Maison Tamrith : Une histoire récente : Différence entre versions
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Version du 5 octobre 2014 à 16:08
Média d'origine : TES Online
Par Régina Troivois, Département des Affaires intérieures
Rien que pour les royaux yeux du haut-roi Émeric ! (qui aime tellement que je commence mes rapports ainsi.) La maison Tamrith de Fendretour possède des propriétés dans la partie ouest de cette région, avec de nombreux intérêts privés comme l'agriculture et le commerce. De fait, c'est leur commerce florissant avec les terres au sud qui ont fini par nouer des liens forts avec Havre-tempête et la ville de Haltevoie. Par bien des façons, la rivalité qui marque les relations entre les trois principales maisons nobles de Fendretour (Tamrith, Dorell et Montclair) remonte à la fin de la Première Ère, tandis que chaque maison établissait sa réputation et sa fortune, et aidait la région à prospérer. Des trois, c'est Tamrith qui possède la plus forte tradition de piété et d'implication religieuse, et la maison a souvent cité Arkay comme sa divinité personnelle et préférée. Comme le Haut-roi en a conscience, une bonne partie de sa jeunesse fut passée en compagnie de deux nobles de Fendretour : le baron Esmark Tamrith et le comte Vérandis Corbeguet. Ainsi fût-ce le cœur lourd qu'il dut tourner la puissance militaire d'Haltevoie contre Fendretour, il y a de cela plus de dix ans. À l'époque, le roi Ranser de Taillemont déclara la guerre à Haltevoie et força ses nobles à s'unir à son effort désespéré. Quels qu'aient été leurs véritables sentiments envers Haltevoie, les maisons nobles de Fendretour obéirent à l'appel de leur roi, et alignèrent leurs troupes contre le Haut-roi. En peu de temps, la maison Tamrith retira son soutien au roi Ranser et demanda la paix. La maison Dorell l'imita rapidement. Seule la maison Corbeguet, relativement modeste par rapport aux autres maisons nobles de Fendretour, ne prit jamais les armes. Elle resta neutre tout au long de l'année que dura ce conflit. La maison Montclair, elle, soutint le roi Ranser presque jusqu'au dernier sang. Elle finit par se rendre à l'alliance de Haltevoie juste avant la bataille qui repoussa les dernières forces de Ranser à l'endroit qu'on appelle à présent la cheminée du Traître. Au sortir de ce conflit, le baron Tamrith émergea comme figure de proue de la paix et de la coopération. Ce fut son idée de former un triumvirat pour gouverner la région au nom du Haut-roi, et les chefs des trois maisons nobles jurèrent loyauté au Haut-roi Émeric. Le Haut-roi approuva ce triumvirat, mais promit aussi de choisir un nouveau roi de Taillemont à la première occasion. (C'est l'unique promesse que le Haut-roi n'a pas encore tenue). Le baron Esmark Tamrith épousa la fille de la maison Elde, Janèce, unissant ainsi leurs fortunes et créant une entité politique encore plus puissante. Ce couple eut le bonheur d'engendrer deux filles, la pragmatique et réfléchie Eselde, et la forte mais plus impulsive Janève. Il y a de cela quatre ans, Eselde quitta Fendretour pour élargir son éducation et ses études religieuses à Havre-tempête, où elle fut l'invitée de la Cour du Haut-roi pendant presque toute cette période. La jeune Janève, contre l'avis de son père et de sa sœur, entra dans la garde de Taillemont. Eselde excella dans ses études, avec un intérêt particulier pour l'histoire, la politique, les études diplomatiques et la théologie. Elle fit preuve d'un attachement profond pour les enseignements d'Arkay et la Voie de la Lumière, tout en dépassant ses contemporains dans les domaines de la guérison et de la déduction. Il était évident qu'elle comptait se préparer à porter le fardeau de chef de la maison Tamrith. Janève, elle aussi, dépassa toutes les attentes. Elle fit rapidement preuve d'une prouesse martiale stupéfiante, d'un raisonnement stratégique puissant et d'une véritable capacité à commander les troupes au combat. Cela lui valut un nombre de promotions rapides, jusqu'à devenir une Capitaine de la Garde. Outre son rôle dans l'armée de Taillemont, elle dirigeait aussi les troupes personnelles de la maison Tamrith. (Notons qu'en cas de guerre ou autre urgence, il n'est pas inhabituel que les troupes d'une maison fusionnent avec la garde pour former une seule entité militaire dans la défense de la région). S'il faut trouver un défaut à Janève, ce sera son humeur volatile, et son amour de l'action, que certains qualifieront de besoin impérieux. C'est avec tristesse que je rapporte ici la mort du baron Esmark Tamrith. Il nous quitta il y a de cela quelques mois, de causes naturelles. Eselde quitta aussitôt Havre-tempête pour rentrer en Fendretour et le remplacer à la tête de la maison. Devenue comtesse Eselde, elle remplace son père dans le triumvirat qui dirige Fendretour. Jusqu'alors, elle excelle à ce rôle, malgré les discordes constantes avec le baron Dorell. Nul ne sait encore quelles seront ses relations avec le baron Montclair, celui-ci étant absent de la cour ces derniers mois, au chevet de son épouse souffrante. À moins de circonstances inattendues, je prédis un futur lumineux à la nouvelle comtesse de la maison Tanirth. Pour le Haut-roi, chancelière Régina Troivois, Département des Affaires intérieures. |