Journal de Naryu/Raidelorn : Différence entre versions
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Version du 4 février 2018 à 17:11
Média d'origine : TES Online : Morrowind
Par Naryu Virian, environ 2E 583
Raidelorn
Raidelorn : Je n'avais jamais fait attention à cette région, avant que ma cible ne paie la compagnie des caravanes de l'Étoile du dragon pour l'y conduire. J'ai accompagné la caravane suivante vers Belkarth et j'ai commencé à fureter pour retrouver sa piste. C'était… étrange. Et c'est une native de Vvardenfell qui dit ça. Tout prêt de Belkarth, j'ai trouvé mes premières ruines nèdes, au milieu d'un lac. Pourquoi là ? Odral Quintayn, mon vieil ami alchimique… qu'est-ce qu'on vient faire là ? J'ai suivi la caravane jusqu'au siège de la compagnie, dans la ville d'Étoile du dragon. Cette Étoile du dragon est clairement un territoire sauvage : on y vénère les Daedra en plein jour. Boéthia, par exemple. Ses « fidèles » tiennent une sorte d'arène en ville, mais elle n'a pas l'air de faire partie des Arènes officielles. Et dans le bar, au dépôt de la Compagnie, j'ai croisé une érudite de l'Œil doré qui m'a parlé d'un site proche dédié au prince Daedra Hermaeus Mora. Un site appelé l'Archive des Sourciers. Quoi que je cherche, puisque clairement je cherchais quelque chose, je pourrais le découvrir à l'Archive, d'après ses dires. Moyennant finance, bien sûr. Ah ! Si elle voyait que je cherchais quelque chose, elle aurait dû voir que je ne suis pas assez bête pour demander mon chemin à Mora. Alors je me suis posé la question : Où irais-tu, Odral Quintayn ? Que cherches-tu dans cette désolation de ruines nèdes et de tombeaux Ra Gada monolithiques ? Et puisqu'on en parle, d'où vient cette obsession des Rougegardes pour les cryptes ? Nous les Dunmers, on vénère aussi nos ancêtres, mais on ne crible pas pour autant le paysage de cryptes… quoique maintenant que j'y pense… si, un peu. Mais pas des nécropoles immenses comme ces Sépulcres hurlants, par les Trois ! Non, Crâne, si je connais Odral, et je le connais bien, il s'intéresse davantage aux affaires des vivants. Lorsque Vonos Bero a prévenu Odral que la Tong était au courant des activités des Sept Clandestins, il a immédiatement fui Vvardenfell pour le continent. Rien de plus facile : la maison Hlaalu a des contacts commerciaux dans tout Tamriel… et donc, la Tong aussi. La maison Hlaalu est compromise : à l'heure actuelle, c'est deux tiers de marchand pour un tiers d'assassins. Mais même les Hlaalu n'ont pas de contact dans ce trou perdu. Odral ne fuyait pas au harsard, il avait un plan précis. Le grand maître a dit qu'il ne connaissait pas le véritable objectif des Clandestins, sinon le nom qu'ils lui donnent : l'Index du Simulacre. Chaque membre du groupe était censé y contribuer. Voilà ce qu'Odral vient chercher. Odral Quintayn est l'alchimiste en chef de la Morag Tong. J'imaginais donc que sa contribution serait alchimique. Raidelorn est le berceau d'une antique civilisation nède… était-elle versée en alchimie ? Cette érudite m'avait parlé d'une bibliothèque nède dans la caverne de Tremblecrocs. Cela me paraissait être un bon point de départ. Ça m'évoquait des serpents, donc du poison. Pour la Morag Tong, le poison est le principal but de l'alchimie ! Et effectivement, Tremblecrocs était pleine de serpents. De gros serpents bien laids, que je n'avais pas envie de voir de plus près. Pire, il y avait même une secte pour les adorer, la « Cour écailleuse ». Je n'ai rien trouvé d'alchimique, mais j'ai entendu un des adeptes parler d'une certaine citadelle d'Hel Ra. Par B'vek, quelle erreur ! La citadelle d'Hel Ra était l'une de ces nécropoles rougegardes qui me faisaient pester, pleines de drôles de zombies en sable. Des Anka-Ra, d'après ce que j'ai appris par la suite. Personne ne devrait s'inviter dans Hel Ra sans une équipe très capable et bien armée. même ma légendaire discrétion a été mise à rude épreuve. J'imagine que quand on a des graviers à la place des yeux, on voit aussi bien dans le noir qu'en plein jour. Mon père m'a toujours dit : « Naryu, une fois qu'on t'a remarquée, tu as deux moyens de te cacher à nouveau : que et dalle. Alors mets les voiles. » C'est amusant, un jour il l'a dit devant Odral et moi, quand on faisait nos classes. À Hel Ra, je suis sûre