Regroupement de Force/Chapitre 1
Auteur réel : David S. J. Hodgson (Écrivain), Caio Cacau (Artiste) Média d'origine : The Hero's Guides to The Elder Scrolls Online
Par Longinus Attius, 2E 581
 I L FALLUT QUELQUE douce et ronronnante persuasion de la part du champion khajiiti, Zadabal-ra, pour convaincre le distant habitant à la peau dorée de l'Archipel du couchant de prendre part à notre réception guerrière. Mais part il prit, appportant une caravane de boucliers éclatants, de heaumes ailés et de lances dédiées à Phynaster le Guardien. Pour autant, nous, incultes barbares du continent, avions à siéger jusqu'au bout de copieux verbiages concernant nos lacunes au combat, ce qui faillit mener le champion nordique vers une violente et bouillonnante éruption de colère. Les humeurs furent donc calmées avec de l'hydromel et quelques féroces combats d'entraînement, où les styles fluides et élancés des armes de guerre altmeri - fines et ciselées comme leurs navires - furent finalement examinés.
 L'armurerie altmeri dispose d'une solide élégance que bien d'autres ont tenté et ont échoué à atteindre. Même le plus modeste Altmer éprouve un dédain pour le fer, l'acier, ou tout autre matériau des vulgaires continentaux : de bien plus exotiques minerais et minéraux font partie du processus de forgeage, qui peut être tout autant convoluté que leur façon de parler. Alors que les extravagants matériaux ont érodé les plus communs, le verre est sans doute le plus impressionnant quand les épées où les haches sont formées de cette collection de résines et dépôts volcaniques. Le résultat est surprenamment robuste, mais toujours séduisant dans sa forme. De telles armes sont bien pondérées, d'un vert lacté, mais les lames requièrent un affûtage constant et attentionné. La quantité de minéraux rares (et le plus souvent cristallins) que l'Archipel du couchant cache sous ses riches sols est exploitée pour l'amélioration d'une variété d'armes magnifiquement manufacturées. L'un peut brandir une lame longue enchâssée de détails vitreux, d'un pommeaux doré, et parée d'ailes et de têtes d'aigles. Un autre pourrait tendre l'arc ailé d'un Haut-Elfe, tout en comparant sa souplesse à celle de la cuisse d'une vierge. Les Altmers ne chassent pas les animaux pour le plaisir de la chasse, ils préfèrent plutôt l'abattage d'un guar d'élevage afin de fournir le cuir le plus malléable à un manche de hache. Le résultat offre un équilibre stupéfiant entre une somptueuse délicatesse et un tranchant sinistre. 
L ES BOSMERS ONT un émerveillement pour la nature assez amusant, et cela eusse été une prédisposition à batifoler dans la forêt, je n'aurais eu aucune raison m'y intéresser. Mais la vénération des Elfes des Bois pour les arbrisseaux tachetés et les mousses délicates s'étend presque en une handicapante méconnaissance de l'agriculture et de la gestion de leurs généreuses ressources. Bien que le roi soit cerné par les plus beaux chênes graht du pays, aucun Bosmer n'est autorisé à fabriquer des armes à partir de plantes. Néanmoins, tout comme ils apprécient le lait porcin de Jagga et les intoxications enfumées de chenilles séchées, il existe des moyens de résoudre les mystères du Pacte Vert. Sans flèches ni boucliers de bois, un Bosmer fondra sur un animal comme un rat enragé sur le doigt de pied d'un marin. Prenez garde à la malédiction d'être une créature sylvestre au Val-Boisé, tant votre vie est brève, vos morceaux de cadavre sont dépecés et plus généralement mis à profit ; il n'y a jamais de restes pour les asticots.
Attendez-vous à trouver un Elfe des Bois vêtu de cuir, de plaques de carapaces et occasionnellement de ramures, avec des crânes pour casques et autres os en ornements de fantaisie. Pour de plus robustes protections, la résine d'étranges insectes ainsi que de curieux additifs alchimiques sont combinés à des colorants pour renforcer la braconnière et la coque. Les feux de forges étant bannis du royaume des Bosmers, les armes faites de métal sont rarement utilisées au Val-Boisé. Lorsqu'un arc n'est pas disponible, ils comptent sur une hache, une lance ou une lame de verre pilé ou de silex, enserrée par une main primitive sur un manche d'ossement primitif. Non, c'est pour l'arc que l'artisan bosmer est à raison révéré : d'habiles concoctions de vinaigre de miel, portées à ébullition avant que d'autres éléments secrets ne soient ajoutés, servent à perfectionner la flexibilité de l'ossement, la forme de l'os dépendant du temps de submersion dans la concoction. Jusqu'à la récente trêve, les cordes d'arc étaient confectionnées à partir de boyaux khajiiti. L'armement d'un Elfe des Bois implique le polissage du silex, la fusion du métal, le cisaillage de l'os, et la fusion du verre sous d'élégantes formes. Ou l'achat d'une arme en bois fabriquée par une autre race.
À L'INSTAR des préférences d'un Rougegarde pour les vêtements flottants, un Khajiit préfère une armure qui est à la fois légère et résistante, du fait des chaleurs écrasantes causées aussi bien par la terre natale khajiiti que par son refus de raser son épais pelage. Mais les terres d'Elsweyr, éternellement arides, ne sont qu'une partie de l'histoire, car le peuple félin siffle et crache envers des protections qui pourraient les encombrer, et griffent les armures qu'ils voient comme restreignant leur agilité naturelle. Le seul instant où l'on pourra éventuellement apercevoir un Khajiit vêtu des plus lourdes protections est celui qui précède une guerre enrégimentée, que les chats n'apprécient guère.
La dévotion aux lunes se trouve au premier plan de tout ciselage ou augmentation d'une tenue khajiiti, et les boucliers et armures de plates ne font pas exception. Certains boucliers sont en forme de croissants, utiles à la fois pour la vénération de Masser et Secunda, et pour le mouvement rapide de l'arme à travers la trouée du bouclier privilégié par les guerriers manieurs de dague. Les armures sont faites de segments laqués, parfois incrustés de corne et scellés de raccords de cuir flottants. Certains Khajiits évitent complètement le métal, flairant plutôt le tissu matelassé et les vêtements aux motifs brillants. Les tuniques rayées aux broderies luxueuses montrent des compétences ingénieuses, qui s'étendent jusqu'aux bordures cannelées en argent des armures plus cérémonielles. Même la plus lourde et pesante protection d'un Khajiit est particulièrement inconsistante une fois comparée à celle d'un Nordique ou, plus encore, d'un Orque. Leurs armures ne sont que des atours légers, avec seulement de faibles éléments tels que des jambières et gantelets qui reçoivent une attention particulière. Plutôt, attendez-vous à des châles lâches, rubans, et autres colifichets de décoration. Mais ne méprenez pas leurs armes pour autre chose de plus qu'une collection d'instruments extrêmement tranchants et féroces. Alors que les arcs longs et javelots sont apportés à la chasse, le peuple félin se délecte d'ajouter à leurs propres griffes une large variété de diaboliques lames, allant des plus petites dagues de poing et couteaux, au cimeterre à lame incurvée. Quand on caresse une arme de guerre khajiiti, il vaut mieux prêter attention à ne pas se faire surprendre par un bord pointu. Il est rare de trouver une arme khajiiti qui ne présente de lame incurvée ou de symbole de lune croissante ou décroissante.
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