Réflexions sur les Parchemins des Anciens : Différence entre versions
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Imaginez vivre sous la mer avec une excellente étoffe bénie de conscience. En collant le tissu contre vos branchies, vous commenceriez à boire et à respirer ses fibres, sa trame. S'il est vrai que les fibres végétales imprègneraient votre âme, le plancton salirait le tissu jusqu'à ce qu'il empeste jusqu'aux cieux. C'est l'une des premières choses qui arrivèrent aux Parchemins... mais sommes-nous la mer ? La créature qui respire ? L'étoffe ? Ou sommes-nous la respiration elle-même ? | Imaginez vivre sous la mer avec une excellente étoffe bénie de conscience. En collant le tissu contre vos branchies, vous commenceriez à boire et à respirer ses fibres, sa trame. S'il est vrai que les fibres végétales imprègneraient votre âme, le plancton salirait le tissu jusqu'à ce qu'il empeste jusqu'aux cieux. C'est l'une des premières choses qui arrivèrent aux Parchemins... mais sommes-nous la mer ? La créature qui respire ? L'étoffe ? Ou sommes-nous la respiration elle-même ? | ||
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Chaque esprit est en réalité le vide et le savoir des Parchemins correspond aux points lumineux. Sans leur lumière aveuglante, ma conscience serait aussi vaste que le néant, ignorant si ce vide en tant que tel est conscient de lui-même. Mais les flammes sont dangereuses, il faut y faire très attention, les ramener à elles-mêmes et les diffuser à leurs semblables. | Chaque esprit est en réalité le vide et le savoir des Parchemins correspond aux points lumineux. Sans leur lumière aveuglante, ma conscience serait aussi vaste que le néant, ignorant si ce vide en tant que tel est conscient de lui-même. Mais les flammes sont dangereuses, il faut y faire très attention, les ramener à elles-mêmes et les diffuser à leurs semblables. | ||
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Version actuelle datée du 1 décembre 2018 à 11:45
Média d'origine : Skyrim Commentaire : L'ouvrage apparaît également (et anachroniquement) dans TES Online sous le titre "Au sujet des Parchemins des Anciens", avec un petit supplément qui indique une "erreur de transcription dans la date"...
Par Septimus Signus, de l'Académie de Fortdhiver, 4E 195
Pouvons-nous glisser à travers les Parchemins pendant que le savoir, l'eau en l'occurrence, se glisse en nous ou sommes-nous la vase puante, filtrée par l'étoffe ? Imaginez maintenant quelque chose de différent. Un oiseau luttant contre le vent est soulevé par une bourrasque et s'abat sur une pierre. La pierre peut venir du haut si l'on considère que l'oiseau est à l'envers, mais dans ce cas d'où vient la bourrasque ? De quelle direction ? Les dieux ont-ils envoyé la pierre et la bourrasque, ou l'oiseau a-t-il décidé de leur présence par la seule force de son esprit ? La pleine conscience des Parchemins sublime l'esprit au point que les positions relatives reviennent à leur état primal absolu. Tenez, imaginez encore. Cette fois, vous êtes une graine, plantée en terre par une jeune Elfe des bois bien intentionnée. Vous voulez grandir, mais craignez ce que vous pouvez devenir alors vous repoussez l'eau, la terre et le soleil pour rester dans votre trou. Mais c'est en repoussant tout cela que vous devenez un arbre, malgré vous. Comment cela est-il arrivé ? Dans ce cas, la graine est une sorte d'oeuf d'arbre, et l'eau et le soleil sont le savoir. Nous sommes le poussin à l'intérieur de l'oeuf mais sommes aussi la terre. Le savoir des Parchemins est ce que nous repoussons pour devenir nous-mêmes et atteindre la pleine conscience. Enfin, une dernière image avant de refermer votre esprit après cette bouffée de savoir éternel. Vous êtes maintenant une flamme claire qui brûle d'une couleur bleue dans un vide immense. Après quelque temps, vous apercevez vos frères et soeurs brûler également au loin, tout autour de vous, en une mer de points lumineux, en une constellation de souvenirs. Chaque flamme brûle d'une lueur vive, puis vacille. Deux autres prennent alors sa place mais ne durent pas, de peur que le vide ne s'emplisse totalement d'une lumière âcre qui absorbe toute pensée. Chaque esprit est en réalité le vide et le savoir des Parchemins correspond aux points lumineux. Sans leur lumière aveuglante, ma conscience serait aussi vaste que le néant, ignorant si ce vide en tant que tel est conscient de lui-même. Mais les flammes sont dangereuses, il faut y faire très attention, les ramener à elles-mêmes et les diffuser à leurs semblables.
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