qu'Odral aurait suivi ses conseils. Mais comme mon père me l'a souvent fait remarquer, je suis une tête de pioche. Je n'allais pas laisser des pierres ponces qui marchent m'empêcher d'aller où je voulais. J'ai bien fait courir les Anka-Ra avant de décider que l'honneur était sauf et que je pouvais mettre les bouts. D'autant que je n'apprenais rien d'utile. Ces vieux Ra Gada ne s'intéressaient qu'aux épées, pas à l'alchimie ni aux potions. je m'étais laissée distraire. Mon père n'aurait pas apprécié. En revanche, j'ai pu admirer pas mal d'armes et armures yokudanes. Je ne pense pas avoir besoin de me déguiser en Yokudane un jour, mais comme tout le reste : je ne les oublierai pas. J'aime bien leurs visières, cela dit, elles cachent bien le visage. Quand on a le visage caché, c'est plus facile d'infiltrer des sites gardés. Donc cap sur la Cicatrice enchantée, par où j'aurai dû commencer. Lorsqu'une région possède un cratère géant de dévastation magique formé par la chute d'une lance spatiale mystique, ça attire l'attention. Mais ça n'avait pas l'air assez alchimique à mon goût, alors j'ai commencé par les sites historiques. Lorsque j'ai fini par atteindre la Cicatrice enchantée, j'ai compris l'étendue de mon erreur. La source de ce machin devait être en rapport avec la venue d'Odral. Je voyais une puissance dévastatrice à grande échelle et les Sept Clandestins s'y intéressaient forcément. Il y avait un camp de chercheurs de la guilde des mages près de la pointe. Alors j'ai écouté leurs conversations. Ils appelaient l'objet « bâton du Mage ». Pas à cause de leur guilde, mais de la constellation. Apparemment, il y a des sectes qui vénèrent les constellations à Raidelorn. Et celle qui vénère le Mage est liée à cette grosse pointe noire. Des sectes qui vénèrent les constellations. Inconcevables ! Les chercheurs ont parlé d'un moyen d'entrer dans le bâton du Mage, donc la suite était claire pour moi : fourrer mon nez n'importe où. Comment d'habitude. (Tu t'en doutais, hein, Crâne ? Normal, tu finis par me connaître.) Alors j'ai trouvé l'entrée. J'ai traversé une sorte de portail mystique, qui m'a emmenée… dans le ciel. Sérieusement. J'ai débouché au milieu d'un nuage de rochers acérés qui flottaient dans le ciel nocturne. Oui ! Des rochers flottants, bourrés de lanceurs de sorts et de toutes sortes d'atronachs. mais ils étaient pas mal occupés entre eux, alors personne ne m'a remarquée. L'un des magiciens criait : « Le Mage ! Elle m'avait promis ! » Je méditais à l'idée de parler à une constellation qui vous répond quand un des atronachs d'air a fini par me voir. Il avait plus d'épée que moi, alors j'ai procédé à un repli stratégique en direction de la Cicatrice enchantée. Bien sûr, malgré toutes ses épées, cet atronach d'air était une vraie nixade par rapport à l'atronach de pierre que j'ai vu dans l'Archive ætherienne. Quelle brute… Mais je m'emballe… J'ai… convaincu… un des chercheurs de la cicatrice de m'accompagner. Il m'a dit que les grandes constellations s'étaient incarnées et que la Mage (ça doit être à force de porter une robe) se trouvait à l'Archive ætherienne à Elinhir, une ville pleine de tours de mages, un peu à l'est. Je me suis dépêchée d'y aller, et j'ai trouvé l'Archive. Un endroit bien inquiétant, mais… ça ne pouvait pas être plus étrange que dans le bâton du mage, pas vrai ? J'ai vu une bande d'Indomptables à l'air prometteur sur le point d'y entrer, alors je les ai suivis. La Tour était pleine de monstres et de pièges, mais j'ai suivi les massacreurs jusqu'au… sommet. J'ai attendu que les Indomptables aient livré une bataille à laquelle je ne comprenais rien, discutent avec la Mage en personne. Une fois qu'ils étaient tous repartis, je me suis montrée. Puis je lui ai parlé. À la Mage. Ou à un morceau d'elle, en tout cas : elle a expliqué qu'elle n'était « qu'un écho de l'aspect du Mage », ce qui ne m'a pas renseigné. C'était une présence étrange, vidée par son combat. Elle commençait déjà à s'estomper, mais dans son état de passivité docile, elle acceptait de répondre à mes questions. Ça me rappelait quelqu'un qui a prit une potion de confidence, comme on les appelle à la Tong. Ce qui m'a ramenée à l'alchimie et Odral Quintayn. Notre conversation a été bizarre et pleine d'ellipses, j'ai encore du mal à me rappeler