L’aîné de glace des ogres : Différence entre versions

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Avant même d'arriver à Orsinium, ma caravane a été attaquée par ces saletés de [[Nédhiver]]. Mes protecteurs périrent ou fuirent dans les collines, je tentai donc de suivre les survivants. Je me suis bien vite perdu. Alors que je paniquais, je tombai dans un petit ravin. Je ne me souviens plus de ce qui se produisit ensuite.  

Version actuelle datée du 11 juillet 2018 à 11:56

Média d'origine : TES Online


J'ai passé un certain temps à étudier la vie sauvage de Tamriel, du banal (mais capricieux) vasard au puissant et horrible wamasu d'Argonie. Quand on m'a invité à Orsinium, j'ai sauté sur l'occasion d'explorer ses terres sauvages et indomptées.

Avant même d'arriver à Orsinium, ma caravane a été attaquée par ces saletés de Nédhiver. Mes protecteurs périrent ou fuirent dans les collines, je tentai donc de suivre les survivants. Je me suis bien vite perdu. Alors que je paniquais, je tombai dans un petit ravin. Je ne me souviens plus de ce qui se produisit ensuite.

Lorsque je me réveillai, j'étais entouré de géants à fourrure bleue. Ils semblaient s'intéresser à mon bien-être. Ou alors, ils me gardaient en vie pour me dévorer plus tard. Les ogres, bien que faisant techniquement partie des peuples gobelins, ne sont pas réputés pour leur intelligence, mais ils sont bien plus malins que la plupart des animaux. En règle générale, je n'étudie pas les espèces intelligentes, mais, dans ces circonstances, j'ai consigné tout ce que j'ai pu observer.

J'ai pu constater que les ogres des contreforts des monts de Wrothgar sont bien plus avancés que les brutes frustes que j'ai pu rencontrer près de Haltevoie. Plusieurs d'entre eux, des anciens je suppose, semblaient pratiquer une sorte de magie totémique qui impliquait la manipulation de la glace. L'un d'eux s'est approché de moi et m'a étudié avec autant d'intérêt que celui dont je faisais preuve. C'est alors qu'une chose stupéfiante s'est produite.

Suite à ma chute, je souffrais d'une fracture ouverte et me trouvais dans l'incapacité de marcher. L'ancien a levé sa main, et alors que je m'apprêtais à recevoir un coup, un rayon d'énergie alla se lover dans ma jambe, la gelant. Je pouvais sentir la blessure se refermer et l'os se réparer. La douleur était épouvantable, mais l'expérience était tout aussi exaltante.

Alors que je me dressais sur ma jambe guérie, j'entendis les grognements de panique et d'excitation des ogres alentour. Je pensais les avoir effrayés, mais il se produisait une commotion à l'extérieur. Les ogres, bien qu'incapables de converser en langue commune, grognent et vocalisent. Ils scandaient tous le mot « Urkazbur » C'était surréaliste.

Je suis sorti de la tente pour assister à un carnage. Un ogre plus gros et plus hargneux que les autres les combattait. Il avait fixé des griffes osseuses à ses avant-bras. Il les frappait contre le sol, et des vagues de glace jaillissaient des impacts, percutant et renversant les autres. L'ogre qui avait guéri ma jambe lança ce qui semblait être une boule de neige luisante au plus gros ogre. Quand elle le toucha, il se cabra en arrière et cria. Il fit un geste et la neige autour de lui s'accumula pour former des simulacres grossiers qui vinrent à son aide.

Pendant que les ogres étaient distraits par toute cette violence, je m'enfuis. Peut-être qu'un jour, quand je me serai remis complètement, je retournerai voir ce qu'il est advenu d'Urkazbur et de ses simulacres de neige.