Observations sur la changeline

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online - Scalebreaker

Par Carindon, 2E 582


La perte de la forme physique de la changeline ne paraît pas limiter mes tentatives de dissection, ni sa capacité à exprimer son déplaisir. Son corps spirituel est similaire à celui d'autres âmes délivrées de leur chair qui persistent dans le Mundus. J'ai recueilli de petites portions d'ectoplasme pour examen futur, mais je n'ose pas trop mettre l'endurance de Sélène à l'épreuve si tôt après sa mort.

* * *

Sélène lutte contre ses entraves comme n'importe quel animal sauvage. Elle rue et crie jusqu'à s'avouer domptée. J'en attendais davantage de la part d'une créature douée de raison, mais cela nous rappelle que malgré son apparence de Mer, elle n'est pas des nôtres. Lorsqu'elle se sera épuisée, je pourrai continuer d'évaluer sa mutabilité.

* * *

Je dois déménager. Cette forêt infâme est envahie d'humidité, de moisissures et de champignons. Il m'y est impossible de préserver ce qui reste du corps de Sélène. Les étendues sauvages au sud devraient être moins humides, mais toujours assez proches de Val-boisé pour préserver les liens éthérés que la Changeline pourrait conserver.

* * *

La moitié des réactifs prélevés sur le corps de la Changeline se sont gâtés. Je serais plus agacé par cette perte si je n'étais pas déjà accablé de voies de recherche à suivre. Cela ne me retardera guère si ma théorie, selon laquelle son corps va se reformer de la même manière que celui des Daedra lorsqu'ils sont tués, se confirme.

* * *

L'amputation ne pose aucun problème à long terme à la Changeline, comme prévu. La perte d'ectoplasme diminue temporairement son esprit, mais n'a aucun effet durable sur sa composition générale. Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion d'observer s'il en va de même pour sa forme physique.

* * *

Sélène paraît plus faible, aujourd'hui. J'ai peut-être surestimé son rétablissement. Je vais concentrer mes efforts sur les matériaux prélevés sur son cadavre, pour lui laisser recouvrer des forces. Mais pas trop.