exactement… ce qui me déstabilise beaucoup, Crâne, parce que j'ai une mémoire parfaite. Parfaite ! Sauf à ce moment là. Pour comprendre ce qu'Odral venait faire à Raidelorn, j'ai demandé à la Mage quel pouvoir elle donnait aux mortels. Elle a haussé les épaules et dit qu'elle était une gardienne céleste, pas une et'Ada qui tente les mortels avec du pouvoir. Le seul de sa race à faire cela est le Céleste Serpent. Le corrupteur. C'est lui qui a tout manigancé. Le Serpent, Ophidius Icarné, avait pris le contrôle du Mage et du Guerrier, et détournait les pouvoirs de ces deux Gardiens pour dominer l'esprit des mortels. D'abord à Raidelorn, puis dans tout Tamriel. J'avais même rencontré une partie de la secte du Serpent, sans le savoir : ces abrutis de la Cour écailleuse qui infestaient Tremblecrocs. Si je cherchais des mortels avides de pouvoir, la Cour écailleuse serait un bon point de départ. Le Serpent, apparemment, avait attiré des hommes et femmes en manque de pouvoir mais dotés de talents différents, pour en faire les « Régents » de diverses disciplines insanes. Celui que je cherchais, d'après ce que marmonnait la Mage derrière son masque, était Régent des Concoctions grouillantes. D'accord, ça m'a fait sourire, alors que la situation n'avait rien de drôle. Donc, ai-je demandé… où se trouve cette Cour écailleuse ? « Partout où l'avidité et l'ambition humaines s'unissent pour faire le mal. » Ce n'était pas exactement la réponse dont je rêvais, j'aurai préféré une phrase du genre : « Tournez à droit après le carrefour à l'ouest de Belkarth. » Dans ce cas, où est le Serpent ? insistai-je. Si je le trouvais, ses adeptes ne seraient pas loin… « Le Sanctum ophidia est le point focal de la présence du Serpent sur Nirn ! Mais je sens, assassin que tu n'y trouveras pas celui que tu cherches ! » Oui, elle parlait vraiment comme ça. « Mais je ne suis qu'un fragment évanescent d'un écho d'un aspect d'un Gardien ! Ton destin est entre les mains… d'un autre. » Oh super, je suis entre les mains de quelqu'un. Merveilleux. Sinon, où se trouve ce Sanctum ? « Au nord… de Frôleciel ! » Enfin ! Des indications utiles… même si ça m'obligeait à retourner jusqu'à l'Étoile du dragon. J'ai suivi la route ouest qui longeait Belkarth en évitant les caravanes intéressantes en chemin. L'heure n'était pas aux aventures secondaires, Odral avait passé trop de temps libre à faire ce qu'il voulait. J'ai fait coucou à la citadelle d'Hel Ra en bifurquant vers le nord. J'ai aperçu les ruines de Kardala sur ma gauche (les chutes d'eau son splendides) et je me suis demandé ce qu'Odral pouvais fabriquer avec le Régent des concoctions grouillantes. Quelles que soient les abominations alchimiques que préparait la Cour écailleuse, Odral saurait forcément s'en servir dans l'intérêt des Clandestins. C'était notre meilleur alchimiste. En approchant des falaise nord où j'allais trouver le Sanctuaire du Serpent, j'ai aperçu les tours élancées de Frôleciel sur ma droite. Je ne le savais pas alors, mais c'est là que s'achèverait ma petite randonnée dans Raidelorn. Mais d'abord, je devais laisser les Ophidiens manquer de me tuer dans ce maudit sanctuaire. Quelques fennecs me regardèrent dans l'étroit défilé du Sanctuaire, la tête penchée sur le côté, comme surpris de ma stupidité. J'étais d'accord avec eux. Mais je leur ai tiré la langue. Le vrai problème que j'avais évité jusque-là, était que je cherchais à trouver et à tuer Odral Quintayn. Mon plus vieil ami. Bon, Gorven Hledri avait été mon amie plus longtemps que ça, mais je l'avais tuée l'année précédente. Odral était mon frère adoptif. Quand mon père, Mjahlar Virian, nous avait tous les deux fait entrer dans la Tong, Odral et moi avions fait nos classes côte à côte. Nous avions trouvé des rôles différents dans la guilde, mais en nous soutenant l'un l'autre. Et maintenant, l'honneur m'imposait de le tuer. Je voulais retarder ce moment, aussi entrai-je dans le Sanctum Ophidia le plus discrètement possible. Et heureusement, parce que les lieux débordaient de guerriers de la Cour écailleuse, les tueurs choisis par le Serpent. Des fanfarons arrogants, certains de conquérir le monde. Le Serpent était parti, mais il reviendrait, et ils se vantaient des monstres qu'il contrôlait, comme les welwas caparaçonnés, des saletés qui