Falinesti

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher

Falinesti est une ville du Val-Boisé. Son équipe de gladiateurs sont les Wyverns.

Le cœur mouvant du Val-Boisé

Falinesti fut depuis l'époque du roi Eplear la capitale du pays; à sa cime s'y trouve le trône de la dynastie Camoran. Toutefois, à la création du Domaine Aldmeri, le Thalmor choisit Eldenroot comme capitale, marquant ainsi symboliquement le déclin politique de Val Boisé et des Camorans.

La ville est une vaste cité aérienne, entièrement végétale, aménagée sur le plus grand chêne de tout Val-Boisé. C'est également une cité mouvante, qui se déplace selon les saisons : elle se trouve au nord de la province en hiver, et au sud en été. Toutefois, on rapporte que la cité se serait fixée à la fin de l'ère troisième.

Description détaillée de la ville

Dans son récit-fiction la Danse du Feu, Waughin Jarth décrit ainsi Falinesti :

Falinesti s'étendait sur l'horizon devant lui. La majestueuse ville-chêne s'étalait sur les deux berges de la rivière, avec des bosquets et des vergers d'arbres de taille moindre qui se pressaient sous le grand chêne-graht comme une masse de petites gens devant leur roi. S'il avait été plus petit, l'arbre qui formait la cité mouvante eût été déjà extraordinaire : il était noueux et torsadé, avec une splendide couronne d'or et de vert, dégoulinant de lianes et brillant de sève. Mais haut de plus d'un kilomètre et demi et large de moitié, c'était la plus magnifique chose que Scotti eût jamais vue. S'il n'avait pas été un mort de faim avec une âme de clerc, il en aurait chanté.

[...]

Scotti traversa le réseau de racines entrelacées qui conduisait au pied de Falinesti. Le sol était couvert de feuilles et de détritus et, de temps en temps, on voyait un verre ou un os tomber de très haut. Il avança donc en regardant en l'air afin d'éviter les mauvaises surprises. Un réseau complexe de plates-formes fixées à d'épaisses lianes permettait de monter ou de descendre le long des larges troncs d'arbres de la ville. Elles étaient manoeuvrées par des hommes ayant des bras incroyablement musclés.

[...]quelques minutes plus tard, Scotti se retrouva à soixante-dix mètres dans les airs, à un embranchement entre deux énormes branches. Des tapis de mousse tissée s'étiraient entre les ramures, formant un toit pour plusieurs dizaines de petits bâtiments. Il n'y avait que peu d'individus dans l'allée mais, un peu plus loin, Scotti entendit de la musique et des conversations.

[...]

Scotti marcha avec précaution sur l'étroite "rue". Bien que le sol ait l'air aussi solide que les avenues de marbre de la cité impériale, il y avait des fissures dans l'écorce, qui faisaient courir le risque d'une chute fatale dans la rivière. Il prit quelques instants pour s'asseoir, se reposer et s'habituer à l'altitude. C'était une journée magnifique mais il ne fallut que quelques minutes d'observation à Scotti avant qu'il ne sente la panique l'envahir. Une petite embarcation amarrée en dessous de lui, sur la rivière, s'était nettement déplacée de quelques centimètres tandis qu'il l'observait. Sauf qu'elle n'avait pas bougé. C'était Scotti qui venait de le faire, lui et tout ce qui l'entourait. Ce n'était pas une métaphore : la cité de Falinesti se déplaçait. Et, étant donné sa taille, elle le faisait fort vite.

[...]

La fête dont l'homme lui avait parlé avait lieu sur une énorme plate-forme fixée à l'arbre. Elle était aussi large que la place d'une cité. Il y avait là un rassemblement des personnes les plus fantastiques que Scotti eut jamais vues. Elles se tenaient épaule conte épaule, la plupart mangeaient, beaucoup buvaient et certaines dansaient sur la musique d'un joueur de luth et d'un chanteur perchés sur une estrade dressée au-dessus de la foule. La plupart étaient des Bosmers, des natifs parés de vêtements de cuir et d'ivoire, et il y avait aussi une minorité d'Orques. Tourbillonnant à travers la cohue, en dansant et en criant, il y avait d'hideuses créatures simiesques. Quelques têtes dépassant de la foule n'appartenaient pas, comme Scotti l'avait d'abord cru, à des gens très grands, mais à une famille de centaures.

Références bibliographiques