, ont décliné ces pierres célestes sous toutes les formes. Leur connaissance approfondie des arts occultes leur a permis de créer les pierres de Welkynd et de Varla, conçues pour emmagasiner la lumière stellaire d'Ætherius ainsi que de l'énergie magique, régénérer des objets enchantés ou encore diffuser une lumière inextinguible.

Les secrets de fabrication de ces artefacts se sont perdus dans l'histoire. Les Ayléides ont été en mesure d'en fabriquer un nombre considérable grâce à un savant procédé de duplication et d'enchantement de verre météorique. Toute tentative récente de synthétiser des pierres de Welkynd ou de Varla, ou encore de reproduire du verre météorique neutre s'est soldée par un échec. Il n'est pas rare de voir d'authentiques pierres se désagréger des suites de ces expérimentations, contraignant les chercheurs à se lancer dans de périlleuses expéditions à la recherche de nouvelles pierres dans les ruines ayléides.

Les pierres contemporaines de Malondo et de Culanda, de couleur dorée, sont semblables aux fragments Ayléides bleutés et résultent des expérimentations des Hauts elfes. On les trouve communément dans l'archipel du Couchant. Les pierres de Malondo, rechargeables, peuvent être utilisées comme source d'énergie magique par les initiés ou servir au chargement d'objets enchantés. Les pierres de Culanda émettent un vif éclat doré. Elles possèdent des propriétés ésotériques et peuvent emmagasiner de l'énergie magique, mais perdent tout pouvoir une fois utilisées.

Phrastus, fervent défenseur de la culture elfique, prétendra que les Altmers ont su percer les secrets des Ayléides pour mieux les sublimer. Il ira même jusqu'à sous-entendre qu'ils cultivent ces pierres tels des paysans sèment le blé. L'hypothèse la plus probable serait que l'étude des pierres Ayléides et des fragments de verre météorique, leur aurait permis de découvrir une méthode de rechargement bien plus probante.

Il n'est pas rare d'apercevoir un autre type de fragments d'Ætherius – les prismes célestes – se désagréger au-dessus de Nirn à l'occasion de certains alignements lunaires. Lorsque trois fragments se rencontrent, un procédé de fusion dont on ignore encore les secrets s'opère pour créer un prisme argenté, dont la puissance sera octroyée à l'être le plus proche. À l'instar d'autres pierres célestes, elles sont d'une grande rareté et il s'avère difficile de trouver suffisamment de matière à étudier.

Bien qu'elles soient originaires des cieux, on en trouve souvent sous terre, amenées là par les habitants des profondeurs qui trouvent leurs propriétés luminescentes utiles.

J'ai bon espoir qu'avec le temps, la recherche et les expérimentations nous permettront d'aboutir à la reproduction de ces puissants artefacts et de percer tous les secrets de leurs pouvoirs et de leurs plans.