Des Orques ? Ça pourrait être pire

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


Voici ce que j'ai à dire sur les Orques : je suis bien content qu'ils soient de notre côté, désormais.

Ça n'a pas toujours été ainsi. Il y a quarante ans, mon grand-père a participé à un raid contre Orsinium. Il disait que les Orques étaient implacables. Quand un Orque saigne, que vous lui avez fracturé quelque chose et qu'il se relève après que vous l'ayez jeté au sol, c'est là qu'ils sont le pire, parce qu'ils sont encore plus énervés.

C'est pourquoi nous avons coopéré avec les Rougegardes pour raser Orsinium. C'est pourquoi nous avons brûlé toutes les forteresses orques que nous avons pu trouver et piétiné leurs cendres… parce que nous savions que les Orques se relèveraient. Nous savions que nous ne pouvions qu'espérer retarder ce moment autant que possible.

Aujourd'hui, Orsinium est plus forte que jamais… Mais nous savons tous que les Orques ne sont pas notre plus gros problème.

J'étais le premier à m'attendre à ce que les Orques nous en veuillent de les avoir écrasés, mais c'est une des choses qui vous surprennent lorsque vous êtes en contact avec un Orque. J'en ai déjà vu un en frapper un autre au visage ; celui qui s'est fait casser le nez s'est contenté de rester planté là et de sourire de toutes ses dents. Ils peuvent se battre, il peut y avoir des morts, mais les Orques font en sorte que quoi qu'il se passe, cela sera réglé très vite. Et ensuite ils n'en parleront plus.

Quand nous avons brûlé Orsinium, c'est un peu plus qu'un coup de poing au visage, mais les Orques firent en sorte de régler rapidement la question avec un traité.

Je n'ai jamais croisé d'Orque qui ne sache pas se battre, mais j'ai la sensation que certains d'entre eux attendent plus de la vie que la prochaine bagarre. Je suppose que lorsqu'on vit et meurt par l'épée et l'armure qu'on s'est fabriquées, on apprend d'abord à les faire correctement. Je reste stupéfait par la grande qualité de leur artisanat. Tout est fait pour durer.

Je crois que nos deux peuples, Brétons et Orques, ont réalisé que nous pouvions faire bien plus d'argent en commerçant ensemble qu'en nous battant. Et s'il y a bien une chose que les Brétons savent faire, c'est de l'argent. Enfin, ce n'est pas la seule chose que nous savons faire, mais vous voyez le tableau.

Je sais où j'en suis avec les Orques. Je sais aussi où j'en suis avec les Nordiques : s'ils pensent qu'ils peuvent continuer à envoyer des bandes de pillards en Hauteroche, alors ils auront à faire avec une armée d'Orques à nos côtés et se feront botter le train jusqu'en Bordeciel.

Et c'est pour ça que je dis toujours que je suis bien content que les Orques soient de notre côté.