m'évoquaient une échatère dans le mauvais sens. J'ai fait un détour. Pareil pour les trolls en armure : Merci, mais non merci. Je n'étais pas là pour tuer des monstres. D'ailleurs la Cour écailleuse s'en chargeait toute seule. Ils abattaient les monstres et recueillaient leur sang et autres fluides. Et ils chantaient gaiement tout du long ! Intuitivement, j'ai su que c'était une histoire d'alchimie mauvaise. Assez mauvaise pour me mener à Odral. Alors j'ai suivi ceux qui charriaient le sang, l'oreille aux aguets. « Ça devrait suffire à remplir le bassin de ponte ! » ont-ils commenté en riant. Le bassin de ponte ? Mais je devais rester concentrée. Je les avais suivis jusque dans la caserne des gardes d'élites, les Ophidiens cruels. Un tas de s'wits, et vu la façon dont ils maltraitaient leurs subalternes, ils me déplaisaient déjà ! Leurs armes sont voyantes et sans finesse, mais au moins leur tenue comprend un maque bien dissimulant. J'ai prit ce que je pouvais, et j'ai continué de suivre le sang en enfilant mon casque ophidien. Quand on entre à la Tong, on apprend à se déguiser avant même de savoir tuer. C'est Mjahlar qui me l'a appris, Crâne. Il l'avait appris du grand maître Rythe Vérano en personne, tu sais, un des derniers membres de la Tong qui était là avant les assassinats du Potentat, l'époque où la guilde a été proscrite et forcée de se cacher. Vérano a travaillé pendant des siècles pour restaurer la réputation de la Morag Tong auprès des Grandes maisons, principalement sur Indoril et ces pincés de Rédoran, pour qu'ils nous acceptent à nouveau comme garants légitimes du contrat social. Et on y était presque… mais les Clandestins nous feraient perdre trois siècles. Enfin d'après le grand maître. Le premier porteur a activé un portail, qu'ils ont tous traversé. Je les ai suivis, à temps pour entendre le deuxième dire : « Retour à Frôleciel ! » Donc on avait quitté le Sanctum et ses monstres. À l'arrivée, les monstres étaient tous mortels : des brutes équipée pour ressembler au Céleste Guerrier. Nous étions dans une tour consacrée à cette constellation, il y a une éternité. Mais les porteurs ne faisaient que passer. Je les ai suivis en catimini. Nous avons fini par arriver au Corruptoir du Serpent, et j'ai vu ce que préparaient ces salauds : combiner des réactifs interdits avec le pouvoir des Célestes pour créer de nouveaux monstres, des abominations inconnues qui, selon les Courtisans, replongeraient Tamriel dans le chaos. C'était donc ça, le secret alchimique qu'Odral venait chercher à Raidelorn. Le grand maître m'avait demandé, après la mort de chaque Clandestin, de lui rapporter sa contribution à l'Index du Simulacre. Mais j'ai des doutes. Est-ce une bonne idée ? Et est-ce un vrai squelette de dragon, que j'ai vu ? Et ce conflit entre les constellations… à quand remonte-t-il ? Selon certaines tapisseries nèdes que j'ai aperçues, ce n'est pas la première fois qu'il se produit. Les constellations pourraient-elles à nouveau venir menacer Tamriel ? Dans ce cas, ne vaut-il pas mieux étouffer leurs secrets, au lieu de les faire circuler ? Le grand maître veut ces « contributions », mais j'avoue être heureuse que l'appareil dwemer que cherchait Vonos Bero ait été détruit. Une fois de plus, j'approchais de l'instant critique, et je sentais un choix se profiler. Derrière un pilier orné d'un serpent, j'ai regardé une Mantikora s'extirper du bassin. Elle était entièrement contre-nature, comme si l'on avait repoussé les règles de la réalité, comme si on niait le monde que je connais. Je me suis repliée dans un laboratoire attenant. Où j'ai rencontré Mendan Flot, le Régent des Concoctions grouillantes… qui n'était autre qu'Odral. Je l'ai reconnu tout de suite. Il était à son alambic, et s'apprêtait à avaler une potion fumante. Il l'a posée en me voyant. « Naryu, a-t-il commencé. Si tu ne me tues pas, je vais boire cette potion. J'ai prêté serment. Tu sais que je n'ai pas le choix. » « Moi aussi, j'ai un serment à honorer, ai-je répondu. » Avant de tuer mon frère adoptif. Puis j'ai brisé le flacon de sa potion, et son alambic. Que Dumac l'emporte. Si le grand maître avait vraiment voulu les « contributions » des Clandestins, il aurait dû le préciser dans son ordre. N'est-ce pas Crâne ?
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