Chants du retour, vol. 2 : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
m
m (Remplacement de texte — « Shane Liesegang » par « Shane Liesegang »)
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Book|sous titre=La première histoire du Darumzu|auteur=Anonyme|titre auteur=|auteurIRL=[[Shane Liesegang]]|date=|source=[[TES 5 : Skyrim]]|commentaire=|langue=}}
+
{{Book|sous titre=La première histoire du Darumzu|auteur=Anonyme|titre auteur=|auteurIRL=[[Méta:Shane Liesegang|Shane Liesegang]]|date=|source=[[TES 5 : Skyrim]]|commentaire=|langue=}}
 
[[Ysgramor]], notre seigneur, maître et grand messager, envoya ses deux fils bien-aimés (les seuls survivants, avec lui, des violents combats de [[Saarthal]]) à la recherche des guerriers les plus courageux du pays pour préparer le grand retour.  
 
[[Ysgramor]], notre seigneur, maître et grand messager, envoya ses deux fils bien-aimés (les seuls survivants, avec lui, des violents combats de [[Saarthal]]) à la recherche des guerriers les plus courageux du pays pour préparer le grand retour.  
  

Version actuelle datée du 19 avril 2015 à 21:28

Auteur réel : Shane Liesegang
Média d'origine : TES 5 : Skyrim

La première histoire du Darumzu
Par Anonyme


Ysgramor, notre seigneur, maître et grand messager, envoya ses deux fils bien-aimés (les seuls survivants, avec lui, des violents combats de Saarthal) à la recherche des guerriers les plus courageux du pays pour préparer le grand retour.

Ils s'appelaient Yngol et Ylgar. Ils s'étaient forgés à Atmora une réputation de braves guerriers aux yeux clairs et à l'avenir prometteur. Yngol, l'aîné, était un grand stratège. Nombre de ses ennemis l'apprirent trop tard et moururent avant de comprendre que la bataille avait commencé. Ylgar, le cadet, était habité par un esprit valeureux qui le poussait aux faits d'armes les plus héroïques sur le champ de bataille. Ensemble, ils étaient l'intelligence et la force, et pouvaient venir à bout de n'importe quel ennemi qui leur barrait la route, quelles que fussent ses armes.

Avant de se séparer pour rassembler leurs équipages, les deux frères se serrèrent les bras et le cou à la façon d'antan, et rirent à gorge déployée en pensant à leurs faits d'armes à venir.

Le jeune Ylgar rejoignit ensuite les gigantesques chantiers de Jylkurfyk, au point sud, et y commanda deux navires, pour lui et son frère. Il prendrait le commandement du Darumzu et son frère celui du Harakk, les deux étoiles élues de leurs cieux. Inspirés par les récits d'Ysgramor contre les Elfes sauvages, les constructeurs conçurent des vaisseaux dignes de la noblesse de leur mère patrie.

Les préparatifs terminés, Ylgar partit à la recherche de ses meilleurs amis et conseillers afin qu'ils se joignent à lui dans la grande aventure du Retour. Les récits de la nouvelle terre du sud l'avaient précédé et sa simple présence suffisait à convaincre les guerriers les plus ardents de délaisser leurs entreprises pour le suivre.

Ainsi put-il rallier à sa cause les grandes sœurs d'armes Froa et Grosta (qui pensaient et parlaient à l'unisson), qui firent appel à la maîtresse de guerre Adrimk, celle qui leur avait appris à danser au milieu des lames. À son tour, celle-ci rallia à elle ses élèves, qui n'avaient pas encore de renommée, mais que la légende retiendrait un jour comme Hermeskr (Qui Lança Son Bouclier), Urlach (Qui Crachait le Feu), Ramth le Grand, Merkyllian Ramth et Uche Au Regard Perçant, qui seraient les premiers témoins des nouveaux jours.

Le jour de la Dernière Traversée, la flotte aux maintes rames contemplait pour la dernière fois au loin les étés verts d'Atmora. Les Cinq Cents, nouvellement arrivés, poussèrent avec insistance vers Tamriel tandis que les deux frères suivaient de près le sillage de leur père. Ylgar voyait son frère sourire au loin et ils se lançaient des cris de guerre, attendant le jour proche où leurs armées réunies feraient couler le sang des Elfes méprisables sur la terre qu'ils allaient revendiquer au nom de leur peuple.

Mais les voies de Kyne sont bien mystérieuses, et bien que son souffle poussât ces braves marins vers leur destin, ses larmes déjà roulaient sur ses joues. Quand la Tempête de la Séparation éclata, le jeune Ylgar se garda de prendre peur, car il avait foi en son équipage, fort et compétent. Son navire fendit une mer démontée comme s'il eut été guidé par la main du destin.

Lorsque les cieux s'éclaircirent, et qu'Ylgar put contempler, d'un regard neuf, la terre de ses ancêtres et de ses descendants, il constata que le vaisseau de son frère avait disparu. Le Darumzu accosta un peu plus tard et Ylgar courut vers son père pour connaître les nouvelles de son frère. Hélas, Ysgramor, notre grand messager, pleurait son aîné, et dut chercher le réconfort auprès du seul fils qu'il lui restait. Les passagers du Harakk furent les premières victimes parmi les Cinq Cents, et l'amour d'Ylgar pour Yngol était tel qu'il fit inscrire en premier les noms des soldats de son frère au panthéon des Compagnons.