Correspondance du comte

Média d'origine : TES Online Par Carolus Aquilarios Mon très cher oncle, j'ignore pourquoi je continue de vous écrire. Je sais que vous avez disparu. Que vous ne pouvez pas lire mes paroles et me répondre. Je n'envoie d'ailleurs jamais ces lettres. Pour preuve, la cassette où je les garde est presque pleine. Quelle qu'en soit la raison, écrire mes pensées comme pour vous les confier m'apaise et m'aide à réfléchir à nos problèmes. Et, mon très cher oncle, quels problèmes nous avons ! Je vous ai longuement parlé de l'ignoble et haineuse Fortunata ap Dugal. Maudite femme, vérole de la Côte d'Or ! Je peine à garder Kvatch de ses petites mains avides, elle s'empresserait de dévorer notre ville. Elle a déjà ruiné Coeur-Enclume. Je refuse de lui laisser ici le même plaisir. Et j'imagine que c'est la raison de notre récente correspondance. J'aimerais simplement profiter une fois de plus de votre sagesse et de votre expérience. J'ai décidé de faire appel au moindre des deux maux pour sauver notre ville bien-aimée. Considérer la Confrérie noire comme un moindre mal m'étonne moi-même, mais telle est notre époque. J'ai rassemblé tous les éléments nécessaires pour mener leur sombre rituel. Je n'ai guère hâte de mener cette cérémonie, mais je ne connais aucun autre moyen d'employer les services de ces assassins. Mon oncle, ne soyez pas trop déçu. je peux sincèrement affirmer que Fortunata ne m'a pas laissé d'autre choix. Avec un peu de chance, la prochaine fois que je vous écrirai, ce sera pour vous assurer que Kvatch est hors de danger. Vous me manquez mon oncle. Chaque jour. Carolus