TESO:Archives du maître du savoir/Malacath et Maelström

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Date de publication : 07/03/2024

Par Madame Caprice, 2E 582
Madame Caprice, entrepreneuse daedrique et habitante de la Tombe du Fin fond, vous fait part de ce qu'elle sait au sujet du demi-prince Fa-Nuit-Hen et du prince Daedra Malacath dans une nouvelle entrée des archives du maître du savoir.


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Salutations, mes petits mortels. Vous avez le privilège de lire les paroles couchées sur le parchemin par Madame Caprice, propriétaire de l'incomparable Maison des Caprices. Nous proposons des excentricités, des fantaisies et des opportunités en provenance de la Tombe du Fin fond, Palanquin céleste et carrefour des domaines daedriques. Peut-être avez-vous déjà eu l'occasion de venir chez nous et d'admirer notre sélection ? Si ce n'est pas le cas, sachez que nous accueillons toujours avec joie les nouveaux visages et les esprits curieux. Vous serez toujours les bienvenus chez Madame Caprice.

Je dois avouer que je ne suis pas accoutumée à ce genre de correspondance, mais j'ai eu une conversation des plus agréables avec Gabrielle Bénèle autour d'une tasse de thé de chez elle. Des marchés ont été conclus, des sourcils se sont haussés, et j'ai reçu de bonnes raisons de répondre aux questions posées par vous, lectrices et lecteurs de cette missive.

Lesdites questions portant sur deux sujets très différents, je vais les aborder l'un après l'autre, en commençant, si vous le voulez bien, par le maître de l'arène de Maelström.

Fa-Nuit-Hen

Avant toute chose, mes amours, je vais vous demander de faire preuve de patience. Grâce à mademoiselle Bénèle, j'ai pu jeter un coup d'œil aux réponses que Fa-Nuit-Hen avait données dans le cadre d'un précédent article de cette série. Je ne suis qu'une humble négociante en informations qui travaille dans les ruines d'un monde mort. Les dires du demi-prince et de son tuteur ne me semblent pas toujours conformes à ce qui est, à mes yeux, la vérité. À vous de tirer vos propres conclusions.

Chère Madame Caprice,

Fa-Nuit-Hen affirme descendre du prince Daedra Boéthia. J'ai pour ma part quelques doutes à ce sujet. Votre toile de secrets vous permettrait-elle de savoir avec qui Boéthia aurait pu engendrer le demi-prince de Maelström ?

Je vous prie d'agréer mes salutations respectueuses,

Comte Réman IV de Cyrodiil

Cher comte, les apparences sont parfois trompeuses. Les réalités de l'existence des Daedra peuvent être difficiles à comprendre, même pour celles et ceux d'entre nous qui sont nés de la créatia. Vous avez perçu une fraction de la vérité, mais l'Aurbis est infiniment plus étrange que tout ce que les mortels peuvent s'imaginer.

Avec tout le respect que je dois au maître de Maelström, je ne crois pas qu'il soit parfaitement honnête quand il affirme être le descendant de Boéthia. J'ai par le passé vendu un titre héréditaire et un petit chalet à Fendretour à un noble mineur de la maison Tamrith. En guise de paiement, j'ai reçu un traité sur les écrits canoniques des Elfes noirs que je qualifierais de désastreux. Bien entendu, il y était longuement question des Leçons de Vivec.

Entre cet ouvrage et les conversations que j'ai pu avoir au fil des siècles, je suis encline à penser que les origines de Fa-Nuit-Hen sont bien plus anciennes et bien plus étranges qu'il n'aime à le laisser croire.

Si vous ne me croyez pas, relisez donc la Première Leçon de Vivec. Même dans les textes auxquels vous avez accès dans le monde des mortels, vous pourrez constater avec étonnement que Boéthia est cité plusieurs strophes avant l'apparition de Fa-Nuit-Hen, presque comme s'il n'y avait aucun lien entre lui et le demi-prince.

