De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Malgré la caresse du soleil,
Je pleure la nuit des ans passés.
Et quand le feu eut avalé leur voix,
Je restai là pour pleurer leur trépas.
Mais qu'advint-il de moi ?
Je n'en sais rien.
Sous la caresse des lunes,
Je choisis une voie funeste.
Depuis les étoiles en leurs cieux,
L'éclat des lunes les vit s'éteindre.
Mais qu'advint-il de moi ?
Je n'en dirai rien.
Il faut survivre, malgré les ravages de la vie, cruelle
Avec sa douleur, son injustice
Et la mort de toute part.
Mais comment renaître quand tout espoir nous déserte ?
Le deuil fait de ce monde un cimetière.
Et l'ombre avance sans relâche.
Alors, que faire ? Nous survivons.
Des décennies plus tard nous voici,
Mais qui sort de ce creuset de mort ?
Le prix à payer était-il trop fort
Pour en conserver un tel savoir ?
Mais qu'advint-il de nous ?
N'en dites rien.
Nous avons survécu, malgré les ravages de la vie, cruelle
Avec sa douleur, son injustice
Quand la mort nous talonnait.
Mais comment renaître en ayant payé un tel prix ?
Qui sommes-nous ? Non, taisons-nous.
Car l'ombre avance sans relâche.
Alors, que faire ? Que sommes-nous ?
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