De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Quand les lampes s'éteignent à Gidéon,
quand les radeaux flottent sur la vase,
On entends les crapauds et leur chanson,
Chœur béni par la sève, pétri d'extase.
Oh Bois noir, Vastei, Vastei, Bois noir,
Rotuheeva ! Rotuheeva !
Soupire tes récits, humecte nos écailles !
Quand je plonge en tes eaux troubles,
quand je sens le goût du wasso mûr,
je m'estime heureux, et même le double,
que mon Hist boive une eau si pure.
Oh Bois noir, Vastei, Vastei, Bois noir,
Rotuheeva ! Rotuheeva !
Soupire tes récits, humecte nos écailles !
Le parfum de tourbe emplit mes narines,
et la boue légère sèche sur mon dos.
Je sens le bulbe de mille plantes ivoirines
Emballées dans ton sol comme un cadeau.
Oh Bois noir, Vastei, Vastei, Bois noir,
Rotuheeva ! Rotuheeva !
Soupire tes récits, humecte nos écailles !
Rotuheeva ! Rotuheeva !
Soupire tes récits, humecte nos écailles !
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