Je me dois néanmoins de souligner que quelles que soient les véritables origines de Fa-Nuit-Hen, Boéthia le considère bel et bien comme son descendant. On ne s'amuse pas à crier ce genre de chose sur les toits au sujet d'un prince Daedra si l'on n'est pas certain qu'il ne va pas se froisser.

D'ailleurs, on peut trouver au fil de notre histoire d'autres exemples de princes Daedra adoptant ainsi divers êtres, y compris certains n'ayant aucun lien avec la créatia de leur propre monde. Cela signifie qu'il peut également arriver aux Daedra de changer d'allégeance... même si, comme des auteurs bien moins intéressants que moi l'ont répété à maintes reprises, le changement n'est pas dans notre nature.

Mais je digresse. Dans la plupart des langues mortelles, le mot « Daedra » se traduit par « pas des nôtres », « pas nos ancêtres » ou même simplement « les autres ». Une vision des choses qui ne laisse guère de place à la nuance, n'est-ce pas ?

Très chère Madame Caprice,

Une de mes connaissances m'a affirmé que le nom de Fa-Nuit-Hen était un cri de dragon, mais c'était avant de faire la rencontre de l'être en question. Son nom a-t-il une signification particulière ?

N'hésitez pas à passer me rendre visite dans les Îles. J'ai mis au point un mélange d'alocasia absolument irrésistible.

Eristaanwe

Merci pour cette très aimable invitation. Il m'arrive de servir aux clients de la Maison des Caprices des tartines de pain noir beurrées à la confiture d'alocasia, un véritable délice sucré qui procure une sensation incomparable de légèreté... chez les Daedra, du moins. Les mortels sont, me semble-t-il, menés aux portes de la folie.

Mais je m'égare ; revenons à votre question, dont l'origine est si cocasse. Comme vous l'avez très certainement expliqué à votre connaissance, le nom si concis de Fa-Nuit-Hen n'a guère de rapport avec le langage des dragons ou l'art des Langues. Notre ami aime se faire appeler « demi-prince de Maelström » ou encore « Multiplicateur des Mouvements Connus », sans compter les noms de ses nombreux barons, qui sont d'une certaine manière les siens. Cependant, votre question demeure très intéressante. Fa-Nuit-Hen. Que veulent dire ces trois syllabes ? D'où viennent-elles ?

Je ne crois pas que le demi-prince soit le descendant de Boéthia, mais suivons tout de même cette piste... Si j'étais un être doué d'une puissance liminale, un hériter adopté en quête du respect dû à ma lignée daedrique, que pourrais-je bien faire ?

Chères lectrices, chers lecteurs, j'ai vendu des bibliothèques entières d'ouvrages consacrés aux princes Daedra aussi bien dans l'Aurbis qu'ailleurs, et au vu des quantités que j'ai manipulées, je puis vous assurer qu'aucune culture n'a plus écrit au sujet de Boéthia que les Chimers. Ces expatriés de l'ancienne Aldmeris vouant un culte aux Daedra cherchaient le réconfort dans les préceptes du prince, et aujourd'hui encore, on retrouve des vestiges de leur langue dans certains des chants et prières boéthiens les plus communs.

Pourquoi, alors, ne pas imaginer que ce « Fa-Nuit-Hen » appartient à la langue des descendants des Chimers, les Dunmers ? Si je souhaitais entrer dans les bonnes grâces du peuple qui vénère mon père adoptif, quel nom pourrais-je bien choisir ?

Très estimée Madame Caprice,

Mon intérêt concernant la question que je m'apprête à vous poser est purement académique, croyez-le bien. Nous savons que Fa-Nuit-Hen est un demi-prince, certes, mais nous ignorons une chose : qu'est-ce qu'un demi-prince, au juste ?

Encore une fois, cette question est purement académique, et ne concerne aucunement des incertitudes au sujet de ma propre lignée.

Taren Velas

Très cher Taren, à la Maison des Caprices, nous nous occupons quotidiennement de questions et préoccupations de cette nature. Si vous êtes à la recherche d'une réponse précise, peut-être pourrions-nous conclure quelque marché en privé...

