Exilés de l'exil, vol. 7 : Différence entre versions

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le seigneur [[liche]] de Gidéon enfin vaincu, je partis vers le nord, traversant [[Fort-tempête]] pour un dernier adieu aux [[Hist]] et à leurs enfants avant de quitter leur sinistre marécage. Pour ma toute première nuit dans le sud de [[Morrowind]], je campai au milieu d'une grande forêt fongique.
  
Tandis qu'un [[nix]] fraîchement chassé rôtissait sur mon feu, je remarquai quelque chose dans les pierres et le sable près de mon campement. Plusieurs gros rochers se tenaient au loin, soulevés par des mains inconnues, certainement des siècles auparavant. Le plus gros, qui était aussi le plus proche, me pousse à écrire ces lignes.
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Tandis qu'un [[Chien de Nix|nix]] fraîchement chassé rôtissait sur mon feu, je remarquai quelque chose dans les pierres et le sable près de mon campement. Plusieurs gros rochers se tenaient au loin, soulevés par des mains inconnues, certainement des siècles auparavant. Le plus gros, qui était aussi le plus proche, me pousse à écrire ces lignes.
  
 
Enfant, Père me mena aux écuries du seigneur Aswala pour payer les impôts de notre tribu et soutenir les regards des Proscrits. En chemin, nous fûmes pris dans une grande tempête de sable et nous abritâmes dans une caverne. « Ma fille, va chercher de l'eau dans la caverne, comme je te l'ai appris. »
 
Enfant, Père me mena aux écuries du seigneur Aswala pour payer les impôts de notre tribu et soutenir les regards des Proscrits. En chemin, nous fûmes pris dans une grande tempête de sable et nous abritâmes dans une caverne. « Ma fille, va chercher de l'eau dans la caverne, comme je te l'ai appris. »

Version du 27 septembre 2014 à 06:29

Média d'origine : TES Online

Par Yasra al-Ash'abah


Pierres de sable et marécages…

le seigneur liche de Gidéon enfin vaincu, je partis vers le nord, traversant Fort-tempête pour un dernier adieu aux Hist et à leurs enfants avant de quitter leur sinistre marécage. Pour ma toute première nuit dans le sud de Morrowind, je campai au milieu d'une grande forêt fongique.

Tandis qu'un nix fraîchement chassé rôtissait sur mon feu, je remarquai quelque chose dans les pierres et le sable près de mon campement. Plusieurs gros rochers se tenaient au loin, soulevés par des mains inconnues, certainement des siècles auparavant. Le plus gros, qui était aussi le plus proche, me pousse à écrire ces lignes.

Enfant, Père me mena aux écuries du seigneur Aswala pour payer les impôts de notre tribu et soutenir les regards des Proscrits. En chemin, nous fûmes pris dans une grande tempête de sable et nous abritâmes dans une caverne. « Ma fille, va chercher de l'eau dans la caverne, comme je te l'ai appris. »

Avec quelques paroles d'assentiment, j'entrai dans la caverne. D'eau, je n'en trouvai point. Mais je découvris quelque chose de grand, dans une immense caverne ouverte, loin sous les écuries.

Au centre se trouvaient de grandes pierres où l'on avait gravé d'étranges paroles. J'eus l'impression de les entendre m'appeler. Je tendis la main et touchai la pierre. Alors, une main se posa sur ma bouche, étouffant mon cri et me coupant la respiration jusqu'à ce que je m'évanouisse.

Je m'éveillai après quelques heures et vis Père, les yeux vidé de leur joie coutumière.

« Ma fille, nous devons quitter ces lieux, il en viendra d'autres. » Père ne m'apprit jamais ce qu'il était advenu de mes assaillants. Les taches sur ses vêtements m'évoquaient un sort funeste.

« Mais, Père… et ces pierres ? Ces symboles ? »

« Cet endroit respire le blasphème et la démonologie. Regarde. Cette écriture, c'est la langue obscure des Daedra, il y est écrit… Havreglace. »

Alors imaginez ma surprise, ô lecteur, lorsque je contemplai la pierre de Morrowind à la lueur de mon feu de camp, le ventre plein de nix chaud, et vis des mots écrits dans la même langue noire. Les mêmes mots que j'avais vus enfant, sur le même genre de pierre.

« Havreglace appelle. Nirn obéit. »

« Havreglace appelle. Nirn obéit. »