Sentinelle, le joyau d'Alik'r : Différence entre versions

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Sache, ô Prince, qu'en l'époque des [[Ra Gada]], les [[Aïeux]] vinrent à [[Martelfell]] depuis [[Yokuda]] la condamnée. Ils débarquèrent tout d'abord à [[Hégathe]], qu'ils libérèrent de l'affliction des peuples bestiaux. Puis ils s'en furent conjointement le long des deux côtes, en quête de bons accostages et d'oasis fertiles.
 
Sache, ô Prince, qu'en l'époque des [[Ra Gada]], les [[Aïeux]] vinrent à [[Martelfell]] depuis [[Yokuda]] la condamnée. Ils débarquèrent tout d'abord à [[Hégathe]], qu'ils libérèrent de l'affliction des peuples bestiaux. Puis ils s'en furent conjointement le long des deux côtes, en quête de bons accostages et d'oasis fertiles.
  
Au nord et à l'ouest partirent les marins guerriers du grandé Yaghoub, dans les grands navires apportés d'[[Akos Kasaz]], jusqu'à doubler le cap de Shira. Alors Yaghoub fut-il le premier Ra Gada à contempler la [[baie d'Iliaque]], et il la trouva louable, chanta ses excellences, et jura dorénavant de ne l'appeler autrement que foyer.
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Au nord et à l'ouest partirent les marins guerriers du grandé Yaghoub, dans les grands navires apportés d'[[Yokuda|Akos Kasaz]], jusqu'à doubler le cap de Shira. Alors Yaghoub fut-il le premier Ra Gada à contempler la [[baie d'Iliaque]], et il la trouva louable, chanta ses excellences, et jura dorénavant de ne l'appeler autrement que foyer.
  
 
Et tandis que Yaghoub voguait vers le Destrier au point du dix-sept des plantaisons, sa vigie signala qu'elle apercevait un port désirable. Et Yaghoub, le percevant à son tour, en convint et déclara : « Ce port nous appartiendra, car nous le prendrons. Ainsi, je le nomme [[Sentinelle]], en hommage à qui le vit en premier. »
 
Et tandis que Yaghoub voguait vers le Destrier au point du dix-sept des plantaisons, sa vigie signala qu'elle apercevait un port désirable. Et Yaghoub, le percevant à son tour, en convint et déclara : « Ce port nous appartiendra, car nous le prendrons. Ainsi, je le nomme [[Sentinelle]], en hommage à qui le vit en premier. »
  
En ces temps, Sentinelle (car tel devint bien son nom) abritait déjà un port sur sa côte, port où mouillaient les [[Altmer|Hauts-Elfes]], et ceux-là des [[Hommes]] qui traitaient avec eux. Et les rives étaient vertes, car y poussaient en abondance la grenade, la figue et l'olive. Affamés, les hommes du grandé voulurent débarquer, malgré les mises en gardes et cris des habitants du port.
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En ces temps, Sentinelle (car tel devint bien son nom) abritait déjà un port sur sa côte, port où mouillaient les [[Altmer|Hauts-Elfes]], et ceux-là des [[Humain|Hommes]] qui traitaient avec eux. Et les rives étaient vertes, car y poussaient en abondance la grenade, la [[figue]] et l'olive. Affamés, les hommes du grandé voulurent débarquer, malgré les mises en gardes et cris des habitants du port.
  
 
Mais quand Yaghoub débarqua avec ses marins guerriers, avec leur épée claire et leur casque pointu, les hommes du port connurent la peur. Inquiets, ils s'avancèrent pour demander : « Que nous voulez-vous, ô puissants [[Ansei|chante-épées]] ? Épargnez nos vies, car nous n'avons nul grief contre vous. »
 
Mais quand Yaghoub débarqua avec ses marins guerriers, avec leur épée claire et leur casque pointu, les hommes du port connurent la peur. Inquiets, ils s'avancèrent pour demander : « Que nous voulez-vous, ô puissants [[Ansei|chante-épées]] ? Épargnez nos vies, car nous n'avons nul grief contre vous. »

Version actuelle datée du 22 décembre 2017 à 12:04

Média d'origine : TES Online

Par Azadiyeh le Dévoilé, passereau de Satakalaam


Sache, ô Prince, qu'en l'époque des Ra Gada, les Aïeux vinrent à Martelfell depuis Yokuda la condamnée. Ils débarquèrent tout d'abord à Hégathe, qu'ils libérèrent de l'affliction des peuples bestiaux. Puis ils s'en furent conjointement le long des deux côtes, en quête de bons accostages et d'oasis fertiles.

Au nord et à l'ouest partirent les marins guerriers du grandé Yaghoub, dans les grands navires apportés d'Akos Kasaz, jusqu'à doubler le cap de Shira. Alors Yaghoub fut-il le premier Ra Gada à contempler la baie d'Iliaque, et il la trouva louable, chanta ses excellences, et jura dorénavant de ne l'appeler autrement que foyer.

Et tandis que Yaghoub voguait vers le Destrier au point du dix-sept des plantaisons, sa vigie signala qu'elle apercevait un port désirable. Et Yaghoub, le percevant à son tour, en convint et déclara : « Ce port nous appartiendra, car nous le prendrons. Ainsi, je le nomme Sentinelle, en hommage à qui le vit en premier. »

En ces temps, Sentinelle (car tel devint bien son nom) abritait déjà un port sur sa côte, port où mouillaient les Hauts-Elfes, et ceux-là des Hommes qui traitaient avec eux. Et les rives étaient vertes, car y poussaient en abondance la grenade, la figue et l'olive. Affamés, les hommes du grandé voulurent débarquer, malgré les mises en gardes et cris des habitants du port.

Mais quand Yaghoub débarqua avec ses marins guerriers, avec leur épée claire et leur casque pointu, les hommes du port connurent la peur. Inquiets, ils s'avancèrent pour demander : « Que nous voulez-vous, ô puissants chante-épées ? Épargnez nos vies, car nous n'avons nul grief contre vous. »

Ainsi Yaghoub leur répondit-il : « Non, bien que vous fussiez infidèles, et coutumiers de pratiques impies, je ne vous tuerai point. Car j'ai l'intention de bâtir un palais sur les hauteurs du port, et un tel travail ne convient pas à mes nobles marins guerriers. Ainsi vivrez-vous, pour devenir maçons, tailleurs de pierre et serviteurs de ma maison. »

Ainsi fut fondé le véritable port de Sentinelle. Les habitants trouvèrent en leur nouveau labeur une raison de vivre. Ainsi, ils érigèrent les murs, le marché et le palais de Yaghoub. Et ce fut Samaruik, au nom glorieux, et légendaires sont les monarques qui y régnèrent depuis. Car les Couronnes qui succédèrent aux Aïeux trouvèrent en Sentinelle une capitale désirable, et nombre de Na-Totambu s'y installèrent.

Encore de nos jours, ô prince, au-dessus des portes de la ville vole un étendard portant un croissant de lune, car tel était l'étendard du grandé Yaghoub, qui devint le symbole de Sentinelle, en souvenir de lui. Et les fidèles commémorent le grandé le jour du Koomu Alezer'i Yaghoub, tous les dix-sept plantaisons, lorsque nous partageons les grenades en l'honneur de notre estimé ancêtre.