En public, je me ferai un plaisir de discuter des tenants et aboutissants de la demi-principauté. Il s'agit, pour résumer, du résultat d'un moment d'égarement de la part d'un seigneur ou d'un prince Daedra. Le fait qu'il soit possible pour les mortels de procréer accidentellement m'a toujours semblé des plus cocasses. Ce n'est pas le cas pour les demi-princes, qui sont le fruit de l'union entre un prince et un mortel, un Daedra ou tout autre chose. J'ai longuement discuté de ce sujet avec un consultant originaire d'Apocrypha, et celui-ci m'a expliqué qu'un demi-prince est un mélange unique de créatia à l'état pur et « d'autre chose ».

Quand un prince ou un seigneur s'unit à un mortel, cet « autre chose » est bien entendu la fameuse âme dont les êtres éphémères de votre espèce ne se lassent jamais de parler. Dans les autres cas, il s'agit de quelque chose de bien plus ésotérique, et d'un peu trop complexe à expliquer à mon goût. Sachez simplement que les demi-princes n'existent que parce que leurs parents Daedra le veulent bien.

C'est probablement pour cette raison qu'il y en a si peu qui sont connus des mortels. Même parmi les nôtres, le prestige et l'influence qu'une telle lignée peut conférer constituent une lame à double tranchant. Posez-vous la question : avez-vous réellement envie d'avoir un être doué d'une puissance incomparable en guise de progéniteur ?

Ô belle Madame Caprice,

Fa-Nuit-Hen semble beaucoup se préoccuper pour ses barons, mais il ne les aime pas comme un mortel aime ses proches, n'est-ce pas ? J'avais cru comprendre que les Daedra n'étaient pas capables de tels sentiments.

Pourriez-vous éclairer ma lanterne ?

Bien à vous,

Un vagabond

Cher vagabond, votre question me fait penser à une tourte à l'anguille-cerf ; j'y décèle toutes sortes de choses savoureuses. Merci de me la poser ! Pour commencer, je vous recommanderais de vous défaire de l'idée que les Daedra puissent être incapables de faire quoi que ce soit. J'ai le sentiment que votre courte espérance de vie vous pousse à adopter des stratégies de survie extrêmement simplificatrices. « Cette créature verte a manqué de me tuer, par conséquent, toutes les créatures vertes sont dangereuses. »

Ce genre de raisonnement est peut-être utile en Nirn, mais dans tous les mondes, chaque règle a de nombreuses exceptions. De manière générale, il est vrai que les Daedra sont ce qu'ils sont. Nos princes nous modèlent à partir de la créatia et nous placent sur notre voie. Ainsi, c'est notre nature, définie au moment de notre création, qui détermine notre destin. Cependant, ce n'est pas parce que nous sommes immuables que nous sommes incapables d'évoluer. Nous sommes des êtres vivants, doués de raison. Et que serait la vie sans une certaine dose de changement ?

Sans vouloir me vanter, mes amours, je représente moi-même un très bel exemple de ce fait. Madame Caprice, la Mazken à l'esprit d'entreprise affûté, a porté bien des noms et adopté bien des apparences au fil des siècles. Et bien que je sache que mon progéniteur princier est profondément déçu de moi, je suis pour ma part plus que satisfaite de ma vie et de mes choix.

Mais revenons à votre question sur Fa-Nuit-Hen et ses barons. Les émotions des Daedra se situent bien au-delà de la compréhension des esprits mortels, mais cela ne signifie pas que nous n'en avons pas. Nous ne percevons tout simplement pas la vie et l'Aurbis de la même façon que vous.

