Varen s'en va-t-en guerre
Varen Aquilarios,
Duc de Chorrel, comte de Kvatch,
Assis dans son fort de pierre,
Ruminait les circonstances.
Il avait servi letrône de Rubis,
Cœur et âme,
Au combat comme à la paix,
D'une loyauté bien établie.
Mais son esprit était troublé
Par une tache dans la campagne,
Car l'empereur assis sur le trône,
Le Dragon impérial, Léovic, fils de Moricar,
Menaçait sa terre et son peuple.
Le grand-père de Léovic, Crevassais du Nord,
Avait pris letrône de Rubis,
Subjugué son peuple
À sa volonté, ses désirs,
Et ses coutumes étrangères.
Car Léovic vénérait,
Les plus noirs des Daedra,
Hircine, Namira,
Et bien plus encore,
Mérunès Dagon, Prince de la Destruction.
Varen voyant cela,
Voyant son peuple séduit
Par de sombres forces,
Par les paroles de l'Empereur,
Et sa terre conquise par les ténèbres.
Mais loyal il était, envers le trône,
Et fidèle partisan de Léovic,
Malgré les manières rustres de l'empereur
Et ses croyances brutales.
Varen chercha la sagesse d'Abnur Tharn,
Plus sage du conseil des anciens,
Chancelier du trône de Rubis,
Père de Clivia, fin politicien…
Et Abnur lui répondit,
« Votre loyauté va au trône,
Et cela est des plus louables,
Mais cette loyauté s'étend-elle
Vraiment à celui qui l'occupe ? »
Varen considéra ces paroles,
Et considéra les infâmes pratiques,
Des princes Daedra sur ses terres.
Il sut que si elles continuaient,
L'âme de son peuple se perdrait à jamais.
Varen Aquilarios,
Duc de Chorrel, comte de Kvatch,
Sortir de son château,
Souffla dans son cor,
Et mena son peuple à la guerre.
2e partie
Varen est vaincu
Varen Aquilarios,
rebelle colovien, fléau de l'Empereur,
Assis dans son camp de guerre,
Ruminait sa défaite.
Varen en appela à son peuple,
Et il se souleva pour lui en réponse,
Pour lutter contre les forces de l'Empereur,
Et contre ses Daedra honnis
Son peuple érigea rapidement,
Un mur sur sa frontière,
Isolant Kvatch et Chorrel,
Des brutalités de l'Empire.
Les guerriers de la Côte d'or,
La puissante Deuxième légion,
Se rallia à son appel,
Et marcha contre le Dragon impérial.
Varen laissa sa maison de Kvatch
À Carolus, son neveu, pour la défendre,
Et chercha Jaros Truptor,
Pour consolider les murs de son peuple.
Mais l'Empereur n'était pas sans pouvoir,
Et lui envoya ses propres Légions,
Les Légions loyales au Trône de Rubis,
De violents guerriers du nord,
Vinrent mater la rébellion.
Les deux armées s'affrontèrent,
À fort Cendre, entre Chorros et la cité impériale,
Les camps étaient égaux,
Le conflit dura tout le jour,
Et jusque dans le crépuscule.
Puis l'Empereur porta un coup,
Avec des alliés venus d'ailleurs,
Des Daedra d'Oblivion, aux magies impies,
Envoyés par ses maîtres, les princes Daedra.
Des serviteurs d'Hircine, de Namira,
et bien plus encore Mérunès Dagon,
Apparurent sur le flanc de l'armée de Varen,
Pour plonger la cohorte rebelle dans le chaos.
Surpris, acculé, trahi,
Varen ordonna le repli,
Et tandis que les forces de l'Empereur
S'arrêtaient pour piller et fêter leur victoire,
Varen se retira pour guérir et penser.
Varen, assis à son feu de camp,
Ensanglanté et battu,
Ses troupes en déroute et au désespoir,
Préparait sa riposte.
Alors parut Abnur Tharn,
Ancien chancelier du Trône de Rubis,
Père de Clivia, sage politicien,
Portant des nouvelles pour le duc et lui seul.
Leyawiin était libérée,
Et la Légion de Chorrol s'est rebellée,
Pour rejoindre son ancien duc,
Sur le champ de bataille,
S'il poursuit la lutte.
Varen Aquilarios,
Rebelle colovien, fléau de l'Empereur,
Se leva de son feu de camp,
Ceignit son épée et leva son bouclier,
Et assaillit à nouveau Léovic.
3e partie
Varen est victorieux
Varen Aquilarios,
Héros colovien, empereur de Cyrodiil,
Assis sur letrône de Rubis,
S'aigrissait de son sort.
Après la débâcle de fort Cendre,
Et renforcées par d'autres légions rebelles,
Les forces de Varen capturent Bruma, au nord,
Et de là étendent leur rébellion
Aux quatre coins de l'Empire.
Les rebelles furent vaillants,
Contre la Crevasse et les Daedra,
Contre les traîtres et les embusqués,
Jusqu'aux murs de la cité impériale.
Ils abattirent ces murs,
Luttèrent pied à pied,
Maison par maison,
Jusqu'au palais impérial.
Et là, Varen tua Léovic,
Au pied dutrône de Rubis,
Plantant son épée dans le sein du Dragon,
Laissant le sang des Longères couvrir le marbre.
Puis Varen prit letrône de Rubis,
Acclamé par ses Légions,
Il brisa le pouvoir des princes Daedra,
Et le peuple de Cyrodiil s'en réjouit.
Mais Varen Aquilios était en peine,
Car s'il occupait le trône,
Il n'était pas du sang des dragons,
Comme ses prédécesseurs.
« Suis-je un faux roi ?, demanda-t-il,
Ai-je mérité ce puissant trône ? »
« Je l'ai pris par la force, et non le droit. »
« Suis-je digne de ma tâche ? »
Alors Abnur Tharn apparut,
Devenu Chancelier dutrône de Rubis,
Père de Clivia, sage politicien,
Pour prononcer ces mots à son empereur roi.
« Il est vrai que vous n'êtes pas Enfant de dragon,
Mais je sais comment y remédier. »
« Je connais un sorcier, un certain Mannimarco,
Il connaît un secret que vous devez apprendre. »
« Il est une relique, l'Amulette des rois.
Pleine de pouvoir et de sagesse. »
« Elle rallumera les Feux du dragon qui protègent notre monde,
Et fera de vous le légitime monarque de ces terres. »
Varen Aquilarios,
Roi de Cyrodiil, bien-aimé de son peuple,
Quitta letrône de Rubis,
Et rassembla ses loyaux compagnons,
Pour une dernière quête.