La relation entre le demi-prince et ses barons est sans aucun doute très difficile à comprendre pour vous. Les barons sont Fa-Nuit-Hen, et Fa-Nuit-Hen est les barons. Les « Mouvement Connus » de son surnom ne sont autres que les barons, qui ont pris vie en lui dans un premier temps, puis en dehors de lui. Quand le demi-prince dit qu'il joue aux dés avec Morihaus ou se bat contre Ceux-des-charnières, ou qu'il profère l'une des autres innombrables demi-vérités qu'il a concoctées au fil des siècles, il parle en fait de lui et des autres entités qui occupent son corps.

Maintenant que le contexte a été établi, j'espère pouvoir répondre à votre question de la façon la plus directe possible. Oui, sans le moindre doute, Fa-Nuit-Hen aime ses Barons Qui Bougent Comme Ça. Car après tout, qui pourrait-il aimer plus que lui-même ?

Malacath et la fosse aux fidèles

Chère Madame Caprice,

On raconte que Fossendre s'étend jusqu'en Ætherius. Fa-Nuit-Hen a déclaré que le domaine d'un prince est le prolongement de son esprit, sa nature et sa volonté. Cela signifie-t-il que Malacath, et par extension les autres princes, sont capables d'exercer leur volonté et de projeter leur être même sur le territoire de Magnus et de ses enfants ?

C.E.Nex

Quand j'aperçois le mot « Ætherius » sur une feuille de papier, je sais que je peux m'attendre à quelque chose de croustillant. J'ai autrefois échangé un lot de parchemins tonals dwemers anciens parcourant l'ensemble de la gamme harmonique contre un traité rédigé par une Mazken bien plus érudite que moi. Elle avait été l'assistante d'un mage voyageur que rien n'avait pu dissuader d'explorer chaque recoin d'Ætherius, au-delà de Nirn et des domaines daedriques.

C'était un ouvrage passionnant... mais pas le genre d'information que je puisse me permettre de divulguer gratuitement, j'en ai peur.

Il y a cependant une chose que j'ai apprise dans ce volume et que je puis vous dire : pour une fois, Fa-Nuit-Hen dit la vérité. Le prince est son domaine, et le domaine est le prince ; il est illusoire de tenter de les séparer. Il suffit d'observer les ruines de la Tombe du Fin fond pour comprendre ce qui se produit quand l'on retire une puissance daedrique de l'équation d'Ætherius. C'est une chose qui n'arrive que très rarement, certes, mais elle arrive.

En ce qui concerne l'autre partie de votre question, je doute que la relation entre les princes et les Aedra puisse être réellement comprise par moi ou par quelque autre créature vivante que ce soit. Au cours de mon existence, bien plus longue que maintes et maintes vies mortelles, rien de tout ce que j'ai vendu, acheté ou échangé ne m'a donné la moindre raison de croire que les Aedra sont autre chose qu'une belle histoire que les mortels se racontent pour pouvoir dormir plus tranquilles.

Très estimée Madame Caprice,

Les statues de Malacath brandissent une épée longue, dont nous savons très peu de choses, contrairement à ses autres armes comme Châtiment et Volendrung. On raconte qu'il y a bien longtemps, avant de devenir le prince Daedra que nous connaissons, le guerrier Trinimac était armé de l'épée Pénitent, la lame de courage. Que pouvez-vous nous dire au sujet de l'épée longue de Malacath ? Existe-t-il un lien entre elle et Pénitent ?

En vous remerciant de votre attention,

Sieur Cyandor F. de Seyda Neen

Ah, oui. La légende du courageux dieu guerrier dévoré par l'immonde prince Daedra avant de revenir sous les traits d'un nouveau prince cruel et dépravé.

Voilà une chose qui ne cesse de me fasciner, mortels : un être tel que moi, plusieurs fois centenaire et totalement étranger aux affaires de Nirn, semble en savoir plus à ce sujet que vos érudits et vos prêtres. Au cours de l'une des plus juteuses de mes affaires, un moine orque a accepté de me céder son âme en échange de ces réponses. Il a passé une décennie plongé dans les textes que je lui ai fournis avant que je me voie obligée de sceller son destin en réclamant ce qu'il me devait.

J'aurais pu lui dire tout ce qu'il avait besoin de savoir avant qu'il n'ait le temps de prononcer les premières paroles d'un rituel de Malacath ou de parcourir la table des matières d'un recueil de prières de Trinimac de la Première Ère.

Les Daedra et les mortels sont très différents, mais il ne faut pas en conclure que nous n'avons aucun point commun. Et c'est d'autant plus vrai pour les princes. Une petite brute de village est capable de s'engager dans une armée de brigands pour pouvoir brandir son insigne brillant à la taverne le Fredas soir. Un prince Daedra est capable d'aller très loin pour éviter de répondre à certaines questions ou pour faire taire les rumeurs selon lesquelles il était autrefois un Aedra tout-puissant. Il y a des choses qui sont universelles.

J'ignore pourquoi les statues de Malacath brandissent cette épée, Cyandor de Seyda Neen, mais je sais que dans les textes historiques de Nirn, une cruauté toute particulière est réservée aux Orsimers. Alors, je dois me demander quelle est l'hypothèse la plus probable... qu'un Aedra tout-puissant ait été consommé par un prince Daedra et expulsé sous la forme d'une pâle copie de lui-même dans un domaine reculé d'Oblivion, ou que des érudits mortels tout sauf impartiaux aient allégrement adopté la métaphore selon laquelle le prince Daedra vénéré par les Orques ne serait qu'un ancien dieu réduit à l'état d'excrément ?


Cette dernière question n'a aucun rapport avec la Fosse aux fidèles ou le Maelström, mais je l'ai trouvée si ridicule que j'ai tenu à y accorder mon attention, ne serait-ce que pour mon amusement.

Chère Madame Caprice,

J'ai entendu dire que l'un de vos employés, un galopin du nom de Mikget, avait été assassiné. Il avait, à ce qu'on raconte, le potentiel d'amasser suffisamment de connaissances pour rivaliser avec Hermaeus Mora. Un Daedra inférieur peut-il être aussi puissant qu'un prince Daedra, ou même en devenir un ?

Kardimor Endekius, spécialiste des aspects irisés de Magnus

Je vais répondre séparément aux deux parties de votre question. Je puis vous assurer que si Mikget a perdu la vie, ce n'est pas parce que qui que ce soit pensait qu'un galopin était capable de rivaliser avec Celui Qui Sait. Si vous aviez pu entendre les éclats de rire qui ont résonné dans mes quartiers quand j'ai lu votre missive ! De plus, je me demande comment vous avez pu arriver à une telle conclusion. Je vous encourage à passer me rendre visite à la Maison des Caprices. Peut-être pourrons-nous conclure un marché en rapport avec votre étrange affirmation.

En ce qui concerne votre intrigante interrogation, je vais devoir vous opposer un non quasi catégorique. Autant que je le sache, la puissance à l'état pur des princes Daedra est hors de la portée de même les plus grands des seigneurs et demi-princes. Je ne suis que quasi catégorique car, pour être honnête, je ne suis pas tout à fait certaine que ce soit absolument impossible. Une telle chose ne s'est jamais produite jusqu'ici, certes, mais les événements étranges qui se produisent chaque jour en Nirn et ailleurs nous forcent à remettre constamment en question notre notion de ce qui est possible ou non.

Pour utiliser des termes compréhensibles pour des mortels, imaginez une rivière. Son courant peut ralentir ou être dévié. Elle peut s'assécher ou entrer en crue. Si un immense déluge survenait et que le lit d'une rivière se retrouvait au fond d'une grande mer, serait-ce encore une rivière ? Ou la rivière serait-elle devenue mer ?


J'ai bien peur que vous ne deviez vous contenter pour l'heure de ces réponses. Les affaires m'appellent. J'ai des clients à accueillir, et d'innombrables possibilités grisantes à explorer. Mais peut-être pourrons-nous reprendre cette conversation une autre fois.

Au revoir, mes chers mortels. J'espère vous retrouver très bientôt à la Maison